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Votre sortie mémorable ou + belle en vélo


Sylvain KARLE
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bonjour,

assurément, mon tour de Corse.

6 etapes a couper le souffle tellement c'est beau. 

a chaque sortie de virages, un paysage magnifique, jamais de plat, on monte, et on redescend.

que du bonheur.

parti de Bastia, on rejoint ST Florent, puis Calvi, Porto, Corte, Propriano, et pour finir, Ajaccio.

faites le, vous allez adorer.

 

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1982 se présente ! Curieusement les magazines nous font part d'une organisation cyclosportive qui se dénommerait La Marmotte - Alpe d'Huez le 03 juillet. Tiens, en tant que cyclosportif de plus en plus avisé, je me dois d'être intéressé. Le programme très succint de 2 volets nous dit : organisation de l'U.C. Grenoble avec le club des sports de l'Alpe d'Huez et la participation du Dauphiné Libéré. Prix d'inscription de 80 F, il comprend la fourniture d'une musette et d'un maillot, inscriptions avant le 31 mai. Cela va t-il changer notre train train ? Que dis-je mon programme habituel, et bien non cela viendra à la suite et il faudra garder la forme.

Donc je m'inscris, et je reste curieux, car pas de la tarte 173 km et 5000 m de D+ annoncés. Le fameux samedi arrive, et l'Alpe où nous logeons est à peine animée, alors que la remise des éléments s'effectuent. Samedi 6 h15 c'est le départ pour moi, car ils se sont faits par catégories, filles en tête, donc…. Donc pour cette raison, les plus performants ont faits un CLM. Pour ma part au tiers de la Croix de Fer c'est une crevaison pneu qui m'arrive, vraiment pas de chance pour cette une. Je n'ai plus souvenir des conditions météo, mais reparti tout va bien, je double pas mal de monde, mais ne me laisse pas griser, je suis les sensations en me disant, après celle là il n'y a plus que 3 montées. Je connaissais chaque col pour les avoir faits indépendamment, et je n'ai jamais monté l'Alpe. Croix de Fer, un peu moins d' 1h45', donc pas trop mal, Saint Michel 2h55', et 5 h 10' pour le Galibier. Je rejoins Bourg d'Oisans en 6 h 25', donc à midi 40' un peu chaud évidemment et encore plus quand la vitesse en montée se réduit. Alors je découvre cette ascension mythique, la Garde et sa petite fontaine, et je découvre que chaque virages est numéroté, et que c'est très régulier. J'avais dû adopter 42x24, enfin je suppose, car j'avais fait un BRA en 1979 en 10h 05', et curieusement à l'envers : Lautaret, Galibier, Mollard avant Cx de Fer et j'avais adopté 14.16.18.20.22.24 avec mon 42x52. Donc pour poursuivre, la montée s'effectue normalement, et passé Huez quand j'aperçois les premiers chalets, je me dis que c'est gagné, et j'ai quelques frissons dans l'échine, et termine la montée en 1 h 05'. Un seul regret, ne pas avoir franchi la ligne avenue des jeux, comme le TDF, en première place, car un vétéran de Lyon je crois car on ne retrouve aucun classement, qui en 8 h53' arrive quelques minutes devant, je l'avais aperçu au virage 1. Pour ma part c'est 8 h 29' et 1 h 05' pour la montée. Voila, le meilleur 8 h 22' et un jeunot 54'' de moins que moi.

Voilà, souvenir mémorable pour cette première Marmotte, je reviendrai 8 fois, car le charme et le grand sport sont là.

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J'avais dû adopter 42x24, enfin je suppose, car j'avais fait un BRA en 1979 en 10h 05', et curieusement à l'envers : Lautaret, Galibier, Mollard avant Cx de Fer et j'avais adopté 14.16.18.20.22.24 avec mon 42x52.

Mon père a fait la même édition du BRA que toi, mais en 8 h de plus : il n'avait pu rouler que 1000 bornes environ depuis le début de l'année et pour corser le tout il a eu quelques «troubles digestifs» en cours de route. 🤐

C'est normal qu'il ait été fait dans ce sens : à l'époque (peut-être encore maintenant) le BRA changeait de sens à chaque édition, donc tous les deux ans. Si tu y avais participé en 1977 ou en 1981, il aurait été « à l'endroit ».

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Bonsoir Bernard,

Comme tu étais au pied de l'Alpe en 6h25 et que tu es monté en 1h05', ton temps final était de 7h29', pas 8h29'.

