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Sortie sur plusieurs jours


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il y a 1 minute, Nicolas JOARY a dit :

En même temps, chez nos amis helvètes, les tarifs sont souvent dissuasifs.

l'hôtel a un coté pratique tu poses tes sacoches ,une bonne douche et te voila dispo ! mais sur le long il peut au delà de l'aspect financier devenir lassant ........

quand nous sommes descendu a Athènes 3 semaines de voyages heureusement que nous avions la tente la même chose pour Seville s'arrêter ou l'on veut quand on veut voila la liberté !

rien n'empêche de se poser dans de beaux endroits 2/3 jours et d'en profiter pleinement .

 

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Il y a 1 heure, Jacques VANDEWIELE a dit :

Sur mes voyages à vélo c'est toujours hôtel . Dès que mon parcours est tracé je fixe les étapes et je réserve les hôtels. Je dois donc parfois modifier légèrement le parcours en fonction de l'hôtel car certains sont complets ou hors  budget qui est de 100€/nuit. Avec les repas j'en suis souvent autour de 150€ / jour. L'an dernier sur Schengen-Fribourg (CH) j'ai pour 5 nuits et 6 jours de voyage dépensé exactement 768€. Mais à Villers-le-Lac , l'hôtel avait un restaurant gastronomique et donc un peu plus coûteux !

Question pratique : la possibilité de mettre ton vélo à l'abri des voleurs fait-elle partie de tes critères de sélection des hôtels et sont-ils nombreux à satisfaire cette condition ?

Modifié par Thierry GEUMEZ
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il y a une heure, Nicolas JOARY a dit :

Le monde est petit.

Je ne suis pas fan des voies vertes, mais pour la balade en famille ou en voyage vélo chargé, le calme et l'absence des voitures est un soulagement.

Bonjour,

Au debut je faisais mes parcours sur petites routes, mais maintenant j'inclue les voies vertes, c'est un peu monotone par moment, mais aussi reposant vis à vis du traffic...Attention pour les ravitos du midi...il faut bien penser à sortir dans un village avec une boulangerie ouverte....

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il y a 34 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Question pratique : la possibilité de mettre ton vélo à l'abri des voleurs fait-elle partie de tes critères de sélection des hôtels et sont-ils nombreux à satisfaire cette condition ?

Bonjour

C'est clair que pour le long, le camping apporte un soulagement financier...

@Thierry, moi j'apporte attention à la securité des vélos, et je pose tj la question de possibilité pour mettre à l'abris les velos. C'est surprenant, mais meme en plein centre ville, c'est possible.....Lors d'un long weekend, dans un hotel, une piece etait réservée aux velos à l'interieur...En discutant avec le reponsable, celui-ci m'a dit que cela faisait partie des évolutions à prendre en compte avec les touristes, surtout depuis l'apres covid et les création de nouvelles voies vertes...Sinon en location chez le particulier, c'est souvant le cas....

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il y a une heure, Eric FLEURY a dit :

Bonjour,

Au debut je faisais mes parcours sur petites routes, mais maintenant j'inclue les voies vertes, c'est un peu monotone par moment, mais aussi reposant vis à vis du traffic...Attention pour les ravitos du midi...il faut bien penser à sortir dans un village avec une boulangerie ouverte....

Hahaha. Très bonne observation et excellent conseil ! Certaines voies vertes passent hors de tout et quand on sort vers un village, y a pas toujours une boulangerie ou, loi de Murphy, c'est son jour de fermeture ! 😄

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Il y a 1 heure, Jean-Pierre COURQUIN a dit :

l'hôtel a un coté pratique tu poses tes sacoches ,une bonne douche et te voila dispo ! mais sur le long il peut au delà de l'aspect financier devenir lassant ........

quand nous sommes descendu a Athènes 3 semaines de voyages heureusement que nous avions la tente la même chose pour Seville s'arrêter ou l'on veut quand on veut voila la liberté !

rien n'empêche de se poser dans de beaux endroits 2/3 jours et d'en profiter pleinement .

