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Votre sortie mémorable ou + belle en vélo


Sylvain KARLE
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au choix la + rapide la + longue la + originale la + dure la + dépaysante  etc........bref celle qui vous a marqué .....

Je me souviens a 16/17 ans de mon 1ér 100km une distance mythique pour un débutant ...

Parcours très difficile avec plein de bosses raides autour de la région de Metz   , je m'étais inscris avec le club cyclo dont j'appartenais , plusieurs crevaisons ( 3)  car un pneu naze a l'avant heureusement un ancien m'a dépanné en mettant un morceaux de caoutchouc sous la déchirure sinon je ne rentrais pas  , des crampes horribles car je mettais des braquets trop gros et ne buvais pas assez mais une fierté d'avoir fait 100km ......

 

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Challenge du Dauphiné 1997, à 25 ans. 160 km dans le massif du Vercors. Départ de Fontaine dans la banlieue de Grenoble, arrivée au stade de neige de Lans-en-Vercors. Et entre les deux… ce que je considère comme les pires conditions climatiques que j'ai pu affronter sur le vélo.

On pouvait participer à ce «challenge» comme cyclosportif (avec classement) ou comme cyclotouriste (même parcours mais sans classement), j'avais choisi la deuxième option, dans le but de me préparer tranquillement au BRA un mois et demi plus tard.

Un parcours très difficile, tracé par Charly Mottet en personne si j'ai bonne mémoire. Les locaux apprécieront : côte de Saint-Nizier, traversée du plateau de Lans, col d'Herbouilly, descente sur Pont-en-Royans par les Grands Goulets, montée de Presles par Pont-en-Royans, descente vers Saint-Pierre-de-Chérennes par la route des Guinardières, montée au col du Mont-Noir par son versant le plus raide, descente sur Romeyère et La Balme-de-Rencurel, la longue remontée vers Villard-de-Lans par les gorges de la Bourne, pour finir par la grimpée vers le stade de neige de Lans-en-Vercors.

Mais quand en plus ça caille (5° au plateau de Lans)  et ça flotte en permanence, alors que la météo n'avait rien vu venir, ça fait un nombre incalculable d'abandons en cours de route, un paquet de piétons dans le méconnu mais raide col du Mont Noir, des types claquant des dents aux ravitaillements (moi compris).

Heureusement que, toujour prudent, j'avais pris un K-Way et des gants longs, au cas où… bien m'en a pris, c'est certainement ce qui m'a permis de tenir jusqu'au bout. N'empêche que je n'ai jamais eu si froid sur un vélo, ni avant ni après. Quand on a vécu ça, ça aide à relativiser pas mal d'autres conditions climatiques difficiles.

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Ce qui est le plus remarquable et laisse le plus de souvenirs n'est pas forcément ce qu'on a le plus l'habitude de faire, donc, en ce qui me concerne et même si j'ai beaucoup d'enchaînements de cols qui me viennent en tête, ce ne sont pas forcément mes sorties montagne que je retiendrais.

Mes trois sorties les plus marquantes donc - qui ne sont pas les plus belles en terme de paysage mais qui représentent ce que je considère comme l'ADN du vélo, ce qui fait entrer de plain pied dans sa part légendaire : 

- le Bordeaux-Paris effectué avec des copains du club l'année où il s'était recouru  (2014, je crois), une grande traversée de la France endormie où tout m'a plu: la durée dans laquelle on s'inscrit quand on fait de la grande distance; la gestion de l'effort; la découverte de coins du pays que l'on n'aurait jamais l'idée d'explorer sans ce type d'aventure. Mention spéciale (étonnamment) à la Beauce et ses champs balayés par le vent, avec, à perte de vue, toutes les nuances de vert, de jaune, de rose qu'on peut imaginer, et de temps à autre, un clocher indiquant un village isolé: très poétique en début d'été, dans la lumière de fin de journée.

