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Inscriptions au Raid Extreme Vosgien


Jean-Claude ARENS
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Bonjour,

Avec ma petite expérience des épreuves longues distances, je ne peux que confirmer ce que dit Joachim. Pour ma part j'ai fait PBP sans dormir, le RPE sans dormir car les conditions ne sont pas les mêmes que dans son fauteuil à regarder la télé même devant un excellent programme: tension nerveuse, excitation, conditions climatiques etc etc.  Donc pas de danger majeur lié à ce long effort à vélo. Les ravitos sont là, le parcours "n'est pas monotone" et puis effectivement il y a possibilité de se reposer.

Le parcours n'est pas difficile "à trouver"même pour un "non assisté".

Le parcours est fixe maintenant car effectivement en 2010 avait lieu la course de côte du B d'Alsace et je n'ai pas souhaité que des risques soient pris par les participants même si "ça aurait pu passer".

P Bride en était à son 3ème REV et c'était quand même un peu le "local" du REV. Cela dit il a dû quand même pédaler!! Mais bien connaître le parcours ou le road book est sûrement un petit avantage. Et en toute immodestie, je pense pouvoir dire que le road book est très explicite!😆 Ainsi Joachim, sur le road book il est bien précisé que pour le 3 ème B d'Alsace on ne va pas au sommet!! Cela dit gentiment bien sûr et après plus de 400 kms il est normal "d'hésiter un peu". D'où l'importance du briefing la veille où tous ces points sont largement abordés en déroulant le parcours avec les concurrents. Merci pour ton précieux témoignage Joachim.

Une petite précision, ce n'est pas P Bride qui a fait le parcours mais moi. Ce qui me permet d'en assumer toute la responsabilité y compris les critiques! P Bride a été de bon conseil sur 2 ou 3 passages qu'il connaissait mieux pour être "du coin" ( route abîmée par exemple).....les Vosges c'est grand!!

Maintenant après quelques changements liés à ces différents problèmes, le parcours ne subira plus de changements majeurs. Nous sommes revenus au parcours initial par exemple entre les 2 passages au Col Amic, le 3ème B Alsace est au programme, bref tout est "cadré" sauf bien sûr événement majeur sur le parcours!! ( sur 700 kms c'est toujours possible)

 

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Bonjour à tous,

 

je constate avec plaisir que ca bouge autour du REV.

J'espère sincèrement que l'épreuve va prendre son envol en 2012. J'essaierai d'être présent, mon but étant de doubler le REV avec un trail de 100 kms 10 semaines plus tôt.

Sinon, outre la 3eme montée au ballon supprimée en 2010 (soit 12 kms et 600 m D+ en moins, c'est ca ??), quelles étaient exactement les différences de parcours entre 2010 et 2011 ??

pour rejoindre Gerardmer depuis la Bresse vous passiez au col des feignes plutot que col de grosse-pierre c'est ca ?? Il y avait aussi une différence pour monter au petit ballon ?? Ces deux dernières différences de parcours n'entrainent pas de différences dans le kilométrage et le dénivelé total, non ??

Pour finir, en 2012, j'aimerais enfin que les routiers les plus aguerris se lancent sans assistance !!

A quoi ca sert de trainer une bagnole pendant 600 kms ??

Y'en a déjà assez sur la route ...

 Bon hiver à tous et ..... Vivement Juillet !!

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Joachim,

Sauf erreur le vainqueur 2010 est R Coquard, sans assistance. C'est le 1er et seul vainqueur à ce jour sans assistance. Les sans assistance ont un classement spécifique et je crois saluer à leur juste valeur ces "sans assistance".

J'attends qu'il le fasse lui même en temps et en heure, mais il devrait y avoir un concurrent très  "aguerri" comme dit Rémi qui fera le REV sans assistance. Il ne sera bien sûr pas le seul en solo sans assistance, mais il est "particulièrement aguerri"!Pour moi en tant qu'organisateur, je suis rassuré par les assistances car comme dit Joachim c'est une forme de sécurité. Et puis il y a des règles qui prévoient les 2 possibilités, respectons les.

Qu'après l'avoir fait avec assistance un cyclo le fasse sans assistance, c'est logique. Surtout que sur le REV la fréquence des ravitos est je pense suffisante.

Mais c'est vrai Rémi ça bouge sur le REV. Je le vois avec les inscriptions lancées, les "réservations" et les demandes de renseignements. Tant mieux pour cette 5ème édition.

