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Vélo frein à disque ou rester sur des patins


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Epargne-moi ta tirade, nous ne sommes manifestement pas les mêmes cyclistes.

J'ai essayé les disques, et même sans doute sur plus de vélos que tout le monde ici. 

Un vélo à disque pèse entre 700 et 800 g de plus que son équivalent à patins. Le freinage est meilleur dans certaines circonstances, mais encore pas toujours. La quasi obligation de monter des pneus de 28 mm (pour mon cas) pour ce type de freinage limite encore plus le dynamisme du cadre. 

Le freinage à disque fait du bruit dès qu'il est fortement sollicité (longue descente par exemple), et je ne te parle pas des disques qui frottent. Chez les pros, Kittel gagne cinq étapes du Tour avec des disques, mais remet les patins quand il arrive en montagne, malgré ses 80 kg. Pose-toi la question pourquoi.

Mais tu peux toujours choisir un vélo à disque si ça t'amuse d'avoir un vélo plus lourd, moins dynamique, plus cher et moins aéro que son équivalent à patins. 

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Il y a des vélos à disque qui marchent bien, comme le Venge Vias de Kittel. Seulement son vélo fait plus de 8 kg et coûte près de 12 000 €.

Kittel a une armée de mécanos avec lui, et un vélo de rechange par voiture suivante de son équipe. S'il crève sur une étape de plat, il change de vélo. Au contraire en montagne, s'il crève dans le gruppetto, il a le droit à une roue d'une voiture neutre, qui ne correspond pas exactement au réglage de son vélo. Voir Boonen en début de saison sur les classiques, qui a abandonné les disques. 

Certains gars reçoivent un gros chèque pour rouler autant que possible avec les disques. Kittel les met quand il n'a pas besoin de freiner. Un comble ! On revient à la discussion initiée par Simon plus haut.

Je n'ai rien contre les disques dans l'absolu. Si je devais me monter un gravel par exemple, il serait à disque.

Mais quand on se pose la question du rapport prix-performance-poids, ça ne vaut pas le coup pour un vélo de route.

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L'histoire du poids en dessous de la limite UCI, c'est aussi une affaire de marketing.

Quand tu prends n'importe quel vélo de pro, même avec un cadre léger, tu te rends compte que si tu ajoutes deux porte-bidons, un compteur et des pédales, tu es déjà tout près des 6,8 kg. 

Quand on parle de lest, cela permet simplement aux coureurs de monter par exemple une selle un peu lourde mais qui respecte leur confort, à la place d'une selle minimaliste de 120 g qui les blesse sur de longues distances. Cela leur permet aussi d'adopter des accessoires fiables comme un cintre ou une potence en alu.

J'ai entendu parler de vélos haut de gamme à disque à 6,5 kg, mais honnêtement je ne les ai encore jamais vus ni testés.

Pour l'instant, j'ai testé des vélos très haut de gamme à disque autour de 8 kg complets près à rouler, mais qui se vendent à plus de 10 000 €. J'ai aussi testé des vélos d'entrée et de milieu de gamme à disque, et là c'est la catastrophe, car on est plus près des 9 kg. Et puis les pneus de 28 c'est bien gentil pour le confort et la tenue de route, mais ça commence quand même à faire balourd dans le comportement du vélo.

Comme tu dis, il y a des gammes endurance (qui se confondent d'ailleurs de plus en plus avec le gravel, ce type de cadre pouvant faire les deux) qui ne sont proposées qu'à disque. C'est le cas d'un Roubaix ou d'un Synapse. C'est un parti-pris qui se défend si on considère que ce type de clientèle préfère la sécurité à la performance, et se fout du poids et de l'aéro. 

C'est d'ailleurs très bien que ce choix existe. Ce qui me dérange, c'est plus le mélange des genres.

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L'Aeroad à patins est un très bon vélo, qui freine comme ont toujours freiné les vélos, avec des étriers qui actionnent des patins qui eux mêmes entrent en contact avec une surface de freinage sur une jante.

La fragilité de la jante est un fantasme.

Avec une jante en alu, tu peux compter plusieurs dizaines de milliers de kilomètres avant que la surface de freinage commence à se creuser à cause du contact avec le patin. Je parie qu'avant d'arriver à ce stade, tu auras dû effectuer plusieurs purges de ton système de freinage à disque, changer plusieurs paires de plaquettes et plusieurs fois tes disques. 

