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Vélo en altitude


Bernard MOREAU
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Messages recommandés

Sur le sujet :

Les GPS vélo existent-ils,

Frank Steinel évoque la possibilité d'aller vivre un moment en Bolivie et d'y emporter son vélo.
Pour ne pas polluer le sujet en question, je lance celui-ci.
Je ne sais pas quel est l'état actuel des routes en Bolivie, mais pendant sa longue présidence, 

Evo Morales a lancé d'immenses programmes routiers, de sorte que la situation

a beaucoup évolué depuis le début de ce siècle.
Le problème majeur que Frank va rencontrer est de savoir comment il réagit à l'altitude car

(je suppose qu'il sera à La Paz dont le bas est à 3200m et le haut à presque 4100m) 

les différences individuelles sont énormes.
Pour ma part j'ai réagi extrêmement bien à l'altitude quand j'y suis arrivé à la 20aine et cela était 

encore vrai à un peu plus de 60 ans.
Pour mon dernier voyage en altitude (au Pérou en 2017), ayant constaté que j'avais souffert de l'altitude

en 2014, je me suis fait tester avant d'y aller courant 2017 (plus de détails éventuellement plus tard).
Aucun obstacle trouvé au labo (test jusqu'à 4800m), mais je n'en ai pas moins trouvé ça dur.

Autres questions essentielles :
Matériel : même si les %ages ne sont pas horribles, il ne faut pas oublier que l'altitude réduit considérablement

la puissance du moteur humain. A 3500 m.  on perd (si on n'a aucun pb particulier) autour de 25% de puissance.
Donc dans une bosse, pour un gars de 90 kg, c'est comme d'avoir 25 kg sur le porte-bagage.

Donc, à 90 kg, Franck sera plus à l'aise s'il monte par le téléphérique à 4100 m jusqu'à El Alto où c'est 

à peu près plat et goudronné.
Y aller avec un local au courant de l'attitude à adopter sur la route.

Pollution : la pollution est atroce dans la cuvette de La Paz, raison de plus d'en sortir.

 

VTT : j'aurais tendance à conseiller de prendre un VTT léger avec 2 paires de roues : sentiers et asphalte.

Ce sont juste les 1ères idées qui me viennent.

Mais c'est bien que Franck envisage d'y aller (pour accompagner sa femme), car ce sera forcément

une expérience extraordinaire et un dépaysement total.

 

 

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Merci pour ces quelques précisions, Bernard. 

 

Oui, la première difficulté sera l'adaptation, et j'espère qu'en 3 ou 4 mois, j'aurais repris un peu mes marques. Même si je ne me fais pas d'illusions 

 

"La pollution est atroce à La Paz"

☹️ Sans autre commentaire

 

VTT, pourquoi pas, mais avant j'aimerais voir ce qu'il est possible de faire sur un route ... 

Et de fait, je cherche à adapter mes développements avant le départ. Je replace ce que j'en disais par ailleurs. Si quelqu'un a des suggestions, elles seront les bienvenues, merci.

 

Je suis sur du 34x26, et songe à passer en 34X30, OU 34X32. A 90kg environ, je grimpe en conséquence, dès 7,8 ou 9% ça se complique. A 10% c'est dur, et au dessus je suis limite si ça ne s'éternise pas, au mieux quelques centaines de mètres. 

 

Et si quelqu'un connait les pourcentages que l'on rencontre par là-bas, bien-sûr ainsi j'y verrais déjà plus clair.

 

Modifié par Franck Steinel
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Bernard t'a fourni de précieux renseignements sur La Paz ville qui évolue rapidement ......

 je n'y suis passé qu'en touriste alors l'approche est forcement différente que celle de Bernard, de tous les pays que j'ai eu l'occasion de parcourir c'est celui 

auquel je suis le plus attaché !

concernant le vélo je pense que le VTT est le plus adapté mais n'oublie pas les multiples Randos qui mènent au pied de magnifiques sommets je joins une photo du petit alpamayo prés de la Paz si tu regarde bien en bas il y a 4 petites taches c'est nous qui entreprenons la montée alors bien sur sans te demander de le gravir la marche d'approche est magnifique et des montagnes comme celle là il y en a pléthore !

je te laisse le plaisir de la découverte quand tu débarqueras en Bolivie , tu es chanceux de pouvoir partir dans ce beau pays , profite en pleinement

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Jean-Pierre,
Il pourrait aussi monter un triple sur son vélo de route et apporter un guidon plat pour le cas où cela lui semble bénéfique.


Le triple lui donnerait une bien plus grande gamme de développements.

 

Je viens de regarder
https://www.google.com/search?client=safari&rls=en&q=taller+bicicletas+calacoto+la+paz+bolivia&ie=UTF-8&oe=UTF-8

et je constate qu'il y a quand même pas mal de magasins de vélo en bas de La Paz, dans le quartier plus riche de Calacoto.

