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Liege Bastogne Liege 2021


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Bon, ça y est, de retour au bercail après ces 142 km bien sportifs… en compagnie de Thierry Geumez en personne.

On s'était donné rendez-vous à 8 h 00 sur la ligne de départ, pour faire la randonnée ensemble, en s'attendant au sommet des côtes et en se relayant sur le plat.

En fait de relais, j'ai seulement pu tenir du rythme de Thierry sur le plat et dans les descentes, dans les 70 premiers kilomètres. Après j'ai laissé filer le missile, n'ayant pas l'habitude d'aller aussi vite et de changer autant de rythme quand ça ne monte pas franchement.

Michel Dury se moque gentiment du surpoids, pourtant très modéré, de Thierry, mais il néglige de dire que ce Montois a de l'énergie à revendre et qu'il sait se profiler comme une fusée dans les descentes!

Je reprenais la tête dans les côtes (l'avantage de peser 61,2 kg —constatés hier matin — pour 178 cm), au sommet desquelles je l'attendais comme convenu. En échange, il ralentissait avec patience à la fin des portions roulantes pour que je le rejoigne. Au final, même si on ne s'était pas attendus, on aurait probablement fait plus ou moins le même temps de parcours.

Un petit couac rigolo : lors de la longue descente de Hautregard juste avant la Redoute, Thierry avait pris plusieurs centaines de mètres d'avance, donc je m'attendais à le rejoindre dans le célèbre talus, ou sinon qu'il m'attende au sommet. Mais surprise : pas de Thierry dans la montée, ni au sommet ! 

Inquiet, je lui ai téléphoné, sans réponse sur le moment, et pour cause… il m'a répondu un peu plus tard qu'il s'était en fait retrouvé derrière moi, sans que je m'en aperçoive,  suite à une erreur de parcours dans un rond-point peu avant le pied de la côte, et qu'il avait reçu mon appel en plein dans sa montée de la Redoute. 😆

Questions sensations, avoir essayé de prendre sa roue (et celles d'autres cyclistes) dans la première moitié du parcours m'avait rendu les jambes lourdes et douloureuses pour la suite, mais à part un début de crampe à la cuisse droite dans la Redoute, sans conséquence, tout s'est globalement bien passé. Le 24/34 a chauffé à blanc dans les portions raides de la Redoute et de la Roche-aux-Faucons, quand je devais y rouler à 7 ou 8 km/h. Mais il n'a pas eu à servir ailleurs, même pas dans la Haute-Levée, bon indice de forme pour moi.

Au sommet final de la Roche-aux-Faucons, je n'ai même pas eu à attendre Thierry, il m'a rejoint un peu avant, de même au sommet de la dernière côte, celle de l'Hôpital. Signe qu'il avait mieux géré son effort sur la durée que moi.

Toute la journée, le temps sera resté sec, plutôt frisquet, avec un vent parfois gênant. Mais par rapport aux conditions climatiques ardennaises moyennes, c'était nickel ! Les vues sur les vallées ardennaises étaient dégagées et particulièrement belles.

Pour l'organisation, elle est à revoir sur quelques points, notamment les ravitos : le deuxième au pied de la Haute-Levée, le troisième au pied de Sprimont… Idéal pour vous casser les jambes quand vous repartez. De plus, à celui de la Haute-Levée, on devait accéder au ravito en file indienne par un chemin très étroit… Une précaution pour qu'on garde nos distances en ces temps de pandémie ? Sais pas, mais faire la file comme ça n'était pas très agréable…

Questions stats: les 146 km (selon mon compteur) effectués en 6 h 40 à 22 km/h de moyenne (en décomptant les temps d'arrêt) avec une fréquence de pédalage moyenne de 90 tours/minute. Vu la dénivellation du parcours et mon niveau habituel, je ne trouve pas ça mauvais, au contraire. Je ne sais pas dans quel mesure les temps d'arrêt aux ravitos et aux sommets des côtes influent sur ce temps de vélo effectif, mais je crois que c'est minime.

