Aller au contenu

Quel est votre tiercé de vos plus beau cols ?


Invité
 Share

Messages recommandés

C'est bien celui-là, si par l'alpes tu entends l'Alpe d'Huez.

Je suis désolé d'apprendre que la chaussée est maintenant pourrie en fin de col. Je l'ai grimpé il y a une dizaine d'année, et la chaussée était alors tout-à-fait praticable, malgré quelques rigoles plus pittoresques que gênantes. Et j'ai trouvé le cadre de ce col magnifique, d'où mon choix.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On peut faire plusieurs classements, selon la difficulté, la longueur, le dénivelé, moi je préfère la notion de beauté, un col avec un lac au sommet, c'est le nec, chez vous le col du Mont-Cenis est splendide, mais peut-être pas à vélo, tandis que le Galibier est laid, mais magnifique à escalader, tout comme l'Izoard, la croix de Fer, et qui trouve beau l'Alpe?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

en parlant des grands cols italiens quelqu un connaitrait il  le passo di san marco 1500m de dénivellé + de 18km à 8/100 que je compte faire en juillet prochain en lombardie;c'est un col +dur que le galibier ou le tourmalet meme que le stelvio par bormio d'apres le site salite  pourtant méconnu emprunté par le giro seulement en 2007

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Tourmalet à la pleine lune

Le col Agnel complètement seul sous le ciel bleu alors que 250 gus s'époumonent dans l'Isoard et le col de Vars

La cime de la Bonette, et tant pis si ça n'est pas un col, lorsqu'elle ponctue les deux plus belles semaines de ta vie et que t'as passé ta journée avec une gastro, quand une jolie fille à moto te file une bouteille d'eau dans le soleil couchant avant de t'apprendre à dire merci en tchèque.

 

Vraiment ça dépend de l'instant

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oh, et puis merde! je ne résiste pas à l'envie de vous bassiner d'une de mes petites montées inoubliables: Le col de Grosse scweidegg, au dessus de Interlaken.

 


Grindewald. Je viens de basculer de l'autre coté de la planète. Ici tout le monde est japonnais. Je ne suis pas le seul crétin fasciné par ces légendaires sommets. La station est une véritable petite ville constituée de chalets de bois proprets, de restaurants luxueux, de magasins d'articles de montagnes et de cartes postales. C'est dingue! je n'ai pratiquement rencontré personne sur la route et ici j'assiste à un grouillement de randonneurs tirés à quatre épingles et superbement chaussés de pompes à escalader mille mètre de paroi verticale et glacée. Je suis désorienté. Il n'y a plus aucune direction logique. Heureusement deux authentiques randonneurs m'indiquent le chemin à suivre: une piste goudronnée interdite aux voitures. Dans leur infinie sagesse les Suisses ont pensé à tout: les niponais aventuriers exécuteront leur marche d'approche jusqu'au pied de la face nord de l'Eiger sans se salir les pompes.

Pour l'heure la petite route est toute à moi, serpentant au lieu de l'alpage sans me laisser deviner la logique du tracé. Le col est encore à près de dix kilomètres et je ne vois vraiment pas par où la route pourrait basculer de l'autre coté. ça monte par à coup violent. J'ai l'impression de démarrer un combat.

Tout à l'heure j'ai eu envie de fuir Interlaken à peine entré dans la ville. Qu'étais je venu terminer mon étape dans ce nid de bourges faisant péter leur fric à tous les coins de rue? l'idée de terminer ma journée ailleurs me trotte dans la tête depuis un bon moment: il me reste assez de Francs Suisses pour réserver une chambre d'hôtes et prolonger ainsi l'étape en direction du Grimselpass -premier col du lendemain- au lieu de faire demi tour là haut. Du coup je me pose la question en passant devant chaque gite en quête de locataire, partagé entre le fric à débourser, l'envie de monter jusque là haut,  la peur de rester en rade en pleine nuit et l'idée qu'une chambre m'attends déjà tout en bas et avec elle ma provision de bouffe du lendemain. Je suis même tenté par un squat dans un  chalet inoccupé: après tout j'ai encore sur moi de quoi voir venir en terme de calories. Si le fil de mon projet résiste encore à celui des kilomètres la tentation de devenir un vagabond est de plus en plus forte.

Il faut dire aussi que la route n'aide pas vraiment à être raisonnable à cette heure ci: je suis absolument seul depuis une demie heure, le soleil lance ses rayons en direction du col de plus en plus rarement, le silence est absolu, la paroi de l'Eiger et du Wetterhorn sont devenues immenses et sombres. J'ai confusément le sentiment d'être un peu fou dans ce voyage impossible en obéissant de plus en plus facilement aux sensations du moment. Je me dit que qu'il faut que je fasse gaffe, que c'est exactement là que je vais me pourrai mettre à faire des conneries.

"Putain! mais il monte jusqu'où ce truc? pas moyen de deviner le passage du col! tu vas voir que tout à l'heure ça va se terminer par un chemin empierré...Fait déjà presque nuit...ça arrache, bordel!! heureusement que j'ai 34X29 parceque tourner les pédales là dedans après 300 bornes c'est pas franchement évident!!.... Attends...c'est quoi là? une vache? tu rigoles?! y a pas de vache là dedans...c'est pas un chamois non plus...trop caramel... Houaouuuh; un bouquetin...Mon premier bouquetin...Y en a deux non? je crois pas ça bouge pas, mais le premier c'en est un...

Le supposé bouquetin s'est arrêté au pied d'un rocher. Je le pers et le retrouve à la faveur d'un tournant. Après s'être un peu calmée la pente fait à présent du 13%. Je pers définitivement l'animal. Sur ma droite trois petit cabanons de bois ravivent mes envies de bivouac mais je suis trop pris par mon effort pour en sortir vraiment. Le corps arque-bouté sur la bicyclette je jette ce qu'il me reste d'énergie pour progresser  virage après virage. Les quatre derniers kilomètres font près de 12% de moyenne. Enfin je parviens à l'hôtel (fermé) construit au sommet. Le soleil a définitivement disparu derrière les montagnes. Au dessus  des noires parois  dressées devant moi brillent cinq ou six sommets de plus de 4000m d'un blanc rosé hallucinant. Le ciel commence à se remplir d'étoiles. J'ai envie de me coucher là et ne plus repartir. C'est le froid qui me tire de l'espèce de mélange de fatigue et d'excitation émerveillée. Pour redescendre ça il va falloir être hyper prudent.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J-M, n'y aurait-il pas confusion ? Le col de San Marco se situerait dans les marches et dominerait Ascoli Piceno, assez proche de l'Adriatique un peu au nord des Abruzzes, à 700 m d'altitude à peine. Maintenant il n'est pas impossible d'avoir plusieurs San Marco, mais en Lombardie ????

Quoiqu'il en soit pour revenir au sujet les plus beaux cols se situent en Italie, et certains offrent des clichés sensationnels, et le Stelvio reste sans concurrence.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...