Aller au contenu

Anquetil


Invité
 Share

Messages recommandés

bonjour,

effectivement on ne refait pas l'histoire !!!! je me souviens de moments de tv très fort devant laquelle mon père était un pro anquetil alors que ma mère était une pro poulidor !!!!!

je me souviens d'une arivée contre la montre à toulon au stade de font pré , gagné par mtre jacques , les derniers 400 m sur la piste en terre autour du stade de foot .

a+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous, bonjour Bernard,

 

Ah, la fameuse époque où l'on vibrait les après midi d'été à l'écoute du poste à transistor !!!  Y avait pas la couleur ni la haute définition mais l'imaginaire fonctionnait à bloc !  Quelle chance nous avons eu de connaitre ça et de vibrer à travers nos héros...

Dis moi de tes nouvelles sur la messagerie privée, merci, a bientôt

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Extraordinaire doublé, Dauphiné - «Derby» 1965 de «Maître Jacques».

L'exploit que je m'apprête à vous narrer, aujourd'hui, s'apparente plus à un cas d'aliénation qu'à un quelconque fait de course, fut ce t'il d'anthologie. Ce qui va suivre dépasse, en effet, l'entendement. Souvent la légende nous a confronté à des situations dantesque, chevaleresques, burlesques, parfois même, et nos héros se sont montrés en toutes circonstances dignes de nos idéaux vélocipédiques à savoir, braves, héroïques, incomparables que ce soit dans la liesse enivrante ou la détresse affligeante. Les défis, les challenges, les «?sautes ruisseau?», d’hier et d’aujourd’hui, les ont relevé sans jamais subodorer que ceux-ci génèreraient l’admiration sans borne de leurs contemporains. Le cyclisme est, certainement, l’unique discipline où l’irrationnel, avec un grand I, peut convaincre un cartésien invétéré, pur et dur, tel que votre serviteur. A l’aube du vingtième siècle, lorsque le cyclisme se situait aux prémices de sa floraison, les conditions de courses, primaires et exécrables, favorisaient l’évènement et l’avènement. Nos aïeux se sont délectés sans modération de faits qui apparaissent, de nos jours, utopiques et chimériques pour des personnes non avertis des choses de la «?Petite Reine?». L’incompréhension mêlée à la jalousie, nés de ce «?patrimoine culturel?», que renie sans cesse les irascibles «?biens pensants?», ont engendré, au fil du temps et des années, le mépris et la désaffection d’une partie de l’opinion publique. L’authenticité du cyclisme interpelle et la «?folie ponctuelle?» des «?Géants de la route?» ravive d’anciennes querelles dues à l’excellence de sa notoriété passée. Pourtant le vélo, de par sa conception et son utilisation, demeurera, à jamais, synonyme d’exploit, de courage, de solidarité et d’abnégation. Le récit que je m’achemine à vous dévoiler, humblement, vient corroborer cet état de fait.

Tout récemment auréolé d’un cinquième succès dans la Grande Boucle, ce qui en fait, naturellement, le recordman absolu, «?Maître Jacques?» s’adonne, songeusement, aux plaisirs du farniente réparateur et salvateur. Ses pensées vagabondes et l’amertume l’étreint soudain. Cette dernière levée n’a pas, selon lui, été obtenu de la manière dont il l’aurait souhaité. Un Giro arraché aux griffes d’une coalition de tous les instants semble avoir été l’élément déterminent à son, bref mais douloureux, fléchissement lors de l’étape dantesque du Puy de Dôme. La dépense d’énergie engendrée et abandonnée sur les pentes escarpées des Dolomites a, n’en déplaise à l’intéressé, nuit au rendement final du Normand lors de cette inoubliable journée du 12 juillet. En outre, la popularité dont a été ceint, ce jour là, son adversaire du jour, le très pugnace Raymond Poulidor, l’a rendu un soupçon maussade. Cette morosité conflictuelle et ambiante qui flâne puis pèse sur et dans l’entourage du natif de Mont Saint Aignan aura des répercussions insoupçonnée, car insoupçonnable, sur le déroulement, et l’essence même, de la saison 1965. En effet, Jacques Anquetil, après avoir, mûrement et longuement, réfléchi et évalué, en toute sérénité, les tenants et les aboutissants de son intime résolution, décide que le Tour de France 65 ne le verrait pas défendre son titre si chèrement acquis un an plus tôt. Les raisons invoquées sont multiples mais toutes portent en elles la légitimité de son auteur. La popularité du Limougeaud l’agace et l’excède au plus haut point, c’est un secret de «?Polichinelle?», et une année sabbatique pourrait s’avérer, selon lui, bénéfique à son image d’insatiable despote. En outre, la motivation d’un sixième succès ne le tenaille pas, outre mesure, en revanche, nombres de défis, jamais encore relevés car nullement imaginés, nourrissent son excitation et attisent sa convoitise jamais rassasiée.