En 2014, je m'étais logé ici :
https://www.h-oberland.com/index.php?lang=fr

Le patron, Walter Schmid est un cycliste émérite suisse marié à une artiste bolivienne. On communiquait en espagnol.

Modifié par Bernard MOREAU
Je n'avais pas fini.
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il y a une heure, Bernard MOREAU a dit :

Le triple lui donnerait une bien plus grande gamme de développements.

 

Le triple "route" est devenu très rare. Il subsiste le groupe Shimano Sora 3x9 dont le plus petit plateau est un 30 dents. Un pédalier sub-compact 46-30 offre la même aptitude aux petits développements en conservant les manettes et le dérailleur avant de la transmission double.

 

Sinon, il faut sortir des chemins battus. Franck Pastor, notre spécialiste "petits braquets", se fera un plaisir d'expliquer sa transmission actuelle.

 

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Merci à tous, mais je ne sais même pas ce que je vais découvrir là-bas. De fait, j'imaginais prendre les devants, et adapter mes développements, songeant que les pièces devaient peut être, êtres plus faciles à trouver ici. Surtout en Campagnolo. Tout comme je pouvais confier le travail à mon vélociste habituel, et lui demander par là-même, deux cartons de vélos pour le voyage. 

Modifié par Franck Steinel
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il y a 54 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Le triple "route" est devenu très rare. Il subsiste le groupe Shimano Sora 3x9 dont le plus petit plateau est un 30 dents. Un pédalier sub-compact 46-30 offre la même aptitude aux petits développements en conservant les manettes et le dérailleur avant de la transmission double.

 

Sinon, il faut sortir des chemins battus. Franck Pastor, notre spécialiste "petits braquets", se fera un plaisir d'expliquer sa transmission actuelle.

 

Trouver un pédalier triple plateau n'est pas encore un problème, et des plateaux avec dentures aussi petites que 24 dents non plus, par exemple chez Spécialités TA, comme dans mon cas (pédalier triple TA Carmina et plateaux adaptables 46-34-24, sur un groupe 11 vitesses). Les chaînes 11 vitesses fonctionnent parfaitement avec ce pédalier et ces plateaux a priori conçus pour les transmissions 9-10 vitesses. Je me demande d'ailleurs si ça ne fonctionnerait pas tout aussi bien avec une chaîne 12 vitesses, mais je n'ai pas fait l'essai.

 

https://specialites-ta.com/paire-de-manivelles/258-1058-paire-de-manivelles-paire-de-manivelles-specialites-ta-carmina-triple-130-74mm-argent-poli-specialites-ta-pmccet.html#/93,longueur-de-manivelles,1725mm/118,couleur-de-l-etoile,noir/121,couleur-de-la-manivelle,argent

 

Le vrai point crucial est de mettre la main sur un dérailleur avant et surtout sur un levier de changement de vitesse adaptés à un pédalier triple.

 

A priori, n'importe quel dérailleur avant triple, neuf ou non, qu'il soit 9, 10 ou 11 vitesses pourrait convenir, du moment qu'on mette la main sur un levier adapté pour le commander.

 

Sur mon ancien vélo, j'avais un levier Shimano 105 triple datant de 2011 si j'ai bonne mémoire, couplé avec un dérailleur Ultegra triple. Mon vélo actuel a aussi un dérailleur Ultegra triple, mais des manettes de changement de vitesse très particulières, des Gevenalle, des manettes de type «au cadre» mais fixés en bout de cocottes. La manette gauche est à friction et peut piloter n'importe quel type de dérailleur avant. Mais on ne trouve pas cette marque à tous les coins de rue, et le fabricant, basé en Oregon, est souvent en rupture de stock.

 

https://www.gevenalle.com/

 

 

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il y a 32 minutes, Franck PASTOR a dit :

Trouver un pédalier triple plateau n'est pas encore un problème, et des plateaux avec dentures aussi petites que 24 dents non plus, par exemple chez Spécialités TA, comme dans mon cas (pédalier triple TA Carmina et plateaux adaptables 46-34-24, sur un groupe 11 vitesses). Les chaînes 11 vitesses fonctionnent parfaitement avec ce pédalier et ces plateaux a priori conçus pour les transmissions 9-10 vitesses. Je me demande d'ailleurs si ça ne fonctionnerait pas tout aussi bien avec une chaîne 12 vitesses, mais je n'ai pas fait l'essai.

 

https://specialites-ta.com/paire-de-manivelles/258-1058-paire-de-manivelles-paire-de-manivelles-specialites-ta-carmina-triple-130-74mm-argent-poli-specialites-ta-pmccet.html#/93,longueur-de-manivelles,1725mm/118,couleur-de-l-etoile,noir/121,couleur-de-la-manivelle,argent

 

Le vrai point crucial est de mettre la main sur un dérailleur avant et surtout sur un levier de changement de vitesse adaptés à un pédalier triple.

