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Cette fois,c est peut etre la bonne....


Mohammed LARBI SLIMANE
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  • 2 weeks later...

encore un faux débat :

http://carfree.fr/index.php/2014/05/08/pour-en-finir-avec-le-casque-velo/

 

 

..."Et pourtant, il se trouve que pour sauver des vies, il serait infiniment préférable d’imposer le port du casque aux automobilistes plutôt qu’aux cyclistes! Il est maintenant admis que si les automobilistes portaient un casque, on pourrait sauver des centaines de vies par an, soit beaucoup plus que les cyclistes morts lors de leurs déplacements urbains. Pourquoi les constructeurs de voitures, les associations d’automobilistes ou les députés ne militent-ils pas pour le port du casque en voiture? J’ai ma petite idée, mais je vous laisse tirer vos propres conclusions…

Passons maintenant à l’effet supposé du casque vélo en matière de protection des cyclistes quotidiens. Déjà une première statistique: apparemment les derniers chiffres montrent 155 cyclistes morts l’année dernière, dont un tiers seulement lors des déplacements quotidiens et deux tiers lors de la pratique sportive du vélo. Autrement dit, on peut estimer à une cinquantaine le nombre de morts par an liés à la pratique du vélo comme mode de déplacement (à mettre en relation avec les 3.250 morts dans les accidents de la route…).

Première constatation, les deux tiers des cyclistes tués étant des cyclo-sportifs qui portent très probablement le casque, on peut s’interroger sur son utilité dans le cas présent. Il est vrai que ces cyclistes tués le sont hors agglomération, donc à des endroits où les voitures roulent plus vite et provoquent donc plus de dégâts. Ceci dit, cela démontre surtout que la véritable question est moins le casque vélo que les conditions de circulation, et en particulier la vitesse automobile.

Pour le reste, nous avons donc une cinquantaine de morts liée à la pratique du vélo urbain. Il ne semble techniquement pas possible de le savoir, mais il serait intéressant de connaître ceux… qui avaient un casque! Car, il est fort probable qu’une part non négligeable de ces 50 cyclistes morts portait un casque. Quand vous vous prenez une voiture en frontal même à 50 km/h, les chances de survie à vélo sont assez faibles, même avec un casque! Et on ne parle pas des cyclistes qui passent sous un camion, même avec une armure complète ils ne seraient plus là pour nous parler des avantages et des inconvénients du casque…

Également, il serait intéressant de connaître le nombre de cyclistes tués en ville et dont la mort n’a rien à voir avec la tête, casque vélo ou pas. Cela enlève probablement encore quelques unités au total.

Donc, en fait on parle de casque vélo pour tout au plus quelques dizaines de morts par an voire même moins, à mettre en relation avec les centaines de milliers de cyclistes présents tous les jours dans les rues. Bien sûr, une vie est une vie et mérite sans aucun doute que l’on se batte pour elle. Mais, pourquoi ne pas accorder la même attention aux 6800 morts par an dans les accidents de tous les jours? En toute logique, il faudrait que chacun porte chez soi un casque face aux accidents domestiques si vite arrivés… Également, il y a bien plus de noyades tous les ans en France que de cyclistes morts à vélo, pourquoi ne pas obliger le port d’une brassière protectrice?

Il faut aussi rappeler que le nombre de tués à vélo reste globalement stable sur la période récente alors que la pratique vélo tend elle à augmenter.

Selon Claude Lievens Souday de la FUB, le casque vélo peut éventuellement avoir une utilité en matière de protection en-dessous de 20 km/h, soit à une vitesse rarement respectée par les automobilistes, même en ville. A vrai dire, on pourrait en conclure que le casque vélo est peut-être efficient pour les cyclistes qui tombent seuls de leur vélo à petite vitesse, mais en l’occurrence on tombe rarement tout seul de son vélo sur la tête…

Par ailleurs, le casque vélo présente de très gros désavantages et même des risques pour les cyclistes. Déjà, il complexifie la pratique du vélo. Même si ce n’est pas une contrainte invraisemblable, cela reste malgré tout contraignant de porter un casque, de le transporter ensuite, d’en prendre soin, de le changer, etc. Les rares pays qui ont rendu le casque vélo obligatoire comme l’Australie par exemple ont vu la pratique du vélo urbain diminuer. Et surtout, cela représente en quelque sorte une barrière psychologique, celle-là même que les constructeurs de voitures et les associations d’automobilistes souhaiteraient mettre en place: cela donne une image faussement dangereuse du vélo urbain.

En outre, et c’est sans doute là que le casque vélo est le plus pernicieux, cela pose un réel problème de sécurité. Avec le casque vélo, le cycliste peut se sentir abusivement protégé et diminuer par voie de conséquence sa vigilance. Ce phénomène est particulièrement vrai pour les enfants qui n’ont pas encore tous les acquis de la pratique de la circulation en ville.

