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ETD 2018 prépa,reco,matos,diet, et tout l'toutim.


Cédric SAGANSAN
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Oui tout à fait prendre du plaisir, avoir une bonne gestion de course, et essayer d'arriver dans les meilleures conditions possible. C'est sûr que dans un coin de notre tête nous avons tous un idée de la place à l'arrivée, mais tout focaliser  la dessus en cas de non atteinte de l'objectif risque d'enlever du plaisir sur tout le reste. 

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C'est un peu la même chose pour Romme, dans une moindre mesure

 

Au contraire, le col de Romme comporte certains passages moins pentus que d'autres pour etre dans une gestion de l'effort plus facile, cad avec des moments de récup.

Contrairement à ce que tout le monde dit et à vos focalisations sur les Gliéres qui se présentent à 80 bornes, c'est bel et bien les 2 ou 3 derniers km de la Colombière qui vont décimer les montures.

Salut à tous

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Vendredi dernier soit le 03 novembre 2017, j’ai repéré la fin de l’étape du tour 2018. Avant de partir, j’avais une certaine appréhension car le samedi auparavant, j’avais eu un gros coup de barre et je n’avais du poser pied à terre et marcher à plusieurs reprises pour gravir les pentes du plateau des Glières.

 

Je pars du Petit-Bornand soit à 3 kms du début de la montée du plateau des Glières aux environs de 10H15. Il fait beau mais le soleil n’a pas encore percé et il fait frais (5 – 6° C environ). Après – de 2.5 kms, je bifurque à droite pour prendre la petite route permettant d’accéder au plateau des Glières. Avant de commencer les véritables pentes, il y a 600 mètres environ de plat descendant. Les premières pentes qui permettent d’accéder à un hameau sont encore raisonnables (8 à 10%). Juste après la 3° épingle, je profite d’une partie presque plane pour m’arrêter et enlever mon coupe-vent. A partir de là, la pente devient très raide (12% environ) et va se poursuivre sur les 3,5 kms suivants. Je ne m’embête pas et je mets dès à présent tout à gauche soit en 34 X 30. Les sensations semblent être meilleures que samedi dernier.  Je monte doucement aux environs de 9 kms/heures et mon pouls augmentent peu à peu mais ne dépasse pas les 170. Par moment, mon Gps Garmin indique des inclinaisons de la route dépassant les 15%. Malgré ces pentes particulièrement raides, je continue doucement mais régulièrement. Mon rythme de pédalage se situe entre 60 et 70. Je suis seul sur la route. Le soleil commence à poindre mais il ne fait pas trop chaud, la température est d’environ 8°C.

 

Arrivé à 1200 m d’altitude, il y a un cabanon sur la droite puis plus loin une grosse ferme. Il y a une rupture de pente sur 200 mètres, c’est plat ou quasi plat. J’en profite pour boire un peu. Ensuite, la pente s’accentue. Désormais et ce jusqu’à l’arrivée sur le plateau des Glières la pente ne va pas être inférieure à 12%. La pente moyenne sur les 1.5 kms restant sera de 13.52 %. C’est vraiment très dur. Ma vitesse descend à 8 kms/heures. Enfin, un panneau indique le plateau des Glières. J’y suis presque. Encore un virage à droite puis un petit S et on atteint une ferme ainsi que la fin du bitume.

 

J’ai monté cette partie en moins de 40 minutes soit 18 minutes de moins que samedi dernier. Je suis content, je ne suis pas encore complétement pourri !!!

 

Les 1.9 kms de partie non goudronnées passent bien. Je vais doucement en restant sur la partie droite de la chaussée. Je ne prends pas de risque. La première partie est légèrement descendante mais la seconde est montante. Mon compteur m’indique même un pic à 10%. Par contre, je suis le seul cycliste. Les choses seraient différentes s’il y en avait plusieurs dizaines comme cela sera le cas le 08 juillet 2018.

 

La descente sur Thorens-Glières est assez rapide et technique. Attention, 2 kms après le début de la descente, il y a une partie montante sur 400 mètres d’un pourcentage moyen de 6.5 % mais avec des passages à 10%. Sur cette partie, je ne m’embête pas, je monte très tranquille et je ne force surtout pas.

 

Je descends tranquillement sur Thorens-Glières, la route est en partie refaite mais certaines portions à l’ombre sont humides et je préfère rester prudent.

