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cadence de pedalage sur une bosse


Vincent GAUTHIER
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Questions de sensations : comme dit Michel, quand le corps dit ça va, ça va.

 

S'il y a une théorie à suivre, elle dirait que la cadence en côte ne devrait pas différer beaucoup de celle spontanément choisie sur le plat, pour la même intensité d'effort. Mais la théorie est une chose, les sensations peuvent dire autre chose.

 

Moi mon corps dit que ça va lorsque, sur le compteur, je suis dans la plage 85-95 tours/minutes en côte grimpée au train, niveau d'intensité I3 sur l'échelle ESIE (sur le plat, c'est de l'ordre de 95-105 tours/minutes pour ce type d'intensité), et plus c'est intense plus ça tourne vite.

 

Mais ça Michel ne voudra jamais le comprendre ni l'admettre — on en a souvent discuté 😇 — lui il préfère envoyer de la braquasse volontairement pour passer l'obstacle en force. Et beaucoup font comme lui.

 

Après tout, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, les braquets restreints dont on disposait ne laissaient pas beaucoup de choix dans les pentes raides.

 

Mais plus maintenant. Aujourd'hui on a le choix. Peu importe l'avis des autres, j'ai adapté mes braquets pour respecter MA plage de cadence préférée de 85-95 dans quasiment toutes les côtes, même les plus pentues. N'étant pas un foudre de guerre, ça m'a fait descendre très bas (24/34 comme braquet mini, utilisé dès que la pente dépasse les 12% en montagne, les 15% en côte plus courte).

 

Mon conseil final c'est : essaie de trouver la tienne de plage de cadence préférée, et, si nécessaire, d'adapter tes braquets pour y rester. Ça change la vie sur le vélo !

Modifié par Franck PASTOR
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il y a 18 minutes, Franck PASTOR a dit :

Questions de sensations : comme dit Michel, quand le corps dit ça va, ça va.

 

S'il y a une théorie à suivre, elle dirait que la cadence en côte ne devrait pas différer beaucoup de celle spontanément choisie sur le plat, pour la même intensité d'effort. Mais la théorie est une chose, les sensations peuvent dire autre chose.

 

Moi mon corps dit que ça va lorsque, sur le compteur, je suis dans la plage 85-95 tours/minutes en côte grimpée au train, niveau d'intensité I3 sur l'échelle ESIE (sur le plat, c'est de l'ordre de 95-105 tours/minutes pour ce type d'intensité), et plus c'est intense plus ça tourne vite.

 

Mais ça Michel ne voudra jamais le comprendre ni l'admettre — on en a souvent discuté 😇 — lui il préfère envoyer de la braquasse volontairement pour passer l'obstacle en force. Et beaucoup font comme lui.

 

Après tout, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, les braquets restreints dont on disposait ne laissaient pas beaucoup de choix dans les pentes raides.

 

Mais plus maintenant. Aujourd'hui on a le choix. Peu importe l'avis des autres, j'ai adapté mes braquets pour respecter MA plage de cadence préférée de 85-95 dans quasiment toutes les côtes, même les plus pentues. N'étant pas un foudre de guerre, ça m'a fait descendre très bas (24/34 comme braquet mini, utilisé dès que la pente dépasse les 12% en montagne, les 15% en côte plus courte).

 

Mon conseil final c'est : essaie de trouver la tienne de plage de cadence préférée, et, si nécessaire, d'adapter tes braquets pour y rester. Ça change la vie sur le vélo !

okay franck une réponse très approfondie mercii

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Sans plus rentrer dans la discussion (Franck et moi ne sommes pas d'accord...z'avez déjà remarqué), il y a deux façons d'aborder les bosses. Encore faut-il savoir ce qu'est une bosse. Moi je dirais 200 mètres qui monte moyen.

 

Soit tu te lèves et mets un coup de cul sans toucher à tes vitesses, soit tu passes petit plateau grand pignon en restant assis et tu moulines plus vite.