 

A priori, n'importe quel dérailleur avant triple, neuf ou non, qu'il soit 9, 10 ou 11 vitesses pourrait convenir, du moment qu'on mette la main sur un levier adapté pour le commander.

 

Sur mon ancien vélo, j'avais un levier Shimano 105 triple datant de 2011 si j'ai bonne mémoire, couplé avec un dérailleur Ultegra triple. Mon vélo actuel a aussi un dérailleur Ultegra triple, mais des manettes de changement de vitesse très particulières, des Gevenalle, des manettes de type «au cadre» mais fixés en bout de cocottes. La manette gauche est à friction et peut piloter n'importe quel type de dérailleur avant. Mais on ne trouve pas cette marque à tous les coins de rue, et le fabricant, basé en Oregon, est souvent en rupture de stock.

 

https://www.gevenalle.com/

 

 

Pour qui souhaite de très petits développements et vu la raréfaction des leviers et dérailleur avant pour le triple, je me demande si un pédalier double VTT n'est pas à considérer sérieusement. La ligne de chaîne devrait faire bon ménage avec des freins à disques. Seul le développement maxi pourrait rebuter les amateurs de grosses braquasses... dont Michel ne fait pas partie puisqu'il rend gorge au-delà de 50x13 😇

Modifié par Thierry GEUMEZ
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  • 5 months later...

Franck,
Je vois que tu es intervenu sur objectif 10 000 pour nous parler de ton arrivée en Bolivie et de tes première semaines à La Paz.
A défaut de faire du vélo pour des raisons matérielles, je pense que ton 1er objectif doit être d'apprendre ou d'améliorer ton espagnol.
L'avantage de la Bolivie est qu'on y parle lentement et que le vocabulaire utilisé est plutôt basique, sans les innombrables ajouts argentins ou chiliens avec un accent également peu spécifique.
Pour le vélo, tu trouveras peu de locuteurs francophones, mais je signale quand même qu'en octobre 2014, nous étions plusieurs à faire l'ascension Yolosa-La Cumbre, dont Mike Ranoux qui avait monté une entreprise touristique de descente de la dite "Route de la mort". (Voir https://www.velo101.com/forum/topic/11632-aux-tchokoklian-et-courquin-du-forum/page/3/#comments). Marié à une Bolivienne et père d'un bébé à l'époque, toute la famille est rentrée en France depuis quelques années.
Un autre français y participait, José Larrea. Sauf erreur il enseignait au lycée français de La Paz. Tu peux t'adresser à ce lycée si t'as besoin d'entendre d'autres voix françaises que celle de ta copine.
Je te signale aussi l'Alliance française où tu peux faire des rencontres intéressantes, plus vie culturelle en français.

Je ne sais pas où tu es logé, mais en haut de Calacoto (quartier bas de la Paz) il y a le vélodrome où tu peux rouler sur un vélo d'emprunt à 3417 m d'altitude. J'espère que Hector Luján y est toujours, il a 80 ans mais ne parle pas français. Il m'avait accueilli à bras ouverts à Oruro en 1966 dans le magasin de cycles Mamani.
Un des habitués de la piste où il fait régulièrement ses 40 km dans l'heure, est Javier Fernandez qui fait partie de LOS HUANCA, organisateurs entre autres de cette épreuve Yolosa-La Cumbre.
Je n'arrive plus à retrouver son nom, mais il c'est un jeune triathlète qui est venu faire quelques études (master?) en France à Montpellier vers 2019, il fait partie de la famille de l'indestructible Mirtha Muñoz, cycliste, coureuse à pied et triathlète émérite. 
Une autre cycliste qui doit être polyglotte, c'est Carla Serrate, il y a quelques années elle avait fait à vélo la partie espagnole du chemin de Compostelle avec un cycliste bolivien vivant en Floride.
Si tu vas sur Facebook tu trouveras Javier Fernandez et sûrement quelques-uns des autres noms cités.
Enfin, lors de mon dernier séjour en Bolivie en 2014, je m'étais logé à l'hôtel d'un suisse allemand à Mallasa (pas très loin de Calacoto), Walter Schmid, hotel Oberland, réduction aux cyclistes. Non communiquions en espagnol (sa femme est une artiste bolivienne.
A mesure que d'autres noms me reviennent je te dirai.
Bon courage.
 

 

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Le jeune bolivien francophone, passé par Montpellier, dont je te parlais s'appelle 
Felipe SERVIA.
Il n'a rien posté sur sa page Facebook depuis octobre 2021.
Par ailleurs, elle aussi une sportive, la fille de Mirtha Muñoz s'appelle 

Milenka SAAVEDRA. (sauf erreur, c'est la mère de Felipe SERVIA).
Parmi les cyclistes rencontrés en 2014, il y a Manfred Aguirre Villalobos.

