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Débat freins à disques.


François DELON
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Il compare la pratique gravel avec la route. Les vitesses n'ont rien à voir.

Non. Je parle de mon expérience avec des freins à disques pour la route, dans des cols route ouverte ainsi que sur des descentes en Gravel, en montagne où tu es constament sur les freins - soit deux cas de figure où le système route que tu décries est sollicité à son maximum.

Et en réponse il utilise la vulgarité en contre argument 

De la moquerie, nuance 😉

Au début de l'ABS auto il y a eu l'idée reçue que le freinage était plus court que sans ABS. Ce qui était en fait le contraire

100% d'accord, et c'est toujours le cas à ce jour.

Quant à ton dernier argument, j'y oppose simplement le bon sens : 1/ la puissance n'est globalement pas supérieure, elle est constante en toutes circonstances (qu'il fasse sec ou qu'il pleuve) et plus facilement dosable, même en cas de freinage d'urgence. 2/ la qualité des plaquettes n'est pas un argument pour démonter le système. Comme la qualité des patins ne permet pas de remettre en cause l'efficacité des freins à étrier.

Avant d'arrêter de répondre, je te répète ce que je t'ai déjà dit : je me fiche de savoir qui roule avec des disques ou des étriers. Les deux systèmes ont leur place, Shimano a bien dit qu'il n'est pas question d'arrêter la production des étriers traditionnels. Bref, chacun fait son choix en fonction de ses besoins et  de ses envies. Mais venir avec des arguments comme la trancheuse à jambon, les durits qui nuisent à la maniabilité, le gars qui se brûle avec les disques en pissant (et il faudra m'expliquer comment il a fait pour tenir son vélo en équilibre, disque contre sa jambe, même plus d'une seconde)  et autres problèmes de surchauffe - soit autant d'argument qui ne résistent ni à la technique, ni à l'expérience sur la route - ça ne me va pas car c'est faux, malhonnête, comme ce fût le cas pour l'histoire de Ventoso, mise en scène par Campa. Si tu avais essayé un vélo de route à disques dans les conditions extrêmes dont tu te sers pour décrier le principe même et avec des composants simplement normaux, tu verrais qu'il n'y a pas de problème. Enfin, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit : le système est perfectible, sera amélioré au même titre que la transmission, les roues et autres composants d'un vélo.

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la qualité des plaquettes n'est pas un argument pour démonter le système. Comme la qualité des patins ne permet pas de remettre en cause l'efficacité des freins à étrier.

pas pour démonter un système, mais pour nuancer son efficacité. Et il en est de même avec les patins.

J'ai monté des portes patins shimano DA. J'ai été déçu par la puissance du freinage qui s'est révélée inférieure à celle de patins campa. A l'arrière j'avais monté des patins swisstop jaune sur mes roues alu pour ne pas les jeter ou trainer au fond de la boite. J'ai eu un freinage très efficace, même sous la pluie. par contre usure rapide sous la pluie.

juste pour dire que tous les patins ne se valent pas. Et avec la "généralisation" des disques, on va sans doute voir une multiplication des références de plaquettes. Et là aussi je suis sur que l'efficacité sera disparate.

je pense que quelqu'un qui ira plus vite en descente car en disque dépassera plus facilement les limites d'adhérence des pneus. Celui qui descend moins bien, voir mal, n'a pas besoin de disques. Les patins sont largement assez performants.

Certains l'ont déjà exprimé, sur le TDF les descendeurs les plus rapides étaient en étriers. Mais ils n'avaient pas des roues à 500 ou même 1000€.

Et puis on va bientôt avoir des nouveaux multioutils pour mettre dans la sacoche. Equipés de la clé allen pour axe traversant. Et ceux qui n'ont pas de multi outils (il y en a plus qu'on peut croire) devront en acheter en vu des crevaisons. Sinon, qu'ils vérifient que le tél soit bien chargé pour appeler la maison ou un taxi.