 

Il m'arrive très souvent de penser à mon collègue de débat dans ce genre de configuration qui arrive à chacune de mes sorties, et bien entendu je me lève (-:

Modifié par Michel DURY
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moi je ne dispose pas de tpute la technique embarquée de vos compteurs, donc je me base sur mes sensations. j'ai toujours monté les cotes (je ne parle pas des bosses courtes, mais de cotes de qq kms) avec une cadence de pedalage plus faible que sur le plat. donc loin de la moulinette d'Armstrong, qui j'imagine doit nous asphyxier

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Il y a 5 heures, Bernard LUC a dit :

moi je ne dispose pas de tpute la technique embarquée de vos compteurs, donc je me base sur mes sensations. j'ai toujours monté les cotes (je ne parle pas des bosses courtes, mais de cotes de qq kms) avec une cadence de pedalage plus faible que sur le plat. donc loin de la moulinette d'Armstrong, qui j'imagine doit nous asphyxier

C'est en me basant sur mes sensations aussi que j'ai développé mes cadences actuelles. Je n'avais pas de compteur de cadence non plus à ce moment, mais dès que j'ai fait sérieusement du vélo en montagne j'ai toujours eu des braquets plus petits que les autres, justement pour respecter ces sensations.

 

Contrairement à Michel et à beaucoup d'autres, je pense que ce sont les braquets qui doivent s'adapter au cycliste, et pas le contraire. Et comme Michel, je suis persuadé d'avoir raison. 😇

 

Il y a bien 25 ans, avant qu'Armstrong ne lance la mode des fortes cadences au plus haut niveau, j'avais eu une discussion par courrier avec Jacques Roux, l'auteur des Guides Altigraph du vélo en montagne : je trouvais que les braquets qu'il recommandait dans ses Guides étaient trop gros pour la plupart des gens. Je lui avais donné mon exemple : dans le col du Luitel (10 km réguliers à 9% de moyenne), je grimpais en 58 minutes en utilisant quasiment toujours le 28/26, mon plus petit braquet à cette époque. Alors que selon lui, si on grimpait ce col-là à cette vitesse-là, c'était… 42/28 qu'il recommandait ! Un monde de différence.

 

Il m'a alors fait remarquer que grimper le Luitel en 58 min avec un 28/26 revenait à avoir une cadence moyenne de 83 tours/minutes. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à avoir une idée de mes cadences de pédalage. Et c'était le déclenchement chez moi de mes réflexions sur les cadences à adopter en col.

 

Des cadences malheureusement en grande partie influencées par les premières montes de braquets trop gros. Je suis persuadé que si la plupart des vélos de route avaient des braquets aussi petits que les miens, on verrait les cadences moyennes de la grande majorité des cyclistes augmenter drastiquement.

Modifié par Franck PASTOR
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Le 12/01/2022 à 16:28, Michel DURY a dit :

Sans plus rentrer dans la discussion (Franck et moi ne sommes pas d'accord...z'avez déjà remarqué), il y a deux façons d'aborder les bosses. Encore faut-il savoir ce qu'est une bosse. Moi je dirais 200 mètres qui monte moyen.

 

Soit tu te lèves et mets un coup de cul sans toucher à tes vitesses, soit tu passes petit plateau grand pignon en restant assis et tu moulines plus vite.

 

Il m'arrive très souvent de penser à mon collègue de débat dans ce genre de configuration qui arrive à chacune de mes sorties, et bien entendu je me lève (-:

moi je me lève et je m'assied, je me lêve et je m'assied, je me lêve et je m'assied....tu vois comment 😝

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Dans les bosses, le temps que les gars passent leurs pignons leur plateau on réajuste et on repasse encore un ou deux pignons, ça fait longtemps que je suis déjà en haut en y mettant juste un coup de cul sur une vitesse de moins qu'en plat.

