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La Ronde Picarde 2012


Christophe MASSIE
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Bonjour Christian, Jean-Michel

On sera au moins 3 donc sur ce parcours ! A partir du tracé donné sur le site, j'ai créé le parcours dans Openrunner. Avec un risque d'erreur, car le site n'est pas très précis pour le tracé. Voici le lien :

http://www.openrunner.com/index.php?id=1913434

Pour les difficultés, 2 bosses s’enchaînent en début de parcours suivi d'un tronçon qui monte sur 30km environ. Pour le reste, c'est plutôt plat. Du point de vue dénivelé, donc, rien de très compliqué, la principale difficulté sera le vent je pense qui en général est à l'ouest. S'il est au SO, les 50 premiers kilomètres ne seront pas rigolos du tout et vont bien clairsemer le peloton. Sinon, toute la partie sur le littoral devrait être assez sympa.

Mon n° de dossart : 2165, vélo et tenue blanc/noir, casque blanc/gris/rouge. Première participation également.

A bientôt !

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salut je la fais régulierement depuis qq années  à chaque fois je fais ma meilleure moyenne de l'année (entre 31 et 33 selon la forme ) ; comme l' a dit isaac  apres 10km de plat i ldoit y avoir en gros 4  5 bosses réparties jusqu au  environ 60eme km qui  fragmentent les pelotons.

Ensuite faux plat descendant  jusque  ault  en bord de mer;raidard pentu mais bref (400m?) pour arriver sur la falaise avec superbe point de vue sur la baie de somme,jolie route sur le littoral jusqu au hourdel  ou a lieu le ravito environ au95km (conseil ne pas s arreter au ravito la 1 année je m étais arreté d un peloton de 30 nous nous sommes retrouvés à 4 ou5!)

ensuite retour par saint valery sur somme jusque abbeville modérement valloné (environ 800m de denivellé sur le parcours)

bonne ambiance pas mal d anglais ,des belges ,je serai sur un BH bleu ,je communiquerai à christophe et à toi mon numero de dossart qd je serai inscrit   cordialement jm

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Je serai de la partie aussi pour la première fois .

Je serai sur le 131kms,je voulais faire le 185kms mais pour la première on me la déconseiller.

Vélo scott noir et jaune avec tenue rouge et blanche club usobl (bruay la buissière) avec casque *** blanc

Pour répondre à Christian PINCHART:

je mets des Campagnolo eurus comme roues.😉

 

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Il y a plus de 20 ans il y avait une course de début de saison qui s appelait Amiens-Ault et si je me souviens bien sur le final 2fois la bosse qui monte sur la falaise dans les 10 derniers km!... Il y en avait partout. C est pas long mais je me souviens que c était très raide après 140km plus que rapide. Je crois bien que l on parle bien de la même cote.
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Justement … j’en reviens. Bon, 1ère cyclo de mon existence, et donc je découvre la route en peloton. Contrairement à ce que je pensais, ça m’a plu.


Globalement, le parcours passe dans de beaux endroits, ça, j’ai vraiment apprécié (la vallée dela Somme, la route des Sables, et beaucoup de routes assez ombragées). Il y a aussi un côté fête populaire, avec les grand-mères dans les villages sur leur seuil de porte, en équilibre entre leur canne et leur porte, la distraction du we pour elles. Et tous ceux qui vous encouragent sur les bords. Très attachant.


Pour la course elle-même, étant arrivé un peu en retard, je me suis retrouvé dans les derniers dans le sas de départ. Je vous passe tous les détails du débutant : où k’on met la puce, comment ke ça se passe le départ, etc, etc, bref, un bleu d’ché bleu.


Donc les 10 premiers kilomètres, j’ai du faire une remontée infernale pour trouver un bon groupe, ce qui m’a servi d’échauffement plutôt musclé. Le pb quand on part dans cette position, ce sont les ralentissements dans les goulots d’étrangement qu’ont formé un pont un peu étroit à Eaucourt et le 1er raidard à la sortie de Bellifontaine. Surtout ce dernier, obligé de godiller pour monter à mon rythme toujours à la poursuite d’une compagnie qui me convienne. Au bout de qqs km, il y a du avoir une chute grave car il y avait samu/brancard/couverture et tout l’attirail sur le côté, pas rassurant sur le sort du cycliste.


