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Rugby


Xavier BOILEAU
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ça ne sert à rien qu'ils change des joueurs qui ne sont pas mauvais dans l'ensemble ! Ce qui est mauvais, et ce n'est pas nouveau, c'est la manière et les méthodes de jeu avec lesquelles ils jouent, ou du moins qu'on leur demande de pratiquer...

Le jour où il y aura une personne qui osera changer le style de jeu de l'équipe de France, et même celui des équipes du top 14 ou les "gros" font 2 mètres en se laissant tomber, font un "tas" et rebelote ect... pour au final  réussir à sortir un ballon au 3 / 4 qui irrémédiablement se font planter par une défense archi en place qui a presque eu le temps de boire une bière en les attendant !

Il ni  y a pratiquement plus de jeu en mouvement , la plupart du temps le joueur qui reçoit le ballon est arrêté et rarement lancé etc...

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SOUVENIR..................bonne lecture a tous............

Et pourtant, cette année là, le 15 de France était en pîteux état, matchs déplorable et  tournois des 5 nations catastrophique, défaites, sur défaites et une demi finale en sursaut....

Lisez et souriez............

 

 

France-Nouvelle-Zélande 1999 : dans les coulisses du "plus grand match" de l'histoire de la Coupe du monde du rugby

Vous avez forcément des souvenirs brumeux de cette demi-finale extraordinaire. Mais connaissez-vous les coulisses de cette rencontre ?

L\'ailier français Philippe Bernard-Salles célèbre son essai en demi-finale du Mondial de rugby face à la Nouvelle-Zélande, le 31 octobre 1999 à Twickenham. L'ailier français Philippe Bernard-Salles célèbre son essai en demi-finale du Mondial de rugby face à la Nouvelle-Zélande, le 31 octobre 1999 à Twickenham.  

C'est l'histoire du plus grand exploit du rugby français. C'est aussi le plus beau match de l'histoire de la Coupe du monde, certains diront même de l'histoire du rugby tout court. Le 31 octobre 1999, dans un stade de Twickenham plein à craquer d'Anglais qui ont pris fait et cause pour l'outsider tricolore, l'histoire bafouille. Toute ressemblance avec la situation des Bleus de Philippe Saint-André, qui défient les Néo-Zélandais, samedi 17 octobre, en quarts de finale du Mondial de rugby, ne serait pas purement fortuite. Raison de plus pour revivre ce match incroyable.

En 1999, la France, c'était (presque) la Roumanie

C'est peu dire que la qualification de la France en demi-finale du Mondial 1999 est inespérée. Le Tournoi des cinq nations s'est révélé catastrophique, la tournée estivale en Nouvelle-Zélande calamiteuse et le premier tour terriblement laborieux. Les Bleus n'ont obtenu leur qualification en quarts de finale que grâce à un essai litigieux face aux Fidji. Pour la force collective, on repassera. "Les joueurs ne s'entendaient pas spécialement bien", acquiesce l'adjoint du sélectionneur Pierre Villepreux, dans L'Equipe. Le capitaine Raphaël Ibanez pose le débat en ces termes : "Je ne voudrais vraiment pas que la France devienne la Roumanie du rugby international." 

 

En face, les All Blacks. Meilleure nation du monde, comme d'habitude. Favorite du tournoi, comme d'habitude. Mais un peu moins discrète qu'à l'accoutumée. L'avion d'Air New Zealand qui transporte les joueurs est décoré d'un immense dessin de la première ligne néo-zélandaise. Adidas, devenu équipementier de l'équipe, a placardé des affiches dans toute l'Europe pour vanter ses champions. Les bookmakers cotent la France à 20/1, et proposent plutôt de miser sur l'ampleur de la fessée que prendront les Tricolores. Quarante points d'écart ou plus ? La veille, le sélectionneur australien, Rod McQueen, a expliqué qu'il était "certain" de retrouver les All Blacks en finale. 

 

Fou rire dans le vestiaire tricolore

L'affiche n'est pas très excitante, sur le papier. Même l'arbitre de la rencontre, l'Ecossais Jim Fleming, n'est pas spécialement heureux. "J'étais déçu d'avoir été désigné pour ce match, peste-t-il dans le Herald of Scotland. Ma dernière chance d'arbitrer une finale de Coupe du monde s'était évaporée."

