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J'ai changé ma façon de rouler, et c'est bien


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Il y a 10 heures, Franck PASTOR a dit :

Je ne l'ai jamais faite, je n'ai même jamais mis les pieds ni les roues dans cette région-là des Ardennes. Je suis juste familier de la description de cette côte dans l'encyclopédie Cotacol. Pour rappel, c'est la montée présentant la plus forte dénivellation de la province de Namur (en incluant le pied qui se trouve en France).

 

Si toi tu passes ça en 40/23-40/25, ça signifie probablement que moi j'y ferais chauffer le 24/25 (sur les pourcentages de la partie pentue de la côte — 8%, 9% — tels que rapportés par Cotacol, c'est grosso-modo le braquet que j'utilise) donc en tournant les jambes quasiment deux fois plus vite que toi. 😎

34 23 ou 25 une juste moyenne en somme?

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Il y a 1 heure, Michel DURY a dit :

Non, je crains que Franck ne parle d'un plateau de 24 et d'un pignon de 25, il en est capable (-:

N'empêche, cette montée est tuante, on va se la faire un jour.

je n'en doute pas un instant, il a bien dit 24-25 et toi 40-25, donc le juste milieu du raisonnable est 34-25, quand j'étais jeune je roulais en 42-21 dans les ascensions ce qui correspond à 34-17, bien trop gros , présentement, alors j'alterne le 21, 23, 25 parfois le 28, j'ai aussi un 32 sur une cassette et jamais utilisé!

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Il y a 5 heures, Bruno GUILLEVIC a dit :

Je reviens juste sur cette histoire de "bien mal aux jambes" le lendemains d'une sortie, l'explication est médicalement simple, c'est en effet la conséquence d'un effort musculaire disproportionné par rapport au niveau d'entrainement des dits muscles.

Disproportion soit en durée soit en intensité soit bien sur les deux à la fois.

On rencontre souvent ce type de problème quand on veut prouver "qu'on est capable de ", par exemple parce que le style de vie qu'on mène ne correspond pas au style qu'on aimerait pouvoir mener (entrainements , disponibilité, moyens physiques ..), ou pour toute autre raison, liée souvent au type de vie imposée par les contraintes de la société moderne. 

Voudrais-tu insinuer que la majorité des participants à des épreuves telles l'Etape du tour, la Marmotte, ou un marathon pour les joggeurs, feraient mieux de renoncer pour éviter d'avoir mal aux jambes ?

 

Si l'être humain n'essayait pas de progresser, de relever des défis, nous en serions toujours à allumer le feu en tapant des silex. Et on ne s'améliore qu'en "sortant de sa zone de confort", donc en acceptant d'avoir parfois mal aux jambes. Après, tout est une question de dosage et chacun choisit de "rester sage" ou "d'exagérer", avec tous les degrés intermédiaires possibles.

 

Pour revenir à l'aspect physiologique de la question, les douleurs musculaires ne durent jamais très longtemps chez les sportifs entraînés. Mais la fatigue est plus insidieuse, c'est une notion plus difficile à appréhender et c'est pour cette raison qu'on peut tomber sans s'en rendre compte dans le surentraînement. Je le découvre, après pourtant presque 30 ans de pratique, grâce au GPS Garmin que j'ai acquis récemment. En utilisant les données cardiaques relatives à mes sorties, l'appareil estime ma charge de travail et mesure les temps passés en "aérobie basse", "aérobie haute" et "anaérobie". En m'inspirant de ces indications, ma forme progressait doucement mais régulièrement jusqu'au début avril puis je suis parti en France pendant 3 semaines et j'ai oublié ma ceinture cardiaque. Du coup, Garmin était dans les choux et j'ai roulé "au feeling", avec pour objectif une participation à LBL le 23 avril. J'ai continué d'alterner les sorties en endurance de base et les entraînements  plus intenses par intervalles mais ma tendance naturelle à toujours vouloir en faire un peu plus m'a fait progresser trop vite. Bilan, j'étais au top 8 jours trop tôt (par rapport à mon objectif) et j'ai dû ralentir le rythme pendant les semaines suivantes pour récupérer. Mais je ne ressentais pas de fatigue particulière ! La recommandation de Garmin : après cette période de récupération, "il est conseillé de réduire votre charge d'entraînement à l'avenir". La technologie (contre laquelle tu pestes si souvent) a finalement du bon : je peux rouler mieux si je roule un peu moins 😎

 

 

 

 

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il y a une heure, Michel DURY a dit :

D'un autre coté c'est bizarre que ce soit Monsieur Garmin qui te dise de lever le pied... normalement un grand garçon comme toi devrait se le dire au bon moment, ins't it?

