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2 nuits...


Olivier LEBOEUF
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"aller au bout, ne pas abandonner, ce dépassement de soi que Ferdinand évoque. Et puis, c'est aussi enquiller les kilometres en profitant du paysage, découvrir de nouvelles régions, rouler la nuit... Tu te découvres, tu te retrouves en tête à tête avec toi même, moment d'introspection..."

Ton texte, c'est exactement mon ressenti🆒

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La barrière, amha, c'est moins les 300km que les distances supérieures à 400km. En tout cas dans mon expérience de cycliste roulant dans le nord/nord-ouest de la France, sans col.

Pour 400km, il faut compter environ 3.000m de D+ soit 16h-18h de vélo. En partant à 4h du matin, on peut boucler le 400 sans rouler toute la nuit. J'ai fait comme ça sur mon premier 400, plus récemment sur Versailles-Chambord-Versailles roulé en solitaire à la sortie du confinement. Mais en général le départ des randonnées officielles (notamment les BRM de préparation à BPB) sont donnés entre 14h et 16h donc il faut rouler toute la nuit. C'est là la vraie barrière.

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En longue distance, ça ne sert pas à grand-chose de rouler trop vite si cela implique de s'arrêter souvent ou longtemps. Autant que la gestion de la vitesse roulante, c'est la durée des pauses qui joue. J'ai la chance de me nourrir facilement de barres de céréales et d'eau claire, en revanche à la différence de David Pauthier par exemple, j'ai besoin de dormir. Ne serait-ce que parce qu'en arrivant à la maison, je dois prendre mon tour avec les enfants, je ne peux pas laisser ma femme gérer seule quand je suis absent et ensuite le temps que je me remette. 😆

Donc je m'arrête faire de l'eau tous les 100-150km (selon la saison) soit dans une boulangerie (et j'en profite pour acheter une viennoiserie ou sandwich, parce que c'est important d'alterner avec du salé, on finit par en rêver sur le vélo à force de barres ou de pâtes de fruit 😉) soit dans un café soit dans une épicerie soit dans un cimetière (si je n'ai pas besoin d'acheter du solide).

Je roule le plus souvent seul : pas de pause clope à faire, je préfère manger en vitesse un sandwich ou une quiche froide que m'attabler trop longtemps pour une assiette de pâtes ou une pizza (sauf l'hiver quand il fait très froid).

J'essaie de tenir un 200 en moins de 8h, un 300 en une douzaine d'heures, un 400 en 16h-18h. L'an dernier j'ai fait le BRM 600 d'Angers en solo en 26h30 (dont une pause de 0h30 adossé à une vieille cabine téléphonique France Telecom : il y avait plein d'araignées dedans, j'ai préféré rester à l'extérieur. 😃)

Les temps que je donne sont indicatifs lorsque les conditions météo sont correctes. Évidement le vent de face ralentit et s'il pleut, c'est facilement 2km/h de moins.

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Impressionnant autant d'endurance ....

ça me fait penser a mon pote Louis le champion marcheur multi sport qui enquille les défis sur 24h ou + , en 2019 je l'ai suivi un peu il rentrait de Nancy a pied jusque Metz aprés avoir fait 280km de vélo , il ne dort pas sur 24h00 je ne sais pas comment il fait , le pire c'est que le lendemain il est frais comme un gardon .....

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Olivier ouvre un sujet qui interpelle la plupart. C'est vrai que cette question se pose quand on envisage les distances au delà de 500 km.

Déjà avant de parler de 2 nuits, il faut être rodé sur 1 nuit, et donc avoir fait plusieurs fois 600 km et gérer cette nuit incontournable. Il faut savoir que bon nombre l'ont fait avant nous, et que ce sont des humains ni plus ni moins. 2 nuits sans sommeil c'est le tarif d'un PBP, pour celui qui vise un temps record et non pas une banale randonnée. Sur les 6 dernières éditions de ce merveilleux test, 36/37 cyclistes font moins de 50 heures et 239 font moins de 60 heures. Pour les moins de 50 heures, incontestablement c'est sans dormir.

Pour arriver à cela immanquablement c'est la condition physique qui prime, et qui fait fait que l'on tient ce test en finissant plutôt bien et pas sur les rotules. Bien entendu le sujet va au delà d'un simple message informatique pour appréhender tous les obstacles.

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Deux expériences de la longue distance: 

- la première sur un Bordeaux-Paris: on avait fait le choix de se poser 4/5h dans un hôtel, ce qui n'avait pas fait de mal; bon souvenir, l'effort était bien passé et je m'étais préparée en conséquence.

- la seconde sur une flèche Véloccio que j'avais faite sans réel entraînement en avril. J'avais souffert de la distance, mal de dos, mal au cou car j'avais trop peu de km pour être bien sur le vélo. Pas d'arrêt la nuit, si ce n'est 1h dans une caserne de pompiers qui nous avait accueillis; ç'avait été très long, car j'ai, par tempérament et habitude, du mal à rouler en sous régime et ai besoin de récup' pour enchaîner. Malgré tout, le lever de soleil sur Grignan et les vignes de Sainte-Cécile... juste un moment de grâce!

Malgré cette seconde expérience plus négative, j'ai bien aimé ces expériences hors norme, qui laissent des souvenirs mémorables. Le Paris-Brest-Paris me tente bien, à terme; née à Brest, j'ai toujours un petit pincement au coeur quand j'y retourne, alors j'imagine y arriver à vélo après plus de 600 bornes... ce doit être génial!

Bonne chance, Olivier! C'est super, ce type de projets!

 

 

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Je pense que c'est un assez classique comme point de vue sur ce sujet. Tu peux rajouter la performance, le chrono pur et tu as à peu près fait le tour. Après, chacun met le curseur où il veut.

Perso, j'ai forcément des ambitions de temps quand je fais cela mais ça n'est pas une fixette. Déjà, j'ai pas le moteur pour rivaliser avec les avions de chasse qui vont se taper des moyennes de fou... Et quand tu n'es focalisé que sur le chrono, tu n'écoutes plus ton corps... et ça peut être dangereux.

Je réfléchis à la Race Across France (2500km) pour plus tard mais je supporte très mal les grosses chaleurs sur le vélo. En plus, avec mon gabarit, enchaîner 3 jours de cols en plein cagnard, j'y passerai 2 fois plus de temps que les autres... Double punition !! Donc la raison risque de l'emporter. 

 

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Merci Clémentine.

Pour ma part, je n'envisage pas de "vraie" pause dodo. Car j'espère tomber sous les 50heures. Et comme Bernard l'évoque, c'est 2 nuits blanches (ou microcoupures).

J'attends également de voir le parcours car l'organisateur nous promet des lieux mythiques du cyclisme, donc peut être du pavé. Donc vigilance accrue et fraîcheur... Pareil si on doit se taper le Mur de Huy après 800km... À moins qu'il n'y ait à cet endroit un forumeur déguisé en Schtroumpf pour me pousser... 

 

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