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Difference vélo de route et vtt


patrick LEGRAND
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ca marche même avec la côte que je prend pour aller au boulot. Faisons les calculs on verra bien  : 

Poids : 

5 % 2 kg d'écart entre les vélos, 72 Kg de cycliste

Puissance pour la gravité en route : 200 W (18 kmh) (sportech)

Puissance pour la gravité en VTT : 170 W (15 kmh) (sportech)

Le VTT économise 30 W car il va moins vite même si il est plus lourd

Résistance au roulement

D'après Bike Rolling resistance

le Maxxis Ardent 2,20 a 35 W à 1,7 bars. Considérant que j'ai un 2,40 à 2 bars j'ai entre 30 et 35 W -> 70 W à 30 kmh 

Le Veloflex Corsa 25 (j'ai un Master 23... même niveau de gamme) 14 W à 30 kmh -> 28 W 

Donc 40 W d'écart à 30 kmh -> 20 W à 15 kmh

Le VTT n'économise plus que 10 W car ses pneus sont moins efficaces (les 50 W étaient exagérés)

Frottements : 

On peut supposer même rendement de transmission il doit pas y avoir beaucoup d'écart, j'ai un groupe SRAM Eagle récent, pas un Deore rouillé. 

disons match nul 10 W chacun

Aéro 

là on tombe dans le pas précis mais peu de conséquences. 

Le route est à 230 W

le VTT à 220 W

 

Sportech me dit 23 W à 18 kmh en position de route (0,30 SCx). Ca fait un 253 W, ma puissance type sur au capteur et sur Strava à cette vitesse das une côte. 

Pour le VTT on aurait entre 18 W avec un SCX de 0.4 (c'est la maximum suggéré mais je ne sais pas si ça correspond à un VTT. 

Bilan : 253 W avec le vélo de route et 237 W avec le VTT (sachant qu'il y a peut être 4-5 W d'aéro ou de frottement qui manquent)

Conclusions :

1. probable que je ne perde que 2,5 kmh avec le VTT et non pas 3 kmh 

2. J'ai surestimé les pertes des pneus en côte 

3. Les pertes dans les pneus restent nettement plus importantes que la pénalité du poids (20 W contre 4 W...) 

Calcul subsidiaire : 

Si le route met 16 min à 18 kmh pour faire la montée (4,8 km) le VTT à 16 kmh (même puissance) mettrait 18 min -> je confirme que 40 sec d'écart entre un route en configuration normale et un VTT en configuration forêt sur une telle côte signifie que le VTT a reçu plus de puissance. 

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... Les revêtements routiers sont vraiment excellents en Suisse

Souvent meilleurs qu'en France parce qu'on n'y trouve pas toutes ces rustines et que l'usage des gravillons n'y est pas généralisé.

Cela dit, je passe fréquemment sur un tronçon de 100 m qui me secoue comme c'est pas permis et c'est comme ça depuis près de 10 ans. Faudra que j'enquête.

Crr = 0,004 c'est la valeur par défaut sur analyticcycling.com de Tom Compton.
Personnellement j'ai mesuré un Crr de 0,0036 sur la Faucille, mais je n'ai pas fait une analyse sur l'incertitude, ça m'a déjà pris assez de temps de faire cette mesure. Je prends donc Crr=0,004.

Quand tu es secoué sur une mauvaise route cela te fait une dépense d'énergie qui n'est pas à proprement parler à intégrer dans ce Crr, c'est une résistance de "secouage" que je n'ai jamais vu estimée où que ce soit. Même pas pour les pavés, mais que font les belges 🙄?

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Même pas pour les pavés, mais que font les belges ?

Joker : je suis Belge mais mon nom peut légitimement me faire supposer que j'ai de lointaines origines espagnoles. Gomez ? 🙄

C'est fortement lié à la fréquence des secousses, certaines doivent provoquer une résonnance néfaste. Les amateurs de rallyes automobiles dans le désert savent qu'il faut éviter certaines vitesses sur les portions de "tôles ondulées". Il s'agit d'aller plus vite... ou moins vite que la vitesse critique si on ne veut pas tout casser. Je n'ai pas les moyens physiques de choisir la première option, ma vitesse s'effondre sur les pavés  😢

La coordination musculaire doit probablement jouer aussi un rôle dans la capacité à amortir les vibrations.

 

 

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Les pavés sont rares, par contre ce qui est très pénalisant, ce sont les routes en béton qui se dégradent très vite au fil des ans. Celles devant ma maison ont 60 ans!!!!

A force, elles deviennent tellement rugueuses qu'on y perd certainement 10% d'énergie. On a un tronçon comme ça, une vraie horreur, faux plat montant sur 1,5 km où on a l'impression de faire du sur place et de perdre toute notre force pour rien.

Il n'est pas rare que sur une sortie de 100 km on ait environ 60% de routes "délicates", pour être gentil.

Il faut le vivre pour le croire, et les moyennes en sont évidemment impactées, mais ça on s'en fiche.

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Ca je peux aller voir côté boulot, c'est des coefficients qui sont connu dans le secteur automobile. C'est important pour les distances de freinage et capacités de franchissement de pentes. 

On a même les routes d'essais "Pavés Belges" standardisées. Par contre rien à voir avec les Bergs, on est plus proche d'une pavé Parisien. 

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... Les amateurs de rallyes automobiles dans le désert savent qu'il faut éviter certaines vitesses sur les portions de "tôles ondulées".

La tôle ondulée, je connais. C'est comme tu dis en voiture, mais à vélo c'est bien pire.

Je l'ai pratiquée en voiture et à vélo en Bolivie cette "calamina" et c'est invivable, elle est produite essentiellement par les poids lourds et les résonances des roues et suspensions.

A vélo t'es obligé de te réfugier sur les bords où les vaguelettes sont encore de faible hauteur tandis que la profondeur de la cailloux éjectés reste modeste. Sur ce genre de route, avec mes pneus "ballon", j'ai fait 27 de moyenne sur les 160 bornes de La Paz-Copacabana (seul sauf sur 10-15 bornes). Impossible que tu essaies de faire mieux : c'est tout goudronné et ce n'est plus exactement la même "piste".

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