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Rouler en groupe ou en solo?


Bruno GUILLEVIC
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Je roule tout seul, ou à deux, ou en petit groupe, ou en club...

 

Régulièrement seul car je pratique quand j'ai des trous d'emploi du temps dans la semaine ou bien je prends un vélo dans la voiture en déplacement.

A deux ou en petit groupe quand je trouve des gens qui ont le même trou d'emploi du temps.

En club, avec trois clubs différents les week-ends...

Mais chez nous, les bosses sont trop longues et trop dures pour que les groupes n'explosent pas. Quand tu n'es pas grimpeur, tu peux faire illusion en restant dans les roues tant que la pente ne passent pas 4-5% et la longueur pas plus de 1km... donc on s'attend en haut de bosses ou bien les plus rapides font demi-tour, vont chercher les plus lents etc... En cotes tu as vite une très grande disparité de niveau : par exemple la semaine dernière dans le groupe club, sur une bosse de 3km à 7% de moyenne, le plus rapide a mis 4 minutes de moins que moi, la plus lente 5 minutes de plus...

Modifié par Pierre PLANA
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Rouler en groupe n'est intéressant qu'à la condition d'avoir un cohérence minimale de niveau. Et ça ce n'est pas simple à trouver, selon l'endroit où on réside, tout particulièrement. Dans les agglos assez importantes c'est relativement aisé, encore faut il que le club choisi ait suffisamment de membres pour parvenir à des groupes cohérents. Actuellement j'ai trois potes qui résident à 20/25 kms de notre local club et qui préfèrent venir avec nous, car leur propre club n'a pas l'effectif suffisant pour un groupe à leur convenance de rythme. Cela est effectivement encore plus vrai dès que les dénivelés sont importants. Par chez moi les non grimpeurs prennent quoi, 200/300m sur les bosses de 1km quand ça allume, mais comme ils sont bons rouleurs, ils n'ont aucun mal à revenir pour peu que les premiers lèvent légèrement le pîed après le sommet.

Ils prennent leur revanche en cas de vent  sensible et de bordure en assurant un train qui met les gringalets sur le bas coté  dans le vent

Ceci dit il reste néanmoins nécessaire d'entretenir un minimum esprit de groupe et de solidarité pour que l'objectif principal ne soit pas de faire sauter les autres.       

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il y a une heure, Pierre PLANA a dit :

En cotes tu as vite une très grande disparité de niveau : par exemple la semaine dernière dans le groupe club, sur une bosse de 3km à 7% de moyenne, le plus rapide a mis  minutes de moins que moi, la plus lente 5 minutes de plus...

Tu es tellement honteux que tu as préféré taire le nombre de minutes qu'il t'a mises dans la vue ? 😜

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Le 23/03/2022 à 10:07, Thierry GEUMEZ a dit :

Se lancer dans la compétition, c'est d'abord prendre le risque de se mesurer aux autres et de découvrir ses limites. Entretenir l'illusion que tu pourrais gagner tout le temps te protège surtout du risque de perdre et en ne t'entraînant pas sérieusement, tu peux toujours te dire que si tu avais vraiment voulu...

 

Vaut-il mieux entretenir ses rêves ou se confronter à sa réalité ?

 

Ceci dit, la compétition cycliste n'est pas le seul moyen de se réaliser 😉

Oui bon, c'était un peu humoristique, mais j'ai un type d'humour qui parfois, voir souvent, ne fait rire que moi 😛 

 

Plus sérieusement, j'ai un peu l'esprit de compétition mais je n'aime pas cet esprit là.

Je préfère rouler en groupe pour arriver ensemble que pour terminer premier, même si c'est gratifiant de gagner.

 

Il y a quelques années, j'ai pratiqué le roller urbain, c'était mon moyen de déplacement. A cette époque, beaucoup pratiquaient, c'est l'époque où je suis arrivé sur Bordeaux et voyant le nombre de pratiquants, j'ai utilisé le roller comme "lubrifiant social". Bien m'en a pris car à cette époque, les pratiquants aimaient faire progresser les débutants, leur donner des conseils, les aider à apprendre à freiner, à mieux rouler etc.

J'ai adhéré à un club de roller où j'ai pris des cours, où j'ai commencé à m'investir pour aider lorsque mon niveau s'est amélioré. Puis j'ai passé un B.I.F (Brevet d'Initiateur Fédéral) avec lequel j'ai pu aider à animer des initiations puis des cours.