Modifié par Bernard MOREAU
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Merci pour toutes ces infos, Bernard ! Bonjour et merci également à René, pour son message et sa gentillesse.

 

Jusqu'ici je n'ai pas fait grand chose, vu que j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter ...

J'aurais cependant rencontré deux français qui s'occupent du "club" de pétanque où se retrouvent normalement une partie de la communauté française. Normalement, car avec la Coupe du Monde de foot, il n'y avait personne ce jour là. Partie remise ... L'Alliance Française d'Achumani ferme pour les fêtes, cette semaine, et ne m'a rien proposé, hormis m'avoir indiqué le point de rendez-vous des amateurs de pétanque. Il y à une autre antenne de l'AF dans un autre quartier, plus éloigné, mais plus importante, et fermant un peu plus tard aussi, pour les fêtes de fin d'année. A voir ...

 

Je réside pour l'instant à Achumani, quartier mitoyen de Calacoto, et nous devrions habiter à La Florida, autre quartier jouxtant Calacoto, au début de l'année. 

 

N'ayant vraiment pas été au mieux, longtemps, je commence seulement à maîtriser le centre de San Miguel, et les quartiers qui l'entourent. C'est appréciable. Sinon, j'ai du mal avec la ville, qui n'a vraiment rien pour elle. Du moins  avec mon regard dénué d'enthousiasme. C'est extrêmement minéral, et sacrément moche aussi, à mon goût, mais j'espère qu'évoluera mon point de vue. Le port permanent du masque par les classes populaires, surtout mais pas que, me donne aussi beaucoup de mal pour l'envisager positivement. Le coût de la vie pour qui ne consomme pas comme l'homme de la rue, calme un peu aussi. Quand ce n'est pas carrément du tir au pigeon, si on s'aventure au marché. Evidemment ne pas parler espagnol n'aide pas. 

 

J'ai lu un blog d'une famille française de profs ayant résidé 6 ans à La Paz. Je l'ai trouvé insupportable tant il y avait là tout les clichés des bobos agaçants. Moi sans doute trop dur dans mon appréciation, et eux un peu trop perchés à mon goût. Bien-sûr, ce sont eux qui avaient raison, puisque je subis là où ils auront kiffés. 

 

Franchement entendre que les gens se plaisent ici, m'est pour l'instant difficilement compréhensible.  J'avais écrit un commentaire en réponse au blog en question, que finalement je n'avais pas posté. Je le joins ci-dessous*, c'est pas jouasse. Alors bien évidemment c'était là ma première impression, et elle doit beaucoup au contraste violent. Même si Bogota m'avait plu, alors que question contraste, ce n'est pas mal non plus ...

 

 

*Comme quoi, à chacun selon son coeur. La Bolivie, pour nous ce n'est pas un choix, mais une obligation pro. Du coup, nous sommes sans doutes dépourvu de ce regard bienveillant qui était le vôtre.
 
La Paz pourrait concourir au titre de la pire ville du monde, avec des chances certaines de succès. Même Bogota qui m'aura fait l'impression d'un poubelle à ciel ouvert, me semblait bien plus vivante, et attrayante.
 
Ici, tout est moche, au possible. La ville est hideuse, et sans intérêt. Une circulation effrénée, qui pourrie le peu d'air qu'il y a encore à cette altitude, vous assaille les nasaux en permanence. Aucune végétation, ou presque. Aucun lieu public à même de susciter l'envie de flâner, du moins plus d'une fois.
Après, tout le monde ne possède pas la capacité d'émerveillement indispensable, pour ne pas voir La Paz autrement que de façon terre à terre. 
 
"Manger pour 2E", même il y a 10 ans, je dis bravo. Nous avons tenter la cuisine d'un petit "resto", fréquenté exclusivement par les locaux. Sur l'insistance de notre enfant. Pas mauvais, mais pas bon non plus, et puis surtout 2 jours de "tourista" en prime. Je crois que cela aura suffit à le calmer dans ses ardeurs de découvertes culinaires. 104 Bs, pour trois personnes. 
 
Nettement moins typique, mais plus savoureux, et au niveau question hygiène, les restaurant de San Miguel, aux standards européens. Entre 300 et 500 Bs à trois, la courante en moins. Tant pis pour le folklore.
 
Bogota, me semble un bon point de comparaison. Car celle-ci est vraiment dégueulasse, et pourtant ça passe crème, ou presque. Là où la propreté de La Paz ne suffit pas à faire passer la pilule. Quelques lieux pour bobos, comme partout, mais exclusivement blancs. Des restos, et des commerces dédiés aux bourgeois locaux, ou non, et puis la misère partout ailleurs. Mais bon, au soleil, cela donne la touche de dépaysement indispensable à tout séjour digne de ce nom. 
 
10 ans après votre arrivée, le clou du spectacle tient au port du masque, celui préconisé contre le Covid, même sans Covid, ni cas, ni décès. Partout, tout le temps ...
 
