Conseil sortie longue

[Fabrice FURET]

A la fin j avais vraiment du mal avec le sucré, l eau claire et fraiche rien de mieux.

J ai passé du temps a régler le vélo aussi, modifications apporté s suite a mes sorties de 200 km, pour adapter le vélo voir quel cuissard convient le mieux etc... Et malheureusement faut faire du temps de selle pour vraiment s en a percevoir

[Denis MERLINET]

Un seul mot Bravo !

 

[Franck PASTOR]

Il y a des boissons énergétiques au goût salé dans le commerce, qu'on peut utiliser dès qu'on arrive à saturation du sucré. L'Hydrixir salé d'Overstims par exemple (parfum soupe aux tomates).

On trouve également des barres et gels au goût salé, en complément ou en alternative à ces boissons. Ça permet de casser cette saturation du sucré tout en poursuivant l'apport d'énergie, alors qu'en passant à l'eau claire on risque l'hypoglycémie à terme. Et par rapport à un sandwich au jambon ou à la saucisse, c'est probablement plus facile à digérer sur un vélo.

[Fabrice FURET]

Merci du tuyau je ne connaissait pas, faudra que je regarde ces produits de plus pré. Merci ;)

[Marie-Noëlle FROMENT]

400 bornes à 28 km/h seul, bravo! Je crois que tu peux en effet envisager Paris-Brest (à faire au moins une fois dans sa vie de cyclo)...

[Thierry GEUMEZ]

" (à faire au moins une fois dans sa vie de cyclo)..."  

😬

Un sacré défi, c'est certain ! L'être humain a toujours besoin de repousser ses limites.

C'est la question de la souffrance, non négligeable dans ces cas extrêmes, qui m'interpelle.

Je n'imagine pas être capable d'une telle performance... ça me rend un peu jaloux 😃

 

[Brigitte CRETON]

Cela va peut-être surprendre, mais je n'ai pas souffert pendant PBP, à part peut-être du déficit de sommeil, mais on ne peut pas vraiment appeler ça "souffrir". Habituée à la montagne, je trouvais le terrain très facile. J'ai roulé en dessous de mon rythme normal, mais sans m'en rendre compte ... ce qui implique que hormis les 200 premiers km, je roulais certainement avec une FC basse, sans appuyer plus que ça. Pas de douleurs les jours suivants, pas de mal aux fesses , juste des fourmillements dans les mains qu'il faut laisser disparaître tout seul tranquillement.

J'étais d'ailleurs assez confiante en partant, et mon idée était d'être finisher ET d'arriver en bon état.
Plus que de la souffrance, c'était un épisode de ma vie formidable !!!!

C'est juste un peu dur dans les jours qui précèdent, et qui suivent, de raccrocher à la vie quotidienne ...on a presque du mal à s'intéresser à tout ce qui n'est pas PBP ... heureusement cette obsession passe aussi 😃

 

[Fabrice FURET]

Ce doit être une bonne expérience c est sûre ,je veux en faire un PBP, quand  ? je ne sais pas trop, l année prochaine peut etre la Normandicat en mai.

Mais comme dit plus haut faut en faire un dans sa vie de cycliste.

Pour l'instant ma femme et mes enfants sont plutôt content que ce soit fini pour me voir un peu plus...

[Thierry GEUMEZ]

Intéressant ton témoignage !

Personnellement, je n'ai jamais fait plus de 230 km en terrain un peu vallonné ou la Marmotte. PBP me semble donc à des années lumières de ce que j'imagine pouvoir réaliser.

Pour situer mon entraînement, je parcours de 8 à 11000 km/an, ce qui prend déjà pas mal de temps. Et les sorties un peu longues (5-7 heures) me demandent plusieurs jours de récupération.

Je n'ai jamais essayé de rouler "lentement", ç-à-d à environ 60% de ma FCM. D'habitude, je suis plutôt à 75% de moyenne sur une sortie, 80% même si le dénivelé est plus important (160 km du parcours Liège-Bastogne-Liège par exemple).

Je devrais peut-être apprendre à "ménager ma monture" pour voyager plus loin...

 

 

 

[Brigitte CRETON]

Voilà, tu as tout compris 🆒 . Tes sorties un peu longues te demandent beaucoup de récupération car elles restent intenses (moi c'est pareil sur ce genre de sorties) . A noter que la Marmotte est bien plus éprouvante que 1/6 eme de PBP , de part la longueur des cols, l'altitude, le ratio dénivelé/km etc ...
Sur PBP on roule "fatigué" , le corps passe dans ce mode, mais on ne s'en rend pas compte, et les 6000 petits copains le font aussi.
J'ai été étonnée de la récupération après le PBP ; c'est très rapide ... j'ai fait une sortie en montagne la semaine d'après avec des performances au-dessus de ma normale 😉
Pour rouler un peu en-dedans (et sentir les ailes pousser après 200 bornes et plus), rien de tel qu'accompagner quelqu'un d'un niveau un peu en-dessous sur un premier 200 par exemple . Et le lendemain une sortie courte en solo pour voir l'impact.

