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La Pierre Jacques en Baretous 2014


Invité
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Ok joachim merci de tes précisions.

Rémy, je ne pense pas qu'un grimpeur ou cycliste aimant les parcours vallonnées soient très interessés par les circuits (ou pas)plats.

Et je pense également qu'un gars qui s'en tire très bien sur ce genre de parcours serait plus qu'à la peine et prendrait plus qu'une branlée dans les épreuves vallonnées et/ou montagneuses.

Bien sur qu'une cyclo tout le monde la finit, mais dans quel état. ça n'enlève pas la difficulté du parcours.

Avaler 200 kms de plat tous les jours n'aidera pas à grimper les bosses...

Si demain on me propose une sortie de 200 kms avec 4000 m de D+ et une autre de 200 kms avec 400m de D+, je sais ou je vais le plus souffrir et ce qui sera le plus dur!😲

Perso je trouve bien plus valorisant de briller quand la route s'élève et offre une opposition, de la difficulté, c'est d'ailleurs la que les cadors en pros font des différences et gagnent des courses (cf. les grands tours). Même si être complet est indispensable.

On voit bien tous les organisateurs (la classica san sebastian étant le dernier exemple en date) qui cherchent à durcir le final de leurs épreuves pour permettre des différences et d'écrémer.

Perso, on me fera pas rester devant une étape du tdf plate comme la main, par contre une étape de montagne!! Les spectateurs d'ailleurs ne s'y trompent pas et se masse dans les ascensions.

Enfin chacun son trip'.

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Chaque cyclosportive à une identité propre. Concernant la Pierre Jacques nous savons que nous ne pourrons jamais accueillir plus de 500 participants . Si nous voulions grossir nous changerions la nature de notre épreuve.

Malgré le travail que cela procure nous organisons la Pierre Jacques sans stress , et je pense que c'est ressenti par les cyclosportifs. Plus de participants, fini le repas "maison" cuisiné par nos cuisinières bénévoles.C'est plus de médecins, plus de motards etc...Un budget plus conséquent, alors que nous vivons sans subventions, ce qui nous procure une liberté totale pour organiser une cyclosportive à l'image de notre vallée, nature et conviviale.

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Pour compléter ce que dit Joachim, je vois souvent des gars qui font de bonnes perfs sur les cyclosportives, qui montent des cols que je ne monterais pas, avoir du mal dans les courses Pass quant ils viennent en faire.

Ils sont capables de m'essorer sur des entrainements de 120 bornes ou ils sont réguliers à 33/34 (je n'ai pas envie de faire ça, les courses ça me suffit). Mais en course, même quant ça grimpe, ils ont du mal à passer le cap de la mi-course. Après, ils ne sont plus là, ou ils sont bien éteints. On leur "lime" les cuisses avec les a-coups, les relances. Et effectivement, on met bien plus gros qu'eux, ce qui permet de les lâcher en côte sans même être grimpeur.

Idem à l'entrainement, si on roule parfois avec un première qui a décidé de s'amuser, et qui se met à passer le 50, très vite, il n'y a plus que des coureurs dans sa roue. Comme le souligne Rémy, ceux qui ne font que des cyclosportives sont un peu diesel. Le coureur va supporter un effort violent et le tenir quelques minutes. Le cyclosportif va gérer un effort prolongé.

Et a contrario, comme tu le dis, je serais probablement incapable de m'envoyer 5 cols dans une cyclo. Trop long, pas l'envie, pas le moral pour ça et surement pas la régularité nécessaire.

Pour finir, on peut faire de belles choses en plaine. On peut y briller aussi. Une bordure réussie un jour de grand vent, c'est bien jouissif aussi... c'est un beau mouvement de cyclisme classique.

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Ce que je veux t'expliquer, ce n'est pas ça.

C'est qu'une course FFC, c'est complètement différent d'une cyclosportive, aussi dure soit-elle.

Il sera plus facile à un coursier entrainé, (même "spécialiste" du plat) de faire un pseudo résultat sur une cyclosportive, même montagnarde et difficile, qu'à un spécialiste des cyclosportives (qui fait des bonnes places) de finir ne serait-ce qu'au fond du peloton une course FFC, même si cette dernière présente un dénivelé conséquent, s'il n'est pas rompu à cette pratique et entrainé pour.

C'est tout. Ce n'est pas parce qu'en haut des classements des cyclosportives on trouve des coursiers de bon niveau que ça veut dire que des cyclosportifs qui font des bonnes places pourraient tenir en course FFC sans l'entraînement ultra spécifique nécessaire.

