Aller au contenu

Chemins de terre Paris-Tours.. oui,non ..


Jean marc FOURNIER
 Share

Messages recommandés

Bonjour

Qu'avez vous pensés concernant les passages des coureurs sur les nombreux chemin de terre lors de Paris-Tours ce Dimanche ?

Fallait il garder le tracé habituel,sur lequel il ne se passe pas grand chose,si ce n'est "une échappée du jour" reprise à quelques km,de l'arrivée suivi d'un sprint massif ? ou au contraire,fallait il changer complètement  le parcours,comme l'ont décidés les organisateurs pour cette édition 2018 avec des passages très sélectifs et spectaculaires sur des chemins caillouteux,glissants par endroits où les risques de crevaisons,voire de chutes étaient importants .. ?

Paraît il,que les traversées de ce genre de chemins pourraient également faire leurs apparitions;lors de certaines étapes du Tour de France .. 

Perso,j'ai bien apprécié,je trouve qu'il y avait un petit côté "Paris-Roubaix",mais comme disait Marion Rousse lors des commentaires en direct : "Nous apprécions bien le spectacle,mais nous,nous sommes tranquillement assis sur une chaise devant un téléviseur,il faut voir ce qu'en pensent les coureurs.."

Ce que n'a pas tardé à faire de suite après la course Benoit Cosnefroy en déclarant d'un avis bien tranché au micro de T Adam que ce parcours ne lui plaisait pas , alors que le vainqueur au contraire avait bien apprécié ..

Faut il utiliser plus souvent ces chemins ?, je pense que vos avis devraient être partagés ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je préfèrerais que Paris-Tours se termine par un circuit , "agrémenté" de quelques côtes pour permettre à des baroudeurs de se manifester, sans pour autant éliminer les sprinters (courtes, donc).

Je trouve que les chemins font trop intervenir la chance, ce qui me déplait déjà dans Paris-Roubaix, où cela n'empêche pas l'un des meilleurs de gagner certes, mais écarte certains des plus forts.


 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je n'ai pas trouvé trés incisifs de mettre des chemins de terre sur l'épreuve , d'autant plus que celà n'a rien apporté de plus...........

 Depuis des lustres, PARIS TOUR est une classique pour les  sprinteurs, pourquoi changer la régle,?!! pour rebooster l'epreuve?? ou y mettre un peu de gravel??je ne vois pas trop l'interet...pas vraiment une reussite à mon gout...............

Ceci dit, il est exact que cette épreuve est de plus en plus boudé par les grosses écuries et les grands noms du cyclisme et que les organisateurs veulent redonner un coup de jeune à cette épreuve, mais bon!!!!! y aurait-il pas mieux à faire pour faire revenir l'élite pro??????...........

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le cyclisme pro sur route devient insipide et sans saveur. Dans les grandes épreuves, le schéma de course est formaté. On s'ennuie fermement à tel point que regarder les 5 dernièrs kms est largement suffisant. En outre, ce schéma de course, eSt plus favorable aux grosses écuries qui font rouler pour revenir sur l'échappée dans les dernièrs kms.

Fort heureusement, il existe encore des courses plus ouvertes, lorsque petites routes ou pavés sont emprumptes (Flandriennes, Strada Bianche ....).

 

 

 

 

 

Sur Paris Tours On a vu que des les premiers kms sur ces portions, le peloton explosait ce qui donne la main aux plus costauds Ou plus malins. Mais de nombreuses crevaisons peuvent biaiser le résultat. Donc en aménageant un peu ces chemins, il Devrait avoir MOins d'aléas mécaniques tout en laissant la course plus ouverte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Le cyclisme pro sur route devient insipide et sans saveur."

 

Tout à fait d'accord. Et les directeurs sportifs doivent comprendre qu'ils ont tué la poule aux oeufs d'or. Aujourd'hui, ce qui fait vivre le cyclisme comme d'autres sports, ce sont les droits TV. 

 

Ici tout le monde s'est plaint des retransmissions interminables du dernier TDF. Les audiences ont baissé, si ASO veut continuer à vendre ses courses aux télévisions, ils doivent garantir un spectacle.

Alors, oui c'était sympa à suivre sur un canapé sans doute moins à rouler. Mais c'est le téléspectateurs qui assurent le salaire du coureur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

si on ne supprime pas toute l'assistance aux coureurs, oreillettes télé dans les voitures, capteurs de puissance et autres il n'y aura guère d'intérêt à regarder les courses, les chemins de terre c'était une façon de rendre la course plus intéressante pour le spectateur, pour les coureurs ça se discute effectivement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense que le cyclisme « sur route » doit prendre un virage et même sur les cailloux ! En effet, la dictature de l’arrivée au sprint a pris une place trop importante sur de nombreuses courses ces dernières années.