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Quand on voit qu'aujourd'hui on bloque des roues avec des étriers, ou des chutes sur pertes d'adhérence, je ne serais pas surpris que certains soient excessivement rassurés par la puissance du freinage et dépasse les limites physique plus facilement qu'aujourd'hui.

Je te répondrai (ironiquement) qu'en plus d'interdire les disques, inutiles, voire dangereux par l'excès de puissance de freinage qu'ils génèrent, il faudrait aussi songer à réduire l'efficacité des patins, vu qu'ils bloquent les roues. Ce n'est pas aux cyclistes de s'adapter à du matériel étonnamment performant mais aux fabricants de proposer du matériel adapté à la maladresse des cyclistes les moins doués, opérant ainsi un nivellement par le bas, principe de précaution oblige 😃

Certains l'ont déjà exprimé, sur le TDF les descendeurs les plus rapides étaient en étriers.

Argument maintes fois avancé et qui prouve avant tout que ceux qui jouent le classement évitent les disques en montagne essentiellement pour leur surpoids pénalisant dans les montées et non pour leur inefficacité à freiner dans les descentes.


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Je te l'ai dit, ton témoignage dénué de sentiment et tes arguments techniques me convainquent. Mais celui de Yann me semble aussi parfaitement crédible. Comment ta connaissance et ton expérience des freins à disques pourraient-elles expliquer sa mésaventure dans la descente du Mt Ventoux ? 

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Certains l'ont déjà exprimé, sur le TDF les descendeurs les plus rapides étaient en étriers.

Et ceux qui expriment ça en pensant à Alaphilippe oublient au passage (volontairement ?) que sur nombre des descentes qu'il a effectuées en tête, il était accompagné voire précédé de Mühlberger (Bora-Hansgrohe) qui lui avait des freins à disques.

J'avais fait la remarque sur le sujet-fleuve consacré aux disques et c'est curieux, personne n'avait relevé. 😇

 

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ben en auto, l'augmentation de la taille des pneus a considérablement augmentée pour faire face à l'augmentation de puissance des moteurs, mais aussi pour améliorer le freinage. Les gommes sont aussi bien plus tendre.

mais par contre, sur le mouillé, la tenue de route est moins bonne (risque aquaplaning plus élevé) et les tests sur circuit montrent qu'il faudrait remplacer les pneus de 195mm à 50% d'usure, soit bien avant les 1.6mm minimum réglementaire

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Il me semble que les pneus de 25 se sont généralisés sur route avant l'arrivée des freins à disques.

C'est plutôt la section 28 qui est en train de gagner une « popularité » sur route contemporaine à celle des disques. De là à y voir un lien de cause à effet, il n'y a qu'un pas, vite franchi par certains.

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Vous abordez la question des freins à disques sur les vélos sous le mauvais angle.

La dernière question qui importe est celle de connaitre les avantages/inconvénients des freins à disques.

En marketing le principe de la filière inversée consiste à contrôler l'appareil de production et la demande du consommateur, il faut enlever à l'acheteur le pouvoir de décision et le tranférer à l'entreprise.

Pour ça on inverse les rôles: ce n'est plus le consommateur qui demande mais l'entreprise qui contrôle les comportements du consommateur.

Ce qui fait que la liberté du consommateur est une mystification, on lui impose la liberté de choix.

Donc pour les freins à disques, le système et les marques le représentant ont décidé pour leur intérêt qu'il fallait que nous achetions des vélos à freins à disques. Et c'est ce qui va arriver car c'est ce que le système veut.

Pour le moment le système nous laisse un semblant de choix en vendant des freins à disques et des freins traditionnels, on y va peu à peu pour ne pas brusquer le consommateur.

On paie des pros pour qu'ils roulent en disques car on sait que le cyclo va imiter les pros et d'ici quelque temps ne seront à la vente que des vélos à freins à disques.