 

Oui, un peu des deux, c'est certainement un bon choix. Le camping, ça va quand il fait beau, mais quand on part plus longtemps, on peut avoir soudain de mauvaises conditions et être tout heureux de trouver un hôtel pour se requinquer (et faire un peu de lessive et séchage).

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Il y a 11 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Question pratique : la possibilité de mettre ton vélo à l'abri des voleurs fait-elle partie de tes critères de sélection des hôtels et sont-ils nombreux à satisfaire cette condition ?

Avec ma femme, nous avons pu un soir enfermer nos vélos dans la lingerie d'un hôtel Ibis.

Quand on réserve un hôtel, on demande si on peut mettre les vélos en lieu sûr, mais ça n'exclut pas les surprises. Un soir, c'était un local avec des "pince-roue" même pas fixés au sol et nous n'étions même pas sûrs que ce local serait fermé. Résultat, on a préféré cadenasser nos vélos aux structures porteuses de l'escalier de secours, à l'arrière de l'hôtel.

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il y a une heure, Nicolas JOARY a dit :

Quand on réserve un hôtel, on demande si on peut mettre les vélos en lieu sûr,

Personnellement je ne demande pas, j'emporte le vélo dans la chambre. 
Si l'hôtel objecte j'avise en fonction de ce qu'on me propose. Parfois c'est assez sécurisé, mais si ce n'est pas le cas et que je vois que je n'aurai pas gain de cause pour l'emporter dans la chambre, je le mets (ou laisse) dans la voiture.
 

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Il y a 16 heures, Eric FLEURY a dit :

moi j'apporte attention à la securité des vélos, et je pose tj la question de possibilité pour mettre à l'abris les velos. C'est surprenant, mais meme en plein centre ville, c'est possible.....En discutant avec le reponsable, celui-ci m'a dit que cela faisait partie des évolutions à prendre en compte avec les touristes

Merci pour la réponse

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Il y a 6 heures, Nicolas JOARY a dit :

Avec ma femme, nous avons pu un soir enfermer nos vélos dans la lingerie d'un hôtel Ibis.

Quand on réserve un hôtel, on demande si on peut mettre les vélos en lieu sûr, mais ça n'exclut pas les surprises. Un soir, c'était un local avec des "pince-roue" même pas fixés au sol et nous n'étions même pas sûrs que ce local serait fermé. Résultat, on a préféré cadenasser nos vélos aux structures porteuses de l'escalier de secours, à l'arrière de l'hôtel.

L'anticipation n'est donc pas une garantie et il est préférable d'avoir un plan B pour le cas où...

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Il y a 21 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Question pratique : la possibilité de mettre ton vélo à l'abri des voleurs fait-elle partie de tes critères de sélection des hôtels et sont-ils nombreux à satisfaire cette condition ?

Le critère " sécurité " joue effectivement peut être un rôle mais c'est surtout que je n'ai jamais campé de ma vie et que ce n'est pas à près de 77 ans que je vais m'y mettre .

Partout où j'ai logé en itinérance à vélo j'ai rencontré des hôtels où un local était mis à disposition pour que le vélo y soit en sécurité. C'est soit un garage ou une pièce dans l'hôtel. De toute façon chaque fois mon vélo est muni de ses anti-vols !

Chez Campanile j'ai souvent la possibilité de mettre le vélo dans la chambre . Il suffit lors de la réservation dans cette chaîne de demander une chambre au rez-de-chaussée.

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Il y a 22 heures, Nicolas JOARY a dit :

En même temps, chez nos amis helvètes, les tarifs sont souvent dissuasifs.

Effectivement , raison pour laquelle lors de mon dernier voyage à vélo jusqu'en Suisse j' avais programmé ma dernière nuit à Villers-le-Lac, ville frontière française dans le Doubs. En Suisse on peut presque multiplier le prix de la chambre  x 2.

 

De Villers-le-Lac je suis allé sur Neuchâtel où j'ai pris le bac pour la traversée du lac ce qui m'a permis de réduite la distance pour rejoindre Fribourg.