Oui, je ne me rendais pas compte que j'en faisais trop. Je me fiais à la fatigue ressentie mais mes sensations n'étaient pas un indicateur assez précis. Peut-être qu'un coach avec ses compétences et le recul nécessaire aurait détecté le problème. 

 

Aurais-tu levé le pied si tu n'avais pas souffert d'arythmie ?

 

 

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Il y a 2 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Voudrais-tu insinuer que la majorité des participants à des épreuves telles l'Etape du tour, la Marmotte, ou un marathon pour les joggeurs, feraient mieux de renoncer pour éviter d'avoir mal aux jambes ?

 

Si l'être humain n'essayait pas de progresser, de relever des défis, nous en serions toujours à allumer le feu en tapant des silex. Et on ne s'améliore qu'en "sortant de sa zone de confort", donc en acceptant d'avoir parfois mal aux jambes. Après, tout est une question de dosage et chacun choisit de "rester sage" ou "d'exagérer", avec tous les degrés intermédiaires possibles.

 

Pour revenir à l'aspect physiologique de la question, les douleurs musculaires ne durent jamais très longtemps chez les sportifs entraînés. Mais la fatigue est plus insidieuse, c'est une notion plus difficile à appréhender et c'est pour cette raison qu'on peut tomber sans s'en rendre compte dans le surentraînement. Je le découvre, après pourtant presque 30 ans de pratique, grâce au GPS Garmin que j'ai acquis récemment. En utilisant les données cardiaques relatives à mes sorties, l'appareil estime ma charge de travail et mesure les temps passés en "aérobie basse", "aérobie haute" et "anaérobie". En m'inspirant de ces indications, ma forme progressait doucement mais régulièrement jusqu'au début avril puis je suis parti en France pendant 3 semaines et j'ai oublié ma ceinture cardiaque. Du coup, Garmin était dans les choux et j'ai roulé "au feeling", avec pour objectif une participation à LBL le 23 avril. J'ai continué d'alterner les sorties en endurance de base et les entraînements  plus intenses par intervalles mais ma tendance naturelle à toujours vouloir en faire un peu plus m'a fait progresser trop vite. Bilan, j'étais au top 8 jours trop tôt (par rapport à mon objectif) et j'ai dû ralentir le rythme pendant les semaines suivantes pour récupérer. Mais je ne ressentais pas de fatigue particulière ! La recommandation de Garmin : après cette période de récupération, "il est conseillé de réduire votre charge d'entraînement à l'avenir". La technologie (contre laquelle tu pestes si souvent) a finalement du bon : je peux rouler mieux si je roule un peu moins 😎

 

 

 

 

".....Voudrais-tu insinuer que la majorité des participants à des épreuves telles l'Etape du tour, la Marmotte, ou un marathon pour les joggeurs, feraient mieux de renoncer pour éviter d'avoir mal aux jambes ? ...."

Pourquoi une telle façon pernicieuse de présentation de mon commentaire? Je n'insinue rien du tout cher ami. Je répète ce que tout les sportifs connaissent bien à savoir que quand on participe à une épreuve d'un niveau supérieur à celui de son entrainement et de sa préparation physique, il se produit une fatigue des tissus musculaires et tendineux et donc des douleurs plus ou moins fortes ensuite jusqu'à ce que ces mêmes tissus aient récupéré leur état normal. Ces types de fatigue sont celles qui sont susceptibles d'entraîner des lésion tendineuses, articulaires, osseuses parfois (fractures de fatigue pour la CAP par ex.).

Heureusement il y a "Garmin" qui permet d'éviter tous ces inconvénients......

 

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il y a 34 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Oui, je ne me rendais pas compte que j'en faisais trop. Je me fiais à la fatigue ressentie mais mes sensations n'étaient pas un indicateur assez précis. Peut-être qu'un coach avec ses compétences et le recul nécessaire aurait détecté le problème. 

 

Aurais-tu levé le pied si tu n'avais pas souffert d'arythmie ?

 

 

Un entrainement bien conçu doit alterner les phases d'intensité et celles de récup, évidemment si le cycliste fait mini 300kms/semaine quasiment en travail en résistance , il va régresser assez vite ou a minima plafonner irrémédiablement et accuser de la fatigue. Il faut être capable de sortir en mode cool très régulièrement (au moins toutes les deux ou trois sorties). Quand je pratiquais le sport de compet, particulièrement  le vélo, la CAP ou le tri, je n'avais qu'exceptionnellement mal au jambes après une épreuve, si c'était le cas c'est qu'il y avait un problème niveau entrainement.