 

L'ambiance est détendue dans le camp français. Dans le vestiaire, Emile Ntamack et Fabien Galthié sont pris d'un fou rire inextinguible. "Nous étions tranquilles", se souvient "Milou" Ntamack sur Rugbyrama. "Si tu n'as pas le sourire au moment de rencontrer les All Blacks en demi-finale de la Coupe du monde, quand trouveras-tu ton plaisir dans ce jeu ?" s'enthousiasme Jean-Claude Skrela, le sélectionneur, cité par Libération. Au moment de pénétrer sur la pelouse, Fabien Galthié hurle : "On est des champions !" Les joueurs ont passé la semaine à s'en convaincre. 

 

Le haka – un Ka-Mate assez dépassionné, le Kapa-O-Pango, plus guerrier, n'ayant pas encore été écrit – ne galvanise pas plus que ça les All Blacks. Le sélectionneur, John Hart, ne croit pas trop à la puissance du rituel maori, de toute façon. "Je me crispais quand les joueurs ne chantaient pas tous l'hymne national, regrette-t-il dans le livre Legends in Black. J'ai essayé d'y remédier, mais je ne pouvais pas les forcer. Beaucoup trouvaient que le moment d'expression, c'était le haka."

 

Des dreadlocks en moins et un scrotum en vrac

Dès l'entame du match, les Français choisissent d'attaquer les Blacks sur le physique. Ils se mettent à plusieurs pour stopper Jonah Lomu, l'ailier néo-zélandais, 1,95 m pour 100 kg, quitte à se faire traîner accroché à son short. Lomu, avec sa coiffure en forme d'aileron de requin, perce deux fois la défense tricolore en première période. Le surpuissant ailier des Blacks n'est pas le seul à bénéficier d'un traitement de faveur des Bleus. Le troisième ligne Josh Kronfeld est victime d'une fourchette à l'œil droit par un avant français… et, dix minutes plus tard, il subit le même traitement à l'œil gauche. Il verra flou pendant toute la rencontre, note le New Zealand Herald. Un autre joueur est touché au scrotum – une habitude lors des France-Nouvelle-Zélande. "C'était un match physique, brutal, mais en 1999, le rugby était brutal", juge le médecin des Blacks dans L'Equipe. 

 

"Dans les meilleures équipes françaises, l'artiste côtoie le boucher", a dit un jour l'ouvreur Franck Mesnel, finaliste du Mondial 1987 contre la Nouvelle-Zélande. Les Bleus font surtout parler le côté équarisseur en première période. Le centre Richard Dourthe est déchaîné : il fracasse à deux reprises le jeune demi de mêlée des Blacks Byron Kelleher, et va au combat face à la montagne de muscles Tana Umaga… au point de lui arracher ses dreadlocks et de les ramener, telles un trophée, dans le camp français. "Regarde ce que j'ai dans les mains !" s'écrie-t-il, comme un enfant fier de sa bêtise, à Titou Lamaison.

 

Les Français concèdent une kyrielle de pénalités (treize !), une sale habitude. Jean-Claude Skrela disait toujours que son équipe démarrait les matchs à 0-9 à cause de son indiscipline. "Si les cartons jaunes avaient été en usage, deux Français, au moins, auraient passé dix minutes sur la touche, se souvient l'arbitre du match, Jim Fleming, qui fait passer le message à Raphaël Ibanez, dans le couloir qui mène aux vestiaires. Les Bleus sont menés 17-10 à la pause, et c'est bien payé. 

 

"Vous ne sentez pas le doute dans leur regard ?"

Fabien Pelous se souvient de n'avoir jamais douté de la victoire. C'est aussi le message tenu par Marc Lièvremont dans le vestiaire de Twickenham : "Les gars, vous ne voyez pas qu'ils commencent à gamberger dès qu'on leur fait mal ? retranscrit-il dans son livre Cadrages et débordements. Dès qu'on se met à jouer, on les pousse à la faute ! Vous ne sentez pas le doute dans leur regard ? Ça ne se passe pas comme prévu pour eux. On tient le bon bout les gars ! Faut insister, ça va passer." Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'analyse très optimiste du troisième ligne des Bleus est partagée par le coach adverse. Jim Hart donne pour consigne à ses joueurs de fermer le jeu à double tour. "Mais ils en ont décidé autrement", soupire l'entraîneur. 