Ce challenge ahurissant et, osons, «?suicidaire?» sera d’enchaîner, sans la moindre journée de repos, le Critérium du Dauphiné Libéré et Bordeaux Paris dans la foulée, deux épreuves atypiques demandant des aptitudes diamétralement opposées. L’hérésie de ce futur «?feuilleton?» mélodramatique, soulève la désapprobation de l’ensemble de la corporation des «?biens nés?», éternels traditionalistes. Les frasques et le franc parlé du Normand sont pourtant monnaie courante, en ce bas monde, mais abondance de biens, ironie du sort, nuit en ces temps d’opulence, c’est bien connu. Enfin, connaissant le «?bonhomme?», la phrase sibylline, aujourd’hui obsolète car galvaudée, «?…l’essentiel est de participer…?», De l'évêque de Pennsylvanie, empruntée bien fortuitement, par notre cher Baron Pierre de Coubertin, n’a certainement pas due être la composante d’un livre de chevet de notre fougueux Rouennais d’adoption. Ce pari?? Il le veut gagnant?!

Le Normand est fier et exerce son métier en bureaucrate un tantinet zélé. Même s’il se lance des défis gratinés, ce n’est pas pour euphoriser son aura, c’est simplement pour se prouver, à lui-même, qu’il est apte à se surpasser. Les lauriers, il les fustige et les abandonne, volontiers à autrui. Un jour de 65, «?Bob?» Chapatte lui demandait s’il accepterai?: «?de courir pour une médaille?», la réponse fusa tel un boomerang?»?Non?! Le cyclisme est trop dur pour que je puisse courir pour un colifichet?!?» Là-dessus, il s’en alla participer à un «?gala cycliste?» de solidarité organisé par le monde journalistique. C’était tout Jacques ça?!

Raymond Poulidor demeure son plus sérieux rival à la veille de l’envol de ce Dauphiné 1965. La rivalité latente, initialement, a atteint des sommets d’incompréhension dès que le monde médiatique s’en est fait l’écho. La suprématie des épreuves par étape est à ce prix.

Jacques Anquetil porte le maillot de leader depuis l’étape qui l’a vu vaincre à Oyonnax. Grand et judicieux calculateur devant l’éternel, le Normand a pris un malin plaisir à s’octroyer le maximum de bonifications aux arrivées d’étapes. On n’est jamais trop prudent. Cette cinquième étape, menant le peloton de Thonon les Bain à Chambéry et longue de deux cent vingt six bornes, est propre à décanter, confirmer voir chambouler l’ordre établi jusqu’ici. C’est en tous les cas l’espoir qui hante les songes et pensées «?emberlificotés?» du fringuant Limougeaud.

Dès le Mont Revard, «?Poupou?» affiche ses ambitions en explosant un peloton déjà à l’agonie. Le moment de stupeur évanoui, «?Maître Jacques?» accompagné du jeunot de chez Peugeot, Raymond Delisle, de l’espagnol Fernando Manzanèque et du «?Tom pouce?» Germain Karl Heinz Kunde, recolle au boyau arrière du fuyard. Ce dernier apparaît serein et métamorphosé. Après un éphémère mais significatif coup d’œil vers ses compagnons d’escalade, ce dernier improvise une nouvelle accélération démoniaque. Cette deuxième couche appliquée avec la grâce d’un bûcheron Alpin a pour effet de scier les «?guibolles?» flageolantes de ses quatre acolytes. Saint Léonard de Noblat est en liesse, l’enfant du pays s’est libéré de l’étreinte du «?pompeux?» Normand. Seul, il passe au sommet du Revard, vingt secondes devant Anquetil et le «?souffre douleur?» de Roger PIngeon, Delisle qui se liquéfiera, un peu plus tard. Dans la descente, secteur privilégié, de «?Nation’s man?» on ne donne pas cher des chances de Poulidor de rallier Chambéry en solitaire. Pourtant, au pied de celle-ci, le Limougeaud caracole toujours à l’avant et ce, malgré les quatre vingt dix Km/h affichés sur le cadran des motos épousant les courbes ondoyantes du leader de l’épreuve. La portion finale de plat qui se profile nous promet un mano a mano d’envergure et épicé. Il le fut, Anquetil dans sa position traditionnelle d’esthète fait tomber les bielles dans l’huile à la perfection. Plus en avant, sur sa monture, le dos rond, Poulidor semble piocher mais l’efficacité se révèle être une constante de cette sobriété. En effet, l’écart se meurt imperceptiblement mais irréversiblement également. Le Normand est en phase d’accélération continue et c’est «?Homèrien?». Le Limougeaud s’arrache mais ne se désunit pas le moins du monde et c’est «?Shakespearien?». L’apothéose s’annonce «?Hitchcockienne?». Bientôt, en point de mire puis dans l’aspiration, Raymond Poulidor appréhendera, la mine déconfite, le retour du TCV Paris Rouen. Détestant les omnibus, le Normand ne flânera pas en route et poussera la galéjade jusqu’à coiffer le Limougeaud sur la ligne pour la victoire d’étape. Ce dernier résistera tant bien que mal à la locomotive lors du dernier chrono de Romans et s’inclinera, finalement, pour une minute et quarante trois secondes. Un écart correspondant, peu ou prou aux bonifications dont Anquetil s’était fait un devoir de cueillir tout au long de l’épreuve chère à Thierry Cazeneuve. Nous venions de clore trois journées démentielles où les combats âpres et sans concession furent légions et harassantes physiquement et nerveusement. Jacques Anquetil ne se trouvait, alors, qu’aux deux tiers de son insensé pari. En outre, la tâche restant à accomplir était diablement plus aléatoire, car nouvelle, comme nous allons le constater.