Durant toute cette période, j'ai rencontré des riders qui sont devenus des ami-e-s et qui avaient un bien meilleur niveau que moi. Nous partions le soir, la nuit, pour tracer dans les rues, puis arpenter le voisinage pour trouver de belles descentes. J'ai vécu de belles aventures, avec des riders parfois pro qui avaient à coeur de partager la passion. Toutes ces personnes bien meilleures que moi m'ont tirées vers le haut, sans esprit de compétition, et c'est ça qui me plaît le plus dans une pratique de groupe.

 

Rouler en groupe, oui, mais pas pour la gagne, juste pour partager de bons moments et puis progresser ensemble et non se la mesurer pour savoir qui a la plus grande. Rouler en groupe ça a aussi l'avantage de motiver à sortir. Quand on est seul, par moment on manque un peu de motivation et on regarde sa paire de roller ou son vélo, on regarde le fauteuil et l'écran, et puis par flemme ou manque d'envie, on choisi de rester à la maison.

Quand on est dans un groupe de compains/copines, quand le téléphone sonne et qu'on te dit "ça te dit de tracer", on y va, parce qu'on sait qu'on aura plaisir à retrouver les ami-e-s, et puis on se sent une sorte de responsabilité à répondre présent.

 

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il y a 16 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Tu es tellement honteux que tu as préféré taire le nombre de minutes qu'il t'a mises dans la vue ? 😜

C'est une faute de frappe induite par un orgueil subconscient 🙂 c'est donc 4 minutes ... ça faut un bon voyage quand même...

Mais bon, moi dans du 7% c'est 12km/h sinon je deviens tout violet... les mecs qui montent à 18km/h, quand c'est des copains je les applaudis sinon quand ils passent je les envoie dans le fossé !!!

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il y a 15 minutes, Fluoflashfun33 a dit :

Oui bon, c'était un peu humoristique, mais j'ai un type d'humour qui parfois, voir souvent, ne fait rire que moi 😛 

 

Plus sérieusement, j'ai un peu l'esprit de compétition mais je n'aime pas cet esprit là.

Je préfère rouler en groupe pour arriver ensemble que pour terminer premier, même si c'est gratifiant de gagner.

 

Il y a quelques années, j'ai pratiqué le roller urbain, c'était mon moyen de déplacement. A cette époque, beaucoup pratiquaient, c'est l'époque où je suis arrivé sur Bordeaux et voyant le nombre de pratiquants, j'ai utilisé le roller comme "lubrifiant social". Bien m'en a pris car à cette époque, les pratiquants aimaient faire progresser les débutants, leur donner des conseils, les aider à apprendre à freiner, à mieux rouler etc.

J'ai adhéré à un club de roller où j'ai pris des cours, où j'ai commencé à m'investir pour aider lorsque mon niveau s'est amélioré. Puis j'ai passé un B.I.F (Brevet d'Initiateur Fédéral) avec lequel j'ai pu aider à animer des initiations puis des cours.

Durant toute cette période, j'ai rencontré des riders qui sont devenus des ami-e-s et qui avaient un bien meilleur niveau que moi. Nous partions le soir, la nuit, pour tracer dans les rues, puis arpenter le voisinage pour trouver de belles descentes. J'ai vécu de belles aventures, avec des riders parfois pro qui avaient à coeur de partager la passion. Toutes ces personnes bien meilleures que moi m'ont tirées vers le haut, sans esprit de compétition, et c'est ça qui me plaît le plus dans une pratique de groupe.

 

Rouler en groupe, oui, mais pas pour la gagne, juste pour partager de bons moments et puis progresser ensemble et non se la mesurer pour savoir qui a la plus grande. Rouler en groupe ça a aussi l'avantage de motiver à sortir. Quand on est seul, par moment on manque un peu de motivation et on regarde sa paire de roller ou son vélo, on regarde le fauteuil et l'écran, et puis par flemme ou manque d'envie, on choisi de rester à la maison.

Quand on est dans un groupe de compains/copines, quand le téléphone sonne et qu'on te dit "ça te dit de tracer", on y va, parce qu'on sait qu'on aura plaisir à retrouver les ami-e-s, et puis on se sent une sorte de responsabilité à répondre présent.

 

pourquoi vouloir tout ramener a la taille   du sexe 🤣les filles se tirent la bourre et pourtant il n y a pas de taille en jeu ? non , on se fait plaisir  a être a fond , ,on se donne les limites a dépasser ,ainsi de suite , je suis assez content quand j améliore  mes sorties ,ça me prouve que je suis assidu dans ma pratique , que j ai une bonne santé physique (très important pour moi)et que ce que je fais a un sens .c 'est certain toutes les sorties ne sont pas accés perf  bien sûr

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il y a 4 minutes, Pierre PLANA a dit :

C'est une faute de frappe induite par un orgueil subconscient 🙂 c'est donc 4 minutes ... ça faut un bon voyage quand même...