 

Le début de la seconde période donne raison aux Kiwis. Jonah Lomu inscrit un nouvel essai, portant le score à 24-10. C'est à cet instant précis que la machine se dérègle. "Ce qui s'est passé en seconde période – en y repensant des années plus tard – semble inexplicable, écrit Jonah Lomu dans son autobiographie. C'était irréel. Les Français ont tout simplement pris feu. Que dire des essais qu'ils ont marqués ? Que dire des rebonds heureux et des changements de jeu ? La balle leur appartenait. A chaque fois qu'ils marquaient une pénalité ou un essai, nous nous disions que nous n'avions qu'à reprendre le contrôle de la partie. C'était trop tard."

 

"On continuait à s'enfoncer dans la ***"

La panique se lit sur le visage des Néo-Zélandais, à mesure que Christophe Dominici, l'ailier aux cheveux péroxydés, Richard Dourthe, le scalpeur d'Umaga, et Philippe Bernat-Salles, le poids plume de 75 kg chargé de contenir Lomu, inscrivent trois essais splendides. "Mon meilleur souvenir de ce match, c'est quand les Néo-Zélandais ont commencé à marcher, tête basse", jubile le troisième ligne Olivier Magne, dans le Guardian. L'envoyé spécial d'ESPN se souvient que les journalistes néo-zélandais avaient l'air d'avoir été "tous foudroyés en même temps".  

 

Les joueurs ne sont guère en meilleur état. "Après chaque essai, on se regroupait et on se disait : 'on s'en tient à notre plan', raconte Josh Kronfeld. Mais on continuait à s'enfoncer dans la ***." Trente-trois points encaissés en une demi-heure, soit autant que… pendant toute la durée de la Coupe du monde, un essai des All Blacks pour sauver l'honneur, et les Français s'invitent en finale sur le score de 43-31. On a même entendu une Marseillaise reprise en chœur par le public anglais en seconde période. "En deuxième mi-temps, ils criaient 'Allez les Bleus !', et quand tout a été fini, ils m’ont timidement demandé : 'Mangerez-vous désormais du bœuf anglais ?'" raconte une supportrice tricolore dans Le Monde.

 

Vous avez dit match de légende ? Pour le spectateur le mieux placé au monde, c'est loin d'être évident. "Après la rencontre, j'ai réalisé que j'avais vu un bon match de rugby, mais il a fallu un moment pour que je me rende compte à quel point la partie avait été excitante. Et quel suspense !" reconnaît l'arbitre Jim Fleming. 

 

Au mépris des sacro-saintes valeurs du rugby, la plupart des Néo-Zélandais, humiliés, ne raccompagnent pas les Bleus au vestiaire par une haie d'honneur. Jonah Lomu ne s'en est toujours pas remis : "J'étais un des cadres de l'équipe. J'ai demandé aux joueurs de rester pour féliciter les Français avec une haie d'honneur. Etre humble dans la victoire, c'est facile. Etre élégant dans la défaite, ça l'est moins. Beaucoup ont quitté la pelouse. Ils n'en avaient tout simplement pas le droit. Nombre d'entre eux étaient jeunes, et cette défaite était trop lourde à porter. "

 

SOS supporters en détresse

Dans les vestiaires, l'équipe de télévision qui devait tourner un documentaire narrant la victoire des All Blacks lors de cette Coupe du monde remballe son matériel, raconte le Guardian. Le film, qui aurait pu s'appeler Les Yeux dans les Blacks, ne verra jamais le jour. "Une ambiance de mort régnait dans le vestiaire, se souvient Andrew Mehrtens, le demi d'ouverture des Kiwis, dans le Herald Scotland. Nous étions tous dévastés. Il y avait la petite finale à jouer. Mais ça nous enthousiasmait autant que de rouler une pelle à notre grand-mère."

 

Au pays, le choc est terrible aussi. Le gouvernement envisage sérieusement de mettre en place un numéro vert d'écoute pour les supporters en détresse, avant de renoncer, conscient du ridicule de la situation. En détresse ? Un parieur néo-zélandais inspiré, un seul, a misé sur les Bleus à 25/1 et empoche un gain de 30 000 euros. 

 

Les Français, eux, ont gagné leur Coupe du monde, même si la finale est dans une semaine. Les festivités s'étendront tellement que les Bleus ne feront illusion qu'une mi-temps contre l'Australie. Un match que tout le monde a oublié. Contrairement à cette demi-finale de légende. 

