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Courage Adrien


Guillaume LEROYER
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A l'occasion d'un reportage -néanmoins écouté que d'une oreille distraite- j'ai été surpris d'apprendre combien les avancées de la médecine, de la chirurgie, sont encadrées par les Pouvoirs Publics, en ces domaines et, au moins, en France.

Le reportage parlait d'une greffe d'avant-bras d'un homme qui en avait été privés. Greffe réussie car cet homme retrouve l'usage de ses mains. Incroyable.

Eh bien l'équipe chirurgicale doit demander l'autorisation des Pouvoirs Publics qui n'a pas encore tranché entre l'intérêt de la greffe -pour le futur- ou l'intérêt des prothèses.

Ça m'a scié. Il faut dire que les enjeux financiers, tu le soulignes, sont colossaux.

La question se pose de savoir si nos impôts doivent servir à ça ou s'il s'agit d'une question individuelle ou chacun a à prendre ses responsabilités.

En effet, le gus qui a bénéficié de sa greffe d'avant-bras ... est quand même peu utile à la société.

C'est cynique mais la question se pose aussi par rapport à d'autres urgences dont, par exemple, enfantines.

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Tu dois bien admettre que certains poussaient le bouchon plus loin que d'autres et Rivière avait cette réputation, de même d'ailleurs que Simpson (ou Charly Gaul, surtout après le clm du Ventoux 1958).

Par contre quand je vois des coureurs de l'époque avec une banane ds la poche arrière, j'ai plus de mal à imaginer qu'ils y avaient également une seringue (je pense à Baha et plus tard à Herrera).

 

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Les poches de RR contenaient des cachets dopants (= amphétamines)

 

La mémoire te fait défaut. Des amphétamines, à l'époque, ça aurait été presque "normal", non il avait des cachets de palfium, un opioïde, plus puissant encore que le tramadol et fortement suspecté d'avoir réduit sa sensibilité tactile : il aurait très pu avoir l'impression de freiner, sans le faire réellement.

 

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"Depuis,les médias "entretiennent" l'histoire de Rivière,comme celle de Tom Simpson,histoire de trouver quelques exemples de "dopés" .."

Il ne me semble pas que les "médias" entretiennent spécialement "l'histoire de Roger Rivière", quel forumeur peut prétendre s'intéresser à un ancien coureur né en 1936 et disparu il y a plus de 40 ans ??

Ce n'est plus un bon sujet pour les médias, les salades de dopage sont traitées dans l'esprit contemporain, càd dans un salmigondis d'images, de ralentis, d'interviews tronquées et d'appels à des "spécialistes" qui se précipitent pour passer à la téloche, ce merveilleux média qui s'invite dans nos canapés ...

Laissons Roger tranquille.

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"Je n'aime pas beaucoup l'accusation de "drogue dure" quant à la dépendance de Roger Rivière au palfium."

Tu n'aimes "pas beaucoup" ce que tu présentes comme une "accusation" mais le fait est là : Roger R. "marchait" au palfium, il n'était pas le seul à l'époque. Et il en est mort jeune après une longue dérive sociale.

Jacques A. et Charly G., entre autres, ne sont pas vraiment cachés de leurs "prises" de produits similaires. Le premier est DCD à 53 balais et le second est parti à un âge "normal", reclus au fond d'un bois dans une vie d'ermite.

Et quid, plus récemment, des conditions de "fin de vie" de Marco P. et de Franck V. ??

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... le second (Charly Gaul) est parti à un âge "normal", reclus au fond d'un bois dans une vie d'ermite

Ta mémoire te joue encore des tours. Les derniers années de sa vie Gaul (influencé par sa fille) était sorti de cette vie d'ermite et apparaissait en public.

Voici ce qu'en dit Wiki :

Son isolement dure jusqu'en 1983, date du 25e anniversaire de sa victoire dans le Tour de France et l'année où il rencontre sa troisième épouse, Josée. Il s'installe avec elle dans une maison de la banlieue sud-ouest de la ville de Luxembourg. Il participe à une interview avec Pilo Fonck sur RTL. « J'étais heureux comme un gamin », dit Fonck. « J'ai eu l'interview de ma vie, celle que tout le monde voulait avoir »16. À propos de sa vie comme un ermite, Gaul raconte à Fonck :

« Je m'étais acheté une petite télévision portative, je la branchais sur la batterie de ma voiture pour regarder des étapes du Tour. Quand les batteries étaient déchargées, j'appelais le garagiste. J'avais assez voyagé. Je me suis dit "Tu es heureux ici, en paix". Il n'y avait rien, juste les arbres et l'eau. Je passais mes journées à planter des légumes.

