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Liège Bastogne Liège rando.


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Comme je compte partir tôt, seul, à mon rythme pépère et pour le 156 bornes, tu vas peut-être me doubler en cours de route. Si un des cyclistes que tu doubles est fin comme une trique avec un vélo et un maillot bleus (ou un imper jaune vu les averses annoncées…), l'air pas plus frais que toi (quelques troubles de santé pas trop méchants ces derniers jours) et mouline pas mal, il y a des chances que ce soit moi. Bonne chance pour ton baptême ardennais! 

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Hi Frank !
Si tu veux prendre un pot pour te remettre après la Redoute et le Hornais, pour bien préparer les Forges et la Roche aux Faucons, tu connais l'adresse.
Je suppose que Philippe passera sans un regard !
Il est venu hier soir essayer mon Madona avec un pédalier de 180, convaincu !

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Avec les longues cannes qu'il a, ça ne m'étonne pas!

Je ne pense pas m'arrêter en cours de route cette fois-ci, sauf aux ravitos, et encore seulement si j'ai besoin d'eau. J'ai toujours du mal à repartir ensuite. J'ai horreur notamment de grimper «à froid» (soit dit en passant j'espère qu'ils ne vont pas placer le dernier ravito juste au pied de la Redoute comme l'année dernière 📢). Par contre il y a toutes les chances que je repasse dans la région dans le courant du mois qui vient, dans ma préparation pour Tilff-Bastogne-Tilff. Je te ferai signe, sans faute!

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Il est venu hier soir essayer mon Madona avec un pédalier de 180, convaincu !

Plus que convaincu ! ça me chiffone : je viens d'équiper la randonneuse en Carmina - 175. J'ai eu, avec ce 180, une sensation de douceur dans les jambes comme jamais ! Donc, ça cogite et je me demande dans quelle mesure je ne vais pas être fou et remiser les 175 pour des 180. De même, l'élèctrique m'a impressionné.

Je suppose que Philippe passera sans un regard !

Ne pense pas ça ! Je passerai sans doute, histoire de remplir les bidons 😆  L'an passé, tu avais suggéré une pause Gin Tonic mais nous avions manqué ton garage.

 

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Franck, je ne partirai pas avant 8h ; je me lève tous les jours très tôt et du coup, j'aime lézarder samedi matin. Pas encore certain de la distance. Le 270 m'appelle, mais je crains le mode tortue vu le style de vélo que je pratique en ce moment. Si je fais le median, je ferais la boucle du Stockeu. Ce serait dommage de s'en passer. Crie si tu me vois passer : je suis dans la lune quand je roule !

De même, tiens-moi au courant quant à tes plans d'entraînement dans la region ... Je peux te guider et te faire découvrir des vacheries insoupçonnées.

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Pourrions-nous partager nos expériences sur les différentes côtes du parcours ? J'en ai monté deux aujourd'hui mais ça serait top si ceux qui ont monté les autres pouvaient nous faire une brève description.

Je commence : 

- Côte de la Redoute : le bas est relativement calme. Attention de ne pas tout donner dès le départ car les 600 derniers mètres sont particulièrement difficiles. Sans me mettre minable, ça passe juste quand même avec le 34-27, debout sur les pédales. Chaussée en parfait état.

- Côte de la Roche-aux-Faucons : légèrement plus courte que la Redoute mais tout aussi difficile. Le pourcentage moyen est supérieur même si le "mur" est moins difficile que dans la Redoute. 

Il reste : Côte de La Roche-en-Ardenne, Côte de Saint-Roch, Côte de Wanne, Côte de Stockeu, Côte de la Haute Levée, Col du Rosier, Côte de Saint-Nicolas.

Merci !

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Côte de la Roche-en Ardenne : longue, peu pentue, roulante, un boulevard. On passe sans encombre. La seule difficulté peut venir du trafic éventuel.