En une autre occasion je crois bien que tu nous avais cité le nom du vainqueur de 1982, un nom à consonance italienne, commençant peut-être par A et finissant par i ou o.

Je trouve quand même curieux qu'étant donné ton palmarès cycliste et cyclosportif, plus tes activités d'organisateur émérite, personne au C.T. Montferrand (ou ailleurs) ne se soit donné la peine de te construire une page wikipedia, d'autres bien moins méritants ont la leur.

Et puis, on n'est jamais mieux servi que par soi-même, tu pourrais t'y atteler.

Je vois que tu as déjà corrigé pendant que j'écrivais.

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MERCI pour ton message Franck, et je viens de me relire et j'ai fait une bévue :

Pour ma part c'est 7 h 29' et 1 h 05' pour la montée. Voila, le meilleur 7 h 22' et un jeunot 54'' de moins que moi. ( c'est l'ancien de plus de 55 ans qui a dû me faire fourcher)

OUI pour le BRA, je sais qu'il y en a un ou je suis resté à Grenoble, tellement il pleuvait et pas très chaud, je crois bien qu'à 2300 il devait neiger, et comme il tournait à l'endroit, ça devait être une année paire. Justement tu demanderas à ton père s'il avait apprécié le coca cola offert vers le Mollard ou Saint Sorlin. Il était glacé, et moi qui n'en consomme jamais je l'avais fortement apprécié, pour preuve c'est que d'après mes notes je note un bidon de coca, avec 4 autres bidons d'isotonique, et 5 verres. Curieusement j'ai noté sur ce BRA toute mon alimentation, alors que sur la marmotte incapable de le dire.

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Le BRA n'ayant lieu que les années impaires, l'édition neigeuse « à l'endroit » que tu évoques pourrait être par exemple 77, 81, 85,  89, 93, etc. À moins qu'il y ait eu des impondérables !

Pour ce qui est des ravitos de l'édition 79 sur le Mollard, je lui demanderai s'il s'en souvient. Ce que je sais déjà, c'est que c'était vers cet endroit que mon père avait commis l'erreur d'accepter un bidon d'un autre participant qui venait d'abandonner. C'est ce bidon qui avait causé ses problèmes digestifs plus loin, au début de la montée de la Croix de fer. Le reste de la montée en a été, disons, pénible. 😃

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OUI, je viens de corriger en répondant à Franck, effectivement le meilleur temps était de Saint Etienne : INDELASSIO, une grosse pointure mais suspendu à ce moment là. curieusement il y en a qui se déplaçaient. Sur cette première il y avait aussi BRAMBILLA que j'ai doublé dans un virage du Télégraphe ou il y a une petite fontaine, et comme il était accosté par des journalistes, il leur a dit regardez les champions c'est ceux qui sont en train de passer, car je n'étais pas seul à ce moment là. Et bien entendu pendant quelques km, nous nous sommes sentis mieux. Ah les souvenirs ! C'est assez dommage que les archives de 1982 soient si minces, même le Dauphiné, mais ais-je eu le réflexe de l'acheter ?

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Certains ont évoqué le BRA.

Une petite anecdote: c'était l'édition 2013. J'avais gardé un excellent souvenir de mon premier BRA réalisé en 2009, il faut bien le dire, les doigts dans le nez...à l'époque, j'avais perdu (beaucoup) de poids et je m'entrainais plutôt "sérieusement" pour une cyclotouriste.

Mais en 2013, ce fut une autre affaire. J'avais hélas repris une bonne partie des kilos perdus, je roulais moins et je n'avais pas fait une seule bosse de l'année (quand je dis pas une, c'est vraiment pas une vu que je n'avais pas bougé de la région orléanaise qui est d'une platitude désespérante).

On devait partir à 3h00 du matin, donc levée des corps à 1h30. La veille à 23h30, je ne dormais toujours pas. Et là, j'ai la mauvaise idée de prendre un médoc pour dormir (le truc que je ne fais quasiment jamais...). Impeccable, je m'endors, le réveil sonne à l'heure, je me lève sans aucune difficulté, l'esprit clair.

