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L'Ariegeoise 2019,un fiasco!


Jean DULOUT
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Tout cela est bien triste... La faute à qui ? à quoi ? Comme d'habitude, il va falloir trouver un ou des responsables (coupables), et selon notre position, ce sera l'autre évidemment.

Personnellement, et en tant que cyclo, doit-on prendre le départ d'une épreuve avec plus de 35°, avec un organisme déjà fatigué par les jours très chaud précédents ? Ma réponse est non bien sûr.

L’organiseur a-t-il bien géré ? Pas tout à fait puisque manifestement il manquait d'eau...

Le préfet aurait-il dû interdire cette cyclo ? Je ne suis pas pour, sinon on aura toujours une excuse pour annuler chaque manifestation sportive...

Pour moi, c'est à chacun de s'adapter. L'alcool, la cigarette, les pesticides me semblent bien plus dangereux et pour autant on ne les suppriment pas...

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. L'alcool, la cigarette, les pesticides me semblent bien plus dangereux et pour autant on ne les suppriment pas...

Les deux premiers rapportent de l'argent... bien que, ils en coutent par la suite!!!

le 3eme -les pesticides- le sujet est trop vente pour l'aborder....( Qu'on fasse l'equivalent des pesticides, mais en BIO!! )

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C'est très triste mais les concurrents sont tout autant responsables que les organisateurs.

C'est incohérent à l'époque des raids , ultra trails , téléréalités "survivalistes" et j'en passe , plébiscités par ceux qui prétexteront "en même temps" ce très triste accident pour supprimer ce type de manifestations .

Concernant les carences de l'organisation qui visiblement existaient déjà antérieurement selon vos commentaires , si les concurrents y reviennent , que dire ?

Reste un grand nombre de personnes qui travaillent dans ces conditions au quotidien , toute leur vie, en France,  canicule ou pas , dont on ne s'inquiète pas .Elles , elles s'organisent .

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"Moi j'ai vu des types prendre des bouteilles d'eau pour s'asperger avec de la tète aux pieds... Forcement après y'a plus d'eau pour les autres ! Inadmissible de tels comportements."

Ben voilà une explication pour le soi-disant manque d'eau📢

Et ça retombe encore sur la tronche de l'organisateur même si il avait prévu 2 fois plus.

C'est le problème des épreuves de masse, plus c'est gros, plus c'est %@!?!

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Il ne s'agit pas de tout régenter. Mais les ravitaillements étaient remplis par des montagnes de carcasses de bouteilles d'eau vides. Le premier ravitaillement, au col de Peguere, faisait partie de la liste. Ce col à été atteint vers là fin de matinée pour les derniers à l'issue d'une ascension plutôt à l'ombre. Malgré ces conditions relativement avantageuses (par rapport au port de Lers la différence était flagrante), plus une goutte d'eau quand je suis passé ;  et pourtant j'étais loin d'être le dernier. La bénévole, avec là plus grande gentillesse, m'a recommandé de rallier Massat ou j'étais censé trouver de l'eau. Je précise que les cimetières de bouteilles.étaient des.des deux côtés du col. A Massat donc point d'eau de l'organisation. J'ai du mon salut qu'à une borne verte de la ville. Ce que je veux dire très clairement, c'est qu'il ne s'agit pas d'être as site et pris en charge, mais simplement de trouver ce qu'il y a de plus fondamental dans la vie : l'eau. J'étais d'autant plus déçu que j'ai lu après coup là communiqué de la préfecture qui recommandait le renforcement des ravitaillements en eau ; ce qui est fut manifestement pas le cas. En revanche il faut louer l'excellente du panneautage, et la qualité de l'encadrement humain : signaleurs ; motards ;  secours médicaux. Tout le monde était parfait sur ce point. Leur dévouement à Massat pour organiser le rapatriement était admirable. Merci à eux. Mais peut être trouveras-tu, qu'avec les autres concurrents sur place, j'ai été scandaleusement pris en charge. C'est vrai j'aurais dû prendre le risque, que j'avais senti très présent, de subir le même sort que le malheureux concurrent décédé. Être sur certains points assisté c'est normal dans une cyclo.  Sinon autant randonner librement en partant à l'aventure.