 

C'est flagrant quand on roule en club. Bon, je parle bien des petites bosses, genre un kilomètre à 5 - 6 % par là, en col c'est différent!!!

 

Donc allez, dans ces bobosses, les gars ils tricotent avec leurs vitesses que c'en est une misère à les voir changer de rythme comme ça. Et je te mets du 34/28...au secours.

 

Dans mon groupe, j'étais un des premiers dans les montées, surtout parce que je poussais le braquet ADAPTE, pas trop gros et surtout pas trop petit. Les autres ont psychologiquement un blocage: ça monte, je passe petit braquet d'office. Donc ils sont largués par le schtroumpf. Pas qu'on fasse la course, c'est juste que le rythme est adapté à la pente et que les uns ont plus facile que les autres, ou que la volonté et la ténacité soit plus forte.

 

Pour l'honnêteté de la chose, je dois dire que dans le groupe 1 les mecs me foutent la pâtée comme rien, impossible de les tenir dans les montées à quelque rythme que ce soit et ils m'explosent à tous les coups.

 

Rouler seul comme Franck va induire une façon de faire où on n'est confronté à personne d'autre que soi même. Tu vas vite ou lentement, ça n'implique que toi. En groupe c'est tout à fait autre chose, il faut suivre et rester dans le groupe, enfin si ce ne sont pas des tordus. Donc quelque part la façon de rouler en sera modifiée et il faut s'adapter.

 

Je vois bien avec ma copine par exemple, elle ne pourra jamais rouler en club car elle n'a pas le mental peloton (sans jeu de mots, vilains que vous êtes) et ne fera pas l'effort pour rester au contact (même remarque). Donc je dirais que chacun a sa vérité mais que le fait de rouler seul va peut-être induire de mauvaises habitudes ((-:

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J'ai fait le test tout à l'heure, je suis grand plateau (50) et pignon de 18 sur du plat.

Arrive une petite bosse, je passe juste petit plateau (40) et reste sur le 18. J'ai perdu 3 kmh en instantané, puis un peu plus loin dans la pente 4 kmh en restant dans les mêmes sensations de roulage, c'est à dire que je n'ai rien forcé mais juste resté dans le même volume d'effort.

 

Là où je vois une nette différence avec les ceusses qui ont de plus petits plateaux, c'est qu'ils perdent bien plus que 4 kmh en une fois, donc j'ai un avantage dès le départ car ma vitesse instantanée après changement de plateau est bien plus élevée qu'eux. Les gars moulinent alors comme des fous pour rattraper les 50 mètres qu'ils ont perdus et se fatiguent très vite. Pendant ce temps là, j'arrive au sommet de la montée et je réduis la sauce pour me reposer.

 

Ensuite, les gars me rattrapent, mais ils sont à bout de souffle alors que j'ai eu le temps de récupérer en les attendant. Et là devinez quoi? La peau de vache schtroumphique descend une dent et zou je leur reprends 20 mètres comme rien! 

 

On s'amuse mais c'est assez parlant au niveau du résultat de l'exploitation d'une gamme de vitesses bien faite, et adaptée au relief de l'endroit. Et ça marche presque toujours, la plupart des gars se font piéger avec ces mini plateaux qui leur font perdre en une fois 10 kmh ou plus, c'est mort de rire!

 

A 60 ans je peux encore jouer contre des plus jeunes avec un meilleur matos, mais d'un autre coté mon coeur ne suit plus, ce qui est bien dommage car j'adore ça.

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il y a 9 minutes, Michel DURY a dit :

J'ai fait le test tout à l'heure, je suis grand plateau (50) et pignon de 18 sur du plat.

Arrive une petite bosse, je passe juste petit plateau (40) et reste sur le 18. J'ai perdu 3 kmh en instantané, puis un peu plus loin dans la pente 4 kmh en restant dans les mêmes sensations de roulage, c'est à dire que je n'ai rien forcé mais juste resté dans le même volume d'effort.