Mais bon, moi dans du 7% c'est 12km/h sinon je deviens tout violet... les mecs qui montent à 18km/h, quand c'est des copains je les applaudis sinon quand ils passent je les envoie dans le fossé !!!

Pfff, je préfère rester discret sur ma vitesse dans les côtes, elle est tellement faible que c'est indécent 🤣

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Il y a 2 heures, Fluoflashfun33 a dit :

Oui bon, c'était un peu humoristique, mais j'ai un type d'humour qui parfois, voir souvent, ne fait rire que moi 😛 

 

Plus sérieusement, j'ai un peu l'esprit de compétition mais je n'aime pas cet esprit là.

Je préfère rouler en groupe pour arriver ensemble que pour terminer premier, même si c'est gratifiant de gagner.

 

Il y a quelques années, j'ai pratiqué le roller urbain, c'était mon moyen de déplacement. A cette époque, beaucoup pratiquaient, c'est l'époque où je suis arrivé sur Bordeaux et voyant le nombre de pratiquants, j'ai utilisé le roller comme "lubrifiant social". Bien m'en a pris car à cette époque, les pratiquants aimaient faire progresser les débutants, leur donner des conseils, les aider à apprendre à freiner, à mieux rouler etc.

J'ai adhéré à un club de roller où j'ai pris des cours, où j'ai commencé à m'investir pour aider lorsque mon niveau s'est amélioré. Puis j'ai passé un B.I.F (Brevet d'Initiateur Fédéral) avec lequel j'ai pu aider à animer des initiations puis des cours.

Durant toute cette période, j'ai rencontré des riders qui sont devenus des ami-e-s et qui avaient un bien meilleur niveau que moi. Nous partions le soir, la nuit, pour tracer dans les rues, puis arpenter le voisinage pour trouver de belles descentes. J'ai vécu de belles aventures, avec des riders parfois pro qui avaient à coeur de partager la passion. Toutes ces personnes bien meilleures que moi m'ont tirées vers le haut, sans esprit de compétition, et c'est ça qui me plaît le plus dans une pratique de groupe.

 

Rouler en groupe, oui, mais pas pour la gagne, juste pour partager de bons moments et puis progresser ensemble et non se la mesurer pour savoir qui a la plus grande. Rouler en groupe ça a aussi l'avantage de motiver à sortir. Quand on est seul, par moment on manque un peu de motivation et on regarde sa paire de roller ou son vélo, on regarde le fauteuil et l'écran, et puis par flemme ou manque d'envie, on choisi de rester à la maison.

Quand on est dans un groupe de compains/copines, quand le téléphone sonne et qu'on te dit "ça te dit de tracer", on y va, parce qu'on sait qu'on aura plaisir à retrouver les ami-e-s, et puis on se sent une sorte de responsabilité à répondre présent.

 

Je constate en permanence qu'on peut faire les deux: sprint aux pancartes, challenge dans les bosses, train d'enfer à plusieurs ou bordure bien hard avec les autres derrière criant grâce et calmer le jeu régulièrement pour respirer et récupérer.  Et quand un copain à la rue depuis plusieurs semaines assume tous les relais on est tous contents pour lui.  

C'est une forme intéressante du vélo mais heureusement ce n'est pas la seule.

Si je peux parler de mes expériences: j'ai énormément apprécié les sorties solos, tout particulièrement en massifs montagneux; en Corse et en famille, départ vers 6h30/7h00 pour 4 heures de découverte des routes de montagne, le pied intégral. Idem dans les Alpes et les Pyrénées ou le Massif Central. 

Les gens de ma génération (on arrive bientôt au terme du truc certainement) ont eu la chance que le vélo constituait le seul moyen autonome de déplacement pendant leur enfance/adolescence: on allait à l'école, voir les copains et les copines,  à vélo. Pas de ramassages scolaires, nos parents circulaient à 2 roues (mobylette ou vélo) c'était un grand facteur de liberté.

