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CR de mon Albigeoise


Cyril LECLAIRE
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Salut à tous,

voilà je fais un petit CR de mon expérience de ce matin, ceci va surtout me permettre d'évacuer une partie de ma frustration sur la course.

Je m'étais engagé sur le grand parcours de 144 kms, en prévision de l’Étape du Tour acte 2, dans le but de d'accumuler les bornes et de prendre du coffre sur un parcours exigeant vu le profil.

Les chaleurs de ces derniers jours étaient bien trompeuses, puisque c'est à un déluge auquel nous avons eu droit tout le long. Bon les prévisions météo ne laissaient guère de doute ces jours derniers sur un temps plutôt frais et des averses orageuses tout au long de la course.

Ce matin, je pars de Toulouse direction Albi bien reposer près à en découdre sur ce grand parcours. Une fois arrivée sur place, quid de l'équipement, que mettre pour être bien sans avoir froid et éviter d'être trop mouiller ?

J'opte pour un cuissard 3/4, un sous maillot thermique, un maillot simple et des manchettes, au niveau des pieds j'ai chaussé des couvres chaussure étanche pour avoir les pieds au sec.

Résultat au bout de 20, 25 kilomètres j'étais trempé de partout même au pied, m'enfin disons que ça ne m'a pas vraiment rebuté, puisque j'étais prêt mentalement à en baver.

J'ai attaqué ma course avec l'intention de faire une bonne performance vu mon niveau c'est à dire autour des 5h pluie ou pas peu m'importait.

Le début de la course se passe pas trop mal, j'ai pas mal de monde devant moi, mais je reste prudent. Je ne suis pas vraiment habitué à rouler en peloton, alors sous la pluie ma foi je fais encore plus attention.

Petit à petit les gros bras commencent à prendre de l'avance et moi je me retrouve balloté entre 3, 4 groupes. J'en vois 2 (des groupes) devant moi, je fais le forcing pour rentrer et pour grignoter. En ce début de course je me dis qu'une chose, ne te retrouve pas seul pour avaler les kms et te crever un bout de temps, surtout par ce temps.

Bref, je réussis à rentrer sur le groupe le plus en avant à force de vague. A partir de là le temps passe, je m'alimente correctement, je bois régulièrement afin de ne pas me carboniser. Dans les descentes je suis franchement à la traine par rapport à pas mal d'autres, mais dans les montées j'arrive à trouver un bon coup de pédale pour remonter.

Arriver à une bifurcation, la très grande majorité qui avait au départ choisie le parcours de 144 kms opte finalement pour le parcours de 107 kms. Je prends également ce parcours plus petit finalement, car j'ai vraiment très froid et après tout je vais pas choper la crève. Les kms se feront à un moment plus propice quand il refera beau.

On arrive au pied d'une côte, quelques-uns sont devant à 20 30 secondes. Je décide de sortir de mon groupe à l'aventure juste pour me tester sur cette côte, pas très raide 4 ou 5 % mais assez longue tout 6 ou 7 kms il me semble. Je réussi à reprendre les 5 qui étaient devant vers la fin. A ce moment là je suis assez content de moi, car j'ai réussi à tenir un effort somme toute intense autour de 160 162 bpm autour des 23 km/h et entre 95 et 100 tours minute.

Le test est concluant ça me suffit. Je ralentit un peu, histoire de me faire rattraper par le peloton avec qui j'étais et de rouler en groupe, d'autant qu'à ce moment là il m'aurait été impossible de finir seul ou en petit comité. Il restait environ 40 kms à ce moment là.

S'en suis une succession de faux plats montants et descendants éprouvants quand ça descend puisque le froid gagne vite et quand ça monte parce que les jambes sont bloqués avec ce même froid.

Je m'accroche à l'énergie, à mon groupe voyant la fin se rapprocher, je me sens somme toute pas si mal que ça.

Et arrive ce maudit moment à environ 23 kms de l'arrivée, je sens que le rendement est moins bon malgré ma cadence de pédalage qui reste constante, je ralentis, je perds des places.

Je comprends à ce moment là que je viens de crever ! Merde j'ai voulu faire le barbo, en ne prenant rien pour me dépaner (ni pompe, ni chambre). Y'a 3 semaines, j'ai fais la de Carvalho grand parcours de 150 bornes, sans crever.

Un adage dit : demain est un autre jour. J'aurais du en faire mien pour aujourd'hui. Je crève rarement, mais aujourd'hui c'est tombé sur moi. Obligé de m'arrêter forcément mon groupe me lâche, je le vois partir en essayant de relever quelques plaques de cadre pour me faire une idée de mon classement final.

2 ou 3 minutes après, un concurrent sensible à mon appel s'arrête pour me dépanner. Il me donne une chambre que je monte non sans mal avec mes doigts engourdis et la pompe qui malheureusement ne gonfle pas la chambre. Je crois que j'ai tordu la valve, car un autre s'arrête pour me prêter sa pompe qui là encore ne gonfle pas ma chambre.