 

Ce qui me plait dans ces voyages ce sont les préparatifs. Quand on va  à l'étranger cela demande pas mal de recherches , pour le trajet, les étapes, la meilleure formule pour le logement, voir s'il y a un restaurant dans l'hôtel où à proximité. Faire la liste des ateliers de réparation pour vélos etc... Bref préparer le voyage c'est déjà voyager .

 

Pour cette année j'ai déjà deux voyages de préparés .

Le 1er c'est Fribourg (CH) - Gerpinnes ( retour à la maison ) par la Voie verte de la Meuse qui commence à Langres. Je descends en Suisse en voiture avec mon fils . Il vit en Suisse pour raisons professionnelles et revient quasi tous les WE en Belgique , souvent en avion mais aussi  en voiture  en période de vacances. Je profite ainsi de sa voiture ce qui élude le problème du déplacement jusqu'au point de départ d'un voyage à vélo.

Le 2d c'est la Vennbahn : Je descends en vélo jusqu'à Troisvierges au GDL où j'emprunte la Vennbahn une voie, style ravel, bitumée qui me mène jusqu'à Aix-la-Chapelle où je rejoins Liège puis je suis la Meuse, ensuite à Namur je longe la Sambre  jusqu'à Châtelet et je remonte sur Gerpinnes.

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Il y a 4 heures, Jacques VANDEWIELE a dit :

Le critère " sécurité " joue effectivement peut être un rôle mais c'est surtout que je n'ai jamais campé de ma vie et que ce n'est pas à près de 77 ans que je vais m'y mettre .

J'ai pratiqué souvent le camping, surtout avec la voiture. A moto également mais la capacité d'emport forcément réduite oblige à sacrifier le confort. A réserver lorsqu'on est jeune et/ou que madame est d'accord.  A vélo, ça relève de l'ascétisme... parfois teinté d'un peu d'opportunisme. Je me souviens d'un couple de Hollandais qui venaient d'installer leur minuscule tente à proximité de la mienne. Leurs vêtements cyclistes fraîchement lavés séchaient sur un fil tendu entre deux arbres et eux, assis à terre, attendaient emballés dans leur serviette de douche. Un peu plus tard, la femme est venue me demander du sel, un oeuf, des allumettes, ... 

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Il y a 2 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

(...) Je me souviens d'un couple de Hollandais qui venaient d'installer leur minuscule tente à proximité de la mienne. Leurs vêtements cyclistes fraîchement lavés séchaient sur un fil tendu entre deux arbres et eux, assis à terre, attendaient emballés dans leur serviette de douche. Un peu plus tard, la femme est venue me demander du sel, un oeuf, des alumettes, ... 

Un avis qui n'engage que moi, mais je trouve que ce n'est pas bien de faire ça. Quand on choisit le tourisme minimaliste, on assume. On ne doit pas compter sur autrui pour fournir ce qui manque.

Quand on est "invité", pourquoi pas, mais procéder comme un mendiant, non, ça ne me branche pas. C'est aussi pour cela que je ne pars que deux ou trois jours. Ce n'est pas trop long dans un relatif inconfort.

Cela dit, dans ma récente rando, ce qui a m'a matériellement manqué, c'est le réchaud et un récipient pour me faire au moins un café ou un potage. Un choix de m'alléger dès le départ. Je l'assume, mais j'y réfléchirai mieux la prochaine fois. Tout compte fait, j'ai trimbalé d'autres choses que j'aurais pu laisser à la maison, comme les deux conserves, que je pouvais facilement acheter en chemin et consommer sans délai.

Chaque expérience doit nous faire apprendre de nos erreurs.

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Il y a 5 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

J'ai pratiqué souvent le camping, surtout avec la voiture. A moto également mais la capacité d'emport forcément réduite oblige à sacrifier le confort. A réserver lorsqu'on est jeune et/ou que madame est d'accord.  A vélo, ça relève de l'ascétisme... parfois teinté d'un peu d'opportunisme. Je me souviens d'un couple de Hollandais qui venaient d'installer leur minuscule tente à proximité de la mienne. Leurs vêtements cyclistes fraîchement lavés séchaient sur un fil tendu entre deux arbres et eux, assis à terre, attendaient emballés dans leur serviette de douche. Un peu plus tard, la femme est venue me demander du sel, un oeuf, des allumettes, ... 

