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24/9, la Drômoise,


Bernard MOREAU
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De retour à la maison après ces 147 km.

J'ai fini bien cuit, les 30 derniers km avec bcp de vent ds le nez (même s'il n'était pas si fort) m'auraient achevé car je roulais seul (n'ayant pu rattraper 3 gars qui me précédaient de 20-30s ds la descente de la 4e bosse), mais par chance 2 gars m'ont rejoint au sommet de la courte bosse à une 20aine de km de l'arrivée.

Trop naze à l'arrivée, je ne suis pas allé de suite à ma voiture (mettre mon vélo à l'abri), j'ai mangé immédiatement et je n'ai pas essayé de voir si tu étais dans le secteur. Tout me prend si longtemps quand je suis cuit comme ça. Arrivé vers 15h45, il était bien 18h15 quand j'ai quitté Die! Ce qui n'est pas plus mal car j'étais un peu plus lucide pour reprendre la route.

Super organisation cette Drômoise!

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On a du se voir quelque part ... car je suis arrivée à 15h37  ... petit podium pour moi un peu "par défaut" car les femmes manquaient sur le grand parcours . Mon chrono était loin d'être top, même pour moi ! Je suis repartie vers 17h30 .

Quel temps de carte postale, magnifique. C'était ma 7 eme participation

Ca me fait plaisir que tu évoques le vent, "pas si fort" mais persistant, il m'a gênée juste avant la bifurcation d'Establet, puis juste avant l'arrivée de la 4 eme bosse (par vent du Sud à cet endroit ça change tout !!!)  ... et bien sûr les 30 km de la fin, où je n'ai trouvé des groupes que par moments ... trop lents ou trop rapides ... de plus petit souci avec un pneu sur les 10 derniers km, frottement à chaque tour de roue, un miracle que je n'aie pas crevé. Pas trop "cuite" musculairement mais un peu déshydratée et en hypo légère (1 à 2 mn d'arrêt en tout ...) 


J'ai cette caractéristique "bizarre" de revenir sur les gens en montée ... mais il me reprennent très vite en général sur les plats et faux plats (un peu en descente aussi mais je pense que ce n'est pas là que je perds le plus de temps) . Au bout d'un moment, les gens dont la vitesse globale est la même que moi sont donc impossibles à suivre pour moi dans les replats ... quand j'ai trouvé de bonnes roues sur la fin, c'était des gens du 120 km ... et je les laissais sur place à chaque mini bosse . 

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"J'ai cette caractéristique "bizarre" de revenir sur les gens en montée ... mais il me reprennent très vite en général sur les plats et faux plats"

Franck Pastor se plaignait aussi d'avoir des difficultés à suivre sur le plat les cyclistes qu'il avait dépassés dans les côtes. Je pense que c'est une question de poids et de puissance : dans les côtes, la vitesse dépend du rapport puissance/poids, les personnes minces y sont avantagées alors que sur le plat, c'est la puissance qui importe et le poids devient secondaire. Nous ne naissons pas tous égaux...

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Je ne sais pas si c'est bizarre, mais pour moi c'est exactement la même chose ! Avec 1,80 m pour 73 à 75 kilos (ça varie selon les semaines !) j'ai pourtant un gabarit plus proche du rouleur que du grimpeur. Mais comme je déteste rouler sur le plat et que j'en fait peu (entre deux cols, quand je n'ai pas le choix...), je me prends aussi des bonnes "branlées" sur le plat. Personnellement, je regrette qu'il n'y ait pas plus de cyclos qui ne chronomètrent que les montées (comme c'était le cas auparavant sur la Time Megève, jusqu'à 2016), ce serait mon seul espoir d'avoir un classement dans le premier quart d'une cyclo !

Et pour avoir fait aussi la Drômoise sur le grand parcours hier, je confirme le vent de face. Je l'ai trouvé abominable dans le faux plat descendant après Valdrôme, où j'arrivais péniblement à dépasser les 30 km/h, alors que sur plat sans vent, je roule normalement entre 30 et 35 km/h selon la qualité de la route (sachant que je roule seul). J'ai aussi eu du mal dans les 10 derniers kilomètres avant Die, pas pu suivre les relais trop appuyés d'un gars qui avait dû faire le 119 km.

Sinon temps idéal pour rouler, bons ravitos, bonne organisation en général et paysages magnifiques. J'attends juste les résultats, savez-vous quand est-ce qu'ils seront en ligne ?

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Je ne suis donc pas seule avec mon "problème de plat" ... et mes difficultés face au vent ... effectivement le faux-plat descendant de Valdrôme 😃 ... à chaque fois que je le prends par vent de N , j'ai envie de tourner le vélo dans l'autre sens et de le remonter 😉
Je pèse 54 kg pour 1m53, je ne suis donc pas spécialement légère par rapport à ma taille , je pense que c'est plutôt lié à ma difficulté de bien prendre les roues (habitude de rouler en solo) et à ma position (à cardio égal le plat me fait mal aux jambes, la montée non )
On aurait du se regrouper à Luc en Diois pour le final 😉


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F,

Quelle chance tu as de finir bien cuit, et d'avoir eu du vent. Même chance pour Brigitte. Car pédaler près de 7 heures, beaucoup de septantenaires voudraient encore en profiter, mais ensuite bénéficier d'une bonne douche car c'est là en principe que l'on apprécie sa journée. Un grand BRAVO bien entendu et vivement 2018 sans obstacle pour tenter de recommencer.

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Merci Bernard et Karl.

Je sais que j'ai de la chance de pouvoir encore faire du vélo sur de longues heures et de longues distances.

C'est d'ailleurs incompréhensible pour certains au vu de l'état de ma colonne vertébrale (suite à mon accident automobile d'il y a exactement 20 ans et qq jours).

Certaines des conséquences de cet accident ne se sont manifestées que bien après les 2 années légales de consolidation, raison pour laquelle j'ai mis en garde Michel Serres à ce sujet après son terrible accident.

(Bien sûr Brigitte est très loin d'être dans ma catégorie d'âge)

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"Certaines des conséquences de cet accident ne se sont manifestées que bien après les 2 années légales de consolidation, raison pour laquelle j'ai mis en garde Michel Serres à ce sujet après son terrible accident."

Veux tu dire que les assurances pourraient se retourner contre toi en cas de reprise prématurée de l'activité sportive ?

La situation recèle un paradoxe parce qu'il est prouvé que les sportifs réguliers, a fortiori les champions professionnels, se remettent beaucoup plus vite de leurs blessures ou maladies que le commun des mortels.

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Exactement l'opposé : je suis quelque part lésé par le fait que je subis aujourd'hui des conséquences imprévues de mon accident d'il y a 20 ans et qui n'ont donc pas été prises en compte dans mon dédommagement ( terme ridicule quand on y pense).

Je suis protégé par mon assurance (privée) qui doit en fait assumer les coûts correspondants. (Coûts qui restent toutefois modestes quand on les compare aux pertes subies par les personnes impliquées).

Il y aurait bcp à dire, mais je n'ai pas envie de le faire.

 

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