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Go Go Go Remco


Frederic JACQUY
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Non, les championnats du monde ne m'intéressent pas trop car c'est une course qui finit en sprint ou en course de côte, sur 280 km les 10 derniers sont intéressants.

J'avais dit en effet que selon moi un Français ne gagnerait pas aujourd'hui et surement pas Alaphilippe (quand je parle de podium je pense bien sûr à la plus haute marche) tout en sachant que la sorte de loterie qu'est un championnat du monde peut donner un vainqueur inattendu.

Bardet a fait second mais c'est second pas premier, et c'est la plus mauvaise place, qui attriste celui qui la fait et enchante ses supporters.

Donc loin de me tromper j'avais raison, mais je n'en suis pas autant satisfait que tu l'aurais été si je m'étais trompé.

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Le 29/09, Immanol Alcantara a écrit : 

"Ce sont les coureurs qui font la course pas le profil.

Le dernier "repecho" plutôt que de pimenter la course risque de la sucrer et de la convertir en course de côte.

C'est pourquoi un Sagan peut très bien l'emporter si la course se déroule comme il le désire, on peut compter sur lui pour cela.

Comme certains ont dit, les coureurs, équipes et sponsors sont effrayés par la pression qu'ils se mettent eux-mêmes.

On sait en psychanalyse que la pression est plus souvent source d'actes manqués que réussis.

Je peux me tromper mais je ne vois pas un Français sur le podium."

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Un junior peut confirmer en passant pro.

Un petit exemple Luc Leblanc, dominait tout en junior en Limousin, puis a confirmé en équipe de France junior il est passé pro avec quand même des succès malgré des problèmes de santé dus à son accident avant de faire du vélo. J'étais dans son club avant qu'il passe pro.Malgré les coalitions contre lui il a réussit une bonne carrière.Au bout de 3 ans il était pro.

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/palmares/leblanc_luc.php

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  • 2 weeks later...

Pourquoi ne pas attendre l' année prochaine et ses débuts chez les professionnels pour l'évaluer.

Pour ma part , je le trouve un peu "compact" sur son vélo et de ce point de vue le comparer à Merckx, d'après une photo en couverture d' un Miroir du Cyclisme de 1970, lors de Paris-Nice, me parait aventureux.

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Comme j'ai déjà dit il a choisi la meilleure équipe pour lui, celle de Lefevere. Ce boss est un vieux renard, sa pépite il va la laisser grandir à son aise, ce ne serait pas étonnant de ne plus entendre parler de Remco pendant quelques temps, il doit apprendre le métier, il n'a que 18 ans!!!!

Au fait sa position "compact" qui n'est pas forcément "classieux" est terriblement efficace sur le plan aero, même en montée. On oublie trop souvent l'importance de l'aerodynamique dans le cyclisme, même dans les ascensions où la vitesse est réduite. L'aerodynamique ce n'est pas que le Cx, c'est aussi l'impact de la surface frontale (CxS) et c'est cette dernière valeur qui compte.

Souvenez-vous de Bartoli et sa position "plongeante"... et ses résultats!

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D'après les graphiques du « Guide du vélo en montagne » d'Altigraph, la puissance consommée par la résistance de l'air sur une pente à 8 % par un ensemble cycliste-vélo de poids total 65 kg (avec Evenepoel on doit être dans ces eaux-là) est d'une soixantaine de watts, si la puissance totale exercée est de 300 watts, soit une vitesse de 17 km/h environ. En supposant que le cycliste est en position classique, genre mains aux cocottes et bras légèrement fléchis.

Une telle part n'en effet pas négligeable (environ 20 %), et cette part augmentera d'autant que la puissance exercée est plus élevée, ce qui est certainement le cas des puissances exercées par Evenepoel et ses rivaux dans les côtes… donc tout gain en aérodynamisme est certainement profitable pour eux !

À condition, je suppose, que la position ne soit pas trop inconfortable : c'est quand même, pour la plupart des cyclistes, beaucoup plus difficile de maintenir une telle position en côte que sur le plat. Tant mieux pour Evenepoel si ce n'est pas son cas.

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"ne soit pas trop inconfortable"

Tout à fait mais tout se travaille à l'entrainement!

J'en veux pour preuve des cyclistes de grand taille qui utilisent des guidons très étriqués comme Adam Hansen (38 cm) pourtant un grand gabarit.

Pire encore Jan Willem Van Schip mesurant pourtant 1,94m utilise un guidon de 32cm de large. Il devrait avoir du mal à respirer, mais il a pu s'y adapter. Du moins dans son cas le gain aerodynamique compense la respiration plus difficile et l'inconfort relatif. Bon ce n'est pas un grimpeur non plus.En danseuse cela ne doit pas être évident!

Les pistards ont des guidons très étroits aussi.

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Pour vérifier tes dires j'ai fait un rapide calcul

avec SCx = 0,25 m^2 et densité 1,1 g/cm^3, j'obtiens Waéro = 14 watts à 17 km/h

c'est pour un vélo de clm 

avec SCx = 0,4 m^2 (l'extrême : ~Bahamontès) Waéro = 23 watts

Donc, il ne s'agit nullement de 20% mais de 5-7% 😕

Enfin, un petit plus car à 17/h à 65 kg, c'est plutôt 260 W-270 W, 6-8% 

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Tu as bien fait de vérifier, j'avais mal interprété le graphique ! 60 watts, ça correspond en fait à la puissance consommée par la résistance de l'air et les divers frottements. La part de puissance consommée par la résistance de l'air proprement dite est effectivement autour de 25 watts. Le graphique ne permet pas d'être plus précis que ça, mais tes calculs sont apparemment les mêmes que ceux de Jacques Roux…

Dans le livre Altigraph en question (éd 93), c'est le graphique du bas à la page 41 (chapitre « Le cycliste dans les montées, section « Répartition de la puissance du cycliste »).

SCx = 0,4 m^2, c'est justement le coefficient retenu par Jacques Roux. Il avait certainement en tête le cycliste lambda, dont la position en côte est généralement plus proche de celle de Bahamontes que de celle d'Evenepoel ! 😃

Du coup, l'importance de la résistance de l'air est moins importante que je le pensais, mais toujours non négligeable à ce niveau de compétition.

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