- et puis les classiques du nord, qui me font frissonner rien que d'y penser: Liège-Bastogne-Liège, couru dans des conditions dantesques, à la limite de la neige au col du Rosier. J'étais trop peu entraînée pour vraiment profiter du parcours comme je l'aurais souhaité... mais gravir la Redoute, la Roche aux Faucons, Saint-Nicolas; plonger sur le stage du Standart depuis les hauteurs de Liège: rien que de citer les noms, ça donne envie de sauter sur le vélo!

- et la journée de cyclisme ultime: Paris-Roubaix sur le parcours des pros, organisé par le VC Roubaix. Le puits d'Aremberg, l'estaminet du carrefour de l'Arbre, c'est juste mythique. Et l'entrée sur le vélodrome de Roubaix après près de 200 km de vélo et plus de 50km de pavé... , le kiffe ultime!

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pour ma part, je dirais (et rejoindrais Clémentine en cela) mon 1er Ronde l'an passé: l'ambiance, le mythe, les bergs en % à 2 chiffres...

et aussi, débutant avec 9 mois de vélo, ma 1ère EdT (Pau-Hautacam): le barnum, la 1ère montée du Tourmalet (sous le déluge), le sentiment de fierté de l'avoir faite, alors que je m'en faisais tout un monde...😄

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Clémentine, comme toi, comme beaucoup, et c'est bien légitime, orientent leur témoignage vers les mythes "compétions".

Pour ma part, bien en peine de choisir, j'orienterai volontiers mon témoignage vers le voyage et je citerai le premier vrai et long voyage qui a déterminé mes 50 ans de vélo.

Enfant, et c'était une chance, j'allais toujours au même endroit pour les vacances : La Panne, Belgique. A moins de 18 ans je décide d'un deuxième voyage (le premier à 17 ans était modeste : Lille, Trêves en Allemagne et retour quasi sans argent.

Le suivant, sur plus d'un mois, valait son poids de paysages !

D'abord seul de Lille au Puy en Velay. Le souvenir marquant serait là une nuit à la belle étoile en pleine forêt du Morvan avec très peu pour dîner. La montée du Puy de Dôme, possible à l'époque.

J'ai retrouvé au Puy des amis. Randonnée de 230 km dans le Velay et le Vivarais. Scotché par les paysages des hauts plateaux (j'ai toujours aimé les grands horizons).

Direction le Vaucluse où j'ai là monté trois fois le Ventoux, en deux jours, par les trois routes.

Puis les Alpes. Quelques grands cols : Galibier puis plus au sud, Cayolle, Vars, etc ... .

De Gap longue randonnée cols muletiers dont le Parpaillon.

Retour par quelques grands cols vers Grenoble.

Train pour remonter à Lille via Paris. Endormi à peine dans le train, réveil à Paris. Traversée de la capitale à vélo et je me souviens encore de l'impression désagréable des pots d'échappement.

Ce fut tellement magique que ça n'a pas arrêté pendant 50 ans !

Je souligne aussi la générosité d'un ami qui avait à l'époque une bonne quarantaine d'années. A peine quitté Le Puy je n'avais plus un sou. Il m'a généreusement aidé : "t’inquiète pas, tu me rembourseras plus tard". Je crains ne pas l'avoir fait avec sa bénédiction !

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Bonjour

La montée du Ventoux, il y a 2 ans. Ma pire journée su un vélo !..Je suis arrivé au chalet Reynard bien entamé,je vous laisse imaginer le reste.Et puis des voitures et des motos genres rallyes sportifs ou parcs d'attractions.Sans oublier les points de côté. Stress...Bref la totale.

 

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La première fois où j'ai monté un grand col. C'était l'enchainement Télégraphe - Galibier. J'avais déjà 56 ans à l'époque. Curieusement, étant habitué à escalader les côtes de Liège-Bastogne-Liège, je trouve toujours que monter Stockeu est plus difficile. C'est probablement que même dans les grands cols on n'atteint jamais le pourcentage du Stockeu qui est vraiment une sale côte. En fait dans le Stockeu, plus on monte et plus le pourcentage augmente. Si on part trop vite, on risque de mettre pied à terre dans la partie à 21 %. Dans le Galibier, il y a des passages où l'on peut récupérer. Les passages les plus durs étant le plan Lachat et le dernier kilomètre.