Le camping est fait pour les jeunes, à 60 balais le dos n'accepte plus de dormir à même le sol et on peut même supprimer le mot "dormir"! J'ai aussi une expérience de 10 j de vélo camping dans ma vingtaine, même le sauvage, que de bons souvenirs!

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Il y a 4 heures, Pierre-Yves DESSIMOZ a dit :

Le camping est fait pour les jeunes, à 60 balais le dos n'accepte plus de dormir à même le sol et on peut même supprimer le mot "dormir"! J'ai aussi une expérience de 10 j de vélo camping dans ma vingtaine, même le sauvage, que de bons souvenirs!

Évidemment, le dos, c'est de plus en plus sensible avec l'âge.

J'ai toutefois découvert que mon matelas autogonflant, que j'envisageais de remplacer, n'était pour rien dans mon mal de dos sous tente. Le sac de couchage était en cause. Son utilisation comme couette a tout arrangé. J'ai besoin de dormir dans une position "habituelle", ce que le sac ne permet pas.

Moralité : je ne suis pas encore trop "vieux" pour camper un petit peu.

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Il y a 22 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

J'ai pratiqué souvent le camping, surtout avec la voiture. A moto également mais la capacité d'emport forcément réduite oblige à sacrifier le confort. A réserver lorsqu'on est jeune et/ou que madame est d'accord.  A vélo, ça relève de l'ascétisme... parfois teinté d'un peu d'opportunisme. Je me souviens d'un couple de Hollandais qui venaient d'installer leur minuscule tente à proximité de la mienne. Leurs vêtements cyclistes fraîchement lavés séchaient sur un fil tendu entre deux arbres et eux, assis à terre, attendaient emballés dans leur serviette de douche. Un peu plus tard, la femme est venue me demander du sel, un oeuf, des allumettes, ... 

Ce couple d' Hollandais n'étaient pas des ascètes mais des avares . J'ai vécu 8 ans aux Pays-Bas et j'ai quelques anecdotes à raconter . P.ex :  une secrétaire utilisait 2X son sachet de thé . La 1ère fois elle laissait à peine le breuvage se teinter et elle laissait le sachet plus longtemps lors de la seconde tasse. 

Quand on se réunissait à plusieurs collègues pour boire un coup après la journée de bureau , tout le monde payait ce qu'il avait bu  , on ne mettait pas de tournée s'il y avait un hollandais . On savait d'expérience que lorsque c'était au batave de remettre un verre il trouvait souvent une excuse pour s'éclipser ! Etc.....

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Le 30/05/2023 à 16:56, Nicolas JOARY a dit :

Jour 3 (25/05/2023) :

 

Après une nuit à dormir comme un bébé, je me sens bien mieux disposé que la veille au soir. Le vent est très discret, mais par contre, la température ne doit guère dépasser 5 °C. Je suis le premier à lever le camp et, à huit heures, je suis prêt à partir. Seul mon voisin « bike-packer », que je salue aimablement avant de démarrer alors qu'il s'affaire à remballer son matériel, est déjà debout, l'autre cyclovoyageur est toujours enfermé dans sa tente qu'il a installée près de la cabine électrique. Un couple de touristes est également prêt au départ avec son autocaravane.

 

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Je me lance le long de la Meuse de laquelle monte un brouillard qui me fait chantonner « Smoke on the water », tout en regrettant de n'avoir emporté que des gants courts, mais en me félicitant de la bonne idée d'avoir enfilé le collant de running par-dessus mon short cycliste. Le vent du nord, bien plus modéré que la veille en fin de journée, est cependant toujours présent et très sensible lorsqu'on le prend de face.

