Aller au contenu

Préparation pour La Marmotte 2014


Grégory POLART
 Share

Messages recommandés

En dehors de l'aspect purement "cylindrée", les deux sports ne réclament pas les mêmes qualités.

A vélo, il faut de l'endurance comme un coureur de grand fond, de la résistance comme un coureur de 10000, de la vitesse comme un coureur de 100 m. C'est en cumulant toutes ces qualités que tu arrives à faire la différence en course et obtenir des résultats. Par exemple, si tes qualités cardio-vasculaires comme tu as pu les développer en CAP te permettent de rouler longtemps à un train soutenu, cela ne te suffira pas pour décrocher des adversaires de la roue, sur un vélo.

A l'inverse, la CAP réclame, pour être performant, non seulement des qualités cardio-vasculaires, mais aussi une tonicité de pied et une résistance des articulations qui sont très différentes de ce qui est réclamé à vélo.

Voilà pourquoi les deux sports sont différents.

Si tu veux progresser à vélo, tu n'as déjà pas d'autre choix que de t'exercer à rouler le temps de la compétition que tu vises. Ensuite, il faut travailler en parallèle les autres qualités : puissance explosive, résistance, etc. Quant au fait que tu te fatigues avec un kilométrage à 400 km par semaine, c'est parce que tu as dû manquer de progressivité dans ton approche. C'est aussi pour cela que les longues sorties préalables sont utiles. Elles permettent de se forger petit à petit une "caisse", et améliorer les qualités de récupération. Ce principe est en général difficile à comprendre pour un coureur à pied. 

Sinon, il te reste les montées chronométrées pour t'exprimer. Et là tu devrais mieux te classer, sur les bases de tes qualités de coureur à pied.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quel temps tu as fait avec 6000km ?

Rien d'exceptionnel, 7h30 sur le 1er parcours de la Marmotte, j'ai fait nettement mieux plus tard avec moins de km.

2 raisons  :

1) j'avais essuyé une telle défaillance à Huez l'année précédente que j'avais couru avec une extrême prudence.

2) cette année-là j'avais 6 jours plus tôt relevé un défi personnel (à + de 9000m de D+). C'est l'une des 2 fois sur 15 ou 16 où je n'étais pas naze à l'arrivée. 

En fait j'étais tellement bien à l'arrivée que j'aurais pu la refaire je pense en 8h30. Au lieu de ça j'ai suivi un groupe en discothèque le soir. 

c'est pas des cyclos qu'il faut faire

Au milieu des années 80, il n'y avait pas grand chose en dehors de la Marmotte, évidemment je faisais surtout de la FFC en privilégiant autant que possible (c'était peu localement) les routières.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Pascal,

Faire 500 klm c'est facile si tu n'as que ça à faire, mais quand tu as un boulot aux horaires de bureaux, "quelques" enfants, ça l'est beaucoup moins. C'est beaucoup de sacrifices pour gagner environ un quart d'heure/ vingt minutes... En plus quand tu habites à la limite de la Beauce, c'est difficile d'optimiser ces entrainements...

Pour ma part à la Marmotte en 2009 presque 7000 bornes depuis début janvier en 6h45. En 2010 6369 bornes pour presque 7h00. En 2010 j'avais pu faire un stage chez DSO et j'ai plus travaillé la vélocité, du coup j'ai pu tenir un rythme suffisamment élevé pour monter le Glandon en tête et le basculer avec un minimum de retard que je refaisais dans la descente. Mais dans la vallée de Maurienne ça ne roulait même pas à 30 de moyenne. J'ai entamé le Télégraphe sans perdre trop de temps jusque Plan Lachat. Ensuite ça a été galère, envie de vomir jusqu'au sommet du Galibier. Dans la descente chaque jambe a eu des crampes l'une après l'autre où je ne pouvais monter le genou et je devais ralentir pour ne pas frotter la pédale dans les courbes. Ca a duré 1/2 heure au total où j'ai du me laisser glisser dans la pente. Et au pied de l'Alpe il a fallu que je me batte pour terminer sous les 7h pour ne pas avoir de regrets. Je sentais des douleurs dans les genoux.

Pour la progressivité je passais par la case Time pour m'habituer à l'effort. En 2010 Time, plus JPP pour maintenir le niveau et c'était le top.

