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Vos pires " coup de barres "


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Salut , j'ai un collègue l'an dernier sur la Risoul/ Queyras , il a fait le grand parcours et arrivé dans l'ascension vers Risoul , c'est pris un coup de bambou monumental , il allait tellement doucement qu'à chaque tour de roue il pouvait lire Victoria ( la marque de ses pneus ).

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  • 3 years later...

J'apporte ma contribution à ce post.. Aujourd'hui sortie tranquille donc comme j'ai quasiment pas roulé de 10 jours suite à une chute et que j'ai repris un peu de poids je part à jeun et je prends juste un bidon d'eau , 1 barre de céréales et une pâte de fruit et je rejoins 3 autres cyclistes et c'est parti pour la sortie.. Franchement ça roule calme et je force guère les 60 premiers kilomètres, puis on enchaînent le retour vent de face et des la première petite côte je m'appercois que je monte pas, pareil pas grave je tourne les jambes.. Au bout de 90 km soudain on passe un mur et là plus degun arrêt total dans la bosse.. Bizzarement sur le plat derrière je me refait un peu la cerise avant d'attaquer la dernière bosse que je monte à 3/4 plutôt pas mal mais les derniers 500 m me sont vraiment fatal.. S'ensuit une descente et puis 6 km de plat pour rentrer à la maison je n'ai plus aucune force à 15 km'h sur le plat et je n'ai qu'une envie c'est de manger ! Je m'arrete une première fois sur le plat j'avance plus ! Et puis le clou de la sortie je m'arrete encore une fois sur un banc en bord de plage.. À 300 m de la maison .. Ça m'étais jamais arrivé encore ! Bon je précise que j'ai quand même 3500 bornes depuis le début de l'année et que j'ai l'habitude de faire des sorties de plus de 5 h sans soucis.. Mais j'ai chuté y a 15 jours et j'ai roulé  2 x 1 h 30 lundi et hier après-midi  mais vraiment tout doux.. Moralité il faut jamais présumer de ses forces. 

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Il y a une dizaine d'années au retour à environ 8km de la maison, une fringale d'enfer à devenir fou tellement j'avais faim, plus rien dans les poches et pas de fric, je suis passé devant une épicerie et fait demi tour pour une petit larcin rapide, je suis reparti avec une pomme prise sur un étalage à l'extérieur, la meilleure que j'ai mangé de ma vie.

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On se retrouve un dimanche au départ de la sortie club, je suis en forme, c'est l'été.

Dans mon groupe, je sens que la moyenne sera faible et j'ai envie de plus... bonne idée.

Arrive le capitaine du groupe 1 qui se voit tout seul, ses potes ne sont pas là et il décide faire son tour quand même. J'hésite un instant puis me décide à l'accompagner car je sais qu'il est raisonnable avec les vieux schtroumpfs comme moi, ça va être chouette.

Au moment de partir, on ne sait pas trop d'où mais voila 6 ou 7 gars du groupe 1 qui débarquent, des forts, même des très fort.... purée de chiotte, pouviez pas rester au lit, non?

Nous voilà parti pour 120 km avec 1.000 m de D+ à une allure que je n'arrive pas à tenir, si je me souviens bien on avait plus de 28 de moyenne, c'est beaucoup trop pour moi.

J'ai souffert tout du long mais à 20 km de la maison, le coup de barre de fou. Plus rien, mais alors rien de rien. J'ai dû m'arrêter sur le bord de la route car j'avais carrément des trous noirs, des moments où je ne voyais plus rien. Les jambes comme des spaghettis, une faim terrible, je me voyais au bout de ma vie.

Pas de bol, pour rentrer chez moi il y a une solide montée, vous voyez, le genre de casse patte que tu vas mourir dedans si t'es pas frais. Je crois avoir mis une heure pour faire les 10 derniers kilomètres, en mode épuisement total et absolu.

C'était il y a 7 ou 8 ans mais je m'en souviendrai toute ma vie, j'avais perdu quelques centaines de grammes ce jour là :-)

Depuis lors j'évite ce genre de galère et laisse courir les mecs pour faire mon tour coolos sans me prendre la tête.

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Depuis lors j'évite ce genre de galère et laisse courir les mecs pour faire mon tour coolos sans me prendre la tête.

On m'a même raconté que tu prenais surtout du plaisir à faire souffrir des petits vieux dans les côtes. 

Grandeur et décadence... Tu n'éprouves pas un peu de honte, tout au fond de toi ? 🤐

 

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J'ai enquêté, Mohammed.

En fait, tu t'es arrêté dans le jardin de la grand'mère du cousin de l'oncle de la maîtresse du typ qui habite à côté de chez toi.

Cela change tout, évidaman.

Vous avez jaffé des carottes, des cardons (très bons), des betteraves et un énorme potimarron. Une tarte aux pommes cuite à point a été dévorée sans permission.

Du coup, vous êtes rentrés peinards, pas de fakture à payer    😲 

La vie est belle, indiskutableman.

