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VAE ROUTE


Jean-Claude ARENS
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Puisque tu es un ancien coureur, qui a comme tu dis rangé sa fierté, n'as-tu pas, avant d'envisager une assistance, pensé à tout simplement lever le pied, ralentir, autant que nécessaire ? Grimper les mêmes pentes, celles que tu faisais auparavant, disons sur 39/26, mais cette fois-ci sur 30/34 ou 30/36, pour donner un ordre d'idée ? Et si oui, qu'est-ce qui t'a quand même fait opter pour l'assistance électrique ?

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Pourquoi pas quelque chose comme «pedelec». On retrouve le fait de pédaler et l'électrique dans cette appellation, mais le vélo n'y apparaît pas. Ça me semble donc plus approprié que «vélo à assistance électrique».

D'ailleurs, les engins débridés, ceux qui peuvent aller au-delà de 25 km/h sans assistance sont déjà appelés «speed pedelec» en anglais.

Edit : certains en sont à se demander d'un autre côté comment qualifier maintenant les vélos sans assistance…

https://www.cyclable.com/blog/2018/09/24/le-velo-musculaire-est-il-par-definition-un-velo-non-electrique/

Pour moi, c'est « vélo », tout simplement. 😆

 

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Je suis déjà sur le 34 X 30 sur des pentes à 9/12 % et avec l'assistance.

J'essaie aussi de limiter le temps "vélo" à 5 h max par sortie, et 2 fois par semaine. Car je tiens compte du temps pour rester un max auprès de ma compagne.

Sans assistance, je ne pourrai pas monter des cols entre 1 500 et 2 000 m, car les paysages sont sublimes à ce dénivelé là. Le Canigou au printemps avec les cerisiers dans la plaine, c'est notre Fujyiama...

Enfin, lors des sorties club, je ne suis pas un "boulet" pour les autres, et ceci sans faire le "kéké".😆

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J'en suis quant à moi déjà à 24/34 à 48 ans, et mon vélo me permettrait de descendre jusqu'à 24/40. Ce qui fait une sacrée marge par rapport à un 34/30. De quoi étendre ma gamme de braquets «de promenade en cols». Etant véloce (85 tours/minutes en moyenne en montagne), je grimpe encore à une bonne vitesse — pour un cyclotouriste, mais plus tard, lorsque le besoin s'en fera sentir je n'hésiterai pas à réduire la cadence, comme les braquets si nécessaire.

Comme tu vois, tu peux descendre bien en deçà d'un 34/30 ou même d'un 30/34.

Quant au groupe… Ah, la pression du groupe. Se couler dans le moule. Pas de tête qui dépasse. Pas de pitié pour les faibles. 📢 

Ne pédalant que pour mon plaisir personnel, je n'en fais partie d'aucun. Plusieurs expériences malheureuses de groupe m'ont vacciné — question de mentalité… Par exemple, un groupe qui serait gêné d'attendre le dernier de ses membres ou celui qui a eu un pépin mécanique n'est pas digne d'intérêt selon moi. Sans même parler de ceux qui valorisent le non-respect du code de la route… C'est mon opinion et je la partage. 🆒

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Là, c'est autre chose et ça rejoint une de mes questions : y a-t-il moyen de ne pas plus monter en fréquence cardiaque avec le bon braquet (celui qui ne vous fatigue pas plus que si vous marchiez) qu'avec une assistance électrique.

Je pense que oui mais je n'ai pas de certitude personnelle, n'ayant jamais eu de capteur de fréquence cardiaque.

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Non, ce n'est pas la même question. Tu penses aux pentes qui feraient qu'en les montant à vélo on n'irait pas plus vite qu'à pied (on ne se pose plus la question par contre si on prend en compte la redescente 😃).

La question qui m'intéresse ici, liée ou non, est de savoir si on peut faire du vélo sans assistance sans plus de risque cardiaque qu'en vélo assisté électriquement. Quitte à aller aussi lentement ou même plus lentement qu'un piéton.

