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Jouons ensemble: 2 kmh


Michel DURY
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Ces «pavés», je les aborde généralement en bas d'une descente (dont une partie à gros pavés, des vrais de vrais ceux-là, autour de l'église d'Itterbeek…): je ne peux pas l'aborder plus vite. Il faudrait donc que j'y aille façon escargot.

Quant à dégonfler… que ce soit sur des pneus de 25 à 6,5 bars ou des pneus de 30 à 4,5 bars, ce sont les mêmes vibrations. Il faudrait sans doute descendre la pression bien plus bas encore pour ne pas les avoir.

D'autres rues dallées du même genre dans les environs de Bruxelles ne provoquent pas ce phénomène de vibrations. Je pense qu'il est dû au fait que les dalles de la Weidestraat, à force que les voitures passent dessus, ont fini par pivoter sur elles-mêmes. De sorte qu'on roule sur leurs extrémités et non sur leur dos plat.

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Hé oui, si j'y passe c'est que c'est l'accès à quelques belles bosses : la Flettestraat dont on parlait, le Kalenberg, la Lambrechtslaan…

D'autre part, des parcours balisés pour cyclistes l'empruntent, comme la Gordelroute (aujourd'hui Groene Gordelroute) dont j'ai souvent parlé, ou la « Fietsroute Dilbeek » qu'une amie résidant dans le coin m'a fait découvrir, en promenade. Au rythme où on allait, les vibrations ne risquaient plus de nous gêner. J'ai l'impression que justement les gens qui élaborent ces circuits partent du principe qu'on les fera à 10-15 km/h tout du long. 😕

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un peu comme les mauvais aménagements cyclistes où il faut monter et descendre les trottoirs, éviter les quilles et autres objets urbains, éviter les trottinettes électriques, les obstacles divers, humains ou pas !!!!!

bref ils ne veulent pas que l'on roule trop vite,

pour ne pas vexer les motorisés

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Les routes en Belgique sont dans un état catastrophique . Ca c'est clair et aucun belge ne conteste cette vérité qui est presque devenue un "adage ".

Si l'on veut rouler de façon tranquille , sans trop de circulation il faut prendre ce que l'on appelle " les petites routes de campagne ". Celles-ci , hormis les routes communales qui relient bourgs et hameaux sont surtout ce que nous appelons en Belgique des routes de remembrement .Elles facilitent le déplacement du charroi agricole, les agriculteurs ayant des champs pas toujours les uns à côté des autres et c'est pour cela que l'on appelle cela " remembrement " car cela permet de " regrouper " les parcelles en facilitant le déplacement entre celles-ci.

Ces routes de remembrement sont carrossées avec des dalles de béton de 5 ou 6 m de long sur environ 3 bons m de large. Elles sont prioritairement réservées aux engins agricoles mais aussi autorisées à tout autre véhicule. Du fait du passage de ces engins agricoles, et Dieu sait si ceux-ci sont de plus en plus imposants ,les dalles de béton sous le poids de ces tracteurs se désolidarisent, craquellent et se morcellent. J'en ai plusieurs sur les différents parcours que j'emprunte autour de chez moi et j'y pratique un sport qui s'appelle le gymkhana en vélo. Je sillonne entre les dégradations , zigzaguant de droite à gauche tout en sautillant sur l'inconfort de ces voies rurales. 

Impossible d'y faire du " linéaire " , alors que notre Schtroumpf national se rassure, déjà que je ne roule pas vite mais là ce n'est pas 2kmh que je perds c'est bien plus.

Aux Pays-Bas , pays du vélo par excellence ( avec le Dk) j'y ai emprunté aussi des routes de campagne lors des 2 Fietselfstedentocht  auxquelles j'ai participé (237 kms de petites routes qui relient les 11 villes de la Frise néerlandaise à effectuer sur la journée- 10000 participants !). Ce sont des petites routes macadamisées utilisées aussi par les engins agricoles mais toutes sont dans un état impeccable. Il faut savoir que ces territoires sont des polders , c'est-à-dire des territoires gagnés sur la mer . Il a donc fallu construire les routes avec des ancrages solides car le sol y est très meuble puisque sableux. Les assises de toutes les voies de communication sont donc très solides contrairement à ce que l'on a construit en Belgique où l'on n'a pas pris le même soin qu'aux Pays-Bas.

Nous sommes un des pays le plus taxé en Europe mais sans doute un des plus mal loti en matière d'infrastructures routières. Notre sécurité sociale est par contre exemplaire mais à côté de cela il y a une gestion catastrophique des deniers publics. Nous sommes dans un pays de " promesses " mais pas "d'actions ".

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Bon résumé de la situation, Jacques, c'est tout à fait ça.

Je sais que tu roules seul, mais imagine ces routes à travers champs en peloton... il y a des fois où c'est vraiment dangereux, et apprendre à sauter au dessus d'un trou est un exercice qu'il faut maitriser rapidement sous peine de gros chocs aux roues.

Par chez moi c'est très agricole, ces routes sont encombrées de résidus des champs emmenés par les tracteurs, ce qui nous rajoute une couche de merdouille surtout les jours humides.

Il n'y aura jamais d'amélioration, c'est une certitude, donc on doit accepter et se débrouiller avec ce qu'on a, adapter sa vitesse et le matériel et ne jamais relâcher l'attention. 

C'est ce qui m'avait tellement surpris en France, je pouvais rouler sans faire attention à tout moment, en profitant pleinement du plaisir de l'instant. Ici, le plaisir passe en second, juste après la survie.

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