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Vélo frein à disque ou rester sur des patins


Invité
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plus on a peur dans les descentes et moins on a besoin de freiner ???

Je ne le prend pas comme ça moi. Si on a peur dans les descente, on va avoir tendance à freiner plus pour prendre moins de vitesse. Et là que cela soit sur le sec ou le mouillée tu n'as pas besoin d'un d'avoir un freinage plus mordant.

J'ai été un très bon descendeur. Et suite à une chute un rouage s'est cassé et maintenant je ne suis pas loin descendre comme une m e r de. Donc je comprends, et ne souhaite pas les disques sur mon vélo. En VTT c'est différent. J'en fait essentiellement l'hiver, sur chemin souvent gras, et là en patins, non seulement ils fondent vite et cela devient des ralentisseur plus que des freins

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Bonjour David

 

Je vais juste essayer de te faire part de mon expérience au niveau des disques, au risques de m'attirer les foudres de certains, mais ce n'est pas grave.

 

J'ai fait 6 mois sur 1 Tarmac Sworks disc, dont j'ai du me séparer car trop petit, suite à une étude posturale mal menée.

 

C'est avec regret que je m'en suis séparé, car pour ma part la polyvalence et la sécurité procurée au freinage, par tous les temps, est tout simplement formidable. Plus besoin d'une seconde paire de roue pour les sorties pluvieuses, plus besoin de changer de patins en fonction du matériau. Tu prends ton vélo et tu roules.

 

Ok "c'est plus lourd!": pour le moment, car le cadres progressent et moi je m'empâte un peu en hiver. Alors je perds mes 3-4 kg en trop et les 700g du mode de freinage sont dérisoires...

 

Ok pour l'entretien c'est un peu moins à la portée de tout le monde, l'exemple des voitures est parfait. Mais si je ne m'abuse sur les VTT tout le monde est passé au disques sans pester sur le necessité de passer chez son vélociste de temps en temps.

 

Mais "les disques frottent les plaquette!" pour ma part avec les shimano je n'ai que rarement constaté cela. 2-3 fois en sortie d'épingle suite à un freinage appuyé (je fais tout de même 85 kg et j'avais 2 disques de140, 160 mm devant est fortement conseillé) Durée du "bruit" guère plus de 2 secondes. Je précise sur ce point que pour ma part, Shimano est très largement au-dessus du lot sur les freins à disques; sur mes VTT livré de série avec Magura, Avid, ça fait du bruit et j'ai toujours remplacé par du XT puis le silence fût...

 

"Il faut des pneus de 28mm des section !" alors ça je peux dire que c'est une connerie, j'ai fait mes 2000 km avec les pneus de 24mm Spécialized Sworks et RAS. C'est toujours bien passé même sur les descentes de cols Vosgiens.

 

Je roule depuis sur un super6 HM eTap et franchement je suis très content de ma monture, sauf que je regrette sincèrement les disques, principalement dans les cols et par mauvais temps. Du coup je ne sors plus qu'avec mon VTT et mon gravel s'il ne fait pas beau.

 

Aux vues de mon expérience et de mes lectures, je vais repasser aux disques d'ici 1-2 ans en attendant :
- la standardisation des axes: longueur et diamètre, attaches rapides à éviter!
- la standardisation du mode de fixation des étriers: presque atteint avec le Postmount chez un bon nombre de fabricants

 

Je précise aussi que je suis régulièrement en contact avec le propriétaire du Sworks et ce dernier partage totalement mon opinion; pas de retour aux patins.

 

Bonne journée.

 

Sportivement

 

Philippe

 

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il faut vendre, le seul but, 

C'est bien le problème soulevé ici concernant l'intérêt ou non des disques. Merckx que tu aimes prendre en référence n'avait pas de disques et il s'en portait très bien.

Les freins à disque sur un vélo de route sont clairement poussés par les marques qui veulent créer un nouveau besoin pour que les consommateurs renouvellent leur matériel.

Je n'ai rien contre la technologie, et particulièrement celle-ci, si elle apporte vraiment quelque chose. Clairement, le freinage à disque est une belle avancée pour le VTT, le Cyclo-cross, le gravel, et pourquoi pas pour le cycliste occasionnel en balade qui ne sait pas bien maîtriser son vélo et que ça rassure d'avoir un super freinage, même si ça le handicape sur autre chose.

Mais pour le cycliste sportif, qui plus est expérimenté, ce n'est pas utile. C'est payer plus cher pour un vélo moins performant.

Après, tant que nous conservons le choix, chacun fait ce qu'il veut, et c'est tant mieux.

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chacun fait ce qu'il veut, heureusement mais parfois il faut remettre les choses à leur place, je parlais du poids surtout, gagner par exemple 10 grs sur un porte bidon hors de prix, je n'ai rien contre les nouvelles technologies, tout le monde fabrique des cadres carbone ultra légers, mais sont ils de bonne qualité, nervosité, confort, le poids seul ne veut rien dire, j'ai eu un LOOK carbone oui c'est autre chose qu'un cadre bas de gamme.