Bon, mais chacun fait comme ça lui plait, maso, pas maso tout est possible..... 

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il y a une heure, Thierry GEUMEZ a dit :

Aurais-tu levé le pied si tu n'avais pas souffert d'arythmie ?

Non, bien sûr.

 

Mais ça faisait déjà un petit temps que je n'avais plus l'appétit d'y aller, que je saturais et en avais marre de me faire mal. Maintenant je retrouve des sensations bien plus agréables et l'envie de sortir est plus présente. La météo y est pour beaucoup, mais ça me semble différent des autres années, en positif.

 

Ne me parle pas de sagesse ou je sors les griffes...

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il y a une heure, Bruno GUILLEVIC a dit :

Un entrainement bien conçu doit alterner les phases d'intensité et celles de récup, évidemment si le cycliste fait mini 300kms/semaine quasiment en travail en résistance , il va régresser assez vite ou a minima plafonner irrémédiablement et accuser de la fatigue. Il faut être capable de sortir en mode cool très régulièrement (au moins toutes les deux ou trois sorties). Quand je pratiquais le sport de compet, particulièrement  le vélo, la CAP ou le tri, je n'avais qu'exceptionnellement mal au jambes après une épreuve, si c'était le cas c'est qu'il y avait un problème niveau entrainement.

Bon, mais chacun fait comme ça lui plait, maso, pas maso tout est possible..... 

Il n'est pas question de masochisme, Bruno. Je n'ai mal aux jambes qu'après les sorties très longues ou très dures, cet indicateur est donc insuffisant pour détecter le surentraînement et je roule régulièrement environ 250 km/sem. Par ailleurs, comme je l'ai précisé plus haut, je me repose dès que je ressens la fatigue et je ne suis pas "à fond tout le temps", même si je reconnais qu'il ne m'est pas évident de rouler "très cool". Je n'aurais pas pu me rendre compte seul de mon erreur.

A moins que je ne sois pas dans l'erreur, que Garmin dise n'importe quoi et que je me tracasse pour rien 😎

Ce que je veux dire, c'est qu'il est facile de se tromper pendant longtemps si on n'a d'autres points de repère que soi-même, si on ne bénéficie pas de l'encadrement de coaches compétents ou si aucune pathologie ne vient donner l'alerte.

Modifié par Thierry GEUMEZ
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il y a 45 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Il n'est pas question de masochisme, Bruno. Je n'ai mal aux jambes qu'après les sorties très longues ou très dures, cet indicateur est donc insuffisant pour détecter le surentraînement et je roule régulièrement environ 250 km/sem. Par ailleurs, comme je l'ai précisé plus haut, je me repose dès que je ressens la fatigue et je ne suis pas "à fond tout le temps", même si je reconnais qu'il ne m'est pas évident de rouler "très cool". Je n'aurais pas pu me rendre compte seul de mon erreur.

A moins que je ne sois pas dans l'erreur, que Garmin dise n'importe quoi et que je me tracasse pour rien 😎

Ce que je veux dire, c'est qu'il est facile de se tromper pendant longtemps si on n'a d'autres points de repère que soi-même, si on ne bénéficie pas de l'encadrement de coaches compétents ou si aucune pathologie ne vient donner l'alerte.

C'est sur, mais auparavant dans les revues spécialisées et maintenant sur internet on trouve une foule de traités sur l'entrainement et les méthodes à suivre en fonction des objectifs, qui permettent très facilement de gérer sa progression, sa forme et de la maintenir quand on l'a atteinte. En vélo par exemple quand la saison des courses est commencée et qu'on courre ts les week ends, la semaine c'est presque exclusivement des sorties bien "en dedans", à différents niveaux quand même.

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il y a 45 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

C'est sur, mais auparavant dans les revues spécialisées et maintenant sur internet on trouve une foule de traités sur l'entrainement et les méthodes à suivre en fonction des objectifs, qui permettent très facilement de gérer sa progression, sa forme et de la maintenir quand on l'a atteinte. En vélo par exemple quand la saison des courses est commencée et qu'on courre ts les week ends, la semaine c'est presque exclusivement des sorties bien "en dedans", à différents niveaux quand même.