 

Là où je vois une nette différence avec les ceusses qui ont de plus petits plateaux, c'est qu'ils perdent bien plus que 4 kmh en une fois, donc j'ai un avantage dès le départ car ma vitesse instantanée après changement de plateau est bien plus élevée qu'eux. Les gars moulinent alors comme des fous pour rattraper les 50 mètres qu'ils ont perdus et se fatiguent très vite. Pendant ce temps là, j'arrive au sommet de la montée et je réduis la sauce pour me reposer.

 

Ensuite, les gars me rattrapent, mais ils sont à bout de souffle alors que j'ai eu le temps de récupérer en les attendant. Et là devinez quoi? La peau de vache schtroumphique descend une dent et zou je leur reprends 20 mètres comme rien! 

 

On s'amuse mais c'est assez parlant au niveau du résultat de l'exploitation d'une gamme de vitesses bien faite, et adaptée au relief de l'endroit. Et ça marche presque toujours, la plupart des gars se font piéger avec ces mini plateaux qui leur font perdre en une fois 10 kmh ou plus, c'est mort de rire!

 

A 60 ans je peux encore jouer contre des plus jeunes avec un meilleur matos, mais d'un autre coté mon coeur ne suit plus, ce qui est bien dommage car j'adore ça.

Ton truc marche bien dans les courtes ascensions, là où la force et l'explosivité comptent plus que le rapport puissance-poids (et la meilleure façon de le gérer.)

 

C'est pour cela que des classiques genre Tour des Flandres ou Flèche brabançonne seront toujours plus le royaume des «puncheurs», des types capables d'emmener de la braquasse à fond la caisse pendant une courte période.

 

Mais plus les ascensions s'allongent, et moins ça marche, tu en es bien conscient toi-même. Dans les Ardennes, ça s'équilibre déjà. Je ne compte plus d'ailleurs le nombre de types (des Brabançons entre autres, sûrement 😇) attaquant telle ou telle montée ardennaise bille en tête et me mettre 100 m dans la vue en quelques secondes… pour que je les rattrape 1 km plus loin avec mes tout petits braquets.

 

Et en montagne, n'en parlons même pas, ce genre de tactique étant carrément suicidaire.

 

N'oublie pas que si toi tu as appris à faire du vélo ici, moi c'est en montagne. Et que j'y retourne régulièrement. Ma façon de rouler en Brabant (enchaînement de montées les plus nombreuses possible et préférence données aux montées avecfortes pentes) est surtout une façon de me préparer à la montagne de la façon la meilleure possible. Grimper une côte courte de façon explosive comme tu le fais… ça m'amuse quand je roule avec toi, et alors j'essaie de tenir ta roue. Mais autrement… non c'est pas mon truc et ça ne le sera jamais.

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On est bien d'accord, Franck.

 

Quand on va rouler en région plus montagneuse tu as déjà remarqué que j'ai d'autres braquets (en général je monte un 36 devant), et je joue beaucoup moins l'explosivité, c'est évident.

 

On va d'ailleurs bientôt se faire une sortie des belges en Ardennes, je vous inviterai pour un ou deux jours dans la maison de ma copine et zoupla, à nous les folles montées du bord de Meuse! Petite braquasse de rigueur, même pour moi (-:

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Chacun met au point sa propre technique, pour déterminer si c'est la meilleure, il assez pratique de tester différentes cadences et braquets en compagnie de concurrence sérieuse. Cela permet de juger imparablement de l'efficacité ou non du style  utilisé. 

Par exemple pour moi qui suit considéré comme "grimpeur", sur les bosses de plus de 500m, je suis toujours sur des braquets plus courts que mes collègues de club plus typés "rouleurs", si je choisis les mêmes braquets et cadences qu'eux je trouve que c'est plus usant pour moi.

