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Le Fameux Paris Brest Paris


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Bernard, j'ai bien aimé cette première et malgré mon âge 60 ans en avril prochain je pense revenir avec l'ambition de faire mieux. Mdr. A Brest j'étais avec des gars qui ont mis 60h et moins mais j'ai voulu assurer et j'ai essentiellement roulé seul pour ce retour tant redouté. J'explique tout ça sur le site du CTLyon.. 

 

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Allez le sujet ne revient que tous les 4 ans, et il semble que le sujet nous passionne. Le problème du sommeil a été justement abordé, et il convient non seulement de l'aborder mais aussi de le contrer. Personnellement, avant de me lancer dans ce défi, j'avais longuement lu tous CR et expériences de nos prédécesseurs. Alors je me souviens d'un Tarbais au meilleur niveau, dont je ne saurais dire le nom ici, avoir l'année A, se priver de tout café, et donc les jours de l'épreuve en consommer avec plaisir avec l'effet doublé. Et je vous avoue que pour ma première, comme nous sommes dans "nos petits souliers", j'ai appliqué sa méthode, mais je ne saurais pas dire si cela a été fantastique, sachant que mon rythme habituel se limite à celui du repas de midi. Mais en complément ne pas oublier la vitamine C, que chaque sportif devrait consommer chaque hiver, et vous savez qu'il faut la prendre qu'en matinée, alors nul doute que celle de la soirée fait son effet. Et en reprenant mes notes, je constate que les cafés se limitent à 4/5 sur les 48 h, car il faut que les arrêts concordent, et pour le confort des assistants c'était du simple Nescafé. Mais le plus important pour le sommeil c'est de rester en action, ne pas s'affaler, et bien entendu posséder la forme physique.

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En effet pour la dernière phrase au sujet de l'action ... d'ailleurs j'ai eu des attaques de sommeil très virulentes sur des brevets 600 effectués dans les alpes, qui comportaient une looooongue descente (genre 15-20 km) au petit matin. RAS dans les montées, l'action maintenait éveillé, et après 5 mn de descente (de préférence froide bien sûr) on entre dans la bagarre ...

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J'ai en mémoire des brevets ou le sommeil ne fut pas un frein et d'autres ou j'ai commencé à bailler des 23h00 et qui furent très difficile vis à vis du sommeil...je pensais avoir trouvé le truc (utilisation de gel + 2 vitamine C 500 mg durant la nuit). Mais cela n'a pas fonctionné pour le 600 cette année !!! Le café je n'en bois jamais et du coup j'ai peur de me tordre le ventre si j'en prend pour un brevet. A tester tout de même pour une prochaine.

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Merci ... je suis friande de tous les reportages qui touchent à PBP 🆒
Pour avoir touché à différentes pratiques du vélo ... je ne vois pas trop la longue distance comme "extrême" car l'effort physique pur reste très modéré (à moins de vouloir faire un temps, dans ce cas c'est effectivement un peu "extrême", comme les courses ultra ) .
Par contre c'est certain qu'il faut une vision particulière, à savoir, accepter de rouler dans des conditions non optimales (rouler avec la fatigue, avec éventuellement une douleur ça ou là, rouler de nuit, sous la pluie, dans le froid, sous la chaleur, avec des pauses, avec des hauts et des bas , et donc rouler plus lentement que la "normale" ) Pour certains, ce "sous-régime" est incompatible avec le plaisir de rouler.
Je pense qu'il faut être fortement motivé par l'ambiance, par la conviction de faire quelque chose de rare (tous les 4 ans au mieux !)  et d'exceptionnel, par l'ensemble des paramètres à gérer au-delà de l'effort, par les rencontres le long de la route .

