Freins patins ou disques ,

[Gérôme BORGER]

Dire que Thierry est un affabulateur, c'est faire preuve de -comment dire - mauvaise foi 

Oula comme tu y va là! Ou ai je dis ça? Et bien sur que je le crois, pourquoi remettrai je sa parole en doute. 

Décidément le dialogue est impossible sur ce forum.😢

[Franck PASTOR]

J'ai dit : avec quasiment la même efficacité que sur le sec (décidément, quand on est nuancé, il n'y a pas grand'monde qui s'en rend compte…).

Il y a l'adhérence réduite des pneus sur sol humide à prendre en compte, mais ça c'est valable pour tout type de freins. Mais il y a aussi un chouia de temps supplémentaire de freinage avec les freins à disques par temps humide, par rapport au temps sec.

Ce temps supplémentaire est incomparablement plus court que pour les freins sur jantes, mais j'ai quand même eu l'occasion de le percevoir après toutes mes expériences sous la pluie cette année : c'est le temps que met le disque à «sécher» sous la pression des plaquettes. Comme le disque est d'un diamètre bien plus réduit que la jante, c'est forcément beaucoup plus vite fait qu'avec un freinage sur jantes, mais ce temps de freinage supplémentaire par rapport au sec reste perceptible.

Quand à savoir qui de nous deux en profite réellement, comment veux-tu qu'on puisse se comparer puisqu'on n'a guère eu l'occasion de rouler ensemble ? Je peux juste dire que je pense ne pas mal me débrouiller dans le pilotage de mon vélo, notamment en descente de col.

[Thierry GEUMEZ]

Tu reconnais toi-même qu'il se passe des secondes pendant lesquelles les freins à patins ne répondent pas, au contraire des disques. Les distances de freinage sont donc différentes. Pourquoi nies-tu cette différence ou en minimises-tu l'importance ? A un mètre près, tu t'es arrêté à temps ou tu as percuté la voiture

[Thierry GEUMEZ]

Comme le disque est d'un diamètre bien plus réduit que la jante, c'est forcément beaucoup plus vite fait.

Le diamètre réduit n'est pas la seule explication : le disque est beaucoup moins exposé aux projections d'eau que la jante toute proche du sol détrempé. 

 

[Gérôme BORGER]

Mais bien sur que le mètre peut faire la différence, je ne le nie pas Thierry. Mais comme je le disais déjà je me suis posé la question de passer aux disques là maintenant. Mes vélos sont encore en bon état et je changerai certainement pas juste pour passer aux disques. Ils font très bien leur taf et ce par tout temps , comprends moi bien stp.

[Franck PASTOR]

Exact.

[Thierry GEUMEZ]

Ben moi, je n'étais pas encore prêt il y a un an et demi, alors que je trouvais déjà les patins insatisfaisants sous la pluie. J'ai tranché la question en considérant le très faible nombre de jours par an où cela me pose un problème. Mais je ne doute pas de l'efficacité supérieure et donc de l'utilité des disques. Ce sera pour le prochain vélo 😉

[Gérôme BORGER]

Mon dernier achat n'a que cinq ans, ça peut paraître beaucoup pour certain, pas pour moi. Mon Bertin à fait le taf vingt ans et je l'ai vendu après ma nouvelle acquisition. Si mon Origine dur aussi longtemps je crois bien que ce sera mon dernier. Alors la question disque ou patin 🙄...tambour peut être?

[Gérôme BORGER]

Juste une réflexion Thierry, les disques pas que sous la pluie 📢😉

[Gérôme BORGER]

Bonjour, comme visiblement tu ne veux répondre je te fait part d'une situation vécu. Freinage d'URGENCE avec ma varadero une 125. Très bon freinage à disque. Ce jour là une route  détrempée sous une grosse pluie. Je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour ne pas aller au tas. Dans ces conditions un ABS me semble indispensable, c'est mon avis...et je le partage😃.

Maintenant pour le freinage patin: hier fin de sortie sous une pluie d'orage avec routes détrempées. Et bien figure toi que mon freinage est resté plus que correct, curieux non?Maintenant il est vrai que je suis pas passé par l'Iseran.

Par contre dans ces conditions j'évite un maximum le freinage pour ne pas détruire mes patins et mes gentes. Et là je suis sur que Franck va être de mon avis 😉😄

Ps: je ne suis pas pro-patins et certainement pas anti-disques.

[Jérémie LAPLAC]

Juste une question, as tu déjà été en situation ou tu as procéder à un freinage d'urgence sous la pluie en deux roues? Avec ou sans disques?

Bien entendu ! Je roule en Belgique, pays vallonné, pluvieux et très densément peuplé avec un réseau routier au maillage serré. Donc des freinages d'urgence, à deux roues, c'est habituel et il y a une énorme différence d'efficacité sous la pluie entre un freinage à disques et un à patin. Je t'invite également à lire (ou relire) l'intervention de Thibaud C ici plus haut, mais je commence à croire que certain ne savent plus lire quand ils sont confrontés au témoignage de quelqu'un qui roule avec les deux systèmes. 🙄

[Jérémie LAPLAC]

Bonjour, comme visiblement tu ne veux répondre je te fait part d'une situation vécu.