 

 

 

 

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En 99 c'était super,mais en 87 lors de la première coupe du monde la demie finale France-Australie,c'était extraordinaire: le french flair dans toute sa splendeur,un match à suspens et un essai d'anthologie de Serge Blanco qui ouvre les portes de la finale aux bleus.

A l'époque les gabarits étaient un peu "chisclet" par rapport à aujourd'hui,mais ça n'empêchait pas un rugby champagne et on se rentrait pas dans le lard comme aujourd'hui.

Ce match et le dernier essai sont visibles sur you tube.

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UN Petit résumé de l'audience de NOVES-FFR AU PRUD HOMME.....

 

14:10

L'affaire Novès est enfin évoquée. L'avocat de Guy Novès demande une heure de parole. Le Conseiller principal dit que c'est trop. Il accordera 45 minutes.

14:15

L'avocat de Guy Novès commence sa plaidoirie et il charge Serge Simon.

14:27 

Longue démonstration de Maître Nougarolis contre la volonté de la FFR de requalifier le contrat et d'échapper à ses responsabilités. Il démonte les arguments un à un. Il conteste la fraude supposée de Guy Novès au sujet des débuts de la tâche de Guy Novès.

14:36

Comme indique La Dépêche, l'avocat de la défense a évoqué : "Pour chacun de ces motifs, aucun exemple ni aucun fait ne sont donnés", s'emporte Me Laurent Nougarolis, "S'il y a faute grave, il faut la prouver continue-t-il. Que produit comme preuve la FFR ? Deux articles de presse dans lesquels deux joueurs se plaignent de Novès."

À l'inverse Maître Nougarolis énumère l’interminable liste de tous les joueurs ou ex-joueurs et journalistes qui après l'éviction de Guy Novès se sont élevés contre cette décision et ont chanté les louanges du sélectionneur déchu.

14:44 

Maitre Nogarolis évoque des déclarations de Bernard Laporte et de diverses personnes reconnaissant implicitement (selon lui) que l'éviction de Guy Novès était décidée d'avance et que c'était un "choix politique". Il explique que la faute grave était le seul moyen d'aller vite. Propos attribué à Bernard Laporte.

14:50

Maître Nougarolis évoque un "harcèlement moral" subi par Guy Novès à partir de juin 2017. Celui-ci ne pouvait plus parler à Serge Simon malgré de nombreuses tentatives.

Comme indiqué dans La Dépêche, Maître Nougarolis énumère enfin ses demandes :

720,000 euros correspondant au salaire que Guy Novès aurait dû toucher jusqu'à la fin de son contrat en novembre 2019

164,800 euros correspondant aux droits supplémentaires à la retraite qu'il a perdu suite à son éviction

180,000 euros pour rupture abusive

370,000 euros pour préjudice moral

370,000 euros pour irrégularité de procédure juridique

162,000 euros pour indemnité de précarité d'emploi

90,000 euros pour harcèlement moral

435,000 euros d'heures supplémentaires

259,000 de repos compensateur

41,500 euros de RTT

180,000 euros indemnité de travail dissimulé

90,000 euros pour jours de congés non pris, etc...

Au total les demandes se montent à 2,9 millions d'euros.

14:54 

Fin de la plaidoirie de Maître Nougarolis. Elle fut très dure pour la FFR, Bernard Laporte et Serge Simon.

14:55

Début de la plaidoirie de Maitre Aguerra. Voix forte, ton assuré. Il commence : "Ceci est un dossier prud'hommal. M. Novès est un salarié comme les autres. Ni plus ni moins."

15:01

Maître Aguerra contre-attaque. Il parle d'un homme qui se croit unique. L'orgueil porté à ce point peut-être un défaut. Il attaque son confrère qui a rappelé le palmarès de son client "pour lui faire plaisir".

15:09

Maître Aguerra attaque Guy Novès : "360 000 euros de préjudice de notoriété ? Pour qui on se prend ? Blessure d'orgueil plutôt !"

15:15 

Maître Aguerra conteste les arguments de Guy Novès : "Jamais un entraîneur de sport collectif n'a osé demander le paiement d'heures supplémentaires ! Guy Novès se prend pour une statue, il se croit au dessus des autres." Il ironise. "Pourquoi pas indemité pour travailler seul ou pour travailler le dimanche ?"