Je songe aux réchaud et ustensiles de cuisine que j'ai laissés à la maison pour gagner du poids : une boisson chaude me ferait le plus grand bien ! Je n'ai pas soif. J'ai froid et ça va durer un petit moment, en dépit de mon dessous thermique à manches longues, de ma veste coupe-vent et du foulard passé en bandeau pour me couvrir les oreilles. C'est plein nord jusqu'à Vireux-Wallerand, où j'ai prévu de quitter la voie verte Transardennaise et la vallée de la Meuse.

 

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Là-bas, je me réchauffe enfin en m'offrant un café-crème sur une terrasse baignée du soleil matinal. Que ça fait du bien ! Je franchis ensuite le pont qui mène sur l'autre rive, à Vireux-Molhain, et prends la direction de Najauje. C'est ma première côte de la journée, et il y en aura d'autres !

 

En haut, je m'accorde une courte pause et c'est là que je prends conscience de la double distraction matinale que j'ai commise : celle d'oublier de faire le plein de mes bidons avant de quitter le camping de Haybes ; et la négligence de ne m'en apercevoir que si tard, alors que j'aurais pu demander de l'eau au tenancier du bistrot à la terrasse duquel j'ai savouré mon café. Tant pis ! Il fait frais, je transpire très peu et il me reste un bidon et demi ; cela devrait m'assurer une autonomie suffisante pour trouver un moyen de compléter les niveaux avant qu'ils tombent à zéro.

 

Je passe la frontière franco-belge à 9 h 15, bifurque ensuite vers Mazée, Niverlée puis Gimnée en gagnant de l'altitude à mesure que je m'éloigne de la Meuse. Les petites routes sont calmes, les jambes sont bonnes ; mais j'en garde sous la pédale, car cette dernière partie de mon voyage sera la plus exigeante en matière de dénivelées et toujours en luttant contre ce vent du nord-nord-est dans des températures qui, fort heureusement, se sont considérablement adoucies loin de la fraîche vallée mosane.

 

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À Vodelée, je vois deux dames d'âge mûr en train de papoter, assises au soleil devant une maison à la façade de pierres grises. Je saisis ma chance, leur souhaitant le bonjour, tout sourire en ôtant mes lunettes solaires, tandis qu'elles me regardent avec curiosité. L'une d'elles s'empresse de répondre un « mais bien sûr » enthousiaste lorsque je lui demande humblement de l'eau, s'empare du bidon que je lui tends et s'en va le remplir à l'intérieur. « Vous en avez d'autres », me dit-elle en avançant la main afin de prendre le second de mes récipients. J'en aurais eu six qu'elle me les aurait aussi gentiment remplis ; mais le troisième est encore plein aux deux tiers ! Je la remercie pour son gentil empressement à rendre service et nous restons là de longues minutes à bavarder tous les trois. Aux questions qu'elles me posent, je devine aisément qu'elles ne doivent pas rencontrer souvent des cyclovoyageurs pareillement chargés ! Comme il n'est de meilleure compagnie qui ne se quitte, je les salue une dernière fois et reprends la route qui me conduira successivement à Romedenne, Surice, Lautène, Rosée puis Corenne en laissant sur ma gauche la base aérienne de Florennes. Je traverse la N98 après Stave et me dirige vers Oret. Entretemps, j'ai rangé dans mes sacs les épaisseurs désormais superflues, et c'est en short, mais toujours en manches longues, que j'arrive à Biesme et prends la route vers Gerpinnes.

 

En quittant Fromiée, je me dis qu'il serait moche d'avoir trimbalé une boîte de thon à l'huile pendant trois jours et de la ramener à la maison. Je n'ai pas très faim, mais je m'accorde une pause près d'un affût de chasseur, m'envoie l'intégralité du contenu de la boîte de thon et le tiers de baguette qui me reste. Je laisse la pomme pour plus tard. De toute façon, j'ai déjà trop mangé en une seule fois et j'obtiens, moins de trente minutes plus tard, confirmation que j'aurais dû opter pour davantage de frugalité : j'en aurai pour une bonne demi-heure d'arythmie cardiaque ! Heureusement, cela n'affecte que modérément mes aptitudes à pratiquer le cyclisme. C'est juste une sensation très désagréable et une maladie potentiellement dangereuse si ses effets secondaires ne sont pas surveillés et maîtrisés à l'aide d'un traitement adéquat : dans mon cas, la prise quotidienne d'un antithrombotique, dont j'emporte avec moi en voyage les doses nécessaires et suffisantes.