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Oui tout a fait d'accord avec Brigitte. C'est mon 1er PBP a 53 ans et je n'ai pas trouvé que c'était une épreuve "extrème" car il y a pas mal d'assistance (fléchage, point repas, repos et assistance médicale et mécanique) mais PBP fait sortir de ses zones de conforts et c'est ce qu' un cycliste lambda qui ne fait pas de longues distances trouve extrème. Les copains de vélo s'imaginent la réalisation d'un PBP pour des cyclistes d'une autre planète alors qu'en fait il est adapté a un large panel de cycliste, se connaissant bien et ayant un minimun d'entrainement et d'endurance. La série de BRM permettent de bien préparer a cette vision particulière du vélo et a ce cyclisme de partage de la route. Perso, j'ai trouvé le PBP comme un grand amplificateur sportif et émotionnel. Je l'ai toujours en tête alors que c'est finis depuis 15 jours et je re-signe de suite pour 2023, qui a mon avis va être une grande fête. Grosse épreuve amateur, dans un magnifique site, a la veille des J.O. a Paris 2024. Ouf 😉

 

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N'ayant jamais parcouru plus de 11 heures à vélo, je suis forcément impressionné par vos témoignages. Ton avis, ainsi que celui de Brigitte et de tous ceux qui l'ont terminé, ne signifie ni ne prouve que cette épreuve soit réalisable par tous les cyclistes. Accepter de sortir de sa zone de confort ne suffit pas comme vous le suggérez à demi-mots.

Une condition sine qua non est bien sûr d'en avoir l'ardent désir. Mais aussi et surtout d'avoir les dispositions physiques adéquates. Les brevets qualificatifs opèrent sans doute un sérieux "écrémage"... Combien renoncent finalement à prendre le départ, ayant trouvé le 600 km trop dur par exemple ? Quelle proportion d'inscrits accède au "Graal" ?

 
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Pour ta première question, impossible de répondre. La diversité des brevets (avec beaucoup de dénivelé ou presque plats) et des conditions météo que l'on y rencontre joue beaucoup. C'est aussi beaucoup plus facile à faire en groupe, car la moyenne roulée étant plus élevée, on dispose d'un gros matelas d'heures pour ... dormir 😃. J'ai toujours fait mes 600 sans dormir, mais je suis une grande stressée de l'horaire 😃.


J'ai moi-même raté un 600 ce mois de mai : pluie glaciale et diluvienne (4°C) toute la nuit en moyenne montagne + solitude absolue + petite forme, j'ai bâché au km 380.  Si un 600 est trop dur, on peut toujours en faire un plus cool voire tout plat, rouler à 22 de moyenne et faire une vraie nuit au milieu...

PBP est plus facile que nos brevets de Grenoble, déjà c'est l'été, à basse altitude (pas de vraies descentes montagne qui durent ...), il y a du monde partout, une infrastructure et un accueil rassurant, à manger partout, un bon fléchage ... et comme l'exprimait un participant dans un récit, le "stress positif" , l'enjeu, le défi, fait de vrais miracles physiologiques.
C'est incroyable d'arriver à repartir encore en forme après une nuit blanche , un jour, puis une nuit de deux heures !!!!!

Pour la seconde question , en gros sur les inscrits "fermes" , 5% ne prennent pas le départ, moins de 5% sont enregistrés mais hors délai (encore faut-il que le tapis soit encore là), un peu plus de 25 % abandonnent (ou rentrent mais quand il n'y a plus personne) ... donc il reste 65 % de finishers "médaillés" 😛
Je me suis amusée à regarder cette proportion chez les femmes françaises, on fait un chouia mieux, 72% ... on n'est pas nombreuses mais coriaces !

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Je crois qu'il ne faut pas s'en faire une montagne, j'ai découvert cette année les BRM et la "longue distance" et c'est largement faisable pour un cyclo qui roule régulièrement.

Comme le dit Brigitte les brevets de Grenoble organisés par Jean Philippe Battu nous préparent très bien. Les délais des BRM et ceux de PBP sont accecibles à tous, vraiment.

Et puis si on regarde sur le site de PBP, le parcours est découpé en une dizaine de d'étapes et mine de rien c'est bien comme ça qu'il faut l'aborder "step by step" sans se prendre la tête sinon c'est la gamberge assurée.

Et puis une fois sur la route il y a un ravito tous 80km.

Je crois qu'une fois que tu as admis que tu allais le faire tout est plus simple. 

 

 

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