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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO
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Ah ouais! Et de quel virage s'agit il?Je viens de me prendre un TCR Pro tout neuf en patins. . Freinage extra avec étriers Shimano, il faut doser pour ne pas bloquer ses roues.

J'ai revendu un Bianchi Sempre pro à patins en une semaine.

Clair que le virage n'est pas pris dans ma région, en tout cas par les cyclos.

 

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"Ca fait réfléchir 1000 € de matos compensé par un peu plus de soupe et moins de bière ou faire pipi en bas de la bosse qu'en haut... "

Exact, Simon.

Pour le kk, agir avant le départ. Si omission, on pratique la formule "DumoulinOgiro", elle a été validée par le Grand Conseil des Sages de V101 que j'ai l'honneur de prézider - moyennant une indemnité de 1 500,00 dollars/mois, décision prise par Trump mais que Biden n'envisage pas de sacquer.

Tout roule, ça ne sent pas mauvais     🤐

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J'ai souvent pensé que c'était le marché qui décidait. Et comme tu le dis, chez les cyclos et dans certaines régions, on reste réfractaire au disque.

Cela n'empêche pas qu'au niveau mondial,  le pas est pris, et les marques vont continuer d'enfoncer le clou.

Donc il n'y a plus vraiment de retour en arrière possible maintenant.

C'est pour cela que je pense que c'est vraiment le moment de vendre le vélo à patins, parce que ce sera de plus en plus difficile dans les mois et années à venir. 

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"J'ai fais il y a 1 ou 2 ans un test sur 2km plat ( segment Strava) et j'ai presque égalé mon meilleur temps avec de simples pédales et baskets"

Essaie, quand tu auras un moment, avec des tongs et en maillot de bain - un casque de pompier en supplément peut être ajouté.

Pour les pédales, tu "empruntes" celles du vélo de ta petite-fille.

Au rapport, nom de gu, Sylvain !

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C'est effectivement une hypothèse très vraissemblable, pour ma part à 70 balais je pense que, sans doute, je ne vais plus racheter de vélos. Les miens ont respectivement deux ans et 3 mois, ça devrait me suffire jusqu'au bout!! De plus, je ne suis pas trop mordu du matos, l'important est que celui-ci marche.  

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Je n’etais pas un grand fan du disque pour la route : l’idée de prendre 1/2 kg de surpoids après le mal que je me suis donné à alléger mon vélo de montagne (émonda SLR, moins de 6,4 kg prêt à rouler) m’est désagréable, et pour avoir pu essayer assez longuement un autre Émonda SLR presque identique au mien sauf les disques, je l’ai trouvé plus difficile à emmener : à mon humble avis cela pourrait venir de la plus grande rigidité des roues et peut être de la fourche. Pour le freinage, avec mes 65 kg il m’arrive de lever la roue arrière avec mes patins, ils me suffisent donc largement d’autant que je me rappelle qu’adolescent je descendais les cols alpins sans souci avec des Mafac Racer sur des revêtements qui n’étaient pas ceux d’aujourd’hui.

Mais comme je ne suis pas fermé, ni obtus, (du moins je l’espère), j’ai acheté récemment et reçu ce mois-ci mon premier vélo à disques ! (Pour faire du velotaf et chemins, un cadre Trek roues DTSwiss G1800 neufs. Et bien je suis désolé de devoir de dire à mes amis discophiles (Frank et Jérémie en particulier) qu’après presque 3 semaines d’utilisation je ne suis toujours pas convaincu ! La roue est lourde et raidasse, quant au freinage (groupe Shimano disque ultegra) je ne vois pas le plus, pourtant ces derniers jours il a plu pas mal et il a aussi neigé, même si pour tester les descentes je dois me contenter pour le moment de celle du Mont Valérien...

Et surtout ce que j’ai remarqué c’est que lors des sorties par forte pluie ou neige/grésil s’installe parfois un bruit métallique de frottement pas vraiment agréable.... Bruit qui disparaît une fois à la maison et qu’on a tout nettoyé et séché. je n’ai pas encore percé tous les mystères du truc...

Pour finir, je suis d’accord avec Jean Guy que de toutes façons le virage vers les disques est pris, et pour des raisons qui ont du sens, surtout pour les marques américaines au vu de leur marché intérieur (beaucoup de cyclistes corpulents donc lourds, faible maillage de routes secondaires goudronnées, judiciarisation extrême de la société donc risque de “class action” et en tous cas de procédure en cas de gadins au freinage avec des patins...), et même au vu des besoins du marché mondial. Mais pour moi la conséquence ne sera pas de chercher à revendre au plus vite mes vélos à patins, mais au contraire de chercher à les garder le plus longtemps possible ! Bonne nouvelle, cela me fera économiser de l’argent....

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C’est vrai à un certain niveau, j’ai pu moi même le constater (j’ai fait la Haute Route Rockies en 2018), mais ce n’est pas le « main market ».

Sur les campus californiens ou j’ai passé pas mal de temps dans ma jeunesse (et où tout le monde se déplace à vélo) je n’ai pas vu beaucoup de personnes de mon petit gabarit...

