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Les dinosaures


Michel DURY
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Il y'a un peu de tout, sur la route c'est plus dangereux avec le trafic et les automobilistes qui n'ont pas envie de partager leurs territoires.

L'ambiance également est moins  convivial qu'en vtt et gravel qui eux sont moins orienté compétition et plus dans l'esprit plaisir et amusement.

L'ouverture d'esprit laisse également à désirer, comme on le constate ici qui est un forum essentiellement route. On a du mal à accepter les innovations, frein, tubeless, assistance électrique, plateau, etc.

La route c'est surtout compétition et dépassement de soi, même en cyclotourisme et forcément ce n'est pas ce que recherche la plupart des jeunes ! 

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Cette période de " confinement " m'a naturellement poussé à remettre en route un VTT abandonné depuis mes belles années il y a une dizaine d'années.

Rébarbatif au début, pas de sensations de vitesse, pompage permanent, pas de rendement, j'ai persisté par la force des choses . Au fil du temps, les moyennes montent, la connaissance du terrain s'affine, la corvée fait place à un plaisir nouveau. 

J'ai apprécié l'intensité nécessaire pour franchir des secteurs exigeants , développant l'explosivité ,  peu nécessaire sur route en roulant seul, la sensation très routière d'amener gros sur des parties roulantes et peu techniques, les descentes abordées de plus en plus vite avec la connaissance du terrain.

Aujourd'hui, je n'ai pas remis le cul sur le vélo route, échaudé par les comportements extrêmes des automobilistes pour des raisons qui échappent à la raison.

Le VTT m'offre une sérénité, du moins hors saison de chasse, de rentrer détendu sans m'être battu ou invectivé avec un automobiliste hostile.

Je me pose vraiment la question de persévérer dans cette nouvelle pratique avec quelques incursions en route réservées aux longs périples qui me tiennent à cœur. Mais exclure totalement les entraînements locaux et périurbains me semble un choix judicieux au jour d'aujourd'hui en carence d'une véritable politique de sécurité routière digne de ce nom. 

Où alors un droit de port d'arme et d'utilisation aussi pourrait me séduire,on peut rêver. 

Ode au vtt .

 

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"42-26 le braquet idéal pour le Ventoux, une montée de tarlouzes?"

J'ai eu réssaman l'okazion de voir un VTT "dernier cri" : un seul plateau - 30 dents - et une cassette 10 V étagée de 11 à - reste assis - 50.

Là, il faut le faire ...    😲

Pour le coup, je suis resté sur le cu.

 

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  • 2 weeks later...

Bonjour Marie-Noëlle.

Désolé de ma réponse tardive, je passe rarement sur le forum.

J'adopterais volontiers une posture mesurée. Il existe de nombreuses courses et randonnées organisées en dehors de toute structure de club, moi-même je n'ai pris ma licence que l'an dernier pour PBP. Mais les cyclistes, licenciés ou non, participent volontiers aux événements des clubs lorsque ceux-ci sont de qualité : BRM, Flèches et Diagonales de France pour la longue distance, Toboggan meudonnais, Rando de la Saint Fiacre, Randonnée des pommes de terre (en IDF) pour les événements annuels.

En outre, la modernisation des clubs est tout à fait possible. Stéphane G. en Normandie organise des événements qui drainent des cyclistes de toute la France parce qu'il a saisi qu'un programme de qualité attire inéluctablement. Le CJF en est aussi la preuve avec ce BRM option gravel. Il faut seulement renoncer à exiger la bonne vieille carte postale pour valider le contrôle et autoriser la présentation d'une photo ou d'une trace gpx. Multiplier les randonnées permanentes, certes au détriment de l'aspect collectif mais au bénéfice de la souplesse dans l'organisation.

Ne pas oublier que le gravel constitue à la fois une mode et une tendance lourde. D'une part le gravel n'est jamais que le retour des randonneuses à pneus ballon. D'autre part, après le pignon fixe urbain, le balancier repart dans l'autre sens, les jeunes recherchent la nature et le off road. Je ne le pense pas rival mais complémentaire de la route.

Bref, les pratiques sont multiples, la société se transforme, mais on ne cessera de modifier, oublier puis redécouvrir certaines pratiques au fur et à mesure des évolutions technologiques et des aspirations sociétales. Aux structures fédérales de savoir épouser ces changements si elles souhaitent perdurer.

Sur une note plus personnelle, bien sûr je reviendrai à Fleury. J'étais déjà sur le 300 en 2019, j'ai fait le 200 gravel cette année, j'attends avec impatience les épreuves 2021 quand nous serons débarrassés de cette crise sanitaire. 😄

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