Pour être descendu à 3 km/h en suivant à vélo ma fille qui trottinait à pied dans une côte bien pentue, je sais déjà que c'est parfaitement possible, «techniquement parlant», de rester sur son vélo à une aussi basse vitesse sans problème d'équilibre.

Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup de descendre de son vélo à cette vitesse ? Pas sûr, puisqu'il faudrait le pousser, et ça les études que j'ai lues (dans Sport et Vie, entre autres) ne semblaient pas en tenir compte. Mais encore une fois, ce n'est pas cette question-là qui m'intéresse directement.

Pour l'anecdote : gamin, j'adorais descendre les côtes (ça n'a pas changé depuis), et pas tant que ça les grimper (ça, par contre, si). Mon père me disait alors qu'avant de descendre une côte il fallait avoir mérité ce plaisir et donc l'avoir montée sur le vélo. Ça m'est resté dans un coin de la tête. 🆒

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Je vais te répondre  ....j'ai déjà réussi a descendre  bas en cardio  mais il faut rouler très très doucement et avec des braquets très petits mais c'est assez gonflant car il faut avoir l'oeil sur le cardio surtout quand ça grimpe beaucoup .... 

En VAE c'est nettement + facile tu peux facilement doser la puissance d'assistance et tu est sur de rester bas tout en roulant a une vitesse sympa..  

Il y a peu j'ai fait un test sur un segment de 1200m sur une colline en Gravel de 10kl j'étais a 170puls et pour la meme vitesse avec mon VTTAE de 23 kl je suis a 140 puls .....

Je rajoute que lorsqu'on est lourd il est très difficile dans les bosses raides d’être bas en cardio meme avec des petits braquets ... 

C'est pour cela que le VAE est super pour la récup et les gens qui ont des soucis cardiaques ou peu entraînés  ....

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Mon père me disait alors qu'avant de descendre une côte il fallait avoir mérité ce plaisir et donc l'avoir montée sur le vélo. Ça m'est resté dans un coin de la tête. 

OK, je comprends mieux.

Mais tu es devenu un grand garçon à présent. Le temps n'est-il pas venu d'oser désobéir un peu à ton père ? 🆒

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Observations d'autant plus intéressantes qu'elles ont été vécues. Si je résume, c'est plus facile et instinctif de ménager son rythme cardiaque sur un VAE qu'un vélo non assisté mais ce n'est pas impossible non plus de le faire sur ce dernier. 

Là encore, il y a la problématique des braquets adaptés (en série sur un vélo de route, ce n'est quasiment jamais le cas, hélas, à moins de vivre en pays vraiment plat) et cette réticence bien ancrée chez tant de cyclistes à ralentir le rythme dès que la route s'élève : comme tu le dis, instinctivement ils préfèrent continuer à rouler à une vitesse «sympa». Or, comme le disaient Claude Genzling et Jacques Roux (Altigraph), un promeneur à vélo — non assisté — doit consentir à devenir «mentalement piéton» et ne pas plus forcer en côte que sur le plat, s'il veut gérer au mieux les côtes.

Mais l'utilisation d'un VAE par une personne cardiaque se justifie fort bien malgré tout, si elle n'a pas ce que j'appelle, faute de mieux, une culture des petits braquets suffisamment ancrée, ou la possibilité d'en avoir.

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c'est vrai . et au fait,j'y pense , à quand une "Assistance électrique" pour la marche à pieds ? , histoire de pouvoir aller plus vite, plus loin et plus haut lorsqu'on pratique la rando  ?  🆒

ou bien pour aider toutes les personnes âgées qui ont des difficultés pour se déplacer, pour leur permettre au moins d'aller faire leur courses, sachant que la plupart n'ose plus utiliser un vélo ....

si on peut être assisté à vélo,il n'y a pas de raison de ne pas être "assisté" à pieds !   

maintenant, reste à savoir comment faire fonctionner une AE sur un corps humain ?  

celui qui inventera la première AE pour marcher, risque fort de devenir milliardaire ! 😃

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