Le cyclisme finit par lasser le public par son ennui à le suivre. Il n’attire plus ni les jeunes ni le potentiel public du sport à la TV…C’est pour lui une question de survie car sans public, pas de sponsors et l’économie générale du cyclisme professionnel finira par s’effondrer…

Je peux comprendre qu’on n’aime pas ce côté aléatoire de la crevaison, il faut reconnaître que j’ai trouvé que certains chemins étaient vraiment pourris (personnellement, je ne les aurait pas mis sur le parcours en tant qu’organisateur), mais une arrivée au sprint est aussi une sorte de loterie…

Si les équipes avaient pris le soin de s’équiper comme sur Paris-Roubaix ou les Stade, on en aurait eu sans doute moins…Et puis les chemins, ce n’est pas une « mode » mais plutôt un retour au cyclisme des débuts, lorsque les routes n’étaient pas encore toutes goudronnées fin XIX début XX…

Je tiens à préciser que j’ai été moi-même organisateur de 4 courses amateurs sur chemins « blancs calcaires » dans les années 2000 et d’une manche de coupe de France juniors en 2016 sur ces mêmes chemins…Je connais donc un peu la question…

Personnellement, je pense que le cyclisme français n’est pas prêt à ce type de changements plutôt au niveau mental. Ca plait surtout aux jeunes coureurs en général. En tout cas, il y a clairement deux camps sur la question, c’est très tranché !

En tant que coureur, j'aurais sans doute adoré. En tant que spectateur aussi, j'ai aimé.Le cyclisme n'est pas un cirque comme je le lis plus haut mais dans un modèle qu'il a voulu lui-même économico-business, le cyclisme a besoin de spectacle pour être attractif (le sport professionnel vit de la pub, donc des audiences), sinon, c'est la fin du modèle actuel et faut aller courir en vélo loisirs...Ce qui est sûr, c'est que si ASO essaie de redonner un côté spectaculaire et sensationnel au cyclisme sur route, c'est qu'ils savent qu'économiquement, le modèle insipide actuel des courses bloquées intéresse de moins en moins le public...(cf le dernier championnat du monde où il a fallu attendre les 10 derniers kilomètres pour que ça fasse la sélection ; sans cela, l'arrivée loterie au sprint aurait prévalu pour la trentaine de coursiers...). Le cyclisme de compétition est en pleine crise existentielle, et pas que sur les chemins de terre...Il n'y a qu'à voir l'érosion continuelle du nombre de licenciés, notamment du côté des jeunes c'est une catastrophe...En plus, la route n'attire pas les gamins, ils préfèrent le VTT ou le cyclocross...Enfin là, c'est un autre débat.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis assez d'accord. Il y a trop de technologies sur le vélo. Les courses sont formatées. On en arrive à aller chercher des chemins avec des cailloux, des arrivées à fort pourcentage (bientôt on aura du 45% si ça continue...). Il faudrait déjà simplement enlever les oreillettes et les capteurs de puissance. Déjà les coureurs seraient un peu plus livré à eux même.

Hier il y a eu beaucoup trop d'aléas. Ca ne m'a pas du tout plus.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je n'ai pas encore regardé la finale de Paris Tours. Donc je ne donnerai pas mon avis sur le sujet proposé.

Par contre, je ne suis pas d'accord pour dire que les éditons précédentes étaient réservées aux sprinters.

Exceptée l'édition 2016 remportée par Gaviria pour laquelle les organisateurs avaient supprimé les côtes de la finale pour favoriser les sprinters en vue d'une préparation au championnat du monde à Doha, les autres éditions ont vu les échappées résister au retour d'un peloton:

- 2017: Trentin, Soren Kragh Andersen et Terpstra piègent les sprinters.

- 2015: Un trio avec Trentin (à nouveau) et Van Avermaet (3ème sur crevaison) s'échappe et résiste au retour du peloton des sprinters

- 2014: Jelle Wallays et Thomas Voeckler échappent eux aussi au peloton.

....

Je suis d'accord  avec Isaac pour dire que la finale de Paris-Tours avait déjà été musclée ces dernières années pour éviter le scénario classique d'un sprint massif. 

Maintenant, Paris-Tours est une course historique du calendrier qui, à mon sens, devrait retrouver son lustre d'antan et devenir une course WT. Son passé est riche et nombre de ses vainqueurs porte de grands noms (même si Merckx ne l'a jamais gagnée).