 

Je ne suis pas tout le temps devant mon PC 🤐  Et comme nous discutons vélo, je tiens à te préciser qu'il ne m'est JAMAIS arrivé de bloquer la roue avant sous la pluie sur le route. 

Maintenant pour le freinage patin: hier fin de sortie sous une pluie d'orage avec routes détrempées. Et bien figure toi que mon freinage est resté plus que correct, curieux non?

Ai-je dit que je me suis systématiquement trouvé sans frein sous la pluie ? 🙄 

 

 

[Thierry GEUMEZ]

 je tiens à te préciser qu'il ne m'est JAMAIS arrivé de bloquer la roue avant sous la pluie sur le route

Les réfractaires aux disques invoquent régulièrement leur crainte d'avoir un système de freinage trop puissant qu'ils seraient incapable de doser alors que nous nous plaignons d'un manque de puissance des freins à patins. Comment les uns et les autres pourraient-ils se comprendre ? Et quel est le plus grand danger : bloquer une roue en freinant trop fort ou ne pas pouvoir s'arrêter à temps ? Notons qu'il est possible de progresser dans la maîtrise d'un matériel performant mais que rien ne viendra compenser un système défaillant.

J'ai fait un peu de circuit à moto. Je n'avais pas d'ABS et n'ai jamais bloqué la roue avant. Parfois un début de blocage de l'arrière à cause du transfert de masse lors des freinages (la roue arrière en vient presque à décoller du sol). Ce n'est jamais un excès de puissance des freins qui pose un problème, c'est seulement leur manque de progressivité qui empêche d'établir une relation transparente entre l'action sur les organes de commande et le freinage effectif.

 

[Georges IGOR]

Tu ne caricature pas un peu là Jémérie?😇

Hier j'ai fais mes 1ères grosses bosses de l'année. Et donc mes 1ères grosses descente.

Décidément je descends dorénavant comme une crotte. Je prends très peu de vitesse car je suis vite mal à l'aise du fait du déséquilibre léger, mais suffisamment handicapant, entre les mains droite et gauche. l'avantage est que je reste plus serré à droite de la route, et que je risque moins les surprises au sortir d'un virage.

Même si en disques j'aurais sans doute une meilleure sensibilité pour freiner de l'avant, je n'irais sans doute pas plus vite avec des disques, autrement dit bon dernier en groupe.

[Thierry GEUMEZ]

Je prends très peu de vitesse car je suis vite mal à l'aise

Il est bien évident qu'une très faible vitesse ne réclame pas une très grande puissance de freinage.

La résistance d'une chaîne est toujours limitée par celle de son maillon le plus faible...

 

[Jérémie LAPLAC]

Qu'est ce que je caricature ? Mes interventions d'hier et de ce matin ne portent que sur la perte complète et occasionnelle de puissance des freins à patin sous la pluie, telle que je l'ai vécue et telle que relatée par Thierry. 😠

Comme toi, j'étais un descendeur rapide, jusqu'à l'année dernière où deux sales chutes à basse vitesse m'ont fait perdre confiance dans les descentes que je ne connais pas. Il est évident que le disque ne m'aide pas ; je ne l'ai jamais prétendu.

[Pierre PLANA]

Gérôme,

je faisais partie des réfractaires au disque, parce que :

- ça fait 25 ans que je me bats pour avoir des vélos rigides et pas trop lourds

- j'ai 5 vélos et 7 paires de roues que j'utilise en alternance en changeant de vélo/de roues en fonction des circuits/de la discipline/de la météo/de mon humeur. Donc le passage patins/disques est pénible

- je fais au mieux du très vallonné, généralement de la montagne, très rarement un sortie sous les 1000m de D+ par 50km.

- je descends très bien et le freinage sur le sec des patins que ce soit sur mes jantes alu ou carbone me semblait suffisant.

Et puis pour ne pas mourir idiot j'ai acheté un Scott Addict RC à disque...

Bon : ceux qui préfèrent aujourd'hui les patins, c'est qu'ils n'ont pas essayé les disques ou qu'ils ont une contrainte économique...

- ça freine mieux, sur le sec

- ça freine bcp mieux, sur le mouillé

- surtout tu peux doser ton freinage au doigt et donc ça amène une sécurité complémentaire incontestable.

- le surpoids n'est pas pénalisant en montées

En conclusion : avant j'étais un bon descendeur, maintenant je suis un bon descendeur mais j'ai une marge de sécurité supplémentaire...

[Georges IGOR]

Je pensais à ce passage pour la caricature

Beaucoup d'intervenants t'ont pourtant expliqué que si les patins freinent moins sous la pluie, c'est pour éviter les blocages, et donc les chutes, que ces merdes de disques causent

Après cela dépend comment tu quantifies le "beaucoup"😉

Pour les freins disques Campa tu as raison. Mais bon, le prix ça pique un peu🙁

En plus le seul groupe disques Campa que j'ai vu était encore en boite avant le montage sur le vélo.

[Jérémie LAPLAC]

Bien sûr, le beaucoup d'intervenant est en mode sarcastique 🤐

 

[Georges IGOR]

Je pourrais me laisser tenter par ça

https://www.***-cycles.com/fr-FR/configurateur/configurateur-route-disque_1343442_558152-581026-1123130-571107-571057-361570-1309272-609863-256511-291395-147337-159-404-631185-509699-579573-705729.html