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En fait, comme je le pensais, on n'a fait qu'une petite partie de la côte de l'Hôpital (la côte de Sart-Tilman, donc, mais avec fin au CHU) : les derniers 900 m, pour être précis. On est redescendus du sommet de la Roche-aux-faucons en suivant un bout de N63 (très encombrée) puis la N663 bien plus dégagée, qui aboutit à cet endroit.

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..... il sait se profiler comme une fusée dans les descentes!

Je m'aperçois avec stupeur que je viens de vider mon verre de rosé en lisant ton compte rendu. Marianne confirme que j'ai une bonne descente 😇

Très belle journée, Franck, expérience à renouveler 😄

Parviendrons-nous à convaincre le Schtroumpf de nous accompagner la prochaine fois ? Il nous nargue lorsque nous roulons ensemble mais il se dégonfle face aux vrais défis 😲

Edit : oups ! j'ai cliqué sur "répondre" au lieu de "répondre à Franck Pastor"

 

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La mémoire de Franck me laisse sur le cul. Il connaît en détail tous les endroits situés sur le parcours, se souvient de toutes les routes, de toutes les côtes... S'il n'était prof de math, il pourrait travailler pour les guides Michelin. Les verts, parce que son gabarit proche de celui de Chris Froome ne le rendrait pas crédible pour les rouges 😉

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Je me rappelle que Michel avait prévu de participer à l'édition 2019 de LBL Challenge, mais que le temps épouvantable lors de cette édition-là l'avait fait annuler (j'y étais allé et après coup je ne pouvais pas lui donner tort, c'était vraiment horrible).

Cette année, il n'avait pas cette excuse. 🆒

Ceci dit, il râle régulièrement quand il revient de zone montagneuse parce que les braquets de montagne sont inadaptés à ses terrains de jeux habituels et qu'il doit se retrousser les manches pour remettre son 40/25 fétiche. 

Je le soupçonne donc fortement de ne pas avoir participé parce qu'il avait la flemme de monter le 34/30 indispensable à un tel parcours… 😇

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C'est vrai, j'ai plutôt une bonne mémoire (ça vaut mieux pour un matheux, d'ailleurs) et je m'intéresse de près à la géographie des régions que je traverse à vélo. D'autant plus si je les apprécie, comme c'est le cas pour l'Ardenne.

Mais dans le cas de LBL Challenge, il s'agissait d'une rando que j'ai faite cinq fois maintenant (2014 à 2016, 2019, 2021), à chaque fois sur des itinéraires très proches. Et j'ai fait pas mal de randos dans la même région, comme Tilff-Bastogne-Tilff, et des sorties on my own, ou avec Jérémie qui habite dans le coin.

Donc ma mémoire a été bien aidée par la répétition (qui fait le maître, paraît-il). 🆒

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Je t'expliquerai un jour ma situation de l'année, tu comprendras. On va dire que 2021 est une année franchement dure pour moi.

Aucune excuse... oui tu as raison, d'autant plus que j'ignorais même que cette sortie s'organisait hier. Si j'avais été au courant plus tôt j'aurais peut-être participé avec vous, ça m'aurait fait plaisir, mais je n'ai pas l'entraînement pour un tel défi actuellement. 140 km avec un tel dénivelé, c'est trop pour moi, je ne peux pas dans l'état actuel des choses.

Content pour vous que vous ayez eus du beau temps, quoi qu'aujourd'hui est encore mieux, et que vous ayez réussi votre pari ensemble. 

Rétrospectivement je regrette de n'être pas venu avec vous, bien entendu avec un 34/30, pas fou l'animal!

