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Vent debout et autres caprices d'Eole


Michel DURY
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Il est curieux que ce sujet ne soit que rarement abordé d'une façon approfondie, alors que notre activité est tellement soumise aux caprices du vent.

Habitant dans une région relativement plate, quelle que soit la direction et l'intensité du vent, j'en ressens l'influence sur ma pratique.

C'est d'ailleurs l'élément principal pour analyser rapidement la situation en cas de cache cache pluie, mes années de parapente étant alors d'un grand secours pour mener à bien cette périlleuse mission.

Mais vous, êtes vous attentifs au vent, ou le subissez vous sans autre considération?

J'ai des collègues du club qui ignorent absolument tout de la direction du vent, qui n'y comprennent rien et qui ne s'en occupent pas, "on n'est pas des taffioles et on roule à travers tout" (authentique), et d'autres qui font les parcours en fonction de la direction du vent pour faciliter le retour.

Quelles sont vos habitudes, truc et astuces (il y en a quelques uns), savez vous déterminer avec précision d'où vient le vent, s'il va forcir ou faiblir, enfin, tout ça quoi.

Pour ma part, c'est l'élément premier qui va décider de ma sortie, et je l'observe toujours avant et pendant que je roule, en permanence.

L'idée de ce sujet est aussi de partager quelques astuces pour faciliter une sortie par conditions aérées, si vous voyez ce que je veux dire.

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Toujours !

Et plus le vent est fort, mieux c'est...🆒 dans une certaine limite bien sûr. Cet aprèm dans la Beauce, c'est juste parfait. Avec retour vent de dos, évidemment, de façon archi-systématique. Pas pour que ce soit plus facile, non non non, rien à voir. Pour exploser les chronos sur les tronçons concernés.

Plus y a de vent, et plus ça permet de simuler vraiment la course (mais en allant beaucoup plus vite finalement, dès que c'est à plus de 20-30km/h de vent favorable), c'est quand même bien pratique quand on roule tout seul. Et puis honnêtement, ça forge le mental.

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Un truc quand vous ne savez pas exactement d'où vient le vent car il est faible: les corneilles dans les champs sont toujours orientées bec face au vent. Les mouettes aussi.

Ceci car ça leur permet de décoller immédiatement, et comme tous les oiseaux, le vent arrière leur retournerait les plumes.

Autre astuce: les grues de chantier à l'arrêt. Si elle ne travaille pas, la grue est toujours mise en girouette et se place dans le sens du vent. Autrement dit, la flèche (le long machin devant) est toujours sous le vent, et la contre flèche (le machin plus court) est toujours face au vent. Donc le vent va dans le sens contre flèche/ flèche.

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je reviens ou j essaie tjrs de revenir vent de dos , ça aide si un coup de mou ,par ex après  avoir fait des bosses , mais a partir de 10 km de chez moi , l influence de la mer est importante et de ce fait a n' importe que moment je le prends de face ,et même parfois  entre des rangées de maison je me prends des rafales  de couloir absolument arrrrgghhhh ,je râle seul sur le vélo et après j ' en ris ....et comme dit plus haut ça forge le mental car malgré tout  ,il en faut pour faire ce sport

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J'habite Lyon. Les vents peuvent venir du sud, du nord et de l'ouest.

Lorsque je roulais beaucoup, 2000 km/mois, je m'en foutais, puisque généralement, nous roulions à trois, avec deux amis professionnels, et que ce n'est pas moi qui faisait le parcours. Mais, sauf vent très fort, l'idée était plutôt de rentrer vent de face. De toute façon, quand on était en retard, ils leur arrivaient de rouler, vent de face, à plus de 45km/h. Après le vent n'est plus un problème, car avec l'entrainement, lors des sorties (sans les "pros"), lorsque le vent commençait à me peser, je me remotivais en regardant la "tronche" des autres.😆

Depuis que je ne roule plus beaucoup, 600km/mois, je pars vent de face et je rentre vent dans le dos. Et surtout, je suce les roues.🆒

J'ai deux souvenirs particuliers. Sur une cyclosportive, nous nous sommes retrouvés un jour de grand vent, à trois en tête, à se relayer à fond, pendant les 15 derniers kilomètres, à 17 km/h. Le second souvenir est la traversée de la Camargue, entre Aiguemorte et Arles, 41 km, sans aucun abri, avec un vent de 3/4 face soufflant à 90 km/h, lors d'un brevet de 600km pour PBP. En arrivant à Arles, j'étais heureux d'en avoir fini avec cette portion. A la sortie de Arles, j'ai déchanté, le vent était de face.

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En Valais, il y a 2 types de vent : la bise venant d'ouest, donc de Sion à Martigny , surtout l'après-midi , on le prend dans la tronche et c'est encore pire lorsque l'on passe le coude du Rhône en direction du lac, car à ce moment là, le courant vient du sud, de la région du gd st BERNARD, puis de France en passant par le col de la Forclaz et un peu plus loin de la vallée du TRIENT (Salvan- les Marécottes- Finhaut, col des MONTETS), donc à faire le matin, et le plus possible à l'abri des arbres sur les berges du Rhône. La deuxième possibilité : le foehn qui vient de l'est et plus particulièrement dans le haut du canton (partie germanique) et qui annonce de la pluie ou neige, peut être très violent et plus puissant que la bise, mais vent chaud. Dans cette variante, que ce soit le matin ou l'après-midi, on le prendra dans la g.....e en rejoignant le Haut -Valais et au retour on sera poussé comme des avions! Bref l'AM en Valais, il y aura toujours du vent, un peu moins en période de canicule, mais ça nous fait une belle jambe!

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