Evidemment cet aspect a disparu depuis pas mal de temps et le pédalage n'a plus la même signification       

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A chaud un compte rendu de sortie groupe avec le gros inconvénient: groupe de 17 plutôt homogène, vent un peu génant d'est 1h30 de passée et puis un relai mal pris avec ralentissement en cascade un toucher de roue et 4 chutes à suivre, dont un bien amoché, incapable de se relever, pompier, urgences etc etc t     

  • Confus 1
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Il y a 19 heures, Bruno GUILLEVIC a dit :

Je constate en permanence qu'on peut faire les deux: sprint aux pancartes, challenge dans les bosses, train d'enfer à plusieurs ou bordure bien hard avec les autres derrière criant grâce et calmer le jeu régulièrement pour respirer et récupérer.  Et quand un copain à la rue depuis plusieurs semaines assume tous les relais on est tous contents pour lui.  

C'est une forme intéressante du vélo mais heureusement ce n'est pas la seule.

Si je peux parler de mes expériences: j'ai énormément apprécié les sorties solos, tout particulièrement en massifs montagneux; en Corse et en famille, départ vers 6h30/7h00 pour 4 heures de découverte des routes de montagne, le pied intégral. Idem dans les Alpes et les Pyrénées ou le Massif Central. 

Les gens de ma génération (on arrive bientôt au terme du truc certainement) ont eu la chance que le vélo constituait le seul moyen autonome de déplacement pendant leur enfance/adolescence: on allait à l'école, voir les copains et les copines,  à vélo. Pas de ramassages scolaires, nos parents circulaient à 2 roues (mobylette ou vélo) c'était un grand facteur de liberté.

Evidemment cet aspect a disparu depuis pas mal de temps et le pédalage n'a plus la même signification       

j'ai énormément apprécié les sorties solos, tout particulièrement en massifs montagneux... le pied intégral...

 

--> tu comprends mieux pourquoi je suis toujours de bonne humeur mais avec ces p...n de disques 🙂

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Bonjour à tous,

Perso, depuis un bon moment, c'est toujours seul.

J'ai pratiqué les sorties en groupe durant une quinzaine d'années. J'y ai pris du plaisir, appris des choses, découvert des itinéraires que je ne soupçonnais pas, participé à des regroupements. Mais j'y ai également subi des caractères fort auxquels l'ensemble se pliait de bonne grâce ou non, subi également des contraintes telles que les horaires, le non-choix du parcours, des gars qui roulaient de façon dangereuse...

Après des soucis de santé et un arrêt de 4 ans, la reprise 'est imposée en solitaire et j'y ai pris goût. De plus, les gars du village ont fini par remiser le vélo chacun à leur tour et je suis le seul rescapé de l'équipe, quant au club affilié à la FFCT, à 30 bornes de mon domicile, un turn-over important parmi  les pratiquants, donc des contacts plus qu'épisodiques.

Donc, maintenant, c'est toujours seul. Plus aucune contrainte. Je me décide à aller rouler ou pas. Je choisis le parcours qui correspond à la forme du moment ou à un objectif bien ciblé. Quand c'est la forme, j'en profite, je m'éclate. Quand je n'ai rien dans le slip, je m'adapte, je fais avec, j'abrège si nécessaire... Et puis, je gamberge, je pense à mes projets, je fais le point sur un tas de choses, je pense à des gens qui n'ont pas ma chance, celle d'être suffisamment en forme pour faire ce que je suis en train de faire (coucou Christian!) et je me dis qu'il est urgent d'en profiter un max.

Alors les sorties en groupe, je ne suis plus trop fan. Les dernières ayant confirmé s'il en était besoin. Avec un copain, oui, de temps en temps, c'est sympa, très sympa (coucou Patrick!), à trois ça commence à craindre!

Voilà pour moi.

😉

 

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Il y a 23 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Pfff, je préfère rester discret sur ma vitesse dans les côtes, elle est tellement faible que c'est indécent

 

(ceux qui veulent le savoir, je peux envoyer un message perso en toute discrétion, j'ai l'information)

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  • 4 weeks later...
Le 11/03/2022 à 01:57, Frederic ANDRIEUX a dit :

Toujours en solo.... habitué depuis longtemps à l'effort solitaire : CAP, natation, vélo

Les très rares fois en groupe, je n'ai pas aimé...pas à l'aise, pas dans le bon rythme...sûrement une question d'habitude.

Je me reconnais assez dans le profil de Frederic, et hormis une période où nous roulions de temps en temps à trois, avec un gars parti pour Lyon, et un autre à Besançon ... Et quelques cyclistes de rencontres, pas grand chose.

 

Sinon, l'état d'esprit cycliste est souvent assez particulier, quand même. Je l'apprécie avec beaucoup de recul, voir de modération. Le cycliste, je ne crois pas déroger à la règle, a souvent un truc à se prouver. Quand cela est fait dans un bon esprit, ludique, j'apprécie vraiment, et je tente moi-même de me cantonner dans ce registre. Malheureusement, pour de trop nombreuse rencontres, ce n'est pas souvent le cas. 