Ensuite, pendant d'autres vacances, j'ai monté à plusieurs reprises Joux-Plane à partir de Samoens, combiné à la Ramaz (en passant par Morzine et les Gets; retour par Mieussy. Joux-plane est plus court que le Galibier mais n'en reste pas moins un col difficile, comme La Ramaz (beau point de vue sur le Mont Blanc).

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Des anecdotes sur le vélo j'en ai tout un stock...un brevet de 200 au départ d'Istres, un ami me demande de rouler avec son club, j'hésite et il me dit "on va rouler tranquille et faire du 25 de moyenne", alors c'est parti, à Eguilles la moyenne est de 28, je lui en fais la remarque et il me répond que ça va ralentir à cause des bosses qui arrivent, entre le Puy Sainte Réparade et Jouques on fait du 45 à l'heure, c'est pas comme ça qu'on va faire baisser la moyenne, ensuite vient le tour de la sainte Victoire et Aix en Provence, le retour sur Istres avec un Mistral bien présent se fera là aussi à vive allure, en fait la moyenne n'a jamais baissé, 28,2 à l'arrivée mais fier de l'avoir fait. 😛

15 jours plus tard une sortie de 265 km dont une partie avec mon fils (14 ans à l'époque, sa distance ce jour-là 100 km), on rattrape le club parti une demi heure plus tôt, je le laisse à son frère à Céreste et je termine avec les potes le tour du Lubéron la tête dans le guidon. 😉

Une semaine plus tard le tour des Bouches du Rhône (317 km) avec toutes les côtes et cols au programme, la côte Bleue, le Griffon, le tour de la Sainte Victoire, les Alpilles (fringale pour monter les Antiques à Saint Remy de Provence et le Val d'Enfer aux Baux de Provence), le plus terrible la longue traversée de la Camargue sous la chaleur et le vent de face d'Arles à Port Saint Louis. Ma plus longue sortie sur la journée. Et pas question de se reposer le lendemain, fallait encore sortir avec le fiston et le club, 100 bornes, la routine 😃  

  

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Ma sortie mémorable en vélo, en VTT !! En 2000, une équipe SNCF s'était faite pour participer au Chardon Lorrain VTT, près de Nancy, un truc de dingue.  J'avais un VTT pourri de chez pourri, et des mecs descendaient à fond, tandis que moi, je m'arrêtais sans arrêt de peur de me casser la gueule !  Evidemment sur 60 km, je suis arrivé bon dernier. Puis je suis retourné à la gare de Nancy, tout crotté, et j'en garde un bon souvenir, car le niveau est assez relevé.

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La Derniere en date.......mon premier plus de 100 kms 104 au compteur seul depuis mon accident causé par un motard bourré le 25 Aout 2015 et ce fut la semaine dernière autour de Bergerac ....un jour de grâce en périgord certes 4H37 mais je reviens de si loin que cela restera gravé dans mon disque dur 

 

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Pour ma part j'en ai plusieurs :

- j'aime faire du vélo depuis tout petit, un jour durant les vacances d'été (je devais avoir 8 ans, me suis levé tôt) et j'ai fais le tour de ma commune plusieurs fois (75 km dans la journée). Je me souviens encore de quelques passages de ma chevauchée !

- ma 1ère cyclosportive montagnarde (étape du tour 2012 150 km - 5000 m D+), un objectif fixé avec un collègue (on n'avait jamais fais de vélo sur de longues distances auparavant).