Pour illustrer mon propos, je te citerai mon exemple. Je suis coursier en 3 FFC de niveau moyen et aussi cyclosportif. J'ai cette année préparé le trophée de l'Oisans (Vaujany, Prix des grandes Rousses, Marmotte et montée chrono de l'Alpe). Je termine dans les 10 du trophée, entre la 125 et 130° place à la Marmotte, et ma grimpée record de l'Alpe sur la semaine (entre les 2 lignes Timtoo) a été inférieure à 49'. Un niveau de cyclosport correct donc (sans faire d'étincelles, mais ça me va). Et bien, dimanche 3 août, sur une course de FFC en 2/3 comptant 1100 m de dénivelé sur 63 km (avec une côte d'1 km dont 7-800 m à 12%, 14% au max, à passer 6 fois), je termine péniblement dans les 20, à bien 5mn des premiers. Pas par soucis de caisse bien sûr, ni crampes ni fatigue excessive, et en montant à chaque fois à un bon rythme, mais parce que ma préparation ciblée cyclosport, et les épreuves m'ont en quelque sorte "diésélisé". Du coup, impossible de passer les watts nécessaires pour accrocher le bon wagon. Pourtant, je suis presque certain que sur la petite vingtaine de mecs devant moi, beaucoup auraient été classés derrière moi à la Marmotte. Mais je suis aussi à peu près sûr que tous auraient pu la terminer en moins de 7h.

C'est ça en fait la différence entre une course FFC et une cyclo. Dans une cyclo, surtout montagnarde, tu peux, même si tu es "lâché", en continuant à ton rythme, si tu es entraîné pour faire de longues sorties montagneuses à bon rythme, finir tout seul (ou presque), et faire un bon résultat en reprenant même des mecs qui auront sauté. En course FFC, si tu n'as pas la puissance (PMA) nécessaire, et la capacité à la tenir pendant quelques longues minutes quand ça visse, et bien tu sautes irrémédiablement. Et tu finis lâché, si tu n'es pas mis tout bonnement hors délai. Et ce même si tu es capable de tenir 200 km en montagne à 30 de moyenne. Et là, peu importe le profil du parcours.

Quant à ton exemple de 200 km plat ou 200 km montagneux, je dirai que selon ta façon de rouler, l'un comme l'autre peuvent être aussi difficiles.

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Bonjour Remy,

"Il y a pas mal de "finishers" de belles cyclosportives (de montagne notamment), même certains situés relativement dans le haut des classements, qui prendraient des branlées sur les courses FFC, même de plaine"

Il ne faut pas généraliser, je connais quelques cyclosportifs qui font de la compet au très haut niveau comme par exemple Mathieu DUMONT qui est venu très tard au vélo et qui a commencé par des cyclos pour gouter à la compet.

Il a gravit les échelons très rapidement pour se retrouver en Elite avec de très belles victoires soit en chrono soit sur des courses en lignes. C'est sûr, sur les courses en circuit (sans difficultés), il n'a pas assez d'expérience pour rivaliser avec des cyclistes plus toniques, mais ses derniers prennent comme tu le dis (ce n'est pas le terme que j'emploierai ) des "branlées" sur des épreuves de standing.

 

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Bonjour Emile.

Je connais bien Mathieu. C'est quand même un beau coursier avant tout maintenant. 8° du championnat de France de Chrono amateur, et classé devant pas mal de pros.

Mais Mathieu, c'est aussi une force de la nature, qui aurait du faire une belle carrière chez les pros au rugby s'il n'avait pas eu ses soucis au genou.

Je ne pense pas qu'on puisse le comparer au "commun des mortels".

Et puis, quand il redescend en 2 (un an sur 2), il est tout à fait capable de gagner des courses plus plates. L'an dernier, par exemple, il laisse la victoire à un junior d'Orthez (pétri de qualités, mais pas au niveau de Mathieu) à Baigts alors même qu'il avait pour ainsi dire course gagnée par exemple, sur un nouveau parcours tout plat, avec seulement une fois la bosse, dans son sens le plus facile. Ils étaient échappés depuis bien longtemps avant d'ailleurs. Tout plat, il aurait pu gagner aussi...

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ok remy merci de tes précisions, je n'ait pas l'expérience des courses, donc je te crois volontiers mais je pense que c'est plus un problème de non pratique  (de course) que d'absence de potentiel qui empêcherait les cyclosportifs d'être de bons coursiers...

Après faudrait que vous ayez beaucoup d'exemples pour pouvoir affirmer certaines choses et en faire des généralités.

Enfin quoiqu'il en soit coursier ou cyclo que chacun fasse les efforts naturellement!! mpcc rules😉

 

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Mais en effet, il n'est absolument pas question de manque de potentiel. Juste question de travailler certaines qualités qui, si elles sont indispensables en course, sont moins prépondérantes en cyclosportives. Rien d'autre.

Il est évident qu'un cyclosportif aguerri qui va se mettre travailler correctement les filières concernées pour faire des courses FFC sera, après une adaptation au rythme course lors des premières épreuves auxquelles il participera tout à fait au niveau.

Enfin, si mon exemple ne fait pas une généralité, il illustre bien les différences de spécificités nécessaires aux 2 types d'épreuves.

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