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Aucune excuse, en effet, mais je ne te fustige pas. Mieux, je vais te donner des arguments qui devraient te rassurer quant à tes capacités face à ce genre de rando  😄

L'année dernière au mois de septembre, tu as mieux terminé que Franck et moi, qui souffrions de crampes. Par ailleurs, tu as autant de kilomètres dans les jambes annuellement que Franck. Physiquement, tu as donc les moyens de finir le LBL Challenge/142 km. Le secret, c'est de ne pas démarrer trop fort, toujours en garder sous la pédale.

Il te reste à travailler ton mental, te répéter que tu le peux. Dans tous les cas, je sais que tu le peux.

Répète après moi, Michel : "JE LE PEUX" 

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Hahaha, je vais te prêter mon dos et on en reparlera!

Non, cette année ça ne va pas du tout... bursite chronique à l'épaule gauche (suite à un arrachement d'os, non mais t'imagine le truc, un arrachement !!!!), problème cardiaque avec affolement quand je monte dans les tours, mon ex qui est morte et que ça me détruit, je le peux je le peux et mon oeil avec. Là, je suis en mode survie destroy grave, laisse tomber.

On essaie l'année prochaine, faites moi signe quand on s'inscrit et tout, j'espère que la forme sera meilleure que maintenant.

Franchement dit je voudrais le faire, et en petit groupe ce serait très sympa. Je pourrais emmener l'un ou l'autre bon rouleur du club, des gars cool et agréables à rouler avec, dont un ex capitaine qui fait la paire avec moi.

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Merci Franck pour ces précisions sur le parcours final et félicitations à toi et à Thierry. Dommage que je n'ai pas quelques années de moins pour pouvoir me joindre à vous. J'ai arrêté ce genre de cyclos en 2014, sinon je participais régulièrement aux cyclos organisées par la banque de la Poste dont Tillf Bastogne Tilff, le Tour de Namur ou le Géant des Ardennes sur la distance intermédiaire de l'ordre de 150 km.

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  • 3 months later...
Le 11/09/2021 à 22:23, Franck PASTOR a dit :

Bon, ça y est, de retour au bercail après ces 142 km bien sportifs… en compagnie de Thierry Geumez en personne.

On s'était donné rendez-vous à 8 h 00 sur la ligne de départ, pour faire la randonnée ensemble, en s'attendant au sommet des côtes et en se relayant sur le plat.

En fait de relais, j'ai seulement pu tenir du rythme de Thierry sur le plat et dans les descentes, dans les 70 premiers kilomètres. Après j'ai laissé filer le missile, n'ayant pas l'habitude d'aller aussi vite et de changer autant de rythme quand ça ne monte pas franchement.

Michel Dury se moque gentiment du surpoids, pourtant très modéré, de Thierry, mais il néglige de dire que ce Montois a de l'énergie à revendre et qu'il sait se profiler comme une fusée dans les descentes!

Je reprenais la tête dans les côtes (l'avantage de peser 61,2 kg —constatés hier matin — pour 178 cm), au sommet desquelles je l'attendais comme convenu. En échange, il ralentissait avec patience à la fin des portions roulantes pour que je le rejoigne. Au final, même si on ne s'était pas attendus, on aurait probablement fait plus ou moins le même temps de parcours.

Un petit couac rigolo : lors de la longue descente de Hautregard juste avant la Redoute, Thierry avait pris plusieurs centaines de mètres d'avance, donc je m'attendais à le rejoindre dans le célèbre talus, ou sinon qu'il m'attende au sommet. Mais surprise : pas de Thierry dans la montée, ni au sommet ! 