On part de nuit. Je suis raisonnable et n'essaye pas de suivre le gros groupe dans le long faux plat montant que mène jusqu'au pied de la Croix de Fer; je roule tranquille à ma main, sachant qu'il y a plein de monde encore derrière moi. Arrivée dans la Croix de Fer (ma première dans ce sens), me voilà dans un p... de mur! Cela m'a semblé très très pentu; et là, tout le monde me double!!! J'ai l'impression d'être à l'arrêt. Entre ma faible vitesse et la nuit, j'ai du mal à rouler droit. Là, je me dis que la journée va être longue...

Le jour finit par se lever pendant que je galère toujours dans le col. J'arrive dans la descente qui précède la dernière grosse partie du col. Tout d'un coup, je suis prise d'une envie de dormir terrible, j'ai failli aller dans le décor! Je me hisse comme je peux au sommet avec plusieurs fois l'idée de faire demi tour, je n'ai pas de jambes, j'ai horriblement envie de dormir; finalement, je ne reprends un peu de courage que quand je vois au loin un pote de mon club que je croyais très loin. Le malheur des autres est souvent un encouragement... ;-)

Arrivée au col, cela va un peu mieux, je décide de continuer et de basculer vers le Mollard, puis l'enchainement Télégraphe, Galibier. Dans le Télégraphe, je me traine et l'envie de dormir me reprend, je suis obligée de m'arrêter sur le bas côté et de fermer les yeux (mais ne dors pas). J'essaye de faire une sieste arrivée au ravito de Valloire, sans succès. Je repars dans le Galibier, je suis au tour de pédales. Je sais qu'il y a un endroit dans le col qui s'appelle Plan Lachat. Je me dis que l'endroit, vu le nom, doit être relativement plat; je me dis que j'aurais le droit de m'y arrêter, ça devient mon but. Je l'atteins, je m'allonge comme je peux et là, une dame avec sa petite fille s'approchent pour me demander si je vais bien! Je les rassure, et j'entends la petite fille dire à sa mère "je crois que la dame, elle va pas y arriver"!!!

Bon, je repars, je n'ai pas le choix; mais un peu plus loin, j'avise un chalet qui fait bar restaurant. Allez hop, je m'y installe et regarde les cyclos passer en sirotant un coca avec l'espoir que la caféine fera un peu d'effet...mais je ne suis pas d'ici, il faut bien que je reparte. Je referais une pause dans le Galibier pour finalement retrouver un peu de jambes dans les derniers km du col et SURTOUT d'être enfin débarrassée de cette envie de dormir incontrôlable!

Moralité: mieux vaut ne pas dormir de la nuit (comme cela m'est déjà arrivé la veille de brevets ou rando) que de prendre un p... de médicament!!!



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Pour moi c'est ma première et unique sortie de 80Km ( j’espère en faire d'autres) qui remonte en juin 2018.

Sortie avec un club pour découvrir le vélo en groupe. Donc partie un samedi après-midi vers 14h avec le club sous un beau soleil. Tous le long de la sortie je fais l'élastique, le groupe roule fort j'ai du mal à suivre dés que ça monte légèrement je suis distancé mais super sympa ils m'attendent ils me donne des conseils. Arrivé à environ 15Km de la fin de notre boucle  le ciel deviens gris et l'orage arrive au loin. Puis arrivé à environ 1Km de la fin de notre boucle on arrive près d'un pont ou ont s’arrête pendant 1h environ car on est pris dans l'orage. Un peut ruisseau qui passe sous le pont à commencé à monté et à augmenté d'intensité tellement il pleuvait. Une fois l'orage fini on fini notre Km sous le pluie battante, je met mon vélo sur mon porte vélo, j’enlève mes chaussures et mon casque dans ma voiture, je met le chauffage à fond pour essayé de me séché car trempé.

Une fois rentré je ressuis le vélo, sèche la chaine la graisse et prend une bonne douche pour me réchauffé.

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Pas mal comme histoire, et bravo pour avoir tenu jusqu'au bout, il en fallait de la volonté de ta part ! J'ai pu constater moi aussi que lorsqu'on prend un somnifère, il vaut mieux (quand c'est possible) éteindre la sonnerie du réveil et attendre de se réveiller spontanément, sous peine d'être un zombie pendant la journée.

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bravo belle épopée, attention aux médocs et aussi à trop de café,

Des BRA j'ne ai fait pas mal le dernier c'est en 2007 le 1er qui partait de Vizile dans le même sens que le tien. j'accompagnais un collègue de club pour son 1er BRA, du coup j'ai fait reporter photo, bien cool .

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