 

Au panneau Thorens-Glières, la route commence à remonter afin d’accéder au col des Fleuries. C’est un petit col avec des pentes moyenne inférieures à 5%. Il passe facilement à condition de monter tranquille. Ensuite, une route descendante assez sinueuse mais large permet d’atteindre la petite ville de la Roche-sur-Foron. Sur cette partie, en 2016, alors que j’étais sur la cyclo la Grand Bo, j’avais parcouru les 8 kms à près de 50 de moyenne. Après avoir traversé La Roche sur Foron, on descend sur Bonneville par une route départementale très fréquentée avec de grandes lignes droites. Depuis la Roche jusqu’au pied du col de Romme, il y a 22 kilomètres quasiment tout plat.

 

L’idéal, pour le 08 juillet, ce sera de se cacher dans un bon peloton afin de garder un bon rythme sur le plat. C’est ce que j’avais fait en 2016, entre Scionzier et le pied du Col de Joux-Plane.

 

A la sortie de Scionzier, on prend à droite. Il reste encore 300 mètres de plat puis la route se raidit. Un panneau indique col à 9 kms avec un pourcentage moyen pour le kilomètre à venir à 11%. La pente est vraiment très raide. On est régulièrement dans 13 – 14%. Il faut absolument gérer, ne pas s’affoler. Pour moi, ça va. Les sensations sont encore bonnes. Je vais monter doucement et éviter de mettre pied à terre. Arrivé au premier lacet sur la droite, la pente est un peu moins raide. On est dans du 10% environ. Dans le hameau des Cruz, la pente est un peu – sévère (8-9%). Cela permet de se souffler un peu. Un peu avant d’arrivée à Nancy-sur-Cluses, la route est beaucoup moins pentue voir presque plate (2 à 3 %). J’en profite pour boire. Ensuite, la pente s’accentue à nouveau pour être aux environs de 10% et ce jusqu’au 900 dernier mètres du sommet. Ces derniers sont en effet beaucoup moins pentus (6% environ). On arrive enfin dans le village de Romme sur Cluses. Après une légère descente, il y un coup de cul après un virage à gauche à la sortie du hameau. Ensuite, il y a un peu plus d’un kilomètre de plat montant pour atteindre la descente donnant sur le Reposoir. Celle-ci est rapide et tortueuse. Etant encore humide, je préfère descendre prudemment. Arrivé au Reposoir, il reste encore 8 kms pour atteindre le sommet du col de la Colombière. Je ressens une certaine fatigue voire une fatigue certaine !!! Désormais, mon seul objectif, c’est d’arriver au sommet en évitant de poser pied à terre. Dès les premières de pentes qui sont à 8%, je mets tout à gauche en 34 X 30. Je monte doucement mais régulièrement à 10 – 11 kms/h. Je passe ainsi les 5 premiers kilomètres. Ensuite, pour les trois derniers, je sais que ce sera autre chose. C’est quasiment du 10% de moyenne avec près de 11% pour l’avant dernier. Je verrai bien. Devant moi, j’aperçois un cycliste. Si je le vois, c’est que je dois rouler un peu + vite que lui. Je le rejoins alors qu’il reste 2 kilomètres. Je lui dis bonjour comme je le fais chaque fois que je rencontre ou croise un cycliste. J’engage la conversation. Il m’indique qu’il fait partie du club du Genevois. Il repère l’étape du tour 2018 mais il a dû faire une interruption de 3 semaines suite à un voyage au Canada. Cette discussion a permis de ralentir mon rythme malgré la pente supérieure à 10%. Me sentant mieux, j’accélère et je me mets un terme à la discussion en le laissant derrière moi. J’atteins enfin le sommet du col de la Colombière. Je suis très satisfait. Je suis monté doucement mais sans m’arrêter. Je n’ai pas eu de défaillances durant cette sortie.

 

Je fais la descente sur le Grand-Bornand tranquillement. Je repère la toute fin de parcours qui va consister en un plat montant d’un kilomètre environ.

 

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En règle générale, lors d'une cyclosportive, c'est toujours le dernier col qui est le + dur. Avant hier, je pensais passer un sale moment dans les deux derniers kilomètres de la Colombière mais c'est relativement bien passé et le fait de discuter m'a fait oublier la difficulté.

Mais, le 08 juillet, les derniers kilomètres de la Colombière seront très compliqués à gérer. Me connaissant, je risque de partir un peu trop vite et de le payer en fin de parcours. 

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Je viens de faire le calcul, je trouve 3914 m de dénivelé positif se répartissant ainsi : 

Annecy - Col de la Croix Fry : 1295 m 

Col de la Croix Fry - Col des Fleuries : 1029 m soit un cumul de 2 324 m

Col des Fleuries - Le Reposoir : 948 m soit un cumul de 3 272 m

Le Reposoir - Arrivée : 642 m soit un cumul de 3 914 m

 

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