Côte de Saint-Roch, à Houffalize : le premier mur de Liège-Bastogne-Liège, digne du Stockeu et de la Redoute. Une borne d'ascension très rude et pittoresque s'extrayant du centre de la ville pour la dominer à la fin. Les 7 premiers hectomètres sont à 10% minimum et à 15% maxi (pointe à 20%) c'est dire si le «tout à gauche» sera de rigueur. Mais comme elle vient au milieu du parcours, ça devrait passer encore facilement. Attention à ne pas s'y griller en se mettant dans le rouge, les difficultés ne font que commencer…

La côte de Wanne : la seule de la liste que je n'ai jamais faite, je n'ai grimpé que sur ses variantes (Spineux, Aisomont)… et sa descente (Wanneraval — attention, dangereuse!). Apparemment un «morceau» d'après Cotacol : maxi 13%, 2200m, 7,6% de moyenne. Bien moins pentu que Saint-Roch donc mais bien plus long. Doit se passer à l'économie, les plats de résistance viennent juste après.

Après avoir descendu Wanneranval, vous allez arriver à Stavelot… et tourner sec à droite sans transition pour grimper le Stockeu.

Le Stockeu donc : le deuxième mur de la journée, dont vous grimperez malheureusement une version raccourcie, donc une borne d'ascension comme Saint-Roch, et légèrement plus pentue : hectomètres à mini 12% et maxi 17%. Arrivés à la stèle Merckx, au lieu de continuer à droite l'ascension vous bifurquez dans une descente raide et dangereuse comme l'a averti Michel. Prudence! En bas de la descente, vous revenez au pont sur l'Amblève qui était le pied du Stockeu, et vous entrez dans une sévère zone pavée en montée (ravitaillement à l'Abbaye de Stavelot).

En sortant du ravitaillement, retour dans la zone pavée qui grimpe pour s'extraire du centre de Stavelot et commencer la Haute-Levée, en sortant des pavés : une borne régulière à 10% environ, suivi de 2,5 bornes moins pentus mais casse-pattes. Route dangereuse, surtout au début, à cause du trafic et d'une berme centrale qui réduit fortement l'espace disponible aux voitures et aux camions pour doubler les cyclistes… J'espère que les bénévoles pourront parer au problème. 

Col du Rosier : la plus longue côte de la journée, et la plus chouette d'un point de vue touristique je trouve, où la forêt alterne avec les champs. Un vrai petit col de moyenne montagne, 4,5 km d'ascension globalement peu pentue (5,7% de moyenne), sauf un bref passage au début. Mais après la trilogie de Stavelot, la fatigue a toutes les chances de s'y faire sentir… À Tilff-Bastogne-Tilff l'année dernière c'est là que j'avais dû abandonner, perclus de crampes de la tête aux pieds, je n'avais jamais connu ça…

La côte de Saint-Nicolas : une belle bosse en pleine ville, globalement pentue mais pas un mur, très régulière cependant. Et comme elle est en fin de parcours, elle fera mal, sauf jour de grâce.

Enfin, ne surtout pas négliger toutes les côtes non répertoriées, au moins aussi nombreuses que les répertoriées, et qui usent le cycliste sans qu'il s'en rende compte… la plus fameuse étant la montée finale, à Ans, peu pentue, mais longue et qui fait terriblement souffrir si on est au bout du rouleau… Demandez à Nibali qui s'y est fait déposer par Iglinskii en 2012 sous la flamme rouge. 

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Bonjour,

 

me voilà de retour...

 

Départ à 8h15 sous un ciel gris avec une légère pluie...

Je suis habillé en tenue courte avec ma veste Gore Bike goretex au lieu de ma fine Sportful !

Dès le départ beaucoup de monde et impossible de se donner une cadence pour sortir de Liège.

Arrivé à Chénée, première difficulté non répertoriée, la côte d'Embourg. Je monte calme pour m'échauffer ou me réchauffer ! Je mouline à 90trs/minute. Je commence à prendre une bonne cadence sur le haut vers Beaufays.

C'est une file de coureurs devant moi et je n'arrête pas de dépasser... et on me dépasse aussi de temps en temps !

Descente de la côte des Forges et là... ambulance et premier crash ! la victime (dame) est sur l'autre bande de circulation devant une voiture, posé sur une civière avec minerve... çà refroidit encore plus (pas la météo, la chute).