Donc les organisateurs (ASO) tentent de corser la course pour lui donner encore un attrait supplémentaire. Peut-être qu'il ne faut pas exagérer. Je n'en sais rien (je n'ai pas encore vu l'enregistrement de la course).

Notez qu'emprunter des chemins de terre, cela avait déjà été le cas sur le Tour des Flandres où l'on avait aussi prévu des chemins de terre.

QS est peut-être mauvaise perdantes sur ce coup-ci. Si Terpstra avait gagné, leur discours aurait peut-être été différent.

J'ajouterai que les crevaisons et autres ennuis mécaniques font partie de la course.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les crevaisons font partie de la course,mais hier,il y en a eu vraiment beaucoup ..  Perso,j'ai bien apprécié le déroulement des 50 derniers km,mais j'avais quand même le sentiment d'une loterie concernant celui-qui allait ou non percé ..

Mais comme il est écrit plus haut,les coureurs s'étaient ils bien équipés comme pour un Paris-Roubaix ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Il n'y a qu'à voir l'érosion continuelle du nombre de licenciés, notamment du côté des jeunes c'est une catastrophe...En plus, la route n'attire pas les gamins, ils préfèrent le VTT ou le cyclocross" (sic)

Alors là,c'est ben vrai!

J'ai participé récemment en tant que Vététiste à une rando mixte route-VTT organisée par un club de banlieue toulousaine,on se retrouvait tous aux ravitos et là,j'ai été frappé par la différence d'âge considérable qu'il pouvait y avoir entre routards et vététistes.

Dans le 1er cas,je pense que la moyenne d'âge ne devait être pas loin des 70 ans.

Donc effectivement,le cyclisme sur route ne me parait plus du tout attirer les jeunes au moins en France (ailleurs je n'en sais rien) et comme toi,je trouve très intéressant ces tentatives d'ASO de réfléchir à des solutions originales pour essayer de dynamiser les courses.

Et personnellement je serais partisan d'une étape style gravel pendant le TDF.

Par contre contrairement à ce que tu dis,je doute que les jeunes soient attirés par le cyclo cross qui me semble être une discipline en perte de vitesse (au moins chez les pros) vu que l'intersaison hivernale est de plus en plus courte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

J'ai regardé, c'est vrai que le final était palpitant pour les téléspectateurs mais je trouve la course loterie effectivement.

Pour faire bien on devrait trancher la poire en deux, 6km en chemins de vignes au lieu des 12 et 4 petites cotes au lieu des 7 pour redonner une chance aux sprinters.

Car la classique des feuilles mortes leur était  dédiée par défaut.

"Paris-Tours est la seule des neufs classiques à ne pas avoir été remportée par Merckx. L'explication est assez simple : le parcours favorise les arrivées massives et Merckx, même s'il est rapide, n'est pas sur son terrain de prédilection. Il était tellement surveillé qu'il ne pouvait pas s'échapper et le profil ne présentait pas assez de difficultés pour qu'il use les autres et puisse gagner. En quelque sorte, Paris-Tours, c'était un peu trop facile pour lui!

En 1973, il finit sixième. La course est remportée par Van Linden, un pur sprinteur belge. Eddy n'a même pas attaqué tant que cela, il y avait peut-être déjà une forme de résignation."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je n'ai pas regardé la retransmission d la course mais je suis très partagé sur le principe.

Les seules courses qui m'intéressent désormais vraiment sont Roubaix et Ronde. Probable tropisme lié à mes origines mais aussi, objectivement, parce que la course y est toujours passionnante.

Je crois qu'il doit néanmoins rester une classique réservée aux purs sprinters.

Après il y a d'autres considérations à prendre en compte ... comme la mise en valeur du patrimoine viticole de la France.

Bah ! En fin de compte ... tout me va ... tout ça est bien mineur ... et, si je suis libre, l'an prochain ... je regarderai ... si ces chemins viticoles restent au programme alors qu'une course monotone pour le téléspectateur ... niet ... j'ai autre chose à faire !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils ont essayé de faire quelque chose, pourquoi pas. Je ne suis pas pour rouler sur des routes dégueulasses et que le plus chanceux gagne. Je ne regarde plus les étapes plates car plus de suspense.

Naturellement faut en garder pour les sprinters.Faut du terrain valloné, faut supprimer les oreillettes car les ds sont trop prudents, on attend, on attend, on attend, je me suis endormi.Faut laisser les coureurs s'exprimer, pas les brider.

Bon les étapes de montagnes commencent à être également monotone car les favoris attendent trop. On ne veut pas se découvrir, on pense classement général, pas gagner une étape. On attaque dans les 5 derniers km. Naturellement les asthmatiques de la sky sont trop forts mais qui ne tente rien, n'a rien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...