Partout, tout le temps, sauf parmi les classes supérieurs, où l'ont peut se retrouver à plusieurs centaines, dans une grande proximité ne posant nullement question. Ce qui est heureux. L'homme de la rue, lui, même seul au milieu de la nuit dans une rue déserte, portera vraisemblablement cet attribue qui le catégorisera assurément. On a le droit de s'interroger, a minima.
 
Je vous admire de pouvoir vous pâmer au spectacle des lumières de la ville, devant votre fenêtre. Je n'y vois pour ma part, que l'étendue exagérément grande d'une mer de béton. Mer dont les rues fort peu praticable, si ce n'est pour ses trop nombreuses voitures, ne vous invite pas à les arpenter. Votre émerveillement béa, me laisse circonspect, m'étant totalement étranger. Oui, vous pouvez me plaindre. 
 
Un dernier mot sur l'altitude. Nombreux sont ceux qui, un mois après leur atterrissage en ces hauteurs, sont encore à lutter avec des difficultés respiratoires notables. Pas aussi anecdotiques qu'elles l'auront été pour vous. Mais si la comptine aux enfants est la seule activité à même de vous essouffler, on comprend mieux peut-être que la nature de votre activité n’a pas pu vous éreinter. Mi-temps, femme de ménage à domicile, … J’envisage ce que le bobo, ou le néo babos peut avoir d’exaspérant, paraissant assurément au pauvre type plus terre à terre comme moi, complètement perché. Tant mieux pour vous, ne descendez jamais ...
 
Je dois certainement avoir, si peu, la dent dure, et vous, par bien des aspects, les yeux de Chimène. La vérité étant certainement entre les deux. La Bolivie est certainement un pays riche de lieux remarquables. Mais La Paz n'en fait partie que par son exceptionnelle laideur.  
 
Je n'espère pas y séjourner 6 ans, loin de là. Je croise les doigts. 
 
Bonne continuation ...*
 
 
La nourriture, même au supermarché reste problématique ... J'ai été malade 3 semaine. J'avais la courante, jusqu'à 16 fois par jour, en plus d'être à plat, complètement KO. Les règles d'hygiène ne sont pas les nôtres, et sont toutes relatives. Pas de respect de la chaine du froid, etc ... Les prix sont délirants. Rencontrer des boliviens paraît improbable tant ils sont réservés. La ville n'a aucun charme, et cette propension à sortir masqué partout, tout le temps ne me les rends pas sympathique. Si on refuse de le porter dans un endroit où il existe une certaine autorité, supermarché ou lieux publics, c'est la police. Alors même qu'il n'y a pas d'obligation légale, mais de la com' ça oui. 
Les bourgeois passent outre, ... Heureusement. Tout ça donne à cette ville un côté ségrégationniste peu agréable, mais on s'adapte ...
 
Le vélo là dedans, ce sera peut-être pour plus tard ?

 

Modifié par Franck Steinel
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il y a 2 minutes, Michel DURY a dit :

Et bien mon Franck,

mais

qu'est ce

que 

tu

fous

là??????

Ben, c'est pas facile d'essayer de s'adapter quand on est malade.
Il faut bien voir que les boliviens des hauts plateaux sont par essence taciturnes, ils n'ont pas trop le tempérament latin, ce ne sont pas des colombiens qui s'enflamment au passage de Bernal ou de Quintana (lui-même pas exubérant).
Franck a été frappé par le racisme ambiant et persistant, même après l'époque Evo Morales, un métisse président, et ça semble le déprimer.
Je suppose que c'était pire quand j'y vivais mais je me mêlais à tous les milieux, ça ne se fait pas dès le 1er jour.
Souhaitons-lui de rapidement se sentir mieux et de pouvoir profiter de ce que La Paz et la Bolivie lui offrent.

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Il y a 8 heures, Franck Steinel a dit :

Merci pour toutes ces infos, Bernard ! Bonjour et merci également à René, pour son message et sa gentillesse.

 

Jusqu'ici je n'ai pas fait grand chose, vu que j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter ...

J'aurais cependant rencontré deux français qui s'occupent du "club" de pétanque où se retrouvent normalement une partie de la communauté française. Normalement, car avec la Coupe du Monde de foot, il n'y avait personne ce jour là. Partie remise ... L'Alliance Française d'Achumani ferme pour les fêtes, cette semaine, et ne m'a rien proposé, hormis m'avoir indiqué le point de rendez-vous des amateurs de pétanque. Il y à une autre antenne de l'AF dans un autre quartier, plus éloigné, mais plus importante, et fermant un peu plus tard aussi, pour les fêtes de fin d'année. A voir ...

 

Je réside pour l'instant à Achumani, quartier mitoyen de Calacoto, et nous devrions habiter à La Florida, autre quartier jouxtant Calacoto, au début de l'année. 