Au fil du temps, la masse de cycliste s’effiloche et je suis toujours à besogner comme un forcené, tout seul. Que crois-je. Au bout d’un moment, je me retourne, et je vois une horde, que dis-je, une meute, derrière moi. Je continue. Qqs km plus loin, un sort du rang et me propose de tourner. Ca me va bien, et voici que spontanément s’instaure un esprit d’équipe dans le peloton, je dirais une vingtaine à tourner devant, pour tirer un groupe qui devait être de l’ordre de 40/60. Du coup, le rythme s’accélère. Et je trouve au final exactement la place que j’attendais : un groupe rapide, c’est à dire dur pour moi, dans lequel j’arrive à participer à l’effort collectif. On est à 34/35 de moyenne depuis le départ me dit un gars du peloton. On roule comme ça jusqu’à Ault. Niveau cardio, tout va bien, je peux suivre, mais après 70kms à ce rythme, plutôt vallonnés, ça commence à tirer dans les jambes


A Ault, gros raidard mais trés court (je dirais 2/300m). Je décide de le prendre à fond pour l’éliminer le plus vite possible. Beaucoup se désunissent dans cette pente impressionnante. A 30m du sommet, malheureusement, départ de crampe dans le vaste interne droit. Et merde ! Ma première crampe de cycliste, me voici dépucelé ! Je comprends à partir de là que la suite va être douloureuse. Je ralentis un peu, je bois, je fais le plein de glucides. Je suis repris par mes poursuivants de toutes parts, et je perds le bénéfice de mon effort en côte. Arrivé sur le plat, me voici tout seul, à 200m d’un peloton de 20/30 devant et 1 crampe qui s’amorce à chaque tour de pédale ! Je gère, s’essaie de pédaler différemment, impossible de revenir sur le peloton. Ca, c’est vraiment dur, on a l’impression d’être descendu du train.


Ca dure 2/3kms, et miracle, un 2ème peloton revient à ma hauteur. Du coup, je reprends le rythme, mais impossible pour moi de participer à l’effort des hommes de tête. Bravo à eux car au bout de quelques kilomètres, la jonction est faite. En fait, la côte de Ault a découpé le peloton en 2 pendant une bonne 15aine de km.


Arrivé au Hourdel, beaucoup s’arrêtent, et la raison voudrait que j’en fasse autant. Mais c’est trop tard, je suis pris au piège, mon envie c’est de faire un temps, et surtout, surtout, de rester dans un groupe. Donc je passe le ravito sans arrêt. La situation se dégrade pour moi, c’est maintenant le vaste interne gauche qui se contracte. Le rythme ralentit, j’en vois quelques uns qui grimacent dans les rampes, c’est dur pour tout le monde. Dans le groupe, il y en a qui ont 60 ans largement passés. Dont un qui déguste avec des départs de crampes aussi. J’espère en faire autant dans euh… zut, dans 12 ans à peine.


On traîne ainsi nos misères jusqu’à une 15aine de km de l’arrivée. Le peloton se disloque. Les meneurs en ont encore un peu sous la semelle et reprennent du rythme. C’est trop pour moi, ça se contracte de partout, je suis largué, comme bien d’autres. On se retrouve d’abord en vagues de 2/3 éparpillés, puis tous seuls, chacun à son rythme avec ce qui lui reste d’énergie et de volonté pour résister aux crampes. Les moyennes chutent évidemment.


Pour l’arrivée à Eaucourt, je me paye le luxe d’une accélération sur les 200 derniers mètres, histoire de faire bonne mine devant tant de monde. Je fais 10m de plus avant de m’étaler dans l’herbe sur le bas côté à plus savoir comment me mettre pour éviter la contraction des crampes. Ce fut dur, je vous le dis ! 15 longues minutes à déguster. Heureusement, m’attend le ravitaillement solide : crudités, pâtes, compote de pomme, gateau, eau, pain. Un vrai festin après un tel effort.


Et bien au final, j’ai adoré. D’abord, le temps était magnifique. L’organisation impeccable, le ravito solide plus que correct. Et surtout, j’ai vraiment apprécié le bon esprit du groupe dans lequel j’étais. C’est vrai qu’il y a des suceurs, des gars qui sont constamment au milieu du peloton et qui ne passent jamais devant (mais bon, j’en ai été avec mes crampes dans les 60 derniers km). Mais je n’y ai pas vu de mauvais esprit, à savoir s’économiser pour la fin, car certains étaient à la ramasse au final, comme beaucoup. Simplement, ils doivent savoir que devant ils ne tiendraient pas longtemps, on ne peut pas leur en vouloir de monter dans le train. En revanche, ils compensent par un zèle qui en ferait hurler 2 ou 3 sur le forums (on a nos champions de la tolérance hein ?) sur la signalisation. Les bras levés la moitié du temps, pour signaler tel virage, telle voiture sur le côté, telle autre qui arrive en face, la plaque d’égout, etc., etc. Bon j’exagère un peu.


