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GF Ventoux


Eric CHAUFFAUT
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Bonjour,

J'ai 60 ans, je fais du vélo depuis 3 ans (4000 kms en 2019, 4200 en 2020 et 4400 kms en 2021) après une vingtaine d'année de course à pied (semi et marathons). Je me suis lancé le défi de faire la cyclo du Ventoux le 12 juin prochain (100 kms / 2600 D+ avec le Ventoux en final). Mon objectif est juste de terminer en espérant moins de 6h.

 

Question préparation, je pensai faire environ 3000 kms pour 20 000 m D+ entre janvier et juin. Je pensais faire chaque semaine 2 sorties avec intensité d'environ 1h30 / 2h00 (mardi et jeudi), une séance de PPG le vendredi et la sortie longue le dimanche. Vous en pensez quoi ? Merci pour vos retours

 

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Salut Eric et bienvenue sur le forum.

 

Ton projet est tout à fait réalisable, ton planning d'entraînement est parfait et tu vas y arriver, c'est certain. Bien entendu si tu peux inclure du solide dénivelé dans ta préparation c'est d'autant mieux.

 

Le Ventoux c'est dur mais pas insurmontable, il faut juste y aller très doucement, bien s'alimenter et s'hydrater, et ne pas faire de pause car tu ne repars plus, hahaha!!! 

 

Ce qui est chouette (enfin moi j'aime bien) c'est que c'est blindé de monde, donc tu as toujours un qui te dépasse et un autre que tu rattrapes, ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais et que la motivation reste intacte tout du long. Surtout ne pas penser tenir une roue, tu le fais à ton rythme sans t'occuper des autres et tu verras, après une heure et demie de souffr... de plaisir, le sommet sera à ta portée!

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Il y a 2 heures, Eric CHAUFFAUT a dit :

Question préparation, je pensai faire environ 3000 kms pour 20 000 m D+ entre janvier et juin. Je pensais faire chaque semaine 2 sorties avec intensité d'environ 1h30 / 2h00 (mardi et jeudi), une séance de PPG le vendredi et la sortie longue le dimanche.

 

Bonjour Eric,

 

Tu as l'expérience des marathons, donc pas de souci, tu connais la gestion des efforts de longue durée.

 

Ton programme de préparation est cohérent sauf peut-être en ce qui concerne le dénivelé qui n'est pas très "consistant". L'aspect cardio n'est pas un problème, tu peux simuler une longue ascension sur le plat en te calant à la fréquence cardiaque adéquate, mais le coup de pédale est différent dans les côtes : la vitesse assez faible génère peu d'inertie et on est dès lors constamment en prise; il ne suffit pas de pousser sur la jambe descendante, il faut aussi tirer un peu sur la jambe remontante, ce qui n'est pas habituel sur le plat. Il serait intéressant que tu puisses t'entraîner dans de vraies ascensions (5-10 km à au moins 7-8%) pendant le dernier mois de ta préparation. Un home trainer (avec la roue avant surélevée pour reproduire la position en côte) peut aussi faire l'affaire.

 

Mais rassure-toi, beaucoup de cyclos relèvent ce défi sans le moindre entraînement en montagne. Pense seulement à ne pas être trop ambitieux sur les braquets.

 

Et prends surtout beaucoup de plaisir !

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Effectivement tout ce qui a été dit est juste. Concernant l'entrainement le fait de ne pas avoir pu faire de gros dénivelés en préparation n'est pas un handicap insurmontable, surtout pour toi qui a couru des marathons et donc sait gérer le dosage de l'effort. Personnellement habitant en région de plaine,  je ne peux faire de dénivelé avant d'attaquer la montagne.

Dans la mesure où comme il l'a été dit avant en col tu es constamment en prise et il n'est pas simple de faire des temps de récup si tu t'es mis dans le rouge. Il est fondamental d'y aller nettement sous la zone rouge dès le début de l'ascension. Passé la première demi heure, et selon le profil de la pente tu peux essayer de faire quelques efforts un peu plus soutenus pour voir où tu en es. Le mieux est quand même d'attendre les 5 derniers kms pour intensifier (raisonnablement) si c'est alors possible. Pour la première fois il sera certainement suffisant pour le moral (et le physique) d'arriver correctement en haut. Autre chose de déterminant: les braquets, ne pas être trop présomptueux et confiant, il vaut mieux avoir trop de dents AR que pas assez.....      

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il y a 1 minute, Bruno GUILLEVIC a dit :

Effectivement tout ce qui a été dit est juste. Concernant l'entrainement le fait de ne pas avoir pu faire de gros dénivelés en préparation n'est pas un handicap insurmontable, surtout pour toi qui a couru des marathons et donc sait gérer le dosage de l'effort. Personnellement habitant en région de plaine,  je ne peux faire de dénivelé avant d'attaquer la montagne. Mais ça passe quand même très bien dès le premier jour, sous réserve évidemment d'avoir eu un bon niveau d'entrainement (endurance+résistance).

Dans la mesure où comme il l'a été dit avant en col tu es constamment en prise et il n'est pas simple de faire des temps de récup si tu t'es mis dans le rouge. Il est fondamental d'y aller nettement sous la zone rouge dès le début de l'ascension. Passé la première demi heure, et selon le profil de la pente tu peux essayer de faire quelques efforts un peu plus soutenus pour voir où tu en es. Le mieux est quand même d'attendre les 5 derniers kms pour intensifier (raisonnablement) si c'est alors possible. Pour la première fois il sera certainement suffisant pour le moral (et le physique) d'arriver correctement en haut. Autre chose de déterminant: les braquets, ne pas être trop présomptueux et confiant, il vaut mieux avoir trop de dents AR que pas assez.....      

 

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