 

N'ayant vraiment pas été au mieux, longtemps, je commence seulement à maîtriser le centre de San Miguel, et les quartiers qui l'entourent. C'est appréciable. Sinon, j'ai du mal avec la ville, qui n'a vraiment rien pour elle. Du moins  avec mon regard dénué d'enthousiasme. C'est extrêmement minéral, et sacrément moche aussi, à mon goût, mais j'espère qu'évoluera mon point de vue. Le port permanent du masque par les classes populaires, surtout mais pas que, me donne aussi beaucoup de mal pour l'envisager positivement. Le coût de la vie pour qui ne consomme pas comme l'homme de la rue, calme un peu aussi. Quand ce n'est pas carrément du tir au pigeon, si on s'aventure au marché. Evidemment ne pas parler espagnol n'aide pas. 

 

J'ai lu un blog d'une famille française de profs ayant résidé 6 ans à La Paz. Je l'ai trouvé insupportable tant il y avait là tout les clichés des bobos agaçants. Moi sans doute trop dur dans mon appréciation, et eux un peu trop perchés à mon goût. Bien-sûr, ce sont eux qui avaient raison, puisque je subis là où ils auront kiffés. 

 

Franchement entendre que les gens se plaisent ici, m'est pour l'instant difficilement compréhensible.  J'avais écrit un commentaire en réponse au blog en question, que finalement je n'avais pas posté. Je le joins ci-dessous*, c'est pas jouasse. Alors bien évidemment c'était là ma première impression, et elle doit beaucoup au contraste violent. Même si Bogota m'avait plu, alors que question contraste, ce n'est pas mal non plus ...

 

 

*Comme quoi, à chacun selon son coeur. La Bolivie, pour nous ce n'est pas un choix, mais une obligation pro. Du coup, nous sommes sans doutes dépourvu de ce regard bienveillant qui était le vôtre.
 
La Paz pourrait concourir au titre de la pire ville du monde, avec des chances certaines de succès. Même Bogota qui m'aura fait l'impression d'un poubelle à ciel ouvert, me semblait bien plus vivante, et attrayante.
 
Ici, tout est moche, au possible. La ville est hideuse, et sans intérêt. Une circulation effrénée, qui pourrie le peu d'air qu'il y a encore à cette altitude, vous assaille les nasaux en permanence. Aucune végétation, ou presque. Aucun lieu public à même de susciter l'envie de flâner, du moins plus d'une fois.
Après, tout le monde ne possède pas la capacité d'émerveillement indispensable, pour ne pas voir La Paz autrement que de façon terre à terre. 
 
"Manger pour 2E", même il y a 10 ans, je dis bravo. Nous avons tenter la cuisine d'un petit "resto", fréquenté exclusivement par les locaux. Sur l'insistance de notre enfant. Pas mauvais, mais pas bon non plus, et puis surtout 2 jours de "tourista" en prime. Je crois que cela aura suffit à le calmer dans ses ardeurs de découvertes culinaires. 104 Bs, pour trois personnes. 
 
Nettement moins typique, mais plus savoureux, et au niveau question hygiène, les restaurant de San Miguel, aux standards européens. Entre 300 et 500 Bs à trois, la courante en moins. Tant pis pour le folklore.
 
Bogota, me semble un bon point de comparaison. Car celle-ci est vraiment dégueulasse, et pourtant ça passe crème, ou presque. Là où la propreté de La Paz ne suffit pas à faire passer la pilule. Quelques lieux pour bobos, comme partout, mais exclusivement blancs. Des restos, et des commerces dédiés aux bourgeois locaux, ou non, et puis la misère partout ailleurs. Mais bon, au soleil, cela donne la touche de dépaysement indispensable à tout séjour digne de ce nom. 
 
10 ans après votre arrivée, le clou du spectacle tient au port du masque, celui préconisé contre le Covid, même sans Covid, ni cas, ni décès. Partout, tout le temps ...
 
Partout, tout le temps, sauf parmi les classes supérieurs, où l'ont peut se retrouver à plusieurs centaines, dans une grande proximité ne posant nullement question. Ce qui est heureux. L'homme de la rue, lui, même seul au milieu de la nuit dans une rue déserte, portera vraisemblablement cet attribue qui le catégorisera assurément. On a le droit de s'interroger, a minima.
 
Je vous admire de pouvoir vous pâmer au spectacle des lumières de la ville, devant votre fenêtre. Je n'y vois pour ma part, que l'étendue exagérément grande d'une mer de béton. Mer dont les rues fort peu praticable, si ce n'est pour ses trop nombreuses voitures, ne vous invite pas à les arpenter. Votre émerveillement béa, me laisse circonspect, m'étant totalement étranger. Oui, vous pouvez me plaindre. 
 