Et cette conversation qu'on a aujourd'hui nous paraitra bien désuete et rigolote.

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Ton intervention, techniquement argumentée, totalement dénuée de sentiments et dont je n'ai pas de raison de mettre en route l'honnêteté s'oppose en quelque sorte aux témoignages a priori tout aussi fiables de mécaniciens affirmant avoir dû remplacer des disques bleuis et voilés par la surchauffe à l'issue de certaines étapes du Tour de France.

Je n'avais pas vu ton message, d'où ma réponse tardive. Je suis toujours très précautionneux quand il s'agit des dires d'une équipe pro. On ne sait jamais quel matériel est utilisé ou si un fournisseur n'utilise simplement pas la course comme banc d'essai. Donc, peut-être le matériau utilisé est-il expérimental ? Je n'en sais rien, mais je doute systématiquement des dires d'une équipe, fusse-t-elle à vélo ou en moto... Si le commun des mortels devait remplacer ses disques après 200 ou 300 bornes en montagne, tout le monde crierait au loup, moi en premier.

Je lis ici et là des pros dire qu'ils n'ont pas besoin de disques dans la mesure où ils ne freinent que peu en descente. Logique, la route leur appartient et avec de bons points de repère, tu prends bien des courbes sans toucher aux freins là où un cyclo lambda mettrait les mains aux poignées. A côté de cela, je lis que des mécanos remplacent régulièrement les patins après une étape de montagne ou une étape de plaine nerveuse, là où les coups de frein fusent, la nervosité (j'imagine) et les changements de rythme aidant. Où est la vérité ? Franchement, je n'en sais rien.

Mon choix de passer aux disques a été motivé comme suit : je me suis retrouvé pris dans un orage en entamant la descente du col de l'Iseran. A 40km/h, j'ai cru que je ne ralentirais jamais assez pour aborder l'épingle suivante, à plusieurs centaines de mètres. C'est passé tout juste (roues carbone Campa Hyperon, freins Chorus double pivot et patin rouge Campa). Une autre fois, en descendant le Mont Revard, une petite pluie fine se met à tomber.  Je suis arrivé au pied du col, avec les doigts tétanisés par l'effort à fournir pour ralentir. La même *** m'est arrivée plusieurs fois en allant au travail, dans la descente de deux kilomètres à 9% de moyenne que je dois prendre pour quitter la maison. J'ai essayé différents types de patins, des jantes "étudiées pour"... Rien n'y a fait. En 2015, ayant eu l'envie de remplacer ma randonneuse qui était aussi mon vélotaf, j'ai opté par curiosité pour un cadre à disque. Ce fût la révélation : jamais plus d'ennui sous la flotte, un dosage et un toucher sans comparaison. Fini les jantes qui s'usent, fini la garde des freins qui évolue avec l'usure des patins, fini la paire de roue pour l'hiver et celle pour l'été. Et tout ça pour un vélo qui fait 300 ou 500 grammes de plus que son faux jumeau à étriers. 

Ai-je eu des emmerdes avec les disques ? Oui. J'ai voulu, une année durant, "jouer" avec du matériel exotique et ai monté un convertisseur câble - hydraulique de chez Trickstuff afin de garder mon triple plateau. Sur la durée, ce truc manquait totalement de fiabilité, tant au niveau du convertisseur que des étriers hyper lights associés. Ça se grippait, il fallait régulièrement démonter les pièces externes du convertisseurs et les graisser tant la sensibilité à la crasse était importante. Mais dès que je suis passé à des systèmes hydrauliques de "grands" constructeurs, ça a été zéro défaut. Pas de fuites, rien d'autre qu'une purge par an (15 minutes chez Shim ou TRP, 30 chez Sram) et le remplacement de plaquettes càd une vis, repousser les pistons et centrer. Les disques sont toujours dans les tolérances d'usure, je ne les ai jamais dévoilés, je n'ai jamais eu de vibrations même après des descentes brutales et rapides.