Enfin, le casque vélo envoie un mauvais signal aux automobilistes: il leur fait croire que le cycliste est protégé, ce qui relâche leur vigilance et peut les amener par exemple à moins respecter la distance minimale entre le cycliste et leur voiture ou à ne pas limiter assez leur vitesse à l’approche d’un cycliste.

On entre ici dans le domaine des perceptions et il est très difficile de prouver qu’un cycliste a été renversé par un automobiliste moins vigilant parce qu’il portait un casque. De la même manière, comment prouver qu’un cycliste a fauté parce qu’il se croyait en sécurité de manière erronée avec son casque? Mais le cas est très probablement avéré et peut-être même fréquent.

C’est pourquoi, si on revient à l’objectif fondamental du casque, qui est de sauver des vies, on a d’un côté des statistiques qui montrent qu’en fait il y a très peu, quelques dizaines tout au plus, de tués dans le cadre de la pratique du vélo urbain (et peut-être même certains portaient un casque!). De l’autre, on a des perceptions qui tendraient à montrer que le port du casque peut faire évoluer négativement les pratiques des cyclistes et des automobilistes en matière de sécurité, avec très probablement des accidents à la clé.

Et surtout, on sait désormais que plus la pratique du vélo augmente et plus les accidents ont tendance à diminuer, ce que la FUB avait déjà relevé dans un dossier intitulé « Lorsque la pratique du vélo décolle, le risque d’accident diminue. » Or, avec l’obligation du casque vélo, on sait que la pratique du vélo tend à diminuer. Il y a donc un réel risque de voir les accidents de vélo augmenter si le port du casque devenait obligatoire.

En fait, le casque vélo a l’immense avantage d’apparaître comme une solution simpliste à un problème compliqué. Dans la tête des gens, le problème est simple: « je suis à vélo, je me fais renverser par une voiture, je tombe et le casque va me sauver, donc le casque c’est bien ». Il s’agit par ailleurs d’une approche totalement individuelle centrée sur l’illusion de sécurité apportée par le casque. Or, le problème est beaucoup plus complexe que cela, avant de parler de casque, il faut parler du comportement des automobilistes, de la place laissée aux cyclistes sur la chaussée, voire même de la place du vélo dans l’imaginaire collectif. Il faut prendre en compte les conséquences d’une mesure individuelle sur les comportements collectifs des usagers. Autrement dit, il faut raisonner de manière globale et non pas du point de vue d’une simple mesure individuelle comme le port du casque.

De ce point de vue, rendre le casque vélo obligatoire serait une aberration susceptible à la fois de diminuer la pratique du vélo et d’augmenter le nombre des accidents, y compris des accidents mortels.

Et on peut même aller plus loin, la généralisation éventuelle du casque vélo en ville sans même parler de le rendre obligatoire serait à n’en pas douter une très mauvaise nouvelle pour les cyclistes. Il est donc plus que jamais nécessaire de militer contre le casque vélo, en commençant par ne pas en porter."

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Bsr;j ai fait de la boxe amateur dans les années 72/77,jusqu au niveau national,à l époque pas de casques ni de maillots,même dans les réunions internationale ,comme les pros,le casque uniquement à l entrainement,très inconfortable,avec la transpiration ,puis le casque qui tourne sur ta tête lors des echanges(coups)une vraie misère,l impact n est pas le même, un coup sans casque le coup est plus sec,avec le coup s eparpille, mais la sensation est plus desagreable,le problème d un impact ,c est que le cerveau baigne dans un liquide et lors d un choc celui ci vient taper l os de la boîte crânienne, cela endommage tes facultés, parkinson et autres en vieillissant, en vélo je pense que celui ci minimise l impact d un choc,ma femme en as fait les frais lors d une lourde chute en 2010,avec perte de connaissance et 17 points de sutures au visage,mon bo frère il y as 2 jours c est pris une branche sur la tronche en vtt,c est retrouver sur le Kul, un peu sonner  .mais rien de casser,sans celui ci je pense que le choc aurait eu plus de consequences,après chacun fait comme il veut;bonne route.

 

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Je ne suis pas vraiment favorable à une obligation de plus, bien qu'il ne m'aurait pas déplu que mes filles en portent quand elles sont allées au collège ou au lycée en vélo, et je suis septique quant à la diminution de la pratique, on lit tout et son contraire à son sujet.

Mais ce qui m'agace, c'est les arguments débiles que tu avances pour défendre ta liberté de porter ou non un casque.

Première constatation, les deux tiers des cyclistes tués étant des cyclo-sportifs qui portent très probablement le casque, on peut s’interroger sur son utilité dans le cas présent.

Dans tes statistiques il manque juste le nombre de cyclistes qui s'en sont tirés ou qui ont vu leurs blessures atténuées par le port du casque.

