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Votre meilleur souvenir à vélo


Etienne DUC
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Messages recommandés

Je faisais un petit tour en Alsace et je vois deux gamins catastrophés sur le bord de la route, genre 10 - 12 ans par là.

L'un des deux avait fait sauter sa chaîne et, en essayant de la remettre, avait fabriqué un sac de noeuds avec! Il commençait à pleurer parce que là, c'était sa fin du monde, c'est sûr.

Je m'arrête et lui remets tout le bazar en place, et son sourire revient comme par miracle, Dieu existe!

Petit truc infaillible: l'herbe humide nettoie très bien les mains dégueulasses de crasses d'huile :-)

 

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Il n'y a pas qu'un seul , je pense que chaque cycliste a de nombreux meilleurs souvenirs. 

Pour ma part , la création de mon site :

http://bernard.mischler.free.fr/equacycle/

Mon premier 100km cyclo

Mon premier col ( col des Pandours Nideck ) c'était un Everest pour moi lors de ma 2 ème année cyclo

Un périple de 650 km en 4 jours dont 3 sous la pluie

L'ascension du Mont Ventoux à 50 ans 

L'ascension de l'Alpe d'Huez 

L'ascension du Mont Aigoual 

Les 450 km de mon premier 24 heures cyclo 

 

 

 

 

 

 

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Le Col de Solude avec mon père, de très loin le plus beau col D'Oisan

 

et les gaufres Meli de Liège-Bastogne-Liège 😆

 

Mention spéciales à 

Mon premier BRM200

Mon premier col (Alpe d'Huez)

Les neiges de Juillet au sommet du Galibier

Mon aller/retour à Honfleur depuis Cergy en une journée (430 km) avec resto en bords de mer à 13h

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Ça va faire complètement anodin mais c'est une ascension solitaire du col du Coq, en Chartreuse, près de Grenoble, il y a une vingtaine d'années. Le versant de Saint-Nazaire-les-Eymes, pour ceux qui connaissent.

Ce col, je l'ai grimpé un nombre incalculable de fois par ce versant, puisque c'était tout près de chez moi et qu'il me convenait très bien : long (12,7 km), régulier mais pentu (8,5 % de moyenne). Mais ce jour-là ça a été spécial. Le seul jour d'état de grâce sur mon vélo que j'ai connu. Je ne sentais pas les pédales, j'avais l'impression qu'elles tournaient d'elles-mêmes. Sans véritable souffrance mais sans pour autant pouvoir aller plus vite j'ai explosé mon record personnel de trois minutes, 62 minutes contre 65 précédemment.

J'avais pourtant mon matériel habituel, il n'y avait pas de conditions climatiques particulières (température douce, léger crachin par moments) et je ne m'étais pas entraîné autrement que d'habitude. Mais j'avais une sensation de forme sur mon vélo telle que je n'en avais pas connu jusque-là, et que je n'ai plus connue par la suite. D'ailleurs, par la suite, je n'ai jamais fait mieux à nouveau que 65 minutes sur cette ascension.

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Mon père qui part rouler sur son Helyett alors que j'ai 3 ou 4 ans.

Mon premier Ventoux en 91.

Ma place de 3 dans une course de côte en Savoie. 

La première sortie après la découverte de mon diabète  (20 bornes et au moins un kg de sucre dans les  poches ! ).

Une lumière particulière un jour que je traversais la forêt de Nieppe.

La première sortie avec mes 2 monstres dans la cariole accrochée au vélo. 

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Un épisode supersonique !!! Ca m'est arrivé également, mais c'est très rare ...

Mon meilleur souvenir à vélo  ... ouah, dur de choisir ! 
Sur mon tout premier 300, en solo, démarré une belle nuit d'été ... quand à 8h30 du matin j'ai vu que j'avais déjà 100 km au compteur ... je grimpais le col de menée, j'étais bien, tous les voyants étaient au vert ! Grand moment d'euphorie, la vie puissance 10 !

Et puis en 2013, après une sale année avec un pépin de santé , j'ai fait la Drômoise en septembre, en cyclosport, bien accompagnée sur un final inoubliable... ce fut le premier podium de ma vie 🆒

Depuis il y a eu plein d'autres grands moments à vélo ...

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Un de mes meilleurs souvenirs (parce que j'en ai tout un tas) à vélo, c'est le tour des Bouches du Rhône, en solo, le vent de face pratiquement toute la journée, (en été il tourne avec le soleil) la Camargue traversée à allure modéré à cause de ce f..... vent, lorsque je l'ai enfin pris de côté c'était l'euphorie, enfin débarrassé, j'avais prévenu mon épouse que je rentrerais pour 20 h et à 20 h  pile j'étais chez moi, je me suis même "payé le luxe" de monter une dernière côte pas prévue au programme tellement j'étais bien. 317 km pour + de 3000 m de D+ à 24,3 de moyenne...pour ceux qui connaissent : la Côte Bleue, le Griffon, tous les cols de la Sainte Victoire, la côte de Puy Sainte Réparade, Roquemartine, le Destet, Fléchon, les Antiques à Saint Remy, le Val d'Enfer et les Baux, plus quelques bosses pour retourner chez moi.