Inquiet, je lui ai téléphoné, sans réponse sur le moment, et pour cause… il m'a répondu un peu plus tard qu'il s'était en fait retrouvé derrière moi, sans que je m'en aperçoive,  suite à une erreur de parcours dans un rond-point peu avant le pied de la côte, et qu'il avait reçu mon appel en plein dans sa montée de la Redoute. 😆

Questions sensations, avoir essayé de prendre sa roue (et celles d'autres cyclistes) dans la première moitié du parcours m'avait rendu les jambes lourdes et douloureuses pour la suite, mais à part un début de crampe à la cuisse droite dans la Redoute, sans conséquence, tout s'est globalement bien passé. Le 24/34 a chauffé à blanc dans les portions raides de la Redoute et de la Roche-aux-Faucons, quand je devais y rouler à 7 ou 8 km/h. Mais il n'a pas eu à servir ailleurs, même pas dans la Haute-Levée, bon indice de forme pour moi.

Au sommet final de la Roche-aux-Faucons, je n'ai même pas eu à attendre Thierry, il m'a rejoint un peu avant, de même au sommet de la dernière côte, celle de l'Hôpital. Signe qu'il avait mieux géré son effort sur la durée que moi.

Toute la journée, le temps sera resté sec, plutôt frisquet, avec un vent parfois gênant. Mais par rapport aux conditions climatiques ardennaises moyennes, c'était nickel ! Les vues sur les vallées ardennaises étaient dégagées et particulièrement belles.

Pour l'organisation, elle est à revoir sur quelques points, notamment les ravitos : le deuxième au pied de la Haute-Levée, le troisième au pied de Sprimont… Idéal pour vous casser les jambes quand vous repartez. De plus, à celui de la Haute-Levée, on devait accéder au ravito en file indienne par un chemin très étroit… Une précaution pour qu'on garde nos distances en ces temps de pandémie ? Sais pas, mais faire la file comme ça n'était pas très agréable…

Questions stats: les 146 km (selon mon compteur) effectués en 6 h 40 à 22 km/h de moyenne (en décomptant les temps d'arrêt) avec une fréquence de pédalage moyenne de 90 tours/minute. Vu la dénivellation du parcours et mon niveau habituel, je ne trouve pas ça mauvais, au contraire. Je ne sais pas dans quel mesure les temps d'arrêt aux ravitos et aux sommets des côtes influent sur ce temps de vélo effectif, mais je crois que c'est minime.

J'ai lu le CR de votre LBL et je me demande comment votre moyenne sur 146 kms n'est que de 22kmh en ayant tourné les jambes à 90 trs/mn. Les choix de braquets ne sont pas bons.

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Le 11/09/2021 à 22:23, Franck PASTOR a dit :

Bon, ça y est, de retour au bercail après ces 142 km bien sportifs… en compagnie de Thierry Geumez en personne.

On s'était donné rendez-vous à 8 h 00 sur la ligne de départ, pour faire la randonnée ensemble, en s'attendant au sommet des côtes et en se relayant sur le plat.

En fait de relais, j'ai seulement pu tenir du rythme de Thierry sur le plat et dans les descentes, dans les 70 premiers kilomètres. Après j'ai laissé filer le missile, n'ayant pas l'habitude d'aller aussi vite et de changer autant de rythme quand ça ne monte pas franchement.

Michel Dury se moque gentiment du surpoids, pourtant très modéré, de Thierry, mais il néglige de dire que ce Montois a de l'énergie à revendre et qu'il sait se profiler comme une fusée dans les descentes!

Je reprenais la tête dans les côtes (l'avantage de peser 61,2 kg —constatés hier matin — pour 178 cm), au sommet desquelles je l'attendais comme convenu. En échange, il ralentissait avec patience à la fin des portions roulantes pour que je le rejoigne. Au final, même si on ne s'était pas attendus, on aurait probablement fait plus ou moins le même temps de parcours.

Un petit couac rigolo : lors de la longue descente de Hautregard juste avant la Redoute, Thierry avait pris plusieurs centaines de mètres d'avance, donc je m'attendais à le rejoindre dans le célèbre talus, ou sinon qu'il m'attende au sommet. Mais surprise : pas de Thierry dans la montée, ni au sommet ! 