Le «?Grand Fusil?» l’incontournable auteur et ordonnateur de cette folle équipée n’a pas, un seul instant, quitté son coureur des yeux qu’ils possèdent malicieux et très, mais alors très avertis. Raphaël Geminiani, tel une éminence grise, est inexorablement, de tous les coups d’éclats et de génie mais aussi de tous les revers et camouflets du Normand. Sitôt délesté du podium, vers 17h00 où il reçoit le bouquet du vainqueur, le Normand rentre à l’hôtel où il s’adonne aux joies d’un bain régénérant. Après être passé dans les mains complices de son masseur attitré, Anquetil se rend sans attendre à l’aérodrome de Nîmes – Garons où il s’accorde le droit de répondre aux journalistes avides de confidences. Il est alors 18h passé de trente minutes. Le grand oiseau de zinc s’ébranle sur le tarmac peu avant 19h direction Bordeaux Mérignac. Arrivé sur les bords de la Gironde, environ une heure plus tard, il prend possession de sa chambre où il s’autorise un «?farniente?» d’un désuet tour d’horloge. Après un nouveau massage et un décrassement en règle, c’est coiffé d’un bonnet de laine du plus bel effet, que «?Maître Jacques?» se présente aux Quatre Pavillons, point de départ traditionnel du «?Derby?».

Peu après le départ, le Normand souffre le martyr. Des soucis respiratoires viennent se greffer au sommeil errant qui taraude son corps endolori et noueux. Peu après la mi-course, les choses sérieuses prennent enfin formes par l’intermédiaire d’une attaque tranchante et enlevée de François Mahé. Le Breton d’Arradon ouvre la route comme à ses plus beaux jours. Il est vrai que le Morbihannais s’achemine vers sa dernière saison professionnelle. Anquetil, lui, souffre et tente de s’abriter en queue de peloton. A Chartres, «?Stab?», toujours aussi impulsif et rageur, élabore une contre attaque dans laquelle il convie le «?Major?» et … «?Maître Jacques?», en personne. Les trois hommes rejoignent le gendre de Léon Le Calvez et l’abandonnent à son imminente pré retraite. Le Parc des Princes, terme de Bordeaux Paris gronde de plaisir à l’écoute des annonceurs. A quinze bornes de là, Jacques Anquetil requinqué et opiniâtre à souhait place, alors, un «?caramel?» à la faveur de la côte de Picardie. Tom Simpson tente un instant de s’ériger à la hauteur de «?Goliath?» mais le «?bonbon?» déposé, plus avant, par ce dernier est frelaté et reste en travers de la gorge du Britannique. «?Stab?», à son tour se retrouve occis par l’insolence et le toupet du néophyte. Le Normand fond sur Paris et son aisance n’a d’égale que le grain de folie qui anime ce phénomène de certitude. Le Parc des Princes est au garde à vous, tout Paris chante les louanges de l’?«?ange blond?» exterminateur. La foule enthousiaste hurle son nom, c’est un délire indescriptible. Le Normand, les yeux embrumés de larmes, donne ses derniers tours de manivelles. L’émotion étreint ce prédateur pourtant imperturbable. La fatigue mêlée à la messe que lui alloue le peuple de la capitale, sorte de réhabilitation ponctuelle, lui inspire des sentiments jusqu’alors méconnus et inavouables pour un cador de son rang.

Plus que le Tour, ces quatre jours de pure folie ont éclaboussé cette saison 1965.