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Le coup de barre à velo dont j'ai le souvenir le plus cuisant c'était en 1996, j'avais donc 45 ans je courrais encore en régional. Je suis en vacances en juillet dans le Lot près de Cahors en famille (beau frere et soeur, enfants et tout). Je n'ai pas roulé beaucoup depuis 2/3 semaines mais je tenais la forme juste avant. Je m'inscris à une cyclosportive à Cahors pour le plaisir (de mémoire 140/150kms).

Départ bien à fond, les premieres bosses ça va, je suis considéré comme bon grimpeur dans ma région (le 44 ou pas une bosse ne dépasse le kilomètre!)  et je suis confiant, après 50/60 bornes et quelques raidards je commence à me dire qu'il va falloir gérer pour ne pas sauter. C'est un vrai tobogan, des bosses de 3/4 kms tous les 20 bornes. Je fais l'élastique de plus en plus. On reste à une trentaine dont dix ont du mal, ça se voit et les meilleurs en remettent

A 90/100   bornes je saute dès le début d'une bosse, et reste tout seul. et ça fait un bon moment que les suivants ont été lachés. Résultat pratiquement 50 bornes à finir en solo avec plus rien dans les jambes. Il fait super chaud, ma vitesse va baisser graduellement jusqu'à l'arrivée, je ne suis rejoins que dans les dix derniers kms et impossible d'accrocher les roues dès le moindre faux plat. La plus grosse galère psychologique que j'ai connue à vélo. Une fringale énorme, une envie de dévorer tout à ma portée toute l'après midi. Je n'ai plus jamais roulé dans le Lot, bizarre? J'ai vu de vrais grimpeurs là.              

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Ce qui est drôle dans ce genre de galère, c'est que ça vient progressivement, tu le sens bien, et puis en une fois ça y est, tu es cuit.

Et là, tu peux faire ce que tu veux, manger boire tant et tant, tu ne récupères pas, il faut soit stopper soit morfler de fou pour boucler le tour car ton organisme a tout brûlé et ce que tu viens d'ingérer ne te donne aucune énergie à court terme.

Pour éviter ce phénomène, je mange tous les 30 kilomètres. Banane, barre céréale naturelle, tartine fromage, chocolat noir, et je bois beaucoup.

Bon, quand tu es avec un groupe de fous furieux rien n'y fait, mais c'est autre chose :-)

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Bon, les amis, je vous ferai grâce de toutes mes rencontre avec "l'homme au marteau" ou avec "la sorcière aux dents vertes", en tant que Diabétique type 1 depuis mes 21ans (eh oui déjà 33ans, l'age du Christique du diabétique en somme😃😃), je l'ai (ou les ai) vu passer quelques fois!!

Mais cela est parfois salvateur, car il me semble que malgré cela, et connaissant mieux que beaucoup l’hypoglycémie et la "vrai" (du 0,2g/l voir moins ça calme....), je la gère, l'anticipe, et en quelque sorte l’annihile avant qu'elle n'arrive, sauf comme tout un chacun.

En fait mais pire galères sont les hyperglycémies dues au stress voir à l’excès d’adrénaline (voir plutôt de cortisol: ça c'est mon coté hyper anxieux qui resurgissait dans ma pratique compétitive) : 3 étapes du tour fait à 4g/l de glycémie (état bloqué en quelque sorte: insulinorésistance) et la, c'est: plus de force, crampes, déshydratation sans possibilité de manger ni boire, bref un état désastreux qui vous donne les yeux noirs pour 2 jours.

Mais bon, plus de compétitions donc maintenant le pires galères sont les chutes... je ne commenterai pas les miennes, quelques uns les connaissent déjà 😃

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Ah les cyclos! Corima à Montélimar 2013 .. Je part en sas prioritaire.. Sous la pluie moi qui connaît que le soleil ici ????premier virage le gars, devant moi met sa roue avant sur la dalle glissante du bord de la route et évidemment il m'emporte dans sa chute avec lui ! 

Donc je me retrouve quasiment à la fin du peloton juste un peu plus, de 1000gars, à remonter avant la première bosse situé à 10 km de là.. Chaud chaud les ronds points en centre ville.. Finalement au prix d'un énorme effort j'arrive à intégrer juste le premier groupe de poursuivants en haut de la bosse, après descente à fond sous la pluie et comme je me sentais pas trop mal j'ai participé aux Relais pour essayer de rentrer sur le groupe de tête.. Ça à duré environ une heure à ce rythme et quand j'ai voulu m'alimenter j'arrivais avec mes gants tout trempés de prendre les barres dans les poches de mon maillot et pire j'en ai perdu en essayant de les, prendre. Bref soudain une bosse arrive et la d'un coup plus rien. Bon pas grave il restait juste 80 bonnes de très vallonnée .. Hypocrite, hypothermie la galère complète.. J'ai du rester 30 minutes au premier et dernier ravito situé à 20 km de l'arrivée ! Je l'ai vidé ????

 

 

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