En 2008 presque 7000 bornes, 7h03 mais un enterrement dans ma famille proche quelques jours avant.... Le seul but était d'arriver au sommet du Galibier en sous souvenir....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Habitant au pied du Jura, je ne reprenais l'entraînement que début mars, sauf météo très clémente. Généralement 600 km total fin mars. Beaucoup de sorties courtes, 2 X 12 km (-> boulot)  + 40 km à midi à bloc. Un peu plus long en avril avec qq FFC. De plus en plus long en mai-juin, parfois très long, 300-450 km (rares quand même)

L'objectif c'était d'avoir 5000 km au 1er juillet et avoir fait au moins 7-8 sorties de plus de 7 h, de préférence en montagne. Toujours rouler après les courses FFC. Je prenais des 1/2 journées au boulot selon nécessité.

Vers 1987-90 nous avons eu des hivers pratiquement sans neige, c'est évident que le fait d'avoir pu rouler un peu en déc-jan-fév. se remarquait ds les résultats l'été dans les grosses cyclos du début de l'été.  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Effectivement, pendant quelques années, à mon retour en France c'est ce que j'ai fait l'hiver : rien ou presque.

Mais au bout de 3-4 ans de ce régime, je me suis rendu compte que passé la 40aine ce n'était plus possible (trop long de retrouver la condition) et je me suis mis à faire un peu + de ski de fond, de course à pied. Puis, année après année, à rouler un peu plus chaque fois que la température remontait un peu en Nov-Mars, mais sans aucun plan d'entraînement.

Hè, je ne suis pas un exemple, je ne donne pas de conseils, sauf d'ordre très général, concernant l'entraînement.

Sauf 1 : rien ne vaut les escaliers pour préparer le vélo.

Bon, temps d'aller gonfler les boyaux :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'aurais une petite question, comment faut il rouler la semaine précédent la marmotte, personnellement je passerai la semaine à l'alpe d'huez, donc surement tenté pour faire quelques sorties route, VTT et randonnées mais je ne voudrais pas trop forcer, merci pour vos conseils...

Et se sera ma 1er marmotte...

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Salut,

en 2013, j'ai participé à ma première Marmotte avec:

6850 KM et 85000m d+.

J'ai fini en 07 h 20 mn 50 s

A ce moment là je faisait: 1m66 / 58kg. A présent après l'hiver je fais toujours 1m66 ....... mais pas 58kg 😛

Si tu as besoin de plus d'info n'hésite pas.

Bonne Chance pour ta course

 

Daniel

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour "Bernard" ;-)

Sans prétention, voilà un petit récit qui tente de démontrer qu'il n'est pas forcément nécessaire d'en faire des tonnes pour être simplement satisfait d'atteindre les objectifs qu'on se fixe. Le sujet initial de ce topic ne parlait d'ailleurs pas de "performance". 

=> http://viamontagna.com/qui-peut-le-moins-peut-le-plus/

Sur ce, bonne saison 2014 et au plaisir de te revoir pour reparler du bon vieux temps passé sur ce fameux site où l'on ne s'engueulait jamais ;-)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'espère la faire aux environ de 8 h.  Pour ma catégorie d'âge, la "médaille d'or" est à 8h39.

Disons donc la faire en cyclosportif et non en cyclotourisme.  Je ne m'en fait pas pour la terminer si je ne me mets pas dans le rouge.  Par contre, si je me mets "à la limite" assez vite pour viser un temps, je prends plus de risque.

 

ET j'ai reçu mon n° de dossard et je partirai également à 7.50 hrs

 

Merci

 

Greg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut la fraternité,

Pour préparer au mieux la marmotte, il faut habituer son corps à l'effort spécifique des montées et de l'altitude (si possible). C'est à la fois un mixe de volume en heures de selle (cool) et d'intensité type seuil. Il faut bien se connaître au niveau alimentation et hydratation (à travailler à l'entraînement). Enfin, une des meilleures manière de venir le mieux préparé est de faire une série de cyclos montagnardes dans les semaines précédentes.

La marmotte reste un défi sportif pour tous, du premier au dernier, il faut être humble face à une telle épreuve. Mais un entraînement bien conduit évite de connaître l'enfer de l'alpe d'huez (et une excellente gestion de course, car la marmotte ne commence qu'à partir du plan lachat). Ceux qui ont grillé des cartouches avant ce stade seront condamnés à subir la fin du parcours.

Bonne préparation,

Sportivement,

Christophe 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour moi je dirais que c'est plus complémentaire et c'est toujours mieux de faire une heure de CAP que rien du tout. C'est bien l'hiver ça change mais on ne progresse pas trop en vélo grasse à la course. La course à pied est également assez traumatisante pour les articulations c'est pour cela que les adeptes de longues distances remplacent certaines sorties par du vélo.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...