Dans l'ultime ascension de la Toussuire j'étais au bout de mes forces. Ma femme étant venue me voir (toutefois je ne savais pas où elle était située sur le parcours juste qu'elle était vers la fin) je pédalais au mental en me disant "ca fait 140 km que je pédale si elle me voit marcher à côté du vélo c'est la loose totale !". Un spectateur à 4-5 km de l'arrivée, voyant mon épuisement total, m'a même poussé pendant une petite centaine de mètres. Finalement ma femme était à 500m de ligne que j'ai franchie sur mon vélo dans le bonheur total. je suis allé au bout de mes forces c'est une sensation unique que je n'avais jamais connu auparavant.

 

 

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Mes meilleurs souvenirs , hélas avec l'âge , il y en a beaucoup moins 

Mon premier 100km avec une fringale au 75 ème km , une véritable galère pendant 25 km

Un duathlon 8km course 35 km de vélo et 2 km de course en 2h12

Ma première cyclosportive 195 km en 7h30 et le passage de la ligne juste devant la voiture balai 

Mes 450 km en 24 heures 

La montée chronométrée en 1h 15 vers l'Alpe d'Huez depuis Bourg d'Oisans 

Le Ventoux par Bédoin en partant de Buis les Baronnies pour mes 50 ans 

Un Strasbourg-Augsbourg aller retour en 4 jours ( 650 km ) avec 3 jours de pluie et 5-6 degrés , et même pas malade 

Ca reste gravé dans ma mémoire surtout que j'ai commencé le vélo à l'aube de mes 40 ans , après 25 ans de basket niveau régional 

 

 

 

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Mon premier tour de France à l'âge de 6 ou 7 ans. Un jardin avec un sentier vers le poulailler et un autre pour revenir du potager. Retour pour une boucle dans la cour, un périple de 100m facile. Un mini vélo avec prise des freins pour poignées (ça faisait course) et en avant pendant des heures et des heures de vacances pour des étapes de montagnes, de plat, des contre-la-montre, des échappées et des sprints, tour à tour Rik Van Looy (mon idole), et tous les autres de l'époque.

J'étais un enfant, tous les rêves étaient autorisés et la vie était si belle.

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Pour moi, 4 randos vraiment mémorables:

Mes deux Paris Brest Paris:

Le premier, réalisé en équipe, parce que c'était le premier avec toute l'émotion personnelle et partagée avec mes compagnons de route à l'arrivée. Sans oublier que ce fut, aux dires de beaucoup, comme l'un des plus durs de l'histoire car pluie quasiment de bout en bout.

Le deuxième réalisé en solo: une vraie sensation de liberté et la dernière nuit à rouler totalement seule, toutes lumières allumées et avec de la musique.

La Super Randonnée de Haute Provence: la rando longue distance la plus dure et la plus belle que j'ai faite; réalisée en duo avec un bon copain club.

Une rando d'environ 160 km avec deux amies en Haute Provence, dans un décor de western, des routes magnifiques et tranquilles pour finir avec le soleil déclinant dans la descente des gorges de la Nesque; j'en avais la larme à l’œil...

Clémentine, moi la Beauce, je ne trouve pas ça poétique!!! Cela se voit que tu roules en montagne... 😆

 

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J'habite la Beauce, en hiver les routes sont pourries par la boue des tracteurs, c'est tout plat, avec toujours du vent, l'été c'est désertique une fois les récoltes faites. C'est depuis que j'y habite que je suis démotivé, d'autant plus que plus envie de compétitions ni de cyclosport...

Vivement la retraite.

Une sortie qui m'a marquée c'est en Espagne au mois de mars 2001 qui était plus longue que prévue, où j'ai du monter les derniers 300 mètres en voiture tellement j'étais en fringale. Après avoir mangé des gels, il m'a fallu attendre 1/4 d'heure pour descendre 15 marches. 1 heure pour pouvoir aller me doucher. A l'appartement j'ai mangé, douché, dormi, mangé, dormi, mangé de nouveau et le lendemain j'avais une forme pas croyable malgré les 175 bornes de la veille.

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