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Salut Jean-Guy, désolé je ne suis pas d'accord car le marché mondial du patin a encore de beaux jours devant lui, il faudra peut être deux décennies pour inverser la tendance encore que faudra voir l'évolution à court terme car comme le marché du vélo de route ne fonctionne que sur la pub et le marketing, le freinage à disque n'est que de passage et les ingénieurs travaillent déjà sur d'autres projets en la matière, freinage interne au niveau des moyeux, on verra bien? Petit retour en arrière dans les années 90 avec l'apparition des jantes haute alu, lorsque les roues carbones ont fait leurs apparitions, on a cru à la mort des jantes aluminium, est-ce le cas? Il y a d'énorme marché entre autre l'Amérique du sud où le prix des vélos doit être en adéquation avec les revenus et la technologie doit être basique pour continuer a assurer vente et entretien. Dans un autre ordre d'idée, l'équipe gagnante des 3 derniers grands tours roulaient freins patins et plusieurs autres équipes aussi, jolie pied de nez à cette dernière nouveauté insipide et sans saveur!!!

Salutations

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Petite remontage de post. Je tombe sur cet article de Corima, nuancé et objectf.

https://www.corima.fr/nos-conseils.html

Mais pas tout à fait complet. Sans doute pour éviter de faire une contre-pub de leurs jantes, ils oublient de dire le revêtement des jantes pour freins à patins dont ils parlent, et qui améliore le freinage par temps de pluie, n'est pas éternel. Comme pour tout revêtement de ce genre il est destiné à disparaître avec le temps, sous l'effet des freinages répétés. Et quand il aura disparu, hé bien il faudra les remplacer, ces jantes… voire les roues complètes. Du moins si on veut continuer à bénéficier de cette efficacité de freinage sous la pluie qu'ils vantent dans cet article.

Je ne le répèterai jamais assez : le principal progrès apporté par les freins à disques, selon moi, c'est d'abord et avant tout qu'il préserve les jantes. Le freinage se fait sur quelque chose de spécialement conçu pour le recevoir, et surtout uniquement conçu pour cela: les disques, qui ne sont ni onéreux ni compliqués à remplacer.

Et les jantes n'ayant plus à subir les contraintes du freinage, et ne devant plus être développées en fonction de ces contraintes, il y a une dimension supplémentaire d'économie, de développement et de progrès qui est libéré pour elles.

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D'accord pour le volume et les vélos de premier prix, tu as raison.

Mais pour la pratique qui nous concerne, on risque de se retrouver très très vite maintenant avec disons 95 % des vélos et du matériel (groupes, roues) avec un freinage à disque, pour les vélos de 2000 € jusqu'au plus haut de gamme.

Un exemple : chez Sram, il reste quoi comme groupe à patins ? Je veux dire un groupe qui se vend (et pas seulement encore au catalogue pour la forme) ?

Et pour les pros, tu as raison, il y en a et pas des moindres, qui ont résisté. Je pense que c'est principalement parce que leur fournisseur de vélos ne proposait pas de version à disque assez légère. Mais bon, il faut se rendre à l'évidence : Jumbo va passer aux disques en changeant d'équipementier, et même leur ancien équipementier impose les disques à sa nouvelle équipe (Bike Exchange). Restent Ineos avec Pinarello et UAE avec Colnago, c'est vrai. Mais ça pourrait bouger cette année.

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En gros :

- les industriels essaient d'imposer le disque sur la route pour des raisons économiques.

- une majorité de pratiquants ne sont pas partisans de cette solution et souhaiteraient garder leurs patins, les avantages avancés étant loin d'être convaincants à leurs yeux. 

Le jeu: devinez qui va gagner à la fin?

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En gros :


- les industriels essaient d'imposer le disque sur la route pour des raisons économiques.


- une majorité de pratiquants ne sont pas partisans de cette solution et souhaiteraient garder leurs patins, les avantages avancés étant loin d'être convaincants à leurs yeux. 


L'industrie propose, les clients disposent et in fine, décident. Si le disque s'impose, c'est simplement du au fait que l'ensemble des clients sont demandeurs. Par "l'ensemble des clients", il faut entendre le marché global et pas simplement un département en France.


Il existe bien des exemples où un fabricant a tenté d'imposé un système qui a fait flop.

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Pour une fois je ne suis pas du tout d'accord avec toi, Jérémie.

Le marché du vélo est LE plus bel exemple des manipulations commerciales qui soit, où on vend n'importe quoi à n'importe qui, surtout très cher et pas toujours utile et là on est en plein dedans.

En France, les gars achètent essentiellement du vélo américain, et bien entendu ils sont passés aux disques pour se faire beaucoup de dollars, tu imagines.

Les autres marques européennes font encore du patin car ils ont un historique vélo plus pertinent que les américains, mais j'ai bien conscience qu'un jour il faudra passer aux 12 (ou 13) vitesses et freins à disques pour rouler à 25 de moyenne sur du plat.

Ca nous fera des discussions animées autour d'un bon verre de vin dans la région de Liège!

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Je suis d'accord avec toi (pour une fois sur ce sujet 🆒)

Les consommateurs avaient le choix. C'est un peu comme ceux qui fustigent certaines marques en les traitant de tous les noms en disant que c'est devenu trop cher, alors que personne n'oblique à acheter telle ou telle marque ou tel ou tel type de produit.

Ce qu'on oublie souvent, c'est que si les prix en haut de gamme s'envolent (10/12 000 c'est courant maintenant), ce n'est pas pour autant que les vélos à 3/4000 ont régressé.

Lapierre, Specialized, Cannondale, Trek, Canyon ne font plus que du disque ? (il n'y a pas que des marques américaines là dedans, hein ?) Eh bien il y a d'autres marques qui laissent encore le choix (de moins en moins, mais elles existent). Si le marché s'inversait vraiment maintenant, les équipementiers feraient ce qu'il faut pour s'adapter, et non l'inverse.

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