En revanche il ne me faut surtout pas trop mouliner au risque de m'essouffler et de ne pouvoir répondre aux accélérations. Ma bonne cadence régulière doit se situer entre 70 et 75. Et donc facile d'adapter le braquet pour garder cette cadence.

C'est aussi pourquoi je n'aime pas du tout les sauts de 2 dents sur mes cassettes.

L'adoption de cette manière de rouler me permet soit de réussir des démarrages secs dans la pente auxquels la plupart ne peuvent répondre (sauf les grimpeurs bien sur, ceux là ils faut essayer plusieurs démarrages successifs pour essayer de les faire sauter au risque de sauter soi même) ou sinon d'accélérer bien fort en haut si le tempo de la montée a été élevé, en général le trou est assez net.

Plus la cote est longue plus c'est efficace pour moi.   

Dans la région on voit rarement des coureurs ou anciens coureurs tourner à plus des cadences plus élevées, bien au contraire ils sont souvent en dessous.

Il est vrai aussi que à l'entrainement en solo, je m'astreins souvent à mouliner plus (de 80 à 90 parfois) en bosse.

 

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Le 17/01/2022 à 19:12, Bruno GUILLEVIC a dit :

Chacun met au point sa propre technique, pour déterminer si c'est la meilleure, il assez pratique de tester différentes cadences et braquets en compagnie de concurrence sérieuse. Cela permet de juger imparablement de l'efficacité ou non du style  utilisé. 

Par exemple pour moi qui suit considéré comme "grimpeur", sur les bosses de plus de 500m, je suis toujours sur des braquets plus courts que mes collègues de club plus typés "rouleurs", si je choisis les mêmes braquets et cadences qu'eux je trouve que c'est plus usant pour moi.

En revanche il ne me faut surtout pas trop mouliner au risque de m'essouffler et de ne pouvoir répondre aux accélérations. Ma bonne cadence régulière doit se situer entre 70 et 75. Et donc facile d'adapter le braquet pour garder cette cadence.

C'est aussi pourquoi je n'aime pas du tout les sauts de 2 dents sur mes cassettes.

L'adoption de cette manière de rouler me permet soit de réussir des démarrages secs dans la pente auxquels la plupart ne peuvent répondre (sauf les grimpeurs bien sur, ceux là ils faut essayer plusieurs démarrages successifs pour essayer de les faire sauter au risque de sauter soi même) ou sinon d'accélérer bien fort en haut si le tempo de la montée a été élevé, en général le trou est assez net.

Plus la cote est longue plus c'est efficace pour moi.   

Dans la région on voit rarement des coureurs ou anciens coureurs tourner à plus des cadences plus élevées, bien au contraire ils sont souvent en dessous.

Il est vrai aussi que à l'entrainement en solo, je m'astreins souvent à mouliner plus (de 80 à 90 parfois) en bosse.

 

jai esseye de rouler hier sur home trainer a 80tr c'etait complique et javais du mal a atteindre ma puissance cible ... quand je suis vers les 75tr jarrive mieux a respecter la puissance que je veux

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Il y a 2 heures, Vincent GAUTHIER a dit :

jai esseye de rouler hier sur home trainer a 80tr c'etait complique et javais du mal a atteindre ma puissance cible ... quand je suis vers les 75tr jarrive mieux a respecter la puissance que je veux

C'est exactement ça, nous avons tous, surement en fonction de la structure de notre musculature et des entrainements spécifiques qu'on fait, une fréquence de pédalage optimale différente. Il suffit de la trouver et de ne pas essayer de copier les autres.

Après on peut faire évoluer ça par des entrainements ciblés soit puissance soit vélocité.

Alors que j'étais grimpeur à fréquence élevée, j'ai été obligé de travailler la puissance quand je suis arrivé dans le 44 (aucune bosse digne de ce nom) sinon je sautais dans toutes les courses. Après je tenais la distance mais j'étais moins explosif dans les bosses. 