 

Le vélo est un amplificateur, et à ce titre il met en exergue les caractères. Combien se servent de celui-ci, et donc des autres pour se prouver et affirmer quelque chose. Certainement du registre d'un amour-propre ayant besoin d'être étayé. Je ne fais pas exception, mais j'évite de me servir des autres, autrement que dans un registre ludique. Tout est toujours une question d'approche.  Les exemples ne manquent pas, et qui aura roulé en groupe, même très peu comme moi, ne pourra pas manquer de voir de quoi je parle. Si certains sont vraiment imbuvables, heureusement d'autres sont de bonne, voir d'excellente compagnie. 

 

Dernier exemple de petite mesquinerie, qui ne mange pas de pain, et que je regarde avec un brin de résignation. Le gars qui te fait la causette, avec une forme de sympathie laissant rapidement place à une espèce de condescendance de plus en plus évidente, avant de tenter de t'enfumer au moment où vos chemins vont se séparer ... Avec un vélo à assistance électrique, de type moyeu FSA, sérieux ? 🙄 

 

Où ce gars qui vient à ta hauteur, te cause, puis ne cesse de te tasser, une manière de s'imposer j'imagine ? 🤔

Et ça, ce sont des exemples anodins, les meilleurs m'auront fait fulminer tant ils me semblaient complètement insupportables de connerie.

De fait, je ne m'étonne plus que certains, de plus en plus nombreux me semble t-il, décline d'une façon ou d'une autre tout contact ... En s'arrêtant, en accélérant, ou freinant ... Cela m'aura marqué quand je voulus m'approcher d'un cycliste pour lui demander l'heure, mon compteur m'ayant lâcher. 

 

Je crois cependant qu'être un cycliste solo expose d'avantage à ce genre de désagrément. Dans un groupe où tout le monde se connait, on aura certainement d'avantage tendance à se tenir. 

 

Et si l'un des derniers avec qui j'aurai fait un bout de chemin aura passé son temps à me parler de sa carrière d'ancien footballeur pro, "craignant", je cite "de m'écraser de sa supériorité", avant de me proposer "un détour pour voir une fête de village". Que nous n'aurons même pas approché. Je compris arrivé devant chez lui, que le détour devait me permettre d'apprécier sa maison, dont il me fit généreusement l'article.

Tout ceci ne prête pas à conséquences, et les véritables andouilles triple AAA, elles, ne sont pas si nombreuses, mais quand on tombe dessus, on déguste quand même. 😄

 

Bref, la vie en solo a son charme, rouler avec d'autres est toujours appréciable. Plaisir malheureusement trop souvent altéré par de tristes sirs, condescendants faute de pouvoir mieux faire. En définitive, j'en éprouve plus de pitié que d'aigreurs, mais seulement avec le recul. 

Modifié par Franck Steinel
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  • 2 weeks later...

Il est certain qu'il vaut mieux rouler seul et apprécier son effort, le paysage,etc etc que se se farcir des importuns. J'aime beaucoup rouler en groupe homogène mais c'est surement parce que je connais bien  tous les composants du groupe, leurs caractères, leurs niveaux, leurs défauts et leurs qualités. Ceci dit je n'aime pas particulièrement faire la "causette" longtemps comme le font certains. Comme ça roule souvent un peu fort, les bavardages cessent assez vite et c'est tant mieux pour moi.

La progression en groupe surtout en file montante et descendante est quelque chose de très plaisant et apprend à rouler très proche les uns des autres, à garder  sa ligne, ne pas faire d'à coups et de freinages trop secs, à faire confiance aux autres dans leur manière de rouler. En plus cela force à rouler de manière linéaire pour ne pas mettre les autres dans l'embarras quand ils doivent se positionner en tête. Avec ces règles on atteint des vitesses élevées pendant longtemps.

Je ne rechigne pas non plus régulièrement sur les sorties solitaires qui offrent des sensations différentes, mais en fait rarement plus de deux/trois heures.  On fait quelque fois des rencontres intéressantes, la plus spectaculaire pour moi c'est de m'être fait rattraper par un certain Sean Kelly dans la montée de l'Esterel depuis Fréjus dans les années 97/98, j'avais  bien vu qu'il montait plus vite et j'avais un peu forcé le tempo, sans résultat. A ma hauteur, il m'a parlé dans sa langue, on est monté de concert en bavardant vélo et finalement m'a dit son nom après 10/15 mnts, génial. 

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