Comment puis-je expliquer ce que j'ai fait ? Eh bien, il est difficile de revenir dans la société normale. Aujourd'hui, bien sûr, je ris à ce sujet, mais cette période est essentielle : sans elle, je n'aurais pas pu faire face à la pente finale, celle de la vieillesse16. »

Reconnaissance publique

Le Grand-Duché de Luxembourg a reconnu le passé de Charly Gaul et son retour à la société en lui offrant un emploi comme archiviste au ministère des Sports. Là, raconte Philippe Brunel, « il pouvait retourner dans le passé, recoller jour après jour, scrupuleusement, le puzzle de sa vie, à la recherche de pourquoi ce besoin d'échapper à la société »16.

Les organisateurs du Tour de France l'invitent en 1989 en tant qu'invité lorsque la course s'élance de Luxembourg. Il fait ainsi sa première apparition publique avec sa fille, Fabienne. Il reçoit la médaille du Tour de France de l'organisateur, Jean-Marie Leblanc29. Il assiste à une réunion d'anciens vainqueurs du Tour lors de la présentation de l'édition du centenaire en octobre 2002. Il recommence à suivre le cyclisme, en particulier Marco Pantani, le meilleur grimpeur de son époque30. Il est invité sur de nombreuses courses, y compris des étapes du Tour. Là, il s'assoit à côté de la tribune et répond aux questions posées par le commentateur, Daniel Mangeas.

 

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"La mémoire te fait défaut. Des amphétamines, à l'époque, ça aurait été presque "normal", non il avait des cachets de palfium, un opioïde, plus puissant encore que le tramadol et fortement suspecté d'avoir réduit sa sensibilité tactile : il aurait très pu avoir l'impression de freiner, sans le faire réellement."

Je n'ai pas le sentiment que ma mémoire soit défaillante, mes interventions sur différents sujets plaident en ma faveur.

Peu importe. On peut fort bien imaginer que les poches dudit Roger R. contenaient et des amphètes (cas typique du Tonedron - l'ancien coureur de Peugeot Désiré Letort connaissait bien la question ...) et du palfium.

OK pour l'hypothèse de "l'impression de freiner" sans qu'il l'ait fait réellement.

Et on peut/doit ajouter que Nencini avait les crocs, il était renseigné sur la descente de ce Perjuret et il a lancé la bagarre avec une efficacité que son lointain "descendant" Nibali sait mettre en oeuvre quand il le faut ...

Précision non anodine : Gastone Nencini n'avait pas 50 ans lorsqu'il a quitté ce monde.

 

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Je sais qu'avec des "si",on pourrait refaire le monde, mais pour Rivière je pense que s'il n'avait pas chuté,c'est peut être lui qui aurait gagné 4 ou 5 Tours de France aux début des années 60,en montagne il avait le niveau d'Anquetil et sur les contre la montre,il le battait, quand au dopage , Anquetil tapait dedans également,donc l'un n'était pas plus dopé que l'autre ..    Le nom de Rivière aurait pu être inscrit à la place de celui d'Anquetil au palmares du tour,mais le destin en a décidé autrement..  Qu'en pensez vous ?

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Adrien devra prendre le temps de se reconstruire. Une amputation n'est pas facile à gérer surtout au dessus du genou mais il est jeune et il saura remonter la pente, surtout si il est bien entouré. Peut-être se tournera-t-il vers une carrière handisport comme je l'ai fait ou pas, il a de gros projets d'études aussi je crois. Une amputation change une vie mais ne l'arrête pas et on peut faire beaucoup de choses. L'évolution des prothèses est importante, je le vois depuis mon accident en 1997. 

 

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  • 1 month later...
  • 3 months later...

Pour L'Equipe je suis encore à l'époque du papier

Quand on attend dans un café par exemple, rien ne vaut un vrai journal

Il y a aussi un entrefilet sur Stig Broeckx, on apprend que suite à ses 6 mois de coma il y a 2 ou 3 ans, il a malheureusement oublié tout souvenir des 5 années précédentes, et a du se séparer de sa compagne

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