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Aicar, la nouvelle menace


Michaël BERTHELOT
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"Et toi ? Tu as déja fréquenté les pelotons amateurs ? En FFC je parle. Avec une telle réaction, j'en doute...."

Eh bien tu doutes mal ! Daniel courait en FFC que tu n'étais peut-être même pas encore  un éclat dans l'oeil de ton père

Et puis quand bien même ? La pratique n'est pas forcément un gage de connaissance et de compréhension : tu as déjà vu un ouvrage de natation écrit par un espadon ? Et pourtant l'espadon est un crack en natation

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Non mais il est disponible sur Internet ! Donc tu peux t'en procurer sur Internet !

 

Par ailleurs, l'AICAR (cardioprotecteur ayant un effet sur l'endurance en agissant sur les tissus musculaires et en brûlant les graisses) peut être déetcté par le laboratoire de Châtenay- Malabry. En cas de posivité, l'analyse définitive est effectuée par le laboratoire de Cologne.

Bon j'espere que tu n'es pas médecin, sinon je plains tes patients. Si tu veux travailler dans un labo,tu as du pain sur la planche

Bon vélo

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Faut posséder une grosse tirelire...

En fait, l'Aicar est connu depuis les années 50 mais son prix exorbitant (on parle de plus de 500 000 euros) excluait toute crainte d'utilisation massive. Sauf qu'aujourd'hui, grâce à l'action combinée de laboratoires indiens et chinois et d'Internet, les prix auraient très fortement diminué, au point de rendre le produit accessible au grand public. Les craintes de l'UCI et de l'AMA à propos de ce produit encore indétectable sont fondées. Début mars, le médecin colombien Alberto Beltran (déjà bien connu des autorités antidopages) a été arrêté à Madrid avec (entres autres) ce fameux Aicar, selon El Pais. A qui ces produits étaient-ils destinés ? Dans quelles proportions l'Aicar est-il utilisé dans les pelotons ? Mystère. Et effroi.

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André a raison, il y a bien longtemps j'ai fréquenté avec quelques succès les pelotons en Hte Savoie. De belles courses dans un décor sublime. Je fais partie d'une famille de cyclistes depuis les années 50. A 5 ans je regardais passer toutes les courses assis sur une borne kilométrique devant la maison ou habitaient mes parent. Le peloton et ses couleurs j'en ai rêvé, et un jour j'étais dedans.

Il faut que tu saches qu'avec mes amis amoureux du vélo, on parle vélo, le vrai, nos sorties, le matos, nos tenues, nos souvenirs. Il nous arrive de nous désoler des cas de dopage, mais aucun d'entre nous ne crache sur ce sport qui pour nous est un art de vivre. J'adore Emiles Arbes et son blog "velo vintage", lui, c'est un vrai passionné de vélo, un pur.

Ton obsession dans le vélo c'est le dopage, moi je veux juste aller voir en Aout si je sui capable de grimper la Montagne Noire malgré la maladie et les réserves du corps médical.

Si par hasard tu fais du vélo, tu ne dois pas etre heureux en broyant du noir, pour moi chaque tour de roue est un miracle et un bonheur.

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Super Daniel,

Au moins il y en a que le cyclisme ne veut pas dire dopage.Le dopage a notre époque (finalement nous ne sommes pas encore des fossiles)nousn'en parlions jamais !!!D'ailleurs les contrôles anti dopages n'existaient pas ;on pouvait se charger comme une bourique que personne ne s'en aurait rendu compte .Le dopage était réservé aux équipes pros ...Et encore!!!pas pour tous... le dopage a cette époque était l'éphedrine,les amphetamines ,le maxiton.Bref la panoplie médicale de tout étudiant ou presque aujourd'hui...Puis il a fallu de décès de Simpson sur le Ventoux pour donner un coup de pied dans la fourmilliere.N.B. Tom Simpson n'est pas mort "directement" de la prise de produits dopants(on a même retrouvé dans son maillots des comprimés de je ne sais plus quel "doping".Il faut être un peu idiot et ce n'était pas son cas de se "ballader" avec des produits dopants dans son maillot !!!déja la "dope" se prends au moins quelques temps avant le départ.Je ne sais pas quel journaliste a inventé celà mais il était loin de la réalité du monde cycliste .En fait Tom est mort du au mélange "explosif" alcool et amphétamines.Il était déja en fin de carriere et le tour se courait par équipes nationales,ce qui a son importance.Il était un peu livré a lui même,son grand ami Rudy Altig ne pouvait pas le conseiller sur ce Tour 1967.Il avait passé la veille au soir au bar de son hotel avec des amis et des supporters a picoler "grave" Mais ce qu'il ne savait pas c'est que l'alcool reste très longtemps dans le sang ,même si tu n'en ressent plus les effets secondaires.Puis le lendemain il a pris sa "dose" habituelle ...Alcool amphet's et grosse chaleur sur le Ventoux ce jour là c'est un mélange explosif surtout si tu dépasses tes capacités physiques (c'est toujours le cas en cas de dopage) ...On connait que trop bien la suite...Si celà avait été un coureur au gabarit plus impressionant (du genre Altig parque lui c'était une "chaudière notoire",ce qu'il ne l'a pas empeché de faire une très longue carriere et d'avoir toujours de beaux restes)Lui il en serait sortit vivant avec sa constitution mais Tommy.... avec ses soixantes cinq kilos c'est le cas de la dire il n'a pas fait le poids dans les deux sens du terme...     

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