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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO
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Hello,

On peut retourner l’argument.... Pour. sortir du sujet des descentes, et parler de montées: avec les disques la roue avant devient asymétrique, comme une roue arrière... Les effets de cette asymétrie sont atténués par la plus grande raideur du train avant des vélos à disques, raideur déjà évoquée et causée par plusieurs sources : forces beaucoup plus importantes à gérer sur les moyeux, fourche plus rigide, (je ne parle pas du rayonnage car ignorant sur le sujet...)... le résultat pour les faiblards comme moi est un vélo plus difficile à emmener en montée, surtout en danseuse, et dans les forts %..., (j’ai fait l’essai entre deux émonda identiques outre la différence patins/disques).

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          Ah quand même on commence à regarder un peu plus loin que le bout du guidon😉 Le passage du freinage à patins aux disques, ou plutôt du freinage sur la périphérie de la roue (jante) au centre de la roue (moyeu) change complètement la conception de la roue. Jusqu'à présent tous les constructeurs bossaient sur le même modèle (rayonnage radial pour les roues avt)  et on arrivait à produire de vraies bonnes roues aussi bien pour le cyclo que pour le pro. On peut logiquement penser qu'ils y arriveront pour le nouveau type de freinage arrivé sur le marché. Pour la très grosse majorité des cyclistes, ça n'a pas d'importance, en général le manque de performance c'est plus le bonhomme que le vélo 😃 disques ou pas d’ailleurs.....

          Mais pour les équipes professionnelles et malgré la pression des constructeurs, la recherche de la performance est primordiale, donc voir des pros utiliser des disques ou des patins suivant le profil de l'étape est tout naturel et peut être cela veut il dire qu'il y a encore des progrès à faire dans la conception de ces roues et de ces vélos. Il est à peu près certain que le jour ou une technologie prendra le pas en terme de performance, l'autre disparaîtra pour de bon......  Conclusion inutile de se précipiter sur les toutes dernières nouveautés (exemple des axes traversants), vaut mieux encore tourner les jambes, c'est le plus sur moyen de progresser 😆  .   

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En cas de freinage d'urgence, je suis totalement d'accord avec ton raisonnement. 😃

Précédemment je répondais à Thibaud pour les descentes de col par temps sec et mains au creux du cintre. L'argument de la réactivité ne tient plus puisqu'on s'adapte à son système de freinage. S'il faut actionner les freins 0.5s plus tôt pour obtenir un freinage efficace, c'est facile à anticiper quand on voit le virage arriver. La distance parcourue depuis le temps d'activation des freins est peut-être plus grande mais ça ne change rien à la distance parcourue avec freinage effectif. Or c'est bien ça qui compte hors situation de surprise.

Donc je ne vois toujours pas pourquoi avec des freins à patin un vélo devrait décélérer plus tôt et plus longtemps qu'avec des disques si l'adhérence des pneus est identique. Je parle bien de décélérer et non pas actionner les leviers de frein 😉

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Il y en a des avantages, et pas minimes du tout. Tu peux parcourir la grosse quarantaine de pages précédentes pour en avoir une idée, ces avantages sont répétés à longueur de pages, aussi bien que les inconvénients d'ailleurs! 😃

Il est quand même frappant de constater que les inconvénients sont d'abord mis en avant par ceux qui se refusent carrément à les utiliser un jour sur la route, donc qui n'en ont pas fait l'essai en situation. Tout au plus les ont-ils utilisés en VTT (est-ce un rejet épidermique et inconscient de voir son vélo de route ressembler tout à coup, même de loin, à un VTT?)

Alors que quasiment tous ceux qui ont fait l'essai prolongé des disques sur route et en ont témoignés ici sont conquis — définitivement ! Ce n'est pas un hasard à mon avis.

Une révolution ne se fait pas en un jour, mais les disques finiront par s'imposer. Pas seulement parce que certaines grosses marques font le forcing pour cela : aussi et surtout parce que, comme le fait remarquer Thierry, rares sont ceux qui sont passés aux disques et le regrettent ensuite. Pour eux, leurs avantages supplantent de très loin les inconvénients. 🆒

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😆

Comment tu y vas Franck 😃 

Il y a plusieurs témoignages de gens utilisant les 2 et préférant les patins et même des gros rouleurs ....a commencer par moi !