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J'ai fait plusieurs l'ariegoise.une année dans le port de lers plus une goutte d'eau au ravito.obligé de prendre de l'eau dans le petit torrent au risque d'avoir une bonne chiasse.si mes souvenirs sont exactes il faisait 33/34°dans la montée.Après c'est tout a chacun de se connaitre de bien s's'entraîner .et savoir être raisonnable dans ses efforts .savoir ses limites et mettre pied a terre.il n'y a rien a gagner.une année dans le plateau de beille 'il y a eu un cycliste qui a fait un malaise .s'en est suivi le deces de ce coureur  .et la pas de canicule.juste un peu de chaleur.

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Très délicat comme débat.

L'annulation d'un tel événement est terrible. Pour avoir fait l'Ardéchoise il y a une grosse semaine, je n'imagine pas à quel point cela aurait été catastrophique de tout annuler au denier moment, au regard de l'énergie et de l'argent investis dans l'organisation. 

La chaleur est un facteur à risque mais il y en a tellement d'autres qui peuvent amener un drame durant l'épreuve : le manque d'entraînement, un matériel défaillant, un manque de maîtrise des descentes de col, des milliers de personnes qui se dépassent, qui frottent, etc.

Le danger est omniprésent. Est-ce-que pour autant il faut annuler l'événement par temps caniculaire ? A partir de quel seuil considère t'on qu'on annule ? 34° on maintient ? 35° on annule ?

La décision était bonne de réduire les parcours, d'anticiper les départs pour prévenir des fortes chaleurs mais aussi d'augmenter le ravitaillement en eau. 

Comme le disent certains, la responsabilité est partagée entre l'organisation et le cycliste qui s'engage en se considérant à la hauteur du challenge auquel il participe. Malheureusement, beaucoup de cyclistes amateurs sont sous-entraînés et/ou sous-estiment la difficulté d'une vraie étape de montagne en l'occurrence. Et là il y a danger, en temps normal... danger qui s'amplifie largement durant un épisode caniculaire.

Peut-être faudrait-il mieux encadrer les certificats médicaux, ou bien mettre en place des épreuves de sélection pour pouvoir s'inscrire à certains parcours ardus de cyclo sportives. (un peu comme le PBP). Mais cela semble difficile à mettre en place.

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... ou bien mettre en place des épreuves de sélection pour pouvoir s'inscrire à certains parcours ardus de cyclo sportives.

1998, ASO, Etape du Tour, pas encore de grosses vagues d'étrangers.

Cette année-là ASO a organisé en mai 2 épreuves de sélection : il fallait se qualifier en terminant dans les critères prédéfinis ouvrant le droit à l'Etape.

J'ai fait celle de Bourgogne, très médiocrement préparé, mais suffisamment pour aisément décrocher le sésame.

En juillet nous devions nous taper la plus difficile de toutes les EdT à ce jour : plus de 5200 m de D+ (peut-être 5500m, je ne sais pas) sous le cagnard.

Je crois me souvenir que nous étions dans les 5 à 6000 sélectionnés au départ.

Plus de 50% d'abandons, mais aucun mort que je sache.

Gros pb de logistique pour rapatrier tous les éclopés du D+ et de la canicule, mais aucune polémique quant à une épreuve trop difficile dans la chaleur.

Est-ce grâce à la sélection qu'il n'y a pas eu de drame? Je n'y crois pas une seconde.

 

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Peut-être que les épreuves de sélection n'étaient alors pas assez difficiles ou proches de la difficulté de l'EDT pour éviter cette vague d'abandons.

Et puis comme tu le dis, les conditions étaient particulières, forte chaleur et D+ impressionnant. Peut-être aurait-il fallu (de manière rétrospective), alléger la difficulté de l'épreuve au regard des conditions climatiques (suppression d'un col par exemple).

Je ne prétends pas que des sélections annihileraient tout risque de mort, car malheureusement, un drame peut survenir n'importe quand, d'autant plus lorsque des milliers de cyclistes sont engagés. Mais je dirais qu'on peut réduire le risque de mort par sur-régime en n'ouvrant les parcours les plus difficiles des cyclos qu'aux amateurs les plus entraînés. 

Il  y aurait peut-être un peu moins d'inscrits sur les cyclos mais ça ne serait pas un mal après tout.

Toujours est-il qu'il faut mettre le plus de choses en oeuvre afin de réduire les risques. Annuler n'est pas une solution car on n'atteindra jamais le risque "0"

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