15:19

Maître Aguerra provoque Guy Novès dans un effet de manche fulgurant : "Vous passiez deux heures à visionner les matchs ? Vous auriez pu nous évoquer le quart d'heure de la mi-temps !"15:24

Pourquoi Guy Novès n'a-t-il pas bénéficié d'un entretien de licenciement ?

"C'est un choix assumé par la Fédération Française de Rugby qui voulait donner le moins de résonance médiatique possible à ce licenciement, explique Me Aguerra. Et de toute façon Bernard Laporte l'a appelé pour le prévenir qu'il venait de lui envoyer sa lettre de licenciement. Donc il n'y a pas matière à demander 30,000 euros pour irrégularité de procédure juridique. Quant au préjudice d'image, il n'y en n'a pas. Concernant Monsieur Novès, on devrait plutôt parler de préjudice d'orgueil." Nous révèle La Dépêche.

15:32

Maître Aguerra continue son travail de sape : il fait allusion au souci certain des finances de Guy Novès et de ses activités annexes dans la publicité. Puis il critique le contrat signé en 2015 par Guy Novès et la FFR ou plutôt le double contrat... "architecture hallucinante". Il fait des allusions peu amènes vis à vis de Guy Novès.

15:37

Maître Aguerra n'a pas de mot assez dur pour fustiger le premier contrat qui courrait de juillet à novembre 2015 entre Novès et la FFR. Il ne relève pas de traces d'une activité de conseiller de président. Il sous-entend des choses plus graves qu'une simple affaire prud'hommale. Il cite même un entretien dans un journal où il évoque un été 2015 "de mec normal qui va en vacances avec son épouse et qui passe du temps avec ses amis et ses petits enfants."

15:40

Maître Aguerra finit sa plaidoirie par une critique de la personnalité de Guy Novès. Il parle de "désobéissance; le talent est une chose, l'intelligence émotionnelle est en une autre !"

Des spectatueurs protestent à haute voix.

15:45

 

Fin de l'audience. Le Conseiller principal annonce que le verdict sera rendu le 8 avril vers 14h00

 

AFFAIRE NOVES-FFR - L'audience du Conseil des prud'hommes a été assez chaude entre les deux parties. Personne ne s'est fait de cadeau. Guy Novès demande 2,9 millions d'euros à la FFR. L'ex-sélectionneur des Bleus a écouté les débats parfois durs sans broncher.

Quel combat, quelle corrida. Il y avait 120 personnes dans la salle du Conseil des prud'hommes de Toulouse, plutôt habituée aux joutes feutrées. Cette fois, rien n'était feutré. Des photographes ont mitraillé les deux parties, surtout le clan Novès : sa fille Julien, son épouse, Claude Hélias ami fidèle, quelques proches. Et bien sûr l'ex-patron du XV de France impeccable dans son costume. L'autre partie se résumait à une seule personne : Maître Aguerra, avocat de la FFR. Aucun des grands patrons de Marcoussis ne s'était déplacé, même si Guy Novès nous a expliqué qu'il avait cru apercevoir Sébastien Conchy.

 

Les débats ont été un peu techniques, mais finalement accessibles au commun des mortels. Le défenseur de Guy Novès, Maître Nougarolis, a parlé le premier pendant 45 minutes avec un débit très rapide. Il avait demandé une heure mais le premier conseiller ne lui avait donné que 45 minutes. Il avait tellement de choses à dire, comme le prouvait son volumineux dossier.

 

Maître Nougarolis au procès opposant Guy Novès à la FFR (Crédit Photo : Nathalie Saint-Affre)

Maître Nougarolis au procès opposant Guy Novès à la FFR (Crédit Photo : Nathalie Saint-Affre)Other Agency

 

Il a très vite multiplié les piques à l'encontre des patrons de la FFR qui avaient estimé que Guy Novès s'était rendu coupable d'une faute grave. Les arguments de cet avocat toulousain sont restés sur le terrain juridique pour l'essentiel et dans le registre factuel. Cette faute grave n'a existé selon lui que dans la volonté de Serge Simon et de Bernard Laporte, ennemis déclarés de son client et décidés dès l'élection de décembre 2016 à s'en séparer. Maître Nougarolis a donné des coups de harpons vers Simon qui aurait perturbé la préparation des Bleus en 2017 par un séjour indésirable à Mayotte et par un soutien demandé en plein stage aux joueurs dans l'affaire de la fusion avortée des deux clubs parisiens.