 

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Ce sera le dernier fait marquant de cette journée, alors que je rejoins, à Gerpinnes, la voie verte (RAVel) qui me conduira, via Acoz, Bouffioulx, Châtelet, Châtelineau, Gilly et Ransart, chez moi à Fleurus.

J'y retrouve ma femme, qui m'attend pour l'apéro et un bon repas ; mais c'est déjà une autre histoire qui ne regarde qu'elle et moi.

 

Chiffres du jour : 82 km parcourus ; 744 m de D+ ; 706 m de D-.

 

 

Bilan : Une belle rando de 276 km parcourus en trois jours, dont une bonne partie sur la très bien aménagée et balisée voie verte transardennaise, entre Mouzon et Vireux-Wallerand. La plus belle partie s'étire, selon moi, de Monthermé à Fumay. Elle peut être suivie jusque Givet, mais je l'ai quittée à Vireux.

Si je reviens dans la région, j'essaierai (mais en mode léger) d'effectuer la boucle au départ de Fumay vers Haybes, Hargnies, Monthermé et Revin avant de rejoindre le point de départ et, si les jambes sont encore vaillantes, poursuivre le long de la Meuse jusqu'à Vireux-Wallerand, où je reprendrais la D989 qui rejoint Hargnies par le nord, pour redescendre ensuite vers Fumay par la D7 gravie en début de parcours. Donc, au choix, un périple de 60 ou 100 km environ.

 

Commentaires annexes : Dans ce reportage, je parle de « couette », mais il s'agit d'un sac de couchage rectangulaire que j'ouvre complètement afin de l'utiliser comme une couverture. Je ne m'enferme plus dans un sac de couchage, encore moins s'il se double d'un « sac à viande » ; j'ai l'un et l'autre en horreur car ils m'empêchent de prendre mes aises en plaçant les jambes comme j'en ai l'habitude. Je suis un dormeur « de côté » et, coincé dans un sac de couchage ou emberlificoté dans un sac à viande, je dors mal et me lève avec un mal de dos. Pour compenser les petites pertes de chaleur lorsque les nuits sont fraîches, je dors en sous-vêtements thermiques, collants de running et chaussettes, bien souvent augmentés d'un « Buff » utilisé comme bonnet de nuit (les objets aux usages multiples sont recommandés, en cyclocamping).À ma demande, ma femme a cousu une sorte de drap-housse en micropolaire destiné à recouvrir mon matelas autogonflant. Sur le dessus, une autre poche cousue en supplément accueille mon oreiller (ou une boule de vêtements) qui, de ce fait, est recouvert d'une matière douce et agréable, en sus de ne plus glisser hors du matelas.

 

Le plus petit braquet dont je disposais sur mon vélo de voyage, pour cette randonnée, était de 26:34 ; soit un rapport de 0,765. Je l'ai très peu utilisé, principalement parce que je n'ai subi mon « coup de mou » du deuxième jour que sur une partie venteuse mais peu pentue. Il en eût été autrement si j'avais eu à gravir des pentes de 10% et plus avec mon vélo d'environ 30 kilos. La prochaine cassette aura un pignon de 40 dents, ce qui m'assurera un rapport de 0,650 avec le petit plateau de 26 dents. Avec des roues de 700, cela me permettra de mouliner encore sans perdre l'équilibre en roulant « au pas ». Quand je voyage, je ne suis pas pressé. Les travailleurs ont l'horloge, les retraités ont le temps.

 

 

Avec du retard je termine le récit de ta magnifique escapade Meusienne  , je me suis régalé Nicolas tu est vraiment doué pour l'écriture .....

J'espère aussi faire ce genre de balade de 3 jours quand j'aurais + de temps et la Meuse coté Ardennes est dans mon collimateur .....

Bon keske t'a raconté a ta femme exactement ?  😁

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