Avec le carbone, cela dépend du traitement de la bande de freinage. Chez certaines marques (par exemple : Campa/Fulcrum, Mavic, Zipp...), ça freine très fort, c'est très endurant et il n'y a pas de risques de surchauffe si on ne fait pas une descente de 20 km les mains sur les freins. Après tu as aussi des roues carbone moins bonnes, où certains tests ont montré que la réalisation n'était pas très sérieuse. Dans les descentes mouillées, le freinage est de toute façon moins bon que sur de l'alu, moins agressif. Mais je pense aussi que comme il n'y a pas d'avantage de poids avec une roue carbone à pneu avec une jante basse par rapport à de l'alu, la solution la plus fiable est de rouler en montagne avec des roues basses en alu, et de réserver le carbone (jantes aéro) pour le plat ou le vallonné.

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"Pour l'instant, j'ai testé des vélos très haut de gamme à disque autour de 8 kg complets près à rouler, mais qui se vendent à plus de 10 000 €. J'ai aussi testé des vélos d'entrée et de milieu de gamme à disque, et là c'est la catastrophe, car on est plus près des 9 kg. Et puis les pneus de 28 c'est bien gentil pour le confort et la tenue de route, mais ça commence quand même à faire balourd dans le comportement du vélo."

Cannondale Super6evo UDI2 disc 7.6kg (donnée constructeur), 5300 euros, pneus de 24mm.

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"C'est le cas d'un Roubaix ou d'un Synapse. C'est un parti-pris qui se défend si on considère que ce type de clientèle préfère la sécurité à la performance"

Tu le dis toi-même en opposant la sécurité à la performance, le disque freine mieux que le patin sur jante.

Depuis le début de ce post, tu n'essaies à aucun moment de cerner la demande et les besoins de David, tu ne fais qu'argumenter sans nuances contre le disque comme si on cherchait à t'en faire acheter, ce qui n'est pas le cas.

Cool man ! Personne ne veut pas ta peau 😉

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J'imagine que tu parles du Super Six Evo HM Disc en Ultegra Di2?

Si c'est le cas, le poids est effectivement le bon. Par contre les pneus ont été mesurés à 28 mm de section sur les roues Hollowgram, même s'il est indiqué 25 mm sur le flanc.

Et quand bien même on déciderait de monter du 19, ce qu'il faut comprendre c'est que compte tenu de la puissance du freinage et en fonction du poids du cycliste, il est nécessaire de monter une grosse section pour ne pas bloquer la roue, de manière à conserver de l'adhérence au freinage. Pour mon cas, ça le fait avec tous les freins à disque. Avec de vrais 25, je bloque la roue sans sentir la limite d'adhérence (sur le sec). Avec 28, pas de problème.

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Tss tss...

N'importe quoi !

D'abord David pose la question en préambule : "je veux changer de vélo, j'hésite entre un vélo à patins et un vélo à disque. Votre avis sur la question."

Il ne dit pas qu'il roule en mode touriste, puisqu'il parle d'un canyon Ultimate, ou pire d'un Aeroad. Là on est très loin d'un vélo cyclo.

Je n'interviens seulement qu'en quatrième page afin qu'il se pose les bonnes questions, et notamment concernant les roues alu.

Car oui un vélo à disque est plus lourd, moins dynamique et plus cher que son équivalent à patins. C'est juste factuel.

Que ça freine mieux, ça reste encore à vérifier selon les circonstances, et à condition de savoir se servir des freins sur un vélo bien entendu.

Et pour finir, il fait bien ce qu'il veut. Cela m'est totalement égal.🆒

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Je suis ce sujet sans intervenir... mais avez-vous déjà regardé la vidéo de Global Cycling Network (GCN) ?

Tout est dit, ils ont testé les freins patins et disques et leur conclusion est bien avantage aux patins...

https://www.globalcyclingnetwork.com/video/are-disc-brakes-faster-disc-brakes-vs-rim-brakes-gcn-does-science

 

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C'est peu l'argument que je comprend mal dans le disque sur route. Si il y a besoin de freiner avec toute la puissance d'un disque sur une route mouillé perso je termine dans le fossé. En VTT on peut d'arrêter dans une pente bouseuse à 15 % mais les pneus font 5 cm.

