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Aux Tchokoklian et Courquin du forum


Bernard MOREAU
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Toujours d'accord. 

D'habitude, pour un test d'effort, on essaie de te pousser dans tes derniers retranchements.

Hier, j'étais sur un palier où j'étais à 150 bpm et la cardiologue a dit aux assistantes, on arrête ( >220 moins l'âge 😕).

J'ai protesté, disant que justement j'étais venu pour savoir comment réagit mon coeur quand je le pousse dans ses retranchements. 

Elles m'ont rajouté mes 50 watts mais ne m'ont pas laissé finir le palier malgré tout alors que je pense que j'aurais pu non seulement assez facilement le finir mais au moins commencer le palier suivant, sans toutefois aller au bout.

J'étais à 158 bpm à la fin de l'effort et 1' après redescendu à 92 bpm, ce qui montre bien que je n'étais pas resté longtemps dans le rouge.

Je viens de lire le compte-rendu; curieusement je fais des extrasystoles au repos et après l'effort mais aucune pendant l'effort. J'en conclus que mon coeur est maso et préfère l'effort au repos 😃.

Après le test la cardiologue me disait que certains savent/se rendent compte quand ils font des extrasystoles, moi pas du tout (l'habitude?)

 

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  • 2 months later...

ça y est, on rentre dans le vif du sujet.

La date de l'épreuve est annoncée : 18 octobre 2014.

J'ai vu que le vainqueur 2012 était un pro dont je connaissais le nom (ils avaient eu un temps assez infect cette année-là)

Je viens de voir qu'un mec de Périgueux s'est inscrit : Mike Ranoux. Il est inscrit avec "Evolution Ride spirit", une agence de voyages (?) qui organise des descentes du parcours en VTT. C'est un jeune, 30 ans d'après les résultats de l'année dernière. Je suppose donc qu'il travaille pour cette agence.

Le cas échéant je rentre en contact avec lui. (ça y est, c'est fait via Facebook)

Ce qui me soucie bien sûr c'est de disposer du matériel adéquat à un coût raisonnable et bien sûr de me concocter un petit programme sympa de vélo et de tourisme dans les semaines précédentes.

En principe il ne reste que 20 jours pour s'inscrire, le prix augmente avec le temps. 

Je me demande si la meilleure solution pour avoir les bons tuyaux - surtout côté matériel - et assurer un ravito correct (plus dépannage si besoin) ne serait pas de devenir membre du club organisateur (Los Huanca), ils ont un site web, une adresse de contact et un forum (pas très actif).

Si je bosse à fond les manettes la semaine du 15, je peux envisager un départ au milieu de la semaine du 22 septembre.

ça pourrait être sympa d'aller faire Motril-Sierra Nevada à VTT comme préparation la semaine du 8 septembre.

J'en suis là de mes réflexions.

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Ce qui me soucie bien sûr c'est de disposer du matériel adéquat à un coût raisonnable


Salut Bernard,

Pour le matériel il y a un couple qui fait régulièrement des randos en Amérique du sud (Chili, Patagonie).

ils partent en avion sans vélo; une fois sur place ils achètent du matériel neuf (eux ce sont des VTT) et après deux ou trois semaines de rando avant de repartir ils revendent leurs vélos sans aucun problème.Bon ils ne parlent pas de la décote! Mais comme c'est du matériel neuf il y a moins de risque d'avoir de mauvaise surprise.

Bonne préparation!

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Merci du tuyau.

Je me suis bien sûr posé la question également de ce point de vue.

Je ne sais pas quelle est la politique de taxation des importations en Bolivie (si c'est comme au Danemark pour les voitures c'est mal barré).

Mais en fait tu me donnes une idée : au lieu de voler sur La Paz direct, je pourrais voler sur Lima ou Santiago, y acheter un vélo adéquat et ... monter. Peut-être même via le plateau de Chajnantor 😲 pour voir ALMA.

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Bien reçu.

Pour apprécier l'effort auquel correspond cette ascension, j'utilise une formule de mon propre cru,

selon laquelle on ne perd rien en puissance jusqu'à 1500 m, mais qu'ensuite la puissance résiduelle, la fraction de celle que l'on a au niveau de la mer, varie (baisse) proportionnellement à la pression atmosphérique à l'altitude du cycliste divisée par la pression atmosphérique à 1500m.

Cette formule ne correspond pas au résultat des études faites sur le sujet mais elle est assez bonne pour le cas qui m'intéresse.

Ainsi monter de 1229 m à 4657 m correspond à une élévation de 1229 m à 5415 m quand la pression d'O2 ne changerait pas.

Donc les 3428 m d'ascensions sont équivalents à 4200 m sur nos routes habituelles.

Sauf que

par ailleurs la route est en terre, un peu boueuse, jusqu'à environ 3200 m d'altitude, 50% de la distance totale (32/64)

On peut donc penser qu'il faut encore rajouter 15% (peut-être plus, je ne sais pas) pour cet état de la route sur les 2 000 m d'ascension correspondants, soit + 300m.

Un effort total à majorer de 300 m. On arrive à une équivalence de 4500 mètres d'ascension.

Mais par ailleurs, l'utilisation d'un VTT est obligatoire, ce qui probablement ralentit le cycliste de qq % car même sur l'asphalte (la seconde moitié des 64 km) la résistance au roulement sera majorée.

On peut penser que cela peut aller jusqu'à 5-10%.

Donc, au total j'aurais tendance à penser que l'effort à fournir est équivalent à 4800 m sous nos latitudes en vélo de route.

Si on considère que le meilleur temps est d'environ 4 h 10, je ne dois pas être loin du compte.