Bonne soirée

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La résistance au manque de sommeil est variable selon les individus, et ça n'a rien à voir avec le niveau. J'ai fait un 600 en 2010 sans dormir. En 2010 toujours sur un 1000 km j'ai dormi 1 heure vers le 600 ème km puis deux fois 1 heure. En 2011 deux 600 sans dormir et sur le Paris-Brest-Paris 6 heures à Brest. Donc pour moi aucun soucis, pas de somnolence. Certains - parmi les plus rapides - font le PBP sans dormir, d'autres font des micro-sommeils de 20 mn, comme les marins des grands raids, quand nécessaire. La machine humaine est fantastique ; n'oublie pas non plus, que tout ça s'accompagne de beaucoup de travail. Par contre, j'ai un ami qui s'endors sur son vélo dès 300 ou 400 km, même en partant après 14 h de sommeil... Donc, il suffit de bien se connaitre, et de gérer intelligemment en fonction de ses besoins. Et de grâce, laisse la bien-pensance sécuritaire : la priorité ne serait-elle pas de parler des conducteurs qui conduisent bourrés tout les week-end, aux excités du volant, aux chauffeurs de cars qui vous doublent avec un écart de 60 cm avec votre vélo (exemple vécu encore cette après-midi).

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Bonsoir Joachim, 

Question sécurité tu as raison. Mais il faut quand même savoir que, si à chaque contrôle on note les heures de passage, si je suis au mieux la course en voiture, s'il manque un participant nous n'attendrons pas le lendemain pour nous en apercevoir!! Et c'est bien pour ça aussi qu'il est très important que chaque participant ait conscience qu'un portable est indispensable pour prévenir en cas d'abandon. Les contrôles se téléphonent et une absence anormale est vite signalée. Car si les cyclos peuvent stresser au vu des difficultés, il faut savoir que je pousse aussi un grand ouf quand tout le monde est rentré! C'est aussi une angoisse pour l'organisation!! Les contrôles espacés de 60 à 80 kms seulement sont un avantage pour suivre la progression de la course. Cela dit, bien sûr la nuit, seul, un cyclo accidenté ce serait dramatique. C'est aussi ça l'ultra, les risques, les difficultés mais je crois que chacun en est conscient.

Pour ce qui est des podiums, je suis désolé si je n'ai pas assez insisté sur la valeur des solos sans assistance. Il y a un classement scratch et en 2010 c'est un solo sans assistance qui a gagné,( preuve que c'est possible) puis des classements par catégorie. 

Pour ma part, si un jour j'ai "la chance de faire le REV", je le ferai sans assistance. La fréquence des contrôles ravitos le permet^même si bien sûr c'est une perte de temps. Mais ça c'est une opinion toute personnelle!!

 

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Je n'ai pas vérifié non plus mais "en majeure partie" le secteur est couvert. Il y a sûrement des zones non servies, comme dans d'utres régions de France, la montagne restant la montagne. Mais soyons positifs un portable est bien utile, ça peut même être un accessoire de survie. Et puisqu'on en parle, je vais prévoir une "poche portable" sur le maillot du REV 2012! Mais les portables resteront à la charge des concurrents!!

Pour moi la sécurité ( peut être à cause de mon ancien métier) est primordiale. Mais en ultra tout est hors norme. La sécurité doit cependant être dans l'esprit de chaque concurrent ou de chaque assistance : éclairage, respect des règles de sécurité , prudence ( tu as vu toi même comme la chute arrive vite) etc etc

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Il me semble bien qu'un numéro comme le 112 peu être envoyé sans couverture réseau. Voila ce que j'ai trouvé sur le net.

Le 112 peut être composé à partir du moment où on a un portable :

  • on peut bien entendu l'utiliser normalement ;
  • si le clavier est verrouillé, il n'est pas utile de le déverrouiller pour composer le 112 ;
  • si le portable est éteint et qu'on a pas le code PIN, il suffit de l'allumer et de tapper 112 à la place du code PIN ;
  • si on a pas de carte SIM, il suffit de l'allumer et de tapper 112.
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Bonjour tout le monde,

Comme déjà dit plus haut, la résistance au sommeil est un drôle de phénomène, variable selon les individus ... et selon l'âge.  Ainsi c'est seulement depuis que j'ai passé la quarantaine que je ne n'éprouve plus aucune envie de dormir en roulant 24 heures.  Mais avant de se lancer (seul) sur une épreuve comme un raid, je pense qu'il vaut mieux tester ses aptitudes à ne pas dormir et à rouler la nuit (en particulier l'éclairage) en participant à une épreuve nocturne en groupe, type BRM 600.

En ce qui concerne le danger, les Vosges sont une région très calme, en 2010 je ne pense pas avoir croisé ou été dépassé par 10 voitures sur toute la nuit.  Ajoutons à cela que le revêtement de route est excellent, c'est vraiment un plaisir d'y rouler la nuit.  L'idéal est peut-être de partir avec une couverture de survie : c'est petit, léger, mais efficace pour dormir n'importe où.

 

Pour finir j'ajouterai qu'avec les contrôles / ravitaillements assez fréquents, bien achalandés et tenus par des bénévoles super efficaces, il est vraiment facile de faire le REV en autonomie complète.  De plus, il est possible au départ de donner à Jean-Claude des sacs qu'il déposera aux contrôles (par exemple au Markstein pour s'équiper avant la tombée de la nuit) ce qui permet de vraiment voyager léger.

 

Dommage que tu ne viennes pas en 2012 Joachim, j'aurais aimé te rencontrer en live.

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