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Sinon, à propos des marques qui forcent à acheter des vélos à disque en virant de eur catalogue les freins classiques, il y a aussi des marques qui proposent des cadres qui sont adaptés aux deux systèmes comme Wilier  avec le cento10NDR : 

https://www.wilier.com/fr/produits/int/road/cento10ndr

Ce ne sont pas les premiers à proposer cela, CBT ITALIA l'avait déjà fait avant eux avec le modèle NECER PLUS.

http://www.cbtitalia.com/index.php?id=9948&backPID=9948&productID=10354&pid_product=9948&detail=

Peut être d'autres marques également?

Et chez Wilier à part le GTR TEAM qui est aussi proposé dans les deux versions (mais là le cadre n'est pas compatible avec les deux systèmes de freinage, faut choisir), le reste des vélos de leur catalogue qu'ils soient typé aéro, light, rétro ou alu ne sont pas disponibles en frein à disque.

Et ce n'est pas les seuls, la plupart des marques proposent encore la majorité de leurs vélos en freins classiques.

Bref, je ne pense pas que le frein à disque s'impose complètement à l'avenir. La demande n'est pas assez forte. D'ailleurs, j'ai vu que les grandes marques de VPC que sont Canyon et ROSE ont fait de grosses réductions sur leurs vélos à disque en fin de saison. Et ils étaient disponibles dans toutes les tailles, preuve qu'ils ne s'étaient pas vendus!

Sinon, petite question en passant pour ceux qui auraient testé les deux modèles de freins à disque : y a t'il une différence entre le système de freinage à disque mécanique et celui hydraulique? (efficacité, progressivité, silence)La maintenance n'est elle pas plus simple avec un système mécanique? Merci.

Je pense en effet me monter un cadre titane avec frein à disque pour (re)faire de la longue distance à partir de l'année prochaine. Pourquoi le frein à disque me direz vous? Parce que c'est un vélo qui va rouler par tous les temps et sur lequel je vais monter des sacoches avant/arrière, donc le poids du vélo risque d'être doublé (16 -17kg) au final, donc je pense qu'un freinage à disque peut être avantageux dans ce cas là.

 

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Merckx que tu aimes prendre en référence n'avait pas de disques et il s'en portait très bien.

Surtout les freins de l'époque étaient bien moins performants que les étriers actuels, même entrée de gamme.

En 2010 j'ai réhabilité pour mon lieu de déplacement mon acier qui était au fond du garage pour ne faire un mulet. Dessus des freins Modolo qui avaient bonne presse à la fin des années 80. Et bien lors de la 1ère descente je me suis fait peur. Je les ai vite remplacé par des campa chorus non skeleton d'occase et là ce fut le jour et la nuit en terme de puissance de freinage

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"Je ne le prend pas comme ça moi. Si on a peur dans les descente, on va avoir tendance à freiner plus pour prendre moins de vitesse. Et là que cela soit sur le sec ou le mouillée tu n'as pas besoin d'un d'avoir un freinage plus mordant."

Tu as raison, les cyclistes que je dépasse dans les descentes ont les mains aux cocottes et ne donnent pas l'impression de freiner très fort.

Je n'ai pas encore chuté en descente, je croise les doigts... Pas de combinaison en cuir à vélo ! 😬

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Merci pour ce bilan détaillé et non passionnel de ton expérience des freins à disques, Philippe.

Personnellement, je suis convaincu de la supériorité du système... en ce qui concerne le freinage (cet aspect de la question est toujours éludé ou minimisé par les opposants).

Je ne fais pas une fixation sur le poids : j'ai 5-6 kilos à perdre !

J'attends, comme toi, que le marché évolue et arrive à maturité (standardisation des axes des roues, des fixations des étriers, offre plus étendue en matière de roues).

 

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Je comprends que cette mésaventure t'ait refroidi !

C'est toujours dangereux les descentes. J'ai eu un guidonnage à plus de 60 km/h peu de temps après ma reprise du cyclisme (j'étais un peu crispé, ce qui a amorcé les oscillations)... je suis parti acheter un casque aussitôt !

J'ai failli sortir de la route pour cause d'insuffisance de freins dans une descente détrempée. Heureusement, il y avait une échappatoire avant le virage. J'ai pu terminer mon freinage dans le chemin qui prolongeait la ligne droite et les cyclistes que je venais de dépasser ont pris tranquillement le virage en me regardant d'un air amusé...

Sur le sec, pas de problème, ça s'est toujours bien passé... jusqu'à présent.

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"Le problème dans tout çà, c'est qu'on mêle les avis de purs cyclo, souvent en surpoids, ... et ceux de personnes qui cherchent la performance"

Le problème n'est pas qu'on mêle les avis de personnes dont les intérêts sont opposés mais qu'on ne parvient pas à l'heure actuelle à réunir sur un même vélo le meilleur freinage et le meilleur rendement.

Quelle raison y aurait-il de se priver de la supériorité du freinage à disques s'il n'y avait pas l'inconvénient du poids, de la perte aérodynamique et de la difficulté (relative) de maintenance ?

Ceux qui critiquent les freins à disques parce qu'ils recherchent la performance à tout prix se mentent à eux-mêmes en affirmant que les freins à patins sont suffisants en toutes circonstances. Qu'ils aient au moins l'honnêteté de reconnaître qu'ils ont choisi entre la performance maximale et la sécurité maximale.

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