Je tiens vraiment à les en remercier. Ils sont bien restés 10 ou 15 bonnes minutes avec moi faisant fi du classement. Je leur lance, allez-y les gars je vais faire de l'auto-stop. Heureusement 5 minutes plus tard une voiture passe, et des gens formidables me remorquent jusqu'à l'arrivée. Là encore un GRAND merci à eux.

Je finis ma course (j'ai du mal avec abandonner ^^), frustré puisqu'il me semble que j'étais dans un bon groupe pour faire une place sympa et que j'avais une bonne forme malgré un temps guère convenable.

La moralité maintenant pour moi, c'est que plus jamais je ne partirai faire un tour pareil sans prendre de quoi me dépanner. Je vais également me procurer une housse étanche pour mon phone qui a faillit finir noyé et pour mon garmin edge 500, qui m'a affiché un D+ et D- faux, là encore je pense à cause de la pluie.

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Je vois que du à garder de la forme pour faire un super compte-rendu. Quant à moi, j'ai tenté le grand parcours mais j'ai dû abandonné après 90 kms environ après m'être rendu compte que j'avais explosé le roulement du corps de roue libre. Je faisais sans cesse de changer de braquet car je pensais d'abord que le dérailleur avait pris en "ch'ton".

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Tout simple cyclotouriste apprend vite (il suffit par exemple de faire un Pâques en Quercy) que les gouttes de pluie, en tombant, font  tourner les plus petits gravillons qui étaient inoffensifs et deviennent des crève-pneus.

As-tu pensé à chercher où était le trou et qui l'avait fait et à retirer le coupable avant de monter la nouvelle chambre ? Si non, tu sais pourquoi tu n'as pas pu la gonfler.

 

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franchement une chambre et une pompe light c'est rien du tout et c'est pas ça qui te fera perdre des places

cette remarque est valable pour une ou deux personnes qui n'avaient pas prix de boyaux de rechange qui plus est vu le temps humide très propice pour les crevaisons

une connaissance à crevé avec des pneus neufs...

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Bonjour,

j'ai fait le 107 km: je trouve dommage de faire partir le grand circuit en premier et ensuite le petit pour nous faire arrêter au bout de 5 min et de partir tous ensemble !

Cela a faussé la course, le peloton était trop grand et avec la pluie cela n'a pas facilité les choses !

Sinon le circuit était sympa mais les descentes rendues difficiles à cause de la pluie.

Thibaut

 

 

 

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Bonjour à tous,

je me reconnais dans vos différents post, dont je partage les impressions.

Je confirme que l'épreuve a été durcie à cause de la pluie. J'ai tellement eu froid danss les dernières descentes que j'en trembais encore 1/2 heure après l'arrrivée. 

J'ai croisé la route de Cyril lorsqu'il s'est fait prendre en stop, et la vision d'un coursier qui abandonne à quelques encablures de l'arrivée, a affecté mon moral, dans la mesure ou j'ai imaginé une fin de parcours très  accidentée à un moment ou mes forces m'abandonnaient.

Je suis du même avis que Thibault qui a trouvé étrange de faire partir les concurrents du 107 km moins de 2 minutes après le gand parcours, pour faire arrêter tous les coureurs un peu plus loin, au terme de la partie neuralisée, et au bas d'une bosse. M'étant saisi de l'aubaine pour tenter de vider ma vessie au moment ou le nouveau départ était donné, j'ai râté la vidange et mon départ, pour me retrouver en queue de peloton alors que pour unee fois j'étais bien placé.

Curieusement, considérant que je suis doué pour changer une chambre à air, qu'une poule pour se servir d'un rasoir, j'ai hésité à m'encombrer du kit de réparation. Je l'ai emporté. Les crevaisons m'ont épargné. J'aurai du emporter un parapluie !

A part cela c'est une belle épreuve. J'espère que l'année prochaine le soleil sera au RDV.

Au fait, j'ai compris ce qu'il ne faut pas faire pour limiter la déshydrater, ..., et les crampes. je rédige mon CR, et je vous en parlerais.  A +

 

     

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je fais parti des gugusses qui ont crevé en boyau et qui n'avait rien pour réparer. Et je râlais d'autant plus que j'ai toujours avec moi la bombe de réparation ET un boyau de rechange roulé sous la selle. Ou une chambre à air quand je suis en pneu.

Et ce jour la, le matos est resté dans le sac. Un peu en retard, un peu pressé et voila. Je suis parti sans rien. Je m'en suis rappelé au bout de 5 ou 6 km quand j'ai vu le premier gars arrêté au bord de la route. "P... j'ai tout oublié!"

J'ai du crever 3 fois sur les 5 dernières années, et bien sur la 4eme est arrivé cette fois la. Enfin, bref, merci au signaleur qui m'a ramené sur Albi car je me voyais mal barré pour faire 30km à pied sous la pluie. 

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