Être perplexe est tout à fait normal ; être critique aussi. Choisir en fonction de sa pratique, mettre le curseur là où sont tes envies sont deux choses fondamentalement normales. Qu'on m'entende bien : je ne suis pas un détracteur des étriers, mais mon expérience de cyclo au gros kilométrage sur route, en Gravel et dans toutes les conditions me dit que les 500 grammes de plus et les 15 secondes supplémentaires pour réparer en cas de crevaison ne sont rien par rapport aux avantages que me procurent ce système, garant de ma sécurité. Enfin, si j'habitais dans le 06, je ne suis pas certain du tout que les disques seraient une nécessité pour moi.

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Comment ta connaissance et ton expérience des freins à disques pourraient-elles expliquer sa mésaventure dans la descente du Mt Ventoux

Je ne sais dire ce que Yann utilise comme matériel à part des plaquettes orgasmique 🤑 mais penser qu'avec des étriers, ça aurait été plus sûr n'est peut-être pas vrai. J'ai bien dit peut-être. Il y a quelques années, alors que je montais le Ventoux, j'ai vu arriver en face des cyclistes qui suivaient une voiture. Ils ne roulaient pas vite et à l'entrée de l'épingle, le pneu avant d'un des types a éclaté, l'envoyant dans une voiture qui montait. Je me suis arrêté et il s'est avéré que l'éclatement de la chambre avait été provoqué par l'échauffement de la jante, elle-même provoquée par le fait que les types venaient de faire la descente sur les freins, derrière cette voiture. Au toucher, la jante était brûlante. Normal, le principe même du freinage est de transformer l'énergie cinétique en énergie calorifique càd en chaleur.

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Personnellement, je pense que les freins a disques sont largement utilisable sans risque.

Il ne faut pas diaboliser le système, cependant les patins aussi...

Je roule en haute savoie et ne fais que des cols, et pourtant je n'ai pas envie de passer aux disques.

Je fais gaffe à tous ce que je mange, et je mène un entrainement difficile voire violent pour conserver la forme et rester très sec.

500g c'est difficile à perdre pour moi, c'est beaucoup d'efforts et de sacrifices.
Par conséquent, me rajouter 500g sur mon vélo, alors que j'ai système qui me satisfait, ça m'agace.

Pourtant mon prochain vélo sera à disque, pas parce que j'en ai envie, mais parce que dans 2 ans maximum, tous les vélos neufs seront à disques et nos vélos à patins vont voir leur valeur sur le marché de l'occasion chuter à grande vitesse.

Donc pas le choix si l'on ne veut pas trop perdre, il faut prendre le virage qui nous est imposé, sinon on va dans le décor.

 

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Dans deux ans, les étriers seront toujours disponibles. Donc pas de raison de passer aux disques si tu n'as pas l'envie ou le besoin. En VTT, tu peux encore faire des montages light avec des V-brakes alors que ça fait 10 ans que le disque est la norme même si, je te l'accorde, ça nécessite une démarche spécifique.

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Il ne faut pas trop écouter les racontards, notamment chez les vélocistes.

Au final, ce seront toujours les acheteurs qui décideront. A nous de ne pas être idiot. Si telle ou telle marque décide de ne plus faire que du disque, il suffira d'aller acheter chez le voisin.

Je vais te donner un exemple : dans un grand concept store Specialized près de chez moi, ils vendaient toutes sortes de vélos, et notamment du Roubaix. Quand Spe a décidé de ne plus faire que le Roubaix à disque, ils n'ont plus vendu un seul Roubaix pendant six mois au moins.

Ils vendent du disque, mais en très haut de gamme, assez peu en milieu de gamme.

Si Spe ou Cannondale décident de ne plus faire de patins, eh bien tant pis pour eux. Il reste Lapierre, Pinarello, Look, BH ou d'autres pour avoir le choix, parce que chez eux il n'est pas encore question d'imposer quoi que ce soit.

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