Inquiet, je lui ai téléphoné, sans réponse sur le moment, et pour cause… il m'a répondu un peu plus tard qu'il s'était en fait retrouvé derrière moi, sans que je m'en aperçoive,  suite à une erreur de parcours dans un rond-point peu avant le pied de la côte, et qu'il avait reçu mon appel en plein dans sa montée de la Redoute. 😆

Questions sensations, avoir essayé de prendre sa roue (et celles d'autres cyclistes) dans la première moitié du parcours m'avait rendu les jambes lourdes et douloureuses pour la suite, mais à part un début de crampe à la cuisse droite dans la Redoute, sans conséquence, tout s'est globalement bien passé. Le 24/34 a chauffé à blanc dans les portions raides de la Redoute et de la Roche-aux-Faucons, quand je devais y rouler à 7 ou 8 km/h. Mais il n'a pas eu à servir ailleurs, même pas dans la Haute-Levée, bon indice de forme pour moi.

Au sommet final de la Roche-aux-Faucons, je n'ai même pas eu à attendre Thierry, il m'a rejoint un peu avant, de même au sommet de la dernière côte, celle de l'Hôpital. Signe qu'il avait mieux géré son effort sur la durée que moi.

Toute la journée, le temps sera resté sec, plutôt frisquet, avec un vent parfois gênant. Mais par rapport aux conditions climatiques ardennaises moyennes, c'était nickel ! Les vues sur les vallées ardennaises étaient dégagées et particulièrement belles.

Pour l'organisation, elle est à revoir sur quelques points, notamment les ravitos : le deuxième au pied de la Haute-Levée, le troisième au pied de Sprimont… Idéal pour vous casser les jambes quand vous repartez. De plus, à celui de la Haute-Levée, on devait accéder au ravito en file indienne par un chemin très étroit… Une précaution pour qu'on garde nos distances en ces temps de pandémie ? Sais pas, mais faire la file comme ça n'était pas très agréable…

Questions stats: les 146 km (selon mon compteur) effectués en 6 h 40 à 22 km/h de moyenne (en décomptant les temps d'arrêt) avec une fréquence de pédalage moyenne de 90 tours/minute. Vu la dénivellation du parcours et mon niveau habituel, je ne trouve pas ça mauvais, au contraire. Je ne sais pas dans quel mesure les temps d'arrêt aux ravitos et aux sommets des côtes influent sur ce temps de vélo effectif, mais je crois que c'est minime.

J'ai lu le CR de votre LBL et je me demande comment votre moyenne sur 146 kms n'est que de 22kmh en ayant tourné les jambes à 90 trs/mn. Les choix de braquets ne sont pas bons.

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Il y a 12 heures, Erwan a dit :

J'ai lu le CR de votre LBL et je me demande comment votre moyenne sur 146 kms n'est que de 22kmh en ayant tourné les jambes à 90 trs/mn. Les choix de braquets ne sont pas bons.

Vieux sujet de conversation... Je suis en triple plateau, 46-34-24, avec une cassette à 11 pignons variant de 11 à 34 dents. Ce qui me fait une plage de braquets digne d'un VTT, de 46/11 à 24/34. J'aime tourner les jambes assez vite quelle que soit la pente, et c'est ce que ces braquets me permettent.

 

C'est particulièrement bienvenu sur un parcours aussi vallonné que celui-là, avec des raidards impressionnants comme la Redoute et la Roche-aux-Faucons. Ajouter à ce parcours très vallonné le fait que je ne dispose pas d'un gros "moteur" (je suis ce qu'on appelait dans le temps un "cycliste de plaisance"), et vous avez l'explication de cette moyenne de 22 km/h.

 

Les cyclistes qui vont aussi vite/lentement que moi et qui ont une fréquence de pédalage moyenne inférieure, n'utilisent tout simplement pas les mêmes braquets que moi en côte. Quand je grimpe à 85 tours/minutes dans un raidard  grâce à mes tout petits braquets, eux forcent à 60 tours/minutes, voire moins. Ce dont j'ai horreur.