[Marie-Noëlle FROMENT]

Tout à fait d'accord avec le message de Brigitte sur PBP:

Cela reste abordable par le commun des cyclos un peu entrainés et surtout motivés.

[Thierry GEUMEZ]

Brigitte et Marie-Noëlle, merci pour vos conseils et vos encouragements !

Pour cette année, j'ai bien envie d'essayer de réaliser "la plus longue sortie de ma vie". Sans aller aussi loin (ni aussi vite) que Fabrice, bien sûr ! Juste dans l'idée d'oser au-delà de ce que je connais. Plus dans la peau d'un voyageur que d'un compétiteur.

[Fabrice FURET]

Il faut c'est super je trouve, par contre faut profiter des jours les plus longs c'est plus safe, donc en gros c'est un peu en ce moment ^^

l'année dernière j'avais fait 350 km avec juste du vélotaf et 2 sorties de 100 km dans les pattes, avec juste le mental t y arrive, y a pas de raison, faut être bien sur le vélo, avoir le bon trio fessiers cuissard selle, et roule

[Thierry GEUMEZ]

Merci Fabrice !

Je vais y aller molo, sans exagérer dans mes ambitions, (sans doute aussi parce que ça me fait un peu peur).

Dépasser les 250 km, ça se semble déjà bien. Et qui sait pour plus tard... si j'y prends goût...

 

[Fabrice FURET]

Tu peux déjà peut-être commencer progressivement par augmenter le kilométrage, et reculer ainsi le phénomène du  ' mur ' 

Dans mon cas je suis passer de 80 km a 120 km que j ai fais plusieurs fois ensuite 170, et 200 et un 250, le premier 200 km ma tué, j'ai insiste avec des sorties de 120 km le lendemain ou j étais bien, les 200 km suivant aller de mieux en mieux je finissais plus facile avec une allure qui augmenter. Le mois de mai a bien aider avec les jours fériés aussi ;)

[Olivier DARGE]

tu n'as pas parlé de soucis au fessier me semble t-il. Tu as de la chance.  Où as-tu trouvé cette superbe éolienne "fleur" ;-) ?

ton vélo est une espèce de CX/Gravel, non ?  En quelle taille roulais-tu sur ce 400, les pneus je veux dire, du 28-622 ?

[Fabrice FURET]

Salut, non aucun soucis au fessier juste léger échauffement, j avais de  la crème pour bébé, que j ai remis une fois a l entre jambe, mieux vaut prévenir que guérir, mon vélo plus typé  gravel oui, mais pneus en 23, qui font quasi 25 mm sur jantes en 18c

[Fabrice FURET]

L éolienne vient de Chine, aliexpress sa coûte genre 4 euros, branché en direct sur une lampe aussi chinoise type led Cree T6 sans électronique, pour diminuer les pertes, sa fait un appoint mais ne suffit pas seul, peut être avec une éolienne plus puissante et ou une Led moins energivore

[Brigitte CRETON]

Oui, la motivation est essentielle , avec une forte conviction que sauf grosse tuile, on le réussira. Les grosses tuiles sont rares. Je pense que 50% des abandons sont dus à de vraies douleurs (tendinites, cervicalgies, ou brulures à la selle vraiment graves) mais 50% sont dus au "mental qui lâche" (plus fréquent avec assistance que sans !!!)
Le coup du mental qui lâche est souvent temporaire ; si on l'a déjà vécu et surmonté avant, on le sait, et ça aide.

 

[Marie-Noëlle FROMENT]

Salut Thierry,

Si tu n'ose pas te lancer seul dans l'aventure des longues distances, pense aux BRM: je suis sûre qu'il y en a d'organisés dans ta région. En juin, la période est un peu passée mais l'an prochain, année pré PBP, il y en aura sûrement d'organisés un peu partout en France, du 200 au 1000.

Et pour PBP, prochaine édition en 2019, donc tu as le temps d'y penser bien que selon moi, il faut l'avoir dans la tête dès la saison précédente.

Mais tu sais, une fille de mon club l'a bouclé après un an et demi de vélo sans être super sportive à la base; elle a juste eu une super motivation...