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il y a 2 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

C'est exactement ça, nous avons tous, surement en fonction de la structure de notre musculature et des entrainements spécifiques qu'on fait, une fréquence de pédalage optimale différente. Il suffit de la trouver et de ne pas essayer de copier les autres.

Après on peut faire évoluer ça par des entrainements ciblés soit puissance soit vélocité.

Alors que j'étais grimpeur à fréquence élevée, j'ai été obligé de travailler la puissance quand je suis arrivé dans le 44 (aucune bosse digne de ce nom) sinon je sautais dans toutes les courses. Après je tenais la distance mais j'étais moins explosif dans les bosses. 

ok merci bruno ... en parlant de puissance combien d'intervalles tu fait ou tu faisais ? en seuil, pma ?

moi je fait 4x4min et 1x5min en seuil

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Le 17/01/2022 à 17:38, Michel DURY a dit :

J'ai fait le test tout à l'heure, je suis grand plateau (50) et pignon de 18 sur du plat.

Arrive une petite bosse, je passe juste petit plateau (40) et reste sur le 18. J'ai perdu 3 kmh en instantané, puis un peu plus loin dans la pente 4 kmh en restant dans les mêmes sensations de roulage, c'est à dire que je n'ai rien forcé mais juste resté dans le même volume d'effort.

 

Là où je vois une nette différence avec les ceusses qui ont de plus petits plateaux, c'est qu'ils perdent bien plus que 4 kmh en une fois, donc j'ai un avantage dès le départ car ma vitesse instantanée après changement de plateau est bien plus élevée qu'eux. Les gars moulinent alors comme des fous pour rattraper les 50 mètres qu'ils ont perdus et se fatiguent très vite. Pendant ce temps là, j'arrive au sommet de la montée et je réduis la sauce pour me reposer.

 

Ensuite, les gars me rattrapent, mais ils sont à bout de souffle alors que j'ai eu le temps de récupérer en les attendant. Et là devinez quoi? La peau de vache schtroumphique descend une dent et zou je leur reprends 20 mètres comme rien! 

 

On s'amuse mais c'est assez parlant au niveau du résultat de l'exploitation d'une gamme de vitesses bien faite, et adaptée au relief de l'endroit. Et ça marche presque toujours, la plupart des gars se font piéger avec ces mini plateaux qui leur font perdre en une fois 10 kmh ou plus, c'est mort de rire!

 

A 60 ans je peux encore jouer contre des plus jeunes avec un meilleur matos, mais d'un autre coté mon coeur ne suit plus, ce qui est bien dommage car j'adore ça.

Je ne sais pas qui a pondu les plateaux de 34 ou 36 qui équipent de série la plupart des vélos sans doute des ingénieurs désirant couvrir une plage maximum mais c'est tout sauf utilisable la plupart du temps. Du coup ceux que je vois ont tendance à rester sur le 50 ou 52 en mettant tout à gauche vu qu'ils ont aussi des 28 ou 30 dents à l'AR, c'est vraiment naze quand on connait un minimum le vélo.

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il y a 4 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

Je ne sais pas qui a pondu les plateaux de 34 ou 36 qui équipent de série la plupart des vélos sans doute des ingénieurs désirant couvrir une plage maximum mais c'est tout sauf utilisable la plupart du temps. Du coup ceux que je vois ont tendance à rester sur le 50 ou 52 en mettant tout à gauche vu qu'ils ont aussi des 28 ou 30 dents à l'AR, c'est vraiment naze quand on connait un minimum le vélo.

Tout dépend de la région dans laquelle ou roule. Sur que si l'on a 100m de D+ sur 100kms, le 34 est inutile, par contre si l'on a 1200m sur 100kms, ce n'est pas forcément la même. Et de baisser la taille du plateau, permet d'avoir une cassette mieux étagée.

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