Comment fais-tu pour suivre un programme sans outil pour mesurer tes efforts ? Si on enlève le tachymètre de ta voiture, comment peux-tu être certain de ne pas dépasser le 130 sur l'autoroute ? 

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Je suis très surpris du nombre d'interventions dont les auteurs se plaignent d'avoir mal aux jambes sur le vélo.
C'est quelque chose qui m'est certainement arrivé en compét, je parle au passé, mais je n'ai pas souvenir que ce soit le mal aux jambes qui me forçait à lâcher prise quand je n'en pouvais plus. Il m'est également arrivé d'avoir des crampes douloureuses du fait de la chaleur/déshydratation ou par manque d'entraînement lors d'efforts trop brutaux. Mais tout cela ne concerne que des épisodes brefs de sorte que je dois faire un effort pour m'en souvenir.

La seule occasion où j'ai eu mal aux jambes de façon sérieuse et récurrente, c'est quand j'ai repris le vélo de façon suivie à l'approche de la 40aine.
Depuis 2-3 saisons j'avais nettement moins roulé pour diverses raisons et je me retrouvais au pied du Jura et non plus sur des terrains juste vallonés.
Je me souviens que pendant 1 saison 1/2 j'ai eu mal aux jambes en montant les cols, mal aux jambes qui me disait que je devais fabriquer davantage de muscle.


Dans ma jeunesse, et a fortiori plus tard, j'avais aussi mal aux jambes pendant la 1ère heure du 2ème jour consécutif de course parce que bien sûr je ne pouvais pas prendre le temps de m'échauffer correctement.
Tout cela pour dire que le mal aux jambes ne m'a toujours semblé qu'un aspect très secondaire du vélo ; je suis bien sûr ravi d'être dans cette minorité (si j'en crois les témoignages lus ici) chanceuse.

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Je pense que quelle que soit l'activité sportive, si elle est un tant soit peu intense, elle induira des douleurs musculaires.

 

Bien  entendu le cyclisme pousse à l'excès et pour s'en convaincre il suffit de relire le sujet "Le mec de devant" où on voit très bien que nous sommes tous de graves débiles. (impossible de publier le lien vers ce sujet, je reçois un code d'erreur).

 

Depuis que j'ai réduit l'intensité de mes sorties je ressens une douce fatigue mais plus ces jambes cassées comme avant, et le lendemain en mode robot, vous voyez ce que je veux dire, au saut du lit, quand tu te dis houla laaa ça va être dur putaing (-:

 

Et c'est pareil dans les autres sports, t'imagine pas les lendemains d'aïkido parfois, un vrai délice.

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Il y a 13 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Comment fais-tu pour suivre un programme sans outil pour mesurer tes efforts ? Si on enlève le tachymètre de ta voiture, comment peux-tu être certain de ne pas dépasser le 130 sur l'autoroute ? 

AH Ah et bien comment on faisait avant ces fameux outils? Les méthodes d'entrainement n'ont pas attendu ces merveilleuses invention pour se développer.

Alors, par exemple, en CAP on faisait de la piste (800m) une fois la semaine (3mnts au mille) pour la résistance, également des épreuves de cross en automne hiver, alternant avec des séances d'1h30/2h de sortie genre footing à 5mnts au mille avec un peu de panachage au milieu. Pour tourner à 3mnts/mille, pour moi, pas besoin d'appareil sophistiqué pour savoir que j'étais bien au max et bien dans la résistance, en revanche à 5mnts/mille là non plus pas besoin de dispositif pour analyser le type d'effort typiquement en endurance cool.  

Tout le monde faisait à peu près pareil, du gars capable de boucler les 42 kms en 2h35 à celui qui mettait 20/25mnts de plus. Et en vélo c'était idem  comme méthodes.

Les résultats étaient excellents et il me semble pas moins bons que depuis l'avènement des appareils sophistiqués qui ont vu le jour depuis une vingtaine d'années.

C'est intéressant, instructif et précis ces machins mais absolument pas indispensable  à un entrainement de qualité.

Il faut savoir écouter les signaux et indications que donnent son corps, c'est important et amplement suffisant normalement.   

Modifié par Bruno GUILLEVIC
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il y a 13 minutes, Michel DURY a dit :

Et c'est pareil dans les autres sports, t'imagine pas les lendemains d'aïkido parfois, un vrai délice.

Dans les sports de combat, tu n'as pas trop la liberté de "rouler à ta main", sauf si tu es d'un niveau très supérieur à celui de ton adversaire, alors qu'à vélo en dehors de toute compétition, tu peux décider (dans ton immense sagesse 😛) de laisser l'autre partir.