L’exploit n’est pas mince car jamais réalisé, auparavant, et pas davantage depuis. Je crois que personne d’autre que le Normand n’aurait pu tenter et dompter pareille ineptie. Jacques Anquetil que l’on blasphème à loisir pour son autoritarisme légendaire, sa faconde outrancière et son indécrottable impudence laissera l’empreinte d’un coureur, hors norme. Novateur, pugnace, pétri de classe il restera celui qui aurait pu porter le record des victoires dans la Grande Boucle à des sommets que l’on n’imagine même pas encore aujourd’hui.

Pour tout ce qu’il a réalisé, le Français occupe dorénavant et pour l’éternité une place au sommet de la hiérarchie des «?Géants de la Route?». On peut aisément situer le Normand juste derrière l’intouchable «Cannibale» à hauteur du «Campionissimo» et juste devant le «Blaireau» et «Gino le Pieux»?

!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Qu'elle est la raison de ce coup de folie d'enchainer dans la foulée, le Dauphiné et Bordeaux-Paris à 4H du mat. Même pas une nuit de sommeil.  Michel subodore, le coup d'eclat pour remplacer le TDF!! Sans doute...

Je me demande tout de même si c'est pas un coup monté par Gem, avec peut-être la complicité de quelqu'un de l'entourage de maitre jacques!! Celui-ci n'etait pas d'accord -on peut le comprendre aisement-, et le "grand fusil" l'aurait traité de"danseur de tango"....... Jacques :"Moi, danseur de tango, on va voir ça"!!!!

Est ce quelqu'un peut confirmer, ou infirmer?!! Je pense que Michel a du avoir vent, peut être de cette histoire, ou du moins de ou des raison de tenter ce coup de folie........ qui aurait pu se reveler perdant!! Quoique le "grand fusil" avait du bien preparer "l'affaire", et etait pratiquement sur de transformer ce coup de folie en coup gagnant!!!!

J'ai lu les commentaires ci-dessus que j'ignorais!! Mais cette victoire apres un Dauphiné, contre des gars preparés pour cette course, çapeut paraitre iréél, pour ne pas dire suspect!! TRES GRAND champion.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est pas ceque raconte le "grand fusil" dans le film!!! ........... Celui-ci a acheté la victoire d'Anquetil aupres du DS deSimpson, et avec l'accord, evidemment, de ce dernier. Est-ceque le principal interessé etait au courant?? pas sur!! Pour ma part, je ne le pense pas. Il etait trop fier, et c'est en son honneur. En tous cas, perso, et je n'ai jamais couru! j'ai toujours trouvé cette tentative suicidaire, pas tres appropriée pour un DS.... qui devrait gerer -planifier- au mieux le parcours des coureurs dont il a la responsabilité, et ne pas vouloir faire des coups d'eclats avec le risque certain de le louper et de "fusiller" son coureur!!

En tous les cas, je me suis regalé en revivant les episodes du film sur le phenomène ANQUETIL, car reèllement, c'etait un phenomene!! Bamboula, presque bambocheur!!! Enfoiré, si ce "mec", avait ete un poil plus serieux sur son hygiène de vie, il aurait ete sans discussion, le plus grand champion cycliste de tous les temps. Quel bonhomme... Impressionnant.

Je l'avais vu sur le car-podium Europe1 à une ville etape (65 ou 66)!! Que dire, je ne peux que me repeter, Impressionnant!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il était trop fier????Je n en suis pas si sur vu a nouveau le comportement de gem toute la soirée la veille du final a courir dans les couloirs de l hotel chez les italiens et chez d'autres pour voir comment on pouvait voler Poulidor du PARIS NICE.Si Anquetil était un super crack ce n'était certaienement pas et loin de là un saint

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'affaire avec Simpson est la suivante.

Simpson, très "astucieux" et très intéressé par le pognon, a tout de suite vu l'intérêt de s'inscrire à Bordeaux-Paris sitôt l'annonce faite de la tentative de doublé. Comme l'enjeu pour Anquetil et SURTOUT FORD, était énorme, il savait pouvoir négocier la victoire à un prix supérieur à celui de la seule victoire. Mais pour cela, il fallait évidemment être en position de gagner.

Géminiani avait évidemment compris (ce n'est pas à lui qu'on allait apprendre ce genre de stratégie !). Il avait négocié avec Simpson son renoncement à participer mais Simpson, confiant en ses capacités et en ses vitamines, était sûr de pouvoir gagner bien plus s'il était présent dans le final. Donc, il est parti et a arraché à Gem et à Ford une somme bien plus importante que prévue (mais somme toute marginale pour Ford).

Les observateurs de cette affaire sont en outre persuadés que Simpson aurait aisément gagné tant il était en meilleur état qu'Anquetil. Mais il aurait bien moins gagné !!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...