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Votre meilleur souvenir à vélo


Etienne DUC
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Je ne sais pas si c'est mon meilleur souvenir, mais j'en souris rien que d'y repenser : quand j'étais cadet, les parents d'un de mes partenaires fréquents de sortie étaient boulanger. On partait tôt le matin pour de belles sorties en Provence et on pouvait se remplir les poches à la boulangerie avant de partir... Le pied !

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Facile pour moi car novice dans le velo.

Le meilleur souvenir qui va difficilement être remplacé dans le futur est l'étape du tour 2015.

En effet en 2014 mes débuts,  je fais un peu de vtt et un peu de vélo de route. Automne 2014 je perd mon père et le jour de son enterrement je me lance le défi (entre 2 wiskhy ) avec 2 cousins cyclistes de faire l'étape du tour l'année suivante. Le lendemain j'achète un home traîner pour palier mon  inexpérience et mes kgs en trop. 9 mois plus tard je termine "mon etape du tour" avec 4600 de d+. Col du chaussy,  glandon croix de fer, mollard et la toussuire. Les 2 deniers km de la toussuire je pleure et je rend mon grand hommage à mon père qui était grand passionné de vélo......le pied.

 

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"Petit truc infaillible: l'herbe humide nettoie très bien les mains dégueulasses de crasses d'huile :-)"

Confirmation, mon colonel !     😉    D'où l'importance de krever ou de merder un changement de vitesse après avoir soigneusement observé  les bas-côtés de la route - donc, autoroute fortement déconseillée    🤐

 

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Mon premier Paris Roubaix cyclo en 2000 avec l'arrivée au vélodrome et mon pére (paix à son âme) qui était présent,qui m'avait suivi sur tout le parcours des 256 bornes et qui était ému à un point qui m'a fait chialer,ce jour là quelle partie de manivelles avec des Italiens et des Belges,j'étais défoncé mais heureux tout simplement.   

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Cà fait beaucoup moins longtemps que je pratique que la plupart d'entre vous ici, mais que de bons souvenirs déjà !

En 1 je mettrais ma première vrai ascension d'un truc qui ressemble à une montagne: le plateau de Beille.

Week-end chez des potes ariégeois, arrivés le vendredi soir avec femme et enfants et montée prévue le samedi matin. SAuf que trop grosse soirée directe, impossible de se lever le samedi matin pour honorer la montagne autre ment qu'en étant ébloui par la beauté du paysage devant un ou deux café à 11h du matin.

Pas grave, rattrapage dimanche matin .... sauf que samedi soir très arrosé et très grassouillet encore une fois (mais qu'est-ce que c'éatit bon !)

Du coup, nous y voilà, Dimanche matin, à peu près pas dormi (enfant en bas-âge et ressemblant à un Gremlins n'aidant pas non plus) je m'embarque dans la descente direction Tarascon me disant dès les premiers tours de pédales que çà va être un peu plus que très compliqué. Puis sont venues les gouttes de rosées accrochées aux toiles d'araignées et aux prêles dans les fossés .... puis pouf, c'était parti pour que du bonheur.

Pour remettre dans le contexte, je n'avais encore jamais fait de 100km, c'était un double objectif ici, 100 bornes dont le plateau de beille. Cà claquait pour une première ! J'ai découvert une superbe "vallée" pour arriver jusqu'au pied de la montée du plateau .... puis montée en elle-même où je me suis surpris à être bien dedans. Faufilage entre un troupeau de vaches à mi parcours et montée en 1h30. C'était pas un gros score, mais qu'est-ce que j'étais content.

 

Redescente et direction chez les potos, sauf que je me suis trompé de vallée ! Remontée sur 20 bornes avant de me rendre compte de mon erreur. Une faim de loup me tenaillait, y'avait des odeurs de barbecue qui m'ont données le coup de grâce. J'ai cru que j'allais m'inviter de force chez des gens tellement çà me donnait envie. 

Appelé ma femme pour lui dire que j'étais plus nul qu'elle finalement en terme d'orientation et qu'il était probable que je meurs d'épuisement en rebroussant chemin, me refaire la vallée, puis rechopper la bonne, puis remonter le mur direction la maison des amis. Que je l'aimais et qu'on avait passé des supers moments ensemble....

 

Elle a pas cillé !

 

J'aime autant vous dire que j'ai explosé les 100 bornes. Je l'ai quand même rappelé 20 bornes plus tard pour lui souhaiter bon courage avec mini-Gremlins quand son père ne sera plus de ce monde, mort de faim au fond de l'ariège. A peine un quart d'heure après mon vélo était dans la voiture :)

 

C'était super, et qu'est-ce que j'ai bien bouffé après !

 

 

Désormais un peu plus rôdé avec mon corps, quoi que, y'a un moment que j'adore par dessus tous. C'est pendant certaines sorties venteuses (beurkkkkkkkkkkkkkk). En soi, c'est pénible au possible. Mais encore une fois ce matin, avec un bon vent du nord à bien trop de km/h, vient un moment où les astres s'alignent.

Le relief, l'axe de la route et ce magnifique vent dans le dos qui en plus de me faire avoir ma vitesse maxi de la sortie sur une partie en côte fait que d'un seul coup, y'a plus de bruits !

Plus de bruits !!!! Cà fait deux heures et demies que çà bradasse dans les oreilles et là, y'a plus que mon souffle et le clic-clic qui vient de quelque part vers mon pédalier je suppose. 

Cà dure jamais longtemps, mais ce moment là est juste magique !

 

Banzaï et bonne route :)

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J'avais 9 - 10 ans, par là. L'arrivé de la flèche wallonne ou une autre course, je ne sais plus, se faisait à 200 mètres de la maison. Et là, j'ai vu Eddy, oui, vu de mes yeux la légende vivante passer à tout berzingue.

A-t-il gagné ce jour là, je n'en sais rien. Mais je me souviens d'un soleil dans mes yeux et d'une si forte émotion que j'en ai conservé le souvenir tout au long de ma vie.

37 ans plus tard, je vais chercher mon vélo Merckx au magasin, signé du Maître en personne.

la boucle est bouclée, c'est fantastique!

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