Un dernier mot sur l'altitude. Nombreux sont ceux qui, un mois après leur atterrissage en ces hauteurs, sont encore à lutter avec des difficultés respiratoires notables. Pas aussi anecdotiques qu'elles l'auront été pour vous. Mais si la comptine aux enfants est la seule activité à même de vous essouffler, on comprend mieux peut-être que la nature de votre activité n’a pas pu vous éreinter. Mi-temps, femme de ménage à domicile, … J’envisage ce que le bobo, ou le néo babos peut avoir d’exaspérant, paraissant assurément au pauvre type plus terre à terre comme moi, complètement perché. Tant mieux pour vous, ne descendez jamais ...
 
Je dois certainement avoir, si peu, la dent dure, et vous, par bien des aspects, les yeux de Chimène. La vérité étant certainement entre les deux. La Bolivie est certainement un pays riche de lieux remarquables. Mais La Paz n'en fait partie que par son exceptionnelle laideur.  
 
Je n'espère pas y séjourner 6 ans, loin de là. Je croise les doigts. 
 
Bonne continuation ...*
 
 
La nourriture, même au supermarché reste problématique ... J'ai été malade 3 semaine. J'avais la courante, jusqu'à 16 fois par jour, en plus d'être à plat, complètement KO. Les règles d'hygiène ne sont pas les nôtres, et sont toutes relatives. Pas de respect de la chaine du froid, etc ... Les prix sont délirants. Rencontrer des boliviens paraît improbable tant ils sont réservés. La ville n'a aucun charme, et cette propension à sortir masqué partout, tout le temps ne me les rends pas sympathique. Si on refuse de le porter dans un endroit où il existe une certaine autorité, supermarché ou lieux publics, c'est la police. Alors même qu'il n'y a pas d'obligation légale, mais de la com' ça oui. 
Les bourgeois passent outre, ... Heureusement. Tout ça donne à cette ville un côté ségrégationniste peu agréable, mais on s'adapte ...
 
Le vélo là dedans, ce sera peut-être pour plus tard ?

 

Saut Franck, 

Content d'avoir de tes nouvelles... même si elles n'expriment pas un bonheur sans nuage !

Je vois que Michel intervient pendant que je tape mon message. Ma réflexion rejoint la sienne. Ta situation semble compliquée, l'adaptation est difficile, tout autre endroit du monde t'apparaîtrait plus accueillant. 

Pense plutôt à ton objectif (de vie) et garde le cap, Franck ! Patience et persévérance... 

 

 

 

 

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Salut et merci à tous. C'est paradoxal mais je conserve le moral, même si, vous l'aurez compris, je compose plus que je ne goûte vraiment le charme des lieux. 

Je reste un privilégié, et ça je ne peux pas l'oublier, il me suffit de regarder autour de moi pour m'en rappeler. Ceci dit, je fais effectivement déjà, ce que vous me conseillez. Je me concentre sur ce qui est vraiment important pour moi, ceci expliquant sans doute cela. 

Je reste ouvert, et j'espère bien trouver du positif sur la durée. Sinon, il sera toujours temps de déchanter ... 

C'est clair que mes routes d'Alsace, et mes vélos me manquent quand même sacrément. Bernard a raison, ce n'est pas un facteur facilitant que d'être à genoux 20 jours sur 30 quand on débarque, et que l'on a du mal à récupérer, forcément. 

 

Les collègues de Mabel, ma compagne, sont sympa, et c'est déjà ça, une part de vie sociale de temps à autre, ça ne se refuse pas, surtout dans ce cas de figure. 

 

Par contre, ça risque vraiment d'être compliqué pour reprendre le vélo ... Certains auront attendus leur "ménage" pendant pas loin de 6 mois ! Du coup je me demande si je vais pouvoir récupérer, niveau vélo,. Vu le profil des lieux ça va vraiment être coton de s'y remettre, et je ne suis pas un athlète. 

 

Je ne suis pas encore adapté, rien que monter une rue, et elles montent toutes par ici, c'est vraiment pas évident, alors à vélo, dans je ne sais combien de mois ... 🙄 En plus nous avons pas mal de frais pour notre installation, du coup, acheter un vélo et tout l'équipement, je n'y pense même pas. Bref, pédaler ce ne sera pas pour tout de suite. 

 

On se tient au jus ... Salut.

 

 

 

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Vivre loin  de ses racines ce n'est pas évident ! 

 

J'en sais quelque chose puisque j'ai été expat pendant 13 ans. Pourtant j'étais dans de très bonnes conditions , aux frais du Gouvernement avec tous les avantages que cela procure et c'était en Europe.

Néanmoins il a fallu du temps d'acclimatation. Trouver ses repères ce n'est pas toujours facile. Je parlais la langue locale mais pas mon épouse , alors les courses pas toujours évident. 

J'étais aux Pays-Bas, un pays voisin mais il y règne une autre mentalité, les indigènes ont d'autres habitudes .

On est loin de ses amis et retrouver une vie sociale cela prend du temps mais finalement on y arrive.

Et comme la distance n'était pas énorme les amis de Belgique sont venus nous rendre visite .

