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Débat freins à disques.


François DELON
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Bonjour, je suis convaincu du freinage, mais dans Une descente tourmalet par exemple avec des pointes pouvant aller jusqu'à 85km/h je voudrais biens voir la gueule des disques et plaquettes

Pour avoir fait quelques raid en vtt avec des descentes assez prononcer et longue les plaquette couiner a bien plusieurs reprise à des vitesses moindre que le velo de route

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… je ne suis pas prêt à faire le pas. Et pourtant je suis pragmatique.

La technologie du frein à disque a fait ses preuves indiscutables sur les voitures et les motos mais la mise en œuvre sur les vélos de route ne semble pas aboutie. Les plaintes encore trop nombreuses concernant des pertes d'efficacité lors des longues descentes de cols sont-elles pleinement fondées ou exagérées par les opposants à ce système ?

Les crissements dépendent sans doute de la qualité des plaquettes utilisées, mais les surchauffes pourraient indiquer un sous-dimensionnement de l'équipement dans le cas des utilisateurs les plus lourds. Quant aux problèmes dus à la présence d'air, les mécanos du cycle ont-ils tous acquis les compétences requises ou le matériel est-il en cause ? 

Bref, les témoignages contradictoires ne me mettent pas en confiance. Le surpoids engendré par le système ou les pertes de temps lors des dépannages sont secondaires par rapport à ma pratique.

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Je suis dans la même expectative. Aucun des inconvénients les plus souvent cités par les détracteurs du disque (poids supplémentaire, temps de dépannage, (aérodynamisme moindre?)…) ne me gêne vraiment, mais il semble que la technologie du freins à disque sur vélo de route soit perfectible.

Je pense attendre qu'un standard fiable se dégage pour adopter ce système.

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Les plaintes encore trop nombreuses concernant des pertes d'efficacité lors des longues descentes de cols

Je ne voulais pas rentrer dans le débat et ne ferai qu'une seule intervention. S'il y a bien une situation où les disques sur route sont un plus, c'est en descente de col. Le point d’ébullition d'un liquide DOT est de 260 C°, et 200C° pour l'huile minérale. A moins de le faire exprès, c'est impossible d'arriver à avoir du vapor lock et une perte d'efficacité. Il faut réellement rouler comme un manche et descendre en permanence sur les freins pour risquer des ennuis, mais dans cas, la chaleur dégagée par la jante d'un système traditionnel risque tout aussi bien de faire exploser la chambre ou de délaminer le carbone de certaines roues. Le liquide DOT est le même que celui utilisé en voiture, en moto....  et ces dernières ont emmagasiné bien plus d'énergie au moment où elle doivent freiner qu'un vélo, donc elle auront bien plus d'énergie à transformer en chaleur dans leurs phases de freinage que n'importe quel vélo. Cette affirmation est aussi farfelue que la trancheuse à jambon. La lame de la trancheuse du boucher ne fait pas 1,8 mm, mais 0,2 mm et est affûtée comme un rasoir. J'ai toujours arrêté les roues arrières  de mes VTT et vélos de route par la tranche du disque quand ils sont sur le pied d'atelier, c'est le moyen le plus simple.

Edit : ai descendu des cols comme Agnel versant Italien, Izoard ou encore l'Assietta en Gravel et chargé. Le Gravel, c'est OBLIGATOIRE de freiner très régulièrement, tu ne peux te laisser descendre. Je n'ai JAMAIS pris le système en défaut, avec du liquide minéral, soit le plus sensible à la chaleur.

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La neutralité est réduite à la portion congrue dans ce débat : quasiment tout le monde a choisi un camp, semble-t-il.

Et je suis prêt à parier que tous les participants aux débats «disques versus patins» se croient, en toute bonne foi, aussi objectifs que tu penses l'être. 😉

(À part bien sûr un ou deux spécialistes de la mauvaise foi bien connus sur ce forum. 😕)

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C'est marrant, parce que Immanol m'accuse de vivre de la publicité des marques de vélo parce que je suis journaliste, et donc de vouloir "vendre" quelque chose.

Or, toi comme d'autres m'accusez de ne pas être objectif quand je donne mon avis sur les freins à disque, et dans ce cas de ne pas aller dans le sens des marques

Je n'y suis pas favorable pour toutes les raisons évoquées auparavant et sur lesquelles je ne reviendrai pas, sauf sur une : le système dans son ensemble n'est pas mûr, et pourtant les responsables marketing de la plupart des grandes marques veulent nous (vous) l'imposer de n'importe quelle façon depuis plusieurs années déjà, en vantant son efficacité et sa fiabilité.

Mon discours n'a pas d'autre visée que celui d'être objectif. Je ne suis pas la volonté marketing des marques, et mon seul but est d'informer le lecteur, ici en l'occurence le cycliste.

Je n'ai aucun intérêt "pour" ou "contre" les disques. Si j'en avais un, je roulerais bien sûr en disque, puisqu'il me serait même facile de rouler "gratuitement" avec ce système.

Or je fais l'inverse. C'est bien parce que je suis le plus neutre et objectif possible.

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Il y a deux manières d'imposer le système :

- Par la qualité, la fiabilité, les performances

- En forçant la main des acheteurs potentiels en ne proposant plus que des gammes de vélos à disque

Concernant la première manière, je ne doute pas que les marques de composants puissent encore améliorer leurs systèmes. Sauf que si tu prends les groupes DA et Ultegra chez Shimano, ils viennent de sortir (un an environ), et chez Campa c'est la même chose. Chez Sram, le système est un peu plus ancien, mais il n'en reste pas moins que tous ces freins sont récents et ont nécessité pas mal d'investissement et de boulot. Leur remplacement n'est pas tout à fait pour tout de suite. Et pour les améliorer, les marques ont aussi besoin de vendre leurs systèmes actuels, ne serait-ce que pour amortir leurs investissements. Bref, ça se mord la queue.

Pour la deuxième manière, je te laisse juger de la politique commerciale de certaines marques, qui veulent imposer coûte que coûte un système que l'on sait imparfait, en ne proposant que des vélos ainsi équipé.

Et le pire reste ce discours qui consiste à dire : "vous verrez dans deux ans vous n'aurez plus le choix". Heureusement qu'il y a déjà un moment qu'on nous promet ça.

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Ton intervention, techniquement argumentée, totalement dénuée de sentiments et dont je n'ai pas de raison de mettre en route l'honnêteté s'oppose en quelque sorte aux témoignages a priori tout aussi fiables de mécaniciens affirmant avoir dû remplacer des disques bleuis et voilés par la surchauffe à l'issue de certaines étapes du Tour de France.

Je ne pourrais mieux résumer ce qui alimente ma perplexité.

 

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