Evidemment les conditions météo ( comme celles de 2012) peuvent aggraver les choses.

Comme je ne fais qu'une estimation, je ne me préoccupe pas des qq km de plat vers la mi-course.

 

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ayant fait 3 fois la descente jamais je ne m'étais préoccupé de la montée.........merci pour tous ces renseignements

j'ai participé fin juin a une rando cyclo (tour du Mercantour) une des 5 étapes faisait 140km avec 3800m de dénivelé , il manque encore 1000m ce n'est pas rien....

je tenterais fin Aout 2 Ventoux ensuite vu mon état j'aviserai pour l'inscription

je te tiendrai au courant par MP

bon vélo

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J'ai essayé d'estimer à partir des résultats du vainqueur 2013 le coefficient de roulement sur la terre mouillée de la 1ère moitié.

Je te fais grâce de tous mes calculs, n'indiquant ci-dessous QUE les approximations que j'ai dû faire.

Partant de l'observation qu'avec mes pneus lisses sur mon VTT je monte environ 10% plus lentement sur du 6% (je pourrais revérifier, toi aussi peut-être) qu'avec mon vélo route, ds une configuration plus lourde de 3 kg et avec un SCx augmenté de 10%, j'ai supposé qu'il en allait de même pour ce vainqueur.

C'est ainsi que je suis arrivé à la conclusion ( j'ai dû faire une autre approx sur laquelle je peux maintenant revenir et introduire une correction qu'il produisait en moyenne 3,26 watts/kg sur cette 2ème moitié (équivalente à 4,46 watts/kg à 0 m altitude. J'ai pris 63 + 12 kg).

J'ai supposé qu'il avait bien réparti son effort et qu'il était ds cette 2ème moitié à 93% de l'effort (subjectivement) de la 1ère partie.

Donc qu'il valait 298 watts (équivalent 0 m alt) ds cette 1ère moitié et compte tenu de l'altitude produisait 274 watts en réel.

Dès lors connaissant la vitesse et la pente et + ou - son SCx, j'arrive à la conclusion que le coefficient de résistance au roulement de cette route en terre mouillée doit être de l'ordre de 0,028 au lieu de 0,004 avec pneus normaux sur asphalte.

C'est une 1ère itération, mais ça me donne une idée peut-être suffisante.

Le vainqueur 2013 selon ce calcul était ralenti de 23% par rapport à une route en asphalte.

Donc pour quelqu'un qui roule à 800 m/h de D+ sur asphalte, il pourra progresser lui aussi grosso modo 23% moins vite, soit à 616 m/h. Soit 3h 06 pour la 1ère partie et sans doute ds les 3h 12 pour la 2ème partie

TOTAL 6H18.

T'EN PENSES QUOI DE MES CONCLUSIONS?

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  • 2 weeks later...

Bonjour Bernard,

Je suis bien incapable de remettre en cause tes calculs mais je souhaitais juste d'apporter ma petite expérience de l'altitude. Certes c'était en randonnée-alpinisme et non pas en vélo.

Lorsque je suis monté au Mont-Blanc (altitude comparable à ton projet), je n'ai pas vraiment eu le sentiment que ma perte de performance était linéaire avec l'altitude. Je l'ai fait avec juste un peu d'acclimatation (ascension à 4200m deux jours plus tôt). Jusqu'à 3000-3500m, je ne sentais pas l'effet de l'altitude même si je montais moins vite qu'en plaine. Par contre, au-delà, mes sensations étaient très différentes avec un essoufflement bien présent et des jambes plus lourdes.

Quelques années plus tard, je suis allé au Népal où je suis resté pendant 10 jours à + de 4500m d'altitude sans difficulté particulière. Certes je ne montais pas vite mais ça allait bien jusque 5500m. Au-delà j'ai beaucoup souffert pour monter à 6200m, sachant que je passais mes nuits vers 4500-4800m.

Tout ça pour dire que selon l'acclimatation et la faculté d'adaptation de chacun, on a tous un palier d'altitude au-delà duquel la performance s'effondre violemment.

L'acclimatation est un enjeu essentiel de ton projet. Désolé si j'enfonce une porte ouverte 😳

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L'acclimatation est un enjeu essentiel de ton projet.

Pas vraiment en ce sens que l'acclimatation ne se fait jamais. 

Je m'explique :

- si je me rends en altitude pour une épreuve d'ascension et qu'en arrivant sur place seulement la veille il me faut 100 minutes pour la terminer.

je peux me demander en combien de temps j'aurais pu la faire si j'étais venu sur place une semaine, un mois, un an plus tôt.

- d'après tout ce que j'ai pu expérimenter ou lire sur le sujet, je ne pourrais au mieux espérer terminer qu'en 97 mn. Donc 3% d'écart.

Tout ça pour dire que selon l'acclimatation et la faculté d'adaptation de chacun, on a tous un palier d'altitude au-delà duquel la performance s'effondre violemment.

tu as sans doute raison. Personnellement je ne suis jamais monté plus haut que 5650 m (5230 à vélo, 5450 m en "courant" à pied et 4300 m dans une course de vélo) et pas rencontré ce palier, juste une perte progressive d'aptitude, déjà perceptible à 1800 m dans un vire-vire à Val d'Isère)

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  • 5 months later...

je n'avais pas réussi a visionner les photos avant de te faire mon MP mais maintenant que j'ai pu y accéder j'imagine bien l'effort qu'il vous a fallu déployer............les nuits devaient être fraiche sous la tente!

j'ai aperçu atacama ainsi qu'au loin le lilankabur que j'ai gravis pendant la nuit d'un nouvel an.

bon séjour a Salta la vie y est sympatique.....

bonne continuation et encore bravo.

 

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