Je mène une bonne cadence et quelques cyclos emboîtent le pas...

Nous voici au pied de la première difficulté, l'Ancienne Barrière. Je prends ma cadence et remonte la file. Quatre "jeunes" me passent un rien plus vite et je décide d'accrocher... les puls montent mais restent dans ma zone.

La pluie est toujours présente mais ne gêne pas, c'est une pluie fine, presque plus embêté par les projections des autres !

Nous voici à Stavelot et plus de pluie. on profite du Rav2 pour se refaire une santé...

On repart et quelle galère ces pavés... c'est vraiment de l'équilibre sur ces cailloux encore humide... mais çà n'a rien avoir avec ceux du Nord (Roubaix).

Me voici dans la Haute levée et aucun problème, j'avance bien.

Arrivé à Francorchamps, on plonge sur la gauche pour aller chercher le Rosier, avec chrono.

Pendant cette approche la pluie refait son apparition. Bon, je m'en doutais...

Allez hop c'est parti, je décide de faire une petite montée au chrono. J'ai 2 lièvres devant à une vingtaine de mètres.

Après quelques centaines de mètres, la distance qui nous sépare augmente légèrement. La route doit faire 4-5m de large et il y a des cyclos qui montent et prennent toute cette largeur au point qu'il faut attendre qu'un ou l'autre se rabatte...

Bon je ne perds rien en temps mais c'est des fois tuant d'alterner sa cadence. Des voitures aussi sur cette côte... ben oui, on n'est pas Pro !

Au sommet, longue descente et là c'est le déluge ! Pas un orage mais une pluie intense. J'hésite à m'arrêter mais au final je continue. Je suis toujours avec ma goretex qui ne me quittera pas jusqu'à l'arrivée.

Peu avant Remouchamps je consulte ma feuille de route et remarque que le Rav3 est après La Redoute.

La Redoute, quel monde ! Les supporters du lendemain sont déjà présents. Des Camping-cars tout le long jusqu'au chapiteau "Fan Philippe Gilbert". Je commence à sentir un peu de fatigue. Sur les derniers mètres je passe en 34/25. Quelques cyclos sont devenus "piétons" pour cette fin d'ascension.

Me voilà au Rav3, c'est le dernier. Je prends quelques bananes et un peu de biscuits salés.

C'est reparti direction La Roche au Faucon.

En quittant le Rav3, l'ambulance passe avec feux et sirène... je le reverrai plus tard dans la descente de Dolembreux !

Longue descente sinueuse et à nouveau un cyclo couché au sol sur la bande opposée. Idem, civière et minerve !

Pourquoi prendre tant de risque dans une descente... je ne comprendrai jamais.

Voici La Roche aux Faucons, un italien démarre et me prends 10m qu'il garde jusqu'au dessus. Il ne savait pas qu'il y avait 2 paliers et que le premier est très court. Dans la deuxième partie il commence en danseuse et au moment ou je vais le passer, glisse sur une taque d'égout ! Heureusement il se rattrape et je le passe vite fait. Certains montent en zigzag... ils sont cuits

Au sommet, il faut traverser Boncelles pour arriver à Sclessin, stade du Standard de Liège. Je reste dans un groupe et là pour la première fois le soleil surgit ! Tout arrive...

Au pied de la dernière chronométrée,  la côte de St-Nicolas. D'entrée des drapeaux italiens, belge et français ! Je pensais que c'était uniquement des italiens ? Pas bien méchante cette côte, mais elle fait mal aux jambes. Etroite et avec de la circulation c'est la galère pour garder son allure !

Ca y est... c'est PRESQUE fini. La côte d'Ans n'est pas répertoriée mais çà monte quand même... au train pour moi, plus possible de changer de rythme...

Au sommet on nous guide vers le départ en redescendant par le Tiers à Liège.

156Km en 5h45 soit 27.3km/h de moyenne !

Pas trop mal pour une première.

Voici un lien avec mes ascensions chronométrées...  pas trop mal pour un quinquagénaire !

http://www.sport.be/lblcyclo/2015/fr/mypage/?bibnumber=6908

 

A+

 

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