 

Je n'ai jamais compris pourquoi on devrait tourner les jambes nettement moins vite en côte que sur le plat. Si les braquets le permettent (comme dans mon cas), mieux vaut au contraire essayer de maintenir une fréquence de pédalage relativement constante, si l'intensité d'effort est elle aussi relativement constante.

 

Depuis que la plage de leurs braquets s'est considérablement élargie, c'est d'ailleurs ce que font aujourd'hui la plupart des coureurs en course : ils tournent les jambes à leur cadence favorite, quelle que soit la pente. Pour ma part, ça fait plus de 25 ans que je pédale comme ça.

Modifié par Franck PASTOR
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Il y a 11 heures, Franck PASTOR a dit :

Vieux sujet de conversation... Je suis en triple plateau, 46-34-24, avec une cassette à 11 pignons variant de 11 à 34 dents. Ce qui me fait une plage de braquets digne d'un VTT, de 46/11 à 24/34. J'aime tourner les jambes assez vite quelle que soit la pente, et c'est ce que ces braquets me permettent.

 

C'est particulièrement bienvenu sur un parcours aussi vallonné que celui-là, avec des raidards impressionnants comme la Redoute et la Roche-aux-Faucons. Ajouter à ce parcours très vallonné le fait que je ne dispose pas d'un gros "moteur" (je suis ce qu'on appelait dans le temps un "cycliste de plaisance"), et vous avez l'explication de cette moyenne de 22 km/h.

 

Les cyclistes qui vont aussi vite/lentement que moi et qui ont une fréquence de pédalage moyenne inférieure, n'utilisent tout simplement pas les mêmes braquets que moi en côte. Quand je grimpe à 85 tours/minutes dans un raidard  grâce à mes tout petits braquets, eux forcent à 60 tours/minutes, voire moins. Ce dont j'ai horreur.

 

Je n'ai jamais compris pourquoi on devrait tourner les jambes nettement moins vite en côte que sur le plat. Si les braquets le permettent (comme dans mon cas), mieux vaut au contraire essayer de maintenir une fréquence de pédalage relativement constante, si l'intensité d'effort est elle aussi relativement constante.

 

Depuis que la plage de leurs braquets s'est considérablement élargie, c'est d'ailleurs ce que font aujourd'hui la plupart des coureurs en course : ils tournent les jambes à leur cadence favorite, quelle que soit la pente. Pour ma part, ça fait plus de 25 ans que je pédale comme ça.

Je fais parti de ceux qui passent la Redoute, la Roche-aux-faucons etc à 60-65 rpm entre 13 et 15 kmh en ayant 52x36 et 12-25 et je n'ai pas l'impression de forcer comme vous dites.

Je veux bien entendre qu'il faille tourner les jambes mais ça sert à quoi d'atteindre 90 rpm pour seulement 22 kmh de moyenne au final ? Sur le LBL il y a quand même pas mal de parties roulantes, ça veut donc dire que vous n'avez pas mis beaucoup de braquet en dehors des raidars pour pouvoir atteindre 90 rpm de moyenne sur toute la rando avec une si faible moyenne finale (22 kmh).

Le choix de vos braquets n'est pas très optimisé et il n'est écrit nul part qu'il fallait tourner les jambes à la même vitesse dans les bosses que sur le plat. après vous avez peut être un "âge certain", des problèmes de santé ou autres.

Pour les pros ils ont toujours leur 53x39 et même certains mettent parfois plus gros (55x42, 55x44) et effectivement leur plage de braquets s'est élargie avec les 11 voir 12v mais s'ils mettent une cassette 11-28, 11-30, 11-32 ils ne vont pas pour autant sur les derniers pignons ou alors en restant sur le 53 car grace aux grandes chapes "céramiquespeed" et leurs galets surdimensionnés ils peuvent utiliser le 53x28 ou 30 ou 32.  

 

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