 

Après la déprime des premiers mois nous nous sommes finalement très bien adaptés à la vie en "Batavie" . Donc Franck, courage tu vas trouver tes marques et si la santé revient comme je l'espère tu vivras encore de très bons moments à la découverte d'une civilisation dont la plupart d'entre nous ne connaissent en fait pas grand chose. 

 

 

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Il y a 8 heures, Franck Steinel a dit :

Salut et merci à tous. C'est paradoxal mais je conserve le moral, même si, vous l'aurez compris, je compose plus que je ne goûte vraiment le charme des lieux. 

Je reste un privilégié, et ça je ne peux pas l'oublier, il me suffit de regarder autour de moi pour m'en rappeler. Ceci dit, je fais effectivement déjà, ce que vous me conseillez. Je me concentre sur ce qui est vraiment important pour moi, ceci expliquant sans doute cela. 

Je reste ouvert, et j'espère bien trouver du positif sur la durée. Sinon, il sera toujours temps de déchanter ... 

C'est clair que mes routes d'Alsace, et mes vélos me manquent quand même sacrément. Bernard a raison, ce n'est pas un facteur facilitant que d'être à genoux 20 jours sur 30 quand on débarque, et que l'on a du mal à récupérer, forcément. 

 

Les collègues de Mabel, ma compagne, sont sympa, et c'est déjà ça, une part de vie sociale de temps à autre, ça ne se refuse pas, surtout dans ce cas de figure. 

 

Par contre, ça risque vraiment d'être compliqué pour reprendre le vélo ... Certains auront attendus leur "ménage" pendant pas loin de 6 mois ! Du coup je me demande si je vais pouvoir récupérer, niveau vélo,. Vu le profil des lieux ça va vraiment être coton de s'y remettre, et je ne suis pas un athlète. 

 

Je ne suis pas encore adapté, rien que monter une rue, et elles montent toutes par ici, c'est vraiment pas évident, alors à vélo, dans je ne sais combien de mois ... 🙄 En plus nous avons pas mal de frais pour notre installation, du coup, acheter un vélo et tout l'équipement, je n'y pense même pas. Bref, pédaler ce ne sera pas pour tout de suite. 

 

On se tient au jus ... Salut.

 

 

 

plus haut tu expliques que la Bolivie n'est pas ton choix mais une obligation ............. là peut être réside cette difficulté momentané a ton adaptation mais cela va passer Franck dans quelques temps tu seras ébloui par ce pays et ces habitants, si tu ne peux faire de vélo il y a tellement de beaux sommets et de randonnées a faire ! même du golf 😅

j'ai eu la chance de parcourir quelques pays et je classe  la Bolivie en 1er, devant  la NZ et l'Islande quand tu auras visité Potosi et ses mines , Sucre, le Salar d'Uyuni etc.... tu ne regretteras pas le déplacement j'en suis certains .

je connais une agence de treck a La Paz (bolivien guide de haute montagne marie a une française) si cela te dis je peux te mettre en contact.

je vais peut être aller au Pérou et repasserai par la Bolivie si cela se réalise je ne manquerai pas de te prévenir.

Jean Pierre

 

 

 

 

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Merci Jean Pierre, ce serait avec joie. Ne nous trompons pas, et je le dis dans mon propos. Je suis certain que le pays recèle bien des choses dignes d'intérêt, et au-delà. Je ne vois que La Paz, et le peu d'agrément qu'elle peut m'inspirer, pas qu'elle peut posséder en propre.

Je ne demande qu'a découvrir, et infléchir mon opinion. Après, j'ai connu quelqu'un ayant fait plusieurs fois le tour du monde, lui aussi, et dont le pays qui aura eu sa faveur reste l'Afghanistan. Certainement le plus beau pays du monde pour lui, mais certainement pas le plus agréable à vivre, pour moi. 

Modifié par Franck Steinel
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Salut Franck .

Comme je te l'avais déjà dit , il y a 21 ans j'ai quitté ma région d'origine ; je suis resté en France , je suis arrivé en été dans une très belle région à tel point que lorsque j'étais en repos j'avais l'impression d'être en vacances , et j'ai trouvé des conditions de travail beaucoup plus favorables .Et pourtant , les premiers mois , je me disais "je ne resterai pas ,je retournerai en Moselle " . Et puis 6 mois plus tard , je me suis surpris à siffler alors que j'allais bosser , ce qui ne m'étais jamais arrivé .Et là , je me suis dit " c'est vrai que je suis vachement bien ici ! " .

 

Alors j'imagine parti sur un autre continent , ne parlant pas la langue et n'ayant pas choisi de partir que l'adaptation est plus longue et difficile . Mais il te faut laisser encore passer du temps , l'humain peut s'adapter à pas mal de situation . Tant que tu as du temps libre , profites-en pour apprendre la langue . Les choses se feront petit à petit .

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