Le lendemain j'étais encore sur mon vélo pour une sortie de 100 bornes avec le club, mon gamin aurait boudé s'il était resté à la maison... 😃 

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En tant que "nouveau" cyclosportif, le souvenir est récent puisque en 2015 j'ai effectué ma première cyclosportive : Les Ballons Vosgiens sur le 90Kms. Très peu préparé et peu confiant sur la possibilité d'aller au bout, l'émotion n'en a été que plus forte à l'arrivée.

J'ai pleuré comme un gosse.... Ca peut paraître ridicule pour beaucoup de pleurer à l'arrivée d'une cyclo somme toute banale mais c'était la première et les émotions ne se commandent pas toujours.

J'y retourne cette année avec une certaine excitation et de jolis souvenirs. Mais avant il y aura l'Alsacienne.

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mon 1er BRA + les super BRA dont le dernier super BRA avec un collègue de club que j'accompagnais pour sa 1ère participation,

mon 1er Cinglé du Ventoux avec les rafales de vent +100km/h

quand j'étais + jeune les retours d'étape du tour du Limousin en roulant avec les pros

en tant qu'organisateur ardoisier, meccano dans voiture neutre qui suit toutes les échappées, repas en commun

la nature et les animaux en partant de nuit et attendre le lever du soleil au sommet d'un col

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Mon meilleur souvenir c'est juste après avoir acheté mon premier (et actuel) "beau" vélo course carbone, rouler au lever du soleil dans la campagne déserte avec les oiseaux et le feulement des roues sur le bitume à 45 à l'heure, la sensation d'être en prise directe... 

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Ah ah toi aussi t'es le bon samaritain des routes?

En vallée de chevreuse, il y a un manque de solidarité évident entre les cyclistes.

Ces dernières années, parmi mes aides les plus notables, j'ai  :

-  aidé un gars qui avait cassé sa chaîne en lui enlevant deux maillons tordus (ayant un multi outil comprenant un mini dérive chaîne). Pas de chance le gars venait juste de se remettre au vélo avec un lapierre triple en tiagra et avait complètement croisé sa chaîne). J'ai laissé mes compagnons de club se barrer et suis resté pour lui remettre sa chaîne en place, j'en avais plein les mains, et ai du me vider un de mes bidons pour me laver les mains, ce qui n'a pas suffit pour ne pas salir ma guidoline blanche.

- aidé un jeune qui avait crevé avec un viel acier des années 80 Il n'arrivait pas à enlever le pneu. Ces vieilles jantes étaient un enfer. On s'est mis à deux pour retirer puis remettre le pneu. Il était soulagé, cela faisait près d'une demi heure qu'il n'arrivait pas à le changer et malgré ses demandes, personne ne s'était arrêté pour l'aider.

- interposé entre un cycliste et un automobiliste qui étaient sur le point de se foutre sur la gueule

Sinon, deux de mes plus beaux souvenirs de vélo sont :

- ma première sortie avec mon vélo carbone, à savoir mon Wilier Granturismo en juin 2013 lors de la monticyclo. Peu intelligent car c'était une sortie de 270km et faire autant de km avec un vélo sur lequel je n'avais pas encore roulé risquait de me provoquer des douleurs inhabituelles, sans compter un évnetuel souci technique. Heureusement, j'avais parfaitement reporté les côtes de mon ancien vélo, sur lequel j'avais été parfaitement posé par mon vélociste et tout s'était magnifiquement bien passé. C'était aussi ma première sortie à plus de 250km.

- le BRM 600 réalisé avec 10 membres de mon club en 2015 dont le récit est ici : http://www.velo101.com/forum/voirsujet/brm-600--31911

Ce fut incroyable de réussir à finir tous ensemble de BRM600 malgré les soucis techniques, les niveaux différents, les choix de certains de continuer quand on avait prévu de s'arrêter, les erreurs de parcours, etc... En arrivant, j'en étais presque ému aux larmes quand soit tous arrivé ensemble. 

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Probablement chaque fois qu'il fait beau, sans trop de vent, sans trop de chaleur, au printemps, partant pour une randonnée de la journée de 120 km, avec un arrêt au restaurant, avec mon épouse, si possible dans une belle campagne que je connais peu ... et sans fatigue.

J'ai vécu ça des centaines de fois !

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