Au final, j’ai mis 4h10 pour les 131km, avec une moyenne d’un peu plus de 32, chiffre trés trés au dessus de ce que je fais tout seul sur des parcours équivalents (plutôt 27). Donc satisfait !


Allez, j’ai été bavard comme d’habitude, je laisse de la place pour les autres de Velo101 qui ont fait cette cyclo et qui auront sûrement qqchose à dire de leur aventure.

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Bonsoir à tous. 

(inscrit depuis déjà un moment sur le site mais 1er post)

joli résumé. j'étais présent pour ma 1ère cyclo (bien que j'ai participé au 24h du Mans pour la 3ème fois cette année ms ça n'a rien à voir avec une "vraie" cyclo.) 

journée agréable, jolie paysage (des frissons qd on arrive face à la mer à Ault !!) 

 

j'ai également vu le coureur ds le bas coté, ça m'a bien refroidi, j'espère que tout va bien pour lui. 

je n'ai pas trop aimé le passage sur la route des sables avec des piquets au milieu de la route entourés de pneu pour empêcher les voitures de passer ms très dangereux pour des pelotons de cyclistes !!

Beaucoup beaucoup d'Anglais sur le parcours (l'effet Wiggins ??)

J'ai également apprécié les applaudissements des gens au bord de la route

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Pas mal de Belges aussi qui sont venus d'assez loin pour certains, après discussion avec eux.

Sur la route des sables on avait quand même un superbe panorama sur les plages et la mer. Malgré les pneus, effectivement. J'ai été d'avantage craintif des nappes de sable sur cette route, car vu l'allure et la densité des cyclistes sur un passage si peu large, celui qui se ramasse se fait passer dessus par les suivants ! Dans mon groupe, à cet endroit, ça godillait pas mal.

J'ai été aussi surpris du nombre de personnes venues encourager les cyclistes. Non seulement c'était sympa, mais en plus ça participe à la personnalité de l'épreuve ... et de la région !

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Bonsoir Dominique, pour les crampes, il doit effectivement y avoir en cause un départ trop brutal à froid. Mais je pense aussi l'intensité du groupe dans lequel j'étais peut-être un peu au dessus de mes moyens. Car sur les 70 premiers km, on est à 34/35 de moyenne. C'est une allure très élevée pour moi, et en peloton, on est beaucoup moins à l'écoute de son corps que tout seul. Sinon, je suis habitué à des sorties très au dessus des 100km. Mais pas à ce rythme.

Et puis j'ai fait à tort toutes les côtes trop vite. Mauvaise tactique, on est beaucoup mieux à monter en dedans et bien gérer sa relance derrière. Sur ce coup là, j'ai appris : les relances c'est assez dur et ça ce prépare. Sinon, je n'ai pas eu chaud, et j'ai bu assez peu, peut-être aussi une raison ?

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J'ai pensé plusieurs fois pendant la cyclo à l'exactitude de tes propos Isaac, dont je n'avais rien oublié ! Car au final, si je devais résumer en quelques phrases, ce serait les tiennes. A ceci près que le vent était très modéré, et que je mentionnerai aussi la côte de Bellifontaine, mais peut-être que l'on n'y passait pas il y a 15 ans. Une expérience vraiment enrichissante, qui me fait découvrir une autre facette de ce sport.

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Petit résumé de ma première ronde picarde.

Très beau parcours,enormement de monde,bonne organisations.

J'arrive ce matin au moment du départ un peu à la bourre,il y a déjà énormement de monde dans les sas.

Dommage qu'il y a pas 2 départ pour les différentes distance car beaucoup de coureur du 131 km étaient dans le sas des 185kms.

Je suis partis pour les 131 bornes et là je me dit çà pars déjà à bloc pour ce replacer devant çà va être chaud.

au 20eme kms je suis dans un groupe de 20 coureurs derrière le groupe de tête mais là les relais ce font pas souvent dû à la mauvaise entente du groupe.on voit le groupe de tête s'éloigner sans pouvoir rien faire.

AU 60 kms environ un gros peloton rentre sur nous environ 100 coureur au total.

il faudra attendre la bifucartion des parcours au 100eme km pour que la course reprends vive allure.

Au 120 kms j'attaque avec 4 coureurs mais nous sommes repris très rapidement.

il reste moins de 10 kms je reste en tête de groupe pour rester placer pour le sprint mais je perds quelques places du à ma crainte du parcours avec des gravillons.

Je termine 62eme et 21 eme de ma catégorie.

Content de mon résultat pour ma première ronde picarde.

Dommage qu'il y a eu comme même beaucoup de chutes surtout celle avec la moto à certains endroit la route étais très étroite vu le monde au départ

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