Le seul et unique avantage du disque c'est sous la pluie (mais je roule rarement sous la pluie )sinon il n'y a que des désavantages je ne vais pas te refaire la liste  elle est trop longue ...😃

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De mémoire, toi tu en as sur ton gravel et ton VTT, mais tu les as aussi essayés sur un vélo de route avant de juger les disques sur un vélo de route?

Parce que c'est de ça qu'on parle… et il y en a peu, très peu ici, parmi les détracteurs, qui les ont vraiment testés ainsi. Je n'en vois qu'un, à vrai dire, certes pas le moindre : Jean Guy… qui aux dernières nouvelles s'est quand même choisi un vélo à disques récemment.

Je me demande si une partie de ce rejet du disque ne vient pas, inconsciemment, du fait que c'est une technologie omniprésente en VTT (et en gravel). Et donc pour certains routiers elle serait estampillée VTT/gravel, avec une image de «lourdeur» qui irait avec.

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Non ! je suis vraiment désolé : autant en VTT cela se comprend, autant en route, le freinage "patin" est largement suffisant pour bloquer les roues compte tenu de la section des pneumatiques, tout en étant plus facile à doser ! (pour éviter le blocage). Quel intérêt d'avoir plus de puissance (plus dur a doser sur route mouillée du coup), sans compter le poids supplémentaire inévitable (ou alors il faut aligner les billets), le bruit (frottements intrinsèques liés à la technologie, etc) , l'entretien rigoureux nécessaire (j'ai déja expérimenté une perte totale de freins sur un VTT lors d'un raid ; cela ne fait pas rire alors en route c'est du suicide).... Bref pas de réel intérêt en route à part faire vivre les marques....  Après, je ne connais personne qui ai dénigré sa nouvelle monture après avoir mis quelques milliers d'euro dedans, même si il subsiste quelques déceptions par rapport à ce qui était attendu...c'est humain... 🤐  Si le débat subsiste, c'est que justement le gain n'est pas perceptible ! Il n'y aurait pas photo sinon (exemple : pédales automatiques).. Je suis désolé !

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Beaucoup de gens ont la mémoire courte concernant les pédales automatiques. Sans doute parce que c'est loin dans le temps, mais moi je me rappelle qu'elles ont mis des années à s'imposer complètement, y compris dans le milieu pro, alors que Look en a sorti le premier modèle en 84. Voir Roche et son Tour de France gagné avec ses cale-pieds en 87, Indurain qui les utilisait jusqu'en 89 y compris (d'après les images du championnat du monde de Chambéry), et Sean Kelly jusque dans les années 90…

Et tu vois, tu te refuses même à l'idée de faire l'essai de disques sur route, en transposant automatiquement tes expériences sur le VTT sur la route, alors que ce n'est pas exactement le même monde.

Pourtant, malgré tes expériences négatives en VTT, te viendrait-il à l'idée de les rejeter sur ton VTT ? 😃 Les V-brakes existent encore, si besoin… mais plus personne n'en veut sur du haut de gamme, bizarre.

Au juste, j'ai eu mon vélo à disques d'occasion, à un prix loin d'atteindre plusieurs milliers d'euros… et je suis ravi de mon achat. 😄 Pas seulement pour les disques, d'ailleurs, mais c'est un autre sujet.

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Franck, serais-tu hostile au changement puisque tu refuses d'abandonner ton triple plateau ? Pourtant la modernité c'est le compact voire le mono-plateau... 😉

Payer 300 à 500€ de plus pour avoir un vélo 500g plus lourd que son équivalent à patins, c'est un frein suffisant en ce qui me concerne pour ne pas y passer. Pour mon usage, des freins à disque m'apporteraient plus d'inconvénients que d'avantages.

Pour d'autres dont toi, je veux bien entendre que les avantages l'emportent. Par contre, conclure que c'est vrai pour tout le monde me dérange beaucoup plus. 😳

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