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La phrase interdite : grimper aux arbres


Charles-Emmanuel OHIER
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Si une personne grimpe le Fond des Cris à 4 km/h, elle irait à quelle vitesse à pied ? C'est la question qu'elle devrait se poser. Et la réponse, c'est : encore nettement moins vite. A moins d'enfourcher une enclume (genre un VAE en panne de batterie ;-) ou de s'être grossièrement trompé de braquets, on ira toujours plus vite à vélo qu'à pied dans ce genre de côte pas énormément pentue et très régulière.

Pour la Voie des Chars, c'est autre chose : on peut se retrouver à aller guère plus vite qu'un piéton si on ne fournit pas plus d'effort que lui, mais au moins on l'aura fait par ses propres moyens physiques, ce qui reste autrement plus gratifiant que de le faire avec assistance.

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La plupart des gens n'acceptent pas d'aller lentement dans les côtes, c'est une frustration aussi ancienne que la première tentative de grimper une côte à vélo.

Quand on monte sur un vélo, on s'attend à être plus rapide qu'à pied. Dès lors, se déplacer à une vitesse comparable (je n'ai pas dit identique) à celle d'un piéton est frustrant. De même, il est frustrant de rouler vent de face 😃

Là où je ne suis pas d'accord, c'est quand tu dis que beaucoup de gens pourraient arriver au sommet s'ils acceptaient de se mouvoir doucement. Un seul exemple : le vélo de mon épouse est un route, acier, en 27,5 avec un développement mini de 30/42. C'est plus petit que ce dont tu disposes. A la réception du vélo, elle était incapable de remonter à la maison : pas assez de force, après des années d'arrêt avec les enfants, le travail, malgré un passé sportif. 

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Elle avait pris soin de rester sur le 30/42 ? Qui est pour info légèrement plus grand que mon 24/34:

30/42 vaut approximativement 0,714 ;

24/34 vaut approximativement 0,706.

Si on n'est pas ou plus entraîné au vélo et si on se sent forcer, il faut mettre plus petit, jusqu'à ce qu'on ne force pas plus que ce que notre organisme le permet.

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on peut se retrouver à aller guère plus vite qu'un piéton si on ne fournit pas plus d'effort que lui, mais au moins on l'aura fait par ses propres moyens physiques, ce qui reste autrement plus gratifiant que de le faire avec assistance.

C'est TON point de vue, pas nécessairement celui de la personne qui pédale - et tu ne pédales pas à la place des autres . Tu oublies deux choses dans ton raisonnement : 1/ nous parlons de personnes qui n'ont pas ou plus de condition physique, et 2/ bien des personnes sédentarisées sont simplement heureuses d'avoir fait 25 bornes, dans un environnement vallonné, grâce à une assistance. Braquets ou pas, les 25 bornes auraient été majoritairement impossibles sans assistance.

Edit : le 30/42 est à relativiser avec les roues de 27,5 et des pneus de 32 mm (35 réels) , alors que ton 24/34 entraine des roues de 28

 

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 il faut accepter d'être mentalement piéton dès qu'on grimpe une côte

Et pourquoi le faudrait-il ?

Tu as déjà expliqué ce point de vue, tout aussi respectable que celui de quiconque, mais qui n'est pas partagé par tous. La plupart des individus n'apprécient pas de rouler à 6-7 km/h, tout simplement, et rien ne les y oblige.

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La condition physique requise dans le contexte de mes raisonnements est justement celle d'un marcheur. Et le raisonnement se fait en termes de temps de sortie, pas de distance. Quelqu'un qui veut faire du vélo, tel que je le préconise, pendant, disons, deux heures, doit être capable au préalable de marcher pendant deux heures à allure normale sur le même type de terrain et sans fatigue particulière. Si la condition physique ne permet pas cela, c'est effectivement problématique.

Ensuite, il y a la question de l'accoutumance aux heures de selle, et pour cela on y ira progressivement. Mais si la condition d'un bon marcheur est déjà là, la progression se fera vite.

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Il y a sûrement autant de cyclos qui aiment se tirer la bourre que ceux qui cherchent juste à rouler pour le plaisir. Chaque type de cyclo choisira un équipement adapté à sa pratique.

Les "très" petits braquets sont effectivement nécessaires pour des cyclos aux performances modestes ou qui cherchent de fortes pentes. Beaucoup (toi ?) considèrent le 34/34 comme un braquet ridicule. Et pourtant malgré mon poids modeste, j'utilise ce braquet en montagne quand la pente dépasse 9-10%, ce qui ne m'empêche pas de monter à 800-900m/h sur une sortie avec 2000m de D+. C'est une performance certes modeste mais pourtant plus rapide que la moyenne des cyclos.

Donc dire qu'on monte aux arbres avec un 34/28 ou 34/32 n'est pas très judicieux selon le cyclo auquel on s'adresse.

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J'ai très bien compris le conseil de Franck d'aborder les ascensions avec philosophie et respect. Et je n'y suis pas opposé puisque je n'arrête pas de réduire mes braquets au fur et à mesure que je vieillis. Mais je ne peux adhérer à son refus général et par principe de toute aide extérieure, électrique en l'occurrence. Ce qui est bon pour lui ne l'est pas forcément pour d'autres. Penser le contraire revient à adopter une position égocentrique et sectaire.

 

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je l'ai entendu récemment quand je me suis fait monter sur mon vélo de balade (sacoches) un 30 dents avec 34 a l'arrière , pour le rassurer sur mon choix je lui ai dis qu'il monterait la même configuration sur mon vélo de route prochainement si j'étais satisfait .

étant proche du Ventoux nous voyons  de tout, de l'élégance du  jeune qui tourne les jambes avec facilité, à la détresse de certains qui font en plus le double de kms sur des braquets de pro! et pas mal de personnes en surpoids .......

bon vélo

 

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