 

Car, il est fort probable qu’une part non négligeable de ces 50 cyclistes morts portait un casque.

Tu jongles avec les chiffres avec une aisance que ne renierait pas un politicien

Quand vous vous prenez une voiture en frontal même à 50 km/h, les chances de survie à vélo sont assez faibles, même avec un casque! Et on ne parle pas des cyclistes qui passent sous un camion, même avec une armure complète ils ne seraient plus là pour nous parler des avantages et des inconvénients du casque…

Les accidents ne se résument pas à s'emplâtrer un camion ou une voiture.

Également, il serait intéressant de connaître le nombre de cyclistes tués en ville et dont la mort n’a rien à voir avec la tête, casque vélo ou pas. Cela enlève probablement encore quelques unités au total.

C'est sur, entre les balles perdues, les crises cardiaques, les noyades ...

Il faut aussi rappeler que le nombre de tués à vélo reste globalement stable sur la période récente alors que la pratique vélo tend elle à augmenter.

Et ?

Selon Claude Lievens Souday de la FUB, le casque vélo peut éventuellement avoir une utilité en matière de protection en-dessous de 20 km/h, soit à une vitesse rarement respectée par les automobilistes, même en ville.

Voir plus haut.

A vrai dire, on pourrait en conclure que le casque vélo est peut-être efficient pour les cyclistes qui tombent seuls de leur vélo à petite vitesse, mais en l’occurrence on tombe rarement tout seul de son vélo sur la tête…

Rarement, ce n'est pas, jamais et je sais de quoi je parle.

Même si ce n’est pas une contrainte invraisemblable, cela reste malgré tout contraignant de porter un casque, de le transporter ensuite, d’en prendre soin, de le changer, etc.

On est d'accord.

 

Avec le casque vélo, le cycliste peut se sentir abusivement protégé et diminuer par voie de conséquence sa vigilance.

C'est à se demander si tu fais du vélo pour dire une connerie pareille !

Enfin, le casque vélo envoie un mauvais signal aux automobilistes: il leur fait croire que le cycliste est protégé, ce qui relâche leur vigilance et peut les amener par exemple à moins respecter la distance minimale entre le cycliste et leur voiture ou à ne pas limiter assez leur vitesse à l’approche d’un cycliste.

La aussi il fallait oser.

On entre ici dans le domaine des perceptions et il est très difficile de prouver qu’un cycliste a été renversé par un automobiliste moins vigilant parce qu’il portait un casque. De la même manière, comment prouver qu’un cycliste a fauté parce qu’il se croyait en sécurité de manière erronée avec son casque? Mais le cas est très probablement avéré et peut-être même fréquent.

Je suis impressionné par ta dernière phrase, t'es vraiment très fort d'arriver à de telles conclusions.

 

Je ne commente pas la suite, tu ne fais que rabâcher ce qui est écrit plus haut.


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Enfin, le casque vélo envoie un mauvais signal aux automobilistes: il leur fait croire que le cycliste est protégé, ce qui relâche leur vigilance et peut les amener par exemple à moins respecter la distance minimale entre le cycliste et leur voiture ou à ne pas limiter assez leur vitesse à l’approche d’un cycliste.

La aussi il fallait oser.

 

Ce n'est pas tout à fait faut: je me souviens d'une expérience réalisée il y a quelques années:

Un cycliste a fait le même parcours à la même heure avec un appareil permettant de mesurer la distance entre lui et les voitures qui le doublaient; dans un premier cas, il roulait sur un vélo de ville, en tenue "civile", sans casque; dans un second cas, sur un vélo de route, habillée et casquée comme un cyclo.

Résultats: les voitures passaient plus près de lui lorsqu’il était équipé cyclo...après est ce la perception de l'équipement, l'idée que c'est un cyclo amateur et que donc il roule plus et maitrise mieux son vélo ou le fait que les gens aiment encore moins les cyclos loisirs que les cyclistes de déplacement urbain?

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Et donc ce test aurait été bien plus significatif si la seule différence dans la tenue des deux cyclistes avait été le port du casque.

est ce la perception de l'équipement, l'idée que c'est un cyclo amateur et que donc il roule plus et maitrise mieux son vélo

À mon avis, c'est ça. Les conducteurs supposent que les cyclistes urbains maîtrisent moins bien leur machine (i.e. zigzaguent plus souvent) que les cyclistes sportifs. Ce qui est loin d'être toujours vrai d'ailleurs.

 

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"Tous les cyclistes qui se déguisent en coureurs le portent. C’est exigé par les associations."

 

Je mets un casque, mais pas parce que quiconque m'y oblige

 

"Veuillez m’excuser : vous êtes insuffisant, médiocre et ridicule."

 

Cette formule de politesse finale l'incitera en effet très certainement à revoir sa copie

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