 

Ma préoccupation les lendemains et surlendemains des sorties dures n'est pas les douleurs aux pattes ou au dos (j'ai une hernie discale) mais plutôt la récupération dont la durée augmente avec les années. 

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il y a 4 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

AH Ah et bien comment on faisait avant ces fameux outils? Les méthodes d'entrainement n'ont pas attendu ces merveilleuses invention pour se développer.

Alors, par exemple, en CAP on faisait de la piste (800m) une fois la semaine (3mnts au mille) pour la résistance, également des épreuves de cross en automne hiver, alternant avec des séances d'1h30/2h de sortie genre footing à 5mnts au mille avec un peu de panachage au milieu. Pour tourner à 3mnts/mille, pour moi, pas besoin d'appareil sophistiqué pour savoir que j'étais bien au max et bien dans la résistance, en revanche à 5mnts/mille là non plus pas besoin de dispositif pour analyser le type d'effort typiquement en endurance cool.  

Tout le monde faisait à peu près pareil, du gars capable de boucler les 42 kms en 2h35 à celui qui mettait 20/25mnts de plus. Et en vélo c'était idem  comme méthodes.

Les résultats étaient excellents et il me semble pas moins bons que depuis l'avènement des appareils sophistiqués qui ont vu le jour depuis une vingtaine d'années.

C'est intéressant, instructif et précis ces machins mais absolument pas indispensable  à un entrainement de qualité.

Il faut savoir écouter les signaux et indications que donnent son corps, c'est important et amplement suffisant normalement.   

En faisant les mêmes temps lors des séances par intervalles, le gars costaud travaillera sa VO2 max et celui d'un plus faible niveau sera en anaérobie. Être à l'écoute de son corps a ses limites 😉

 

Mais je suis d'accord avec toi que la technologie ne bouleverse pas la hiérarchie. Indurain rechignait à utiliser un cardiofréquencemètre et il savait que sa position n'était pas très aéro. Ça ne l'empêchait pas de gagner.

 

En maîtrisant mieux les paramètres aujourd'hui, en laissant moins de place aux approximations, on constate cependant que les ėcarts entre les premiers du Tour de France se sont resserrés.

 

 

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Certains sports provoquent évidemment plus de potentielles douleurs que d'autres, les chocs, les coups sont susceptibles d'engendrer des douleurs dues aux traumatismes reçus par le muscle (sports de combat, rugby, foot, ...) c'est alors autre chose et bien sur inévitable.

Sinon les douleurs musculaires (myalgies) peuvent également être dues à certaines carences (acides aminés par ex, qu'il peut être bon de pendre notamment pour lutter contre la fonte musculaire due à l'âge) ).

La récupération active (marche, footing lent, mouliner cool en fin d'épreuve etc…) présente un réel intérêt pour l’élimination des déchets du système musculaire.

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il y a 3 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

En faisant les mêmes temps lors des séances par intervalles, le gars costaud travaillera sa VO2 max et celui d'un plus faible niveau sera en anaérobie. Être à l'écoute de son corps a ses limites 😉

 

Mais je suis d'accord avec toi que la technologie ne bouleverse pas la hiérarchie. Indurain rechignait à utiliser un cardiofréquencemètre et il savait que sa position n'était pas très aéro. Ça ne l'empêchait pas de gagner.

 

En maîtrisant mieux les paramètres aujourd'hui, en laissant moins de place aux approximations, on constate cependant que les ėcarts entre les premiers du Tour de France se sont resserrés.

 

 

Bien évidemment je ne parle pas des sportifs pros, mais des gars lambdas comme la plupart d'entre nous ici.

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il y a 6 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

Bien évidemment je ne parle pas des sportifs pros, mais des gars lambdas comme la plupart d'entre nous ici.

Oui, je suis d'accord avec toi.

Les performances des pros ne peuvent pas servir d'exemple pour nous, je ne sais pas pourquoi on revient toujours avec ça. Ces sportifs sont coachés et entraînés d'une façon qui n'a rien de commune avec nous, leurs méthodes et techniques ne peuvent pas servir à nous améliorer, nous sommes dans un tout autre contexte.

 

Certains appareils nous aideront sans doute, mais si on ne les utilise pas, quelle sera la différence pour nous... des cacahuètes. 

 

Et puis il faut arrêter de chercher la performance à partir d'un âge où on sent que ce n'est plus comme avant, t'es plus jeune et puis voilà, sois raisonnable Pépé (-:

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