Moi ma seule réticence envers le disque c'est que ca rend toutes mes paires de roues, cadres et composants non compatibles entre eux. 

Après les questions de modulation, constance, efficacité ne se posent pas et effectivement l'aspect performance est important pour les cyclistes concernés, le gain en confort semble par contre indéniable. 

Je crains que le disque ne soit imposés partout à l'exception des vélos types Emonda 700, S-Works Tarmac, Cannondale EVO HM... les modèles utilisés en montagne par les pros. 

Au final l'offre patins risque de se limiter d'ici 5 ans ce type de vélo avec uniquement du DA di2 mécanique pour les pros et de l'autre coté des alus entré de gamme avec un groupe Tiagra et des freins style Tektro. J'imagine même le haut de gamme s'orienter vers des étriers hydrauliques pour éliminer les leviers à câble du catalogue.

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Et dans le même temps toutes leur vidéos à l'exception de celles concernant le réglage des frein à étriers sont réalisées sur des vélos à disques. Ils défendent le disque aussi fort que le chèque signé par leur sponsors à la fin du mois. En regardant leurs contenu on a l'impression que les vélo à freins classiques n'existent plus.

Ils mentionnent souvent ne plus vouloir retourner au freinage classique également

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"Si il y a besoin de freiner avec toute la puissance d'un disque sur une route mouillé perso je termine dans le fossé"

Je suis bien d'accord avec toi.

Par contre, tu n'as jamais été perturbé par le temps de latence du freinage dans les descentes mouillées ? Perso, c'est ça qui m'a fait flipper plusieurs fois dans les cyclos ardennaises et à la montagne : je me laisse aller dans la ligne droite (la vitesse ne me fait pas peur) et lorsque je me rapproche du virage, j'essaie d'évaluer la distance de freinage comme si les freins allaient produire leur effet immédiatement, et là, il s'écoule de longs mètres avant que les jantes sèchent suffisamment pour offrir la puissance de freinage nécessaire. J'ai échappé plusieurs fois de justesse à la sortie de route. Les opposants aux freins à disque me rétorqueront qu'il suffit d'anticiper et de commencer à freiner plus tôt... Si c'est le cycliste qui doit s'adapter à la défaillance du système, où est le progrès ? Surtout quand une solution alternative existe !

Au contraire des partisans aux réactions passionnelles, j'essaie de mettre en balance les avantages et les inconvénients et je me demande si le supplément de sécurité indiscutable apporté par les freins à disques dans les descentes mouillées mérite les inconvénients liés au poids et au coût du système.

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En faite j'ai pas vraiment ce problème puisque j'ai bien moins confiance dans l'adhérence de mes pneus que les performances de mes patins. Je n'ai aucun mal à freiner sous la pluie et j'anticipe bien les virages. En faite je m'arrange à ne jamais prendre trop de vitesse.

Jusqu'à présent je n'ai chuté que pour deux raisons : collisions avec des voitures (4), glissades en virage humide (3).

A ma décharge j'ai utilisé des pneus type Véloflex/Corsa (Vredestein) qui se sont usés très vite et n'ont srictement aucune adhérence sur route mouillée (je patine au démarrage) pourtant incroyables sur le sec. Ca ne m'aide pas à retrouver confiance malgré des pneus considérés sures sur routes mouillées. 

J'ai descendu sur des oeux la première moitié de LBL heureusement que je refaisais plus que mon retard à chaque montée

Je suis d'accord que le frein à disque ne subi pas la pluie mais la diminution de l'adhérence d'un pneu de 23 mm est pour moi encore plus un problème. Le pneu glissera avant que le frein soit à court de puissance.

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Pour la vitesse de passage dans le virage, j'essaie... et j'ai réussi jusqu'à présent, d'intégrer l'adhérence du pneu. Mais, je me répète, c'est le temps de séchage des jantes qui me perturbe énormément par temps de pluie. J'ai besoin de sentir que mon freinage est parfaitement dosable et prévisible. Comme cette situation ne se présente que quelques rares jours par an, j'hésiterai pour mon prochain vélo (dans pas trop longtemps, sinon la décision aura été prise par les équipementiers 😃)

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