 

Il a ensuite décrit un Laporte recourant à la faute grave pour "aller vite" et "par choix politique". Il a argumenté sur les SMS sans réponse de Novès vers un Simon silencieux, et il a évoqué ce fameux audit dont on n'a jamais vu la trace. Son estocade : l'absence d'entretien préalable de licenciement : "Mon client n'a pas pu se défendre."

 

Maître Aguerra, a ensuite pris la parole avec une voix de stentor, un ton plus posé. Son propos fut bien sûr juridique puisqu'il voulait démontrer que les deux contrats CDD successifs de Guy Novès (juillet-novembre 2015 et novembre 2015-décembre 2019) n'en formait qu'un : un CDI selon lui, ce qui changeait beaucoup de choses du point de vue du droit du travail et des indemnités qui devaient en découler. Mais derrière ces débats techniques, cet avocat fut très dur avec Guy Novès : accusé d'être "orgueilleux" de se croire "unique", de désobéir à la hiérarchie.

 

Maître Aguerra au procès opposant Guy Novès à la FFR (Crédit Photo : Nathalie Saint-Affre)

Maître Aguerra au procès opposant Guy Novès à la FFR (Crédit Photo : Nathalie Saint-Affre)Other Agency

 

Il l'a dépeint en homme âpre au gain et surtout un brin désinvolte, se contentant de travailler dans son canapé pour visionner des matchs de Top 14. Une série de coups que l'ancien patron de Toulouse et des Bleus a accusé sans broncher. On se doutait qu'en son for intérieur, il bouillait. Premier jugement, le 8 avril .

 

 

 

 

 

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Je me souviens bien de cette demi finale, à l'époque, je me levais aux aurores pour regarder tous les matchs en direct,  et je visionnais une deuxième fois les matchs de l'equipe de France en redifusion les aprés midi...................

 

 

Coupe du monde 1987 - Blanco, un essai de légende face à l'Australie

RETRO COUPE DU MONDE - La France se hissa en finale du Mondial 1987 grâce à un essai mythique conclu par Serge Blanco face à l'Australie. Un moment inoubliable...

 

Il est de ces moments qu'on n'oublie jamais. Même 30 ans après. Un geste, une action, un essai... Surtout quand la grâce s'invite sur un terrain et qu'elle permet à une équipe d'atteindre le nirvana. La France montra à la face du monde pourquoi elle était redoutée par tous: son "french-flair" pouvait se mettre en action à n'importe quel moment. L'Australie l'apprit à ses dépens dans les ultimes secondes d'une demi-finale somptueuse. 36 secondes de magie, de bonheur, de pur régal. Au bout, Serge Blanco plongea en coin pour propulser les Bleus en finale (24-30).

 

Les Tricolores n'étaient pourtant que de simples outsiders aux yeux des bookmakers qui ne voyaient qu'une issue finale à ce Mondial 87:

 

un combat de chefs entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Sauf que la bande à Fouroux regorgeait d'incroyables talents. Et de joueurs surmotivés. A l'image du deuxième ligne Alain Lorieux, premier guerrier tricolore à la retombée du coup de pied à suivre de Lagisquet. Erbani, Champ, Ondars et Garuet, affamés, arrivèrent tout juste derrière. Rodriguez, lui, se chargea de mettre sur orbite la cavalerie avec Charvet et Berbizier. Pas de point de fixation, juste des passes pour assurer la continuité du jeu et semer la zizanie au sein d'une défense australienne qui ne savait plus où donner de la tête. La chance sourit aussi aux (audacieux) Français avec cette passe "ave maria" de Lagisquet et l'en-avant (?) non vu de Rodriguez. Mais face à un tel mouvement, cela n'enlève rien aux frissons ressentis en visionnant cet essai de légende.

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En temps qu'entraineur LAPORTE a reussi :

2 championnat de France ..1 avec le stade Francais et 1 avec Toulon

3 championnat d europe avec Toulon.....

4  tournois des 6 nations dont 2 grands chelem..

Il a aussi réussi pour gagner ses Championnats à faire rentrer un maxi d'"etrangers" dans ses équipes. (ca va plus vite et ca coute moins cher que de la formation). Et maintenant qu'il est a la tête de la Fédé, ce triste magouilleur, il accuse les clubs d'abuser d'etranger car cela nuit a l'équipe de France.

Plus c.on que lui, tu meurs 😃

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