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Chameaux, morts de soif et assistés.


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Bonsoir Joachim,

 

Pourquoi ne pas demander à ton épouse de se positionner à un endroit précis pour assurer le ravitaillement.

T u reperes le parcours , et tu lui indique le lieux .

Lorsque je faisais quelques cyclos , sud de la France, La Pingeon, Les bosses du 13, la Vençoise, etc j'arrivais la veille sur zone ou si dans le coin j'allais repérer le parcours et donnait le point précis à mon épouse.

Bonne cyclo

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Pour moi si. Chaque cyclo est un dépassement.

C'est pourquoi je n'envisage que les grands parcours, et surtout j'honnis les ravitaillements sauvages par club / famille : soit tu adoptes le règlement de l'organisateur, soit tu retournes sur les vire-vire du clocher des villages.

Je suis très étonné de voir que Joachim, qui a habituellement beaucoup de grands principes plutôt moralisateurs sur la pratique sportive (auxquels j'adhère le plus souvent), se prête à ce type de pratique frauduleuse.

Je suis surpris également qu'il ouvre un post juste "pour juger" de nos réponses : faudrait peut-être arrêter de nous prendre pour des jambons et se permettre de délivrer ainsi des bons et des mauvais points selon nos réponses ; ça fait un peu "Diner de cons" dans le principe.

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Vécu sur la Bisou 2015, il y a environ 1 mois. J'étais dans un groupe pas trop mal placé, mais quand même vraiment loin de la gagne (je fais 2ème du groupe en question, et me classe 49ème... donc rien de folichon). 

On était 2 ou 3 à rouler avec 30 mecs sur le porte-bagage, et dans une bosse je vois des panneaux indiquant un ravitaillement au sommet. Je me retourne à 500m du haut, pour demander si on s'arrête 30 sec pour remplir les bidons. Réponse unanime : hors de question, on va pas perdre de temps.

Arrivé au sommet, les mecs attrapent au vol des grandes bouteilles de Cristalline, en foutent la moitié par terre, et repartent sans s'arrêter, comme des gros sagouins. Perso, je me suis arrêté 30 sec, le temps de saluer le bénévole qui a eu la gentillesse de passer la journée en plein cagnard pour nous, et surtout de nettoyer le merdier que ne manquait pas de créer chaque groupe. Il m'a gentiment rempli les bidons que je lui tendais, au final ça ne m'a pas pris plus de 30 sec. Je suis rentré sans peine sur le groupe, normal vu que les 3/4 des mecs descendent comme des sacs. Le plus dur a quand même été d'éviter la vingtaine de bouteilles négligemment jetées en plein milieu de la route par les autres concurrents, certaines même pas vidées. Et de retour sur le plat, à nouveau personne pour prendre un relais, et un rythme de cyclotouriste. 

Moralité, c'est bien beau de se prendre pour des champions, mais c'est pas du tout dans l'esprit cyclosportif. Ca m'horripile de voir ce genre de comportements, alors que ça ne coûte rien de s'arrêter 30 secondes, surtout pour jouer la 50ème place d'une cyclo de province. J'ai eu le malheur de faire une réflexion en réintégrant le groupe, je me suis pris un taquet sur le casque. 

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Bonjour Joachim, je me retrouve tout à fait dans ton message initial, jesuis dans le même cas que toi sur les grands parcours des cyclos. Pour ma part, j'embarque deux magnums d'un litre, donc deux litres de boisson au départ, bien entendu, je ne vais pas au bout d'une cyclo supérieure à 120-130 kms avec ces deux réservoirs, surtout s'il s'agit d'une cyclo montagnarde en période estivale, seule solution pour moi, qui ne dispose d'aucune aide,assistance, ou accompagnement sur le parcours, (à l'inverse de participants de plus en plus nombreux dans ce cas, j'en profite pour dire que la présence des véhicules 2 ou 4 roues qui les suivent, devient de plus en plus pénible !), j'ai pris soin de repérer les ravitos sur le parcours au préalable, et, le plus rapidement possible, soit je chope au vol une bouteille tendue, soit je stoppe pour remplir un bidon. Je ne vois pas d'autre solution. Se charger pour rester autonome sur la durée totale, ne me paraît pas une bonne solution, surtout si tu attaques le parcours par une longue montée, je ne supporte les charges telles un camelback dans le dos. Point de vue personnel, bien entendu, mais bon, pour moi ça marche bien comme cela. Bonne cyclo à toi.

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+1.

Et également d'accord avec toi pour le petit bonjour aux bénévoles qui te tendent le gobelet du mieux qu'ils peuvent.

Combien de fois les "champions" prennent leur "dû" comme des soudards sans un sourire ou un petit mot gentil . Moi, aussi je ne veux pas perdre de temps, mais il y a un minimum d'humanité à avoir.

Un petit signe / bonjour aux signaleurs des carrefours également ...

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"Le dîner de cons".

J'ai bien ri en te lisant Rémi.

C'est difficile de ne pas donner le sentiment de juger. Chacun sa pratique, c'est certain.

Mais c'est vrai que voir des mecs au taquet sur les cyclosportives pour organiser un ravitaillement personnel, ou d'autres avec des oreillettes … 🙄 Mais après tout, chacun fait ce qu'il veut si cela ne perturbe pas les autres.

Tout cela traduit bien la grande hétérogénéité de participants sur ces épreuves. Je comprends que certains soient agacés d'emmener 30 gars sur le porte-bagage. D'autant que j'ai pu faire parti des 30 mecs en question, trop heureux de trouver une roue entre Soulor et Tourmalet pour remonter le faux plat interminable et venté … Après, il faut être élégant et respectueux de ceux qui emmènent le groupe.

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