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Difficultés dans les cols


Axel MASURIER
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Avec ce matériel, es-tu sûr d'avoir un braquet de 39/24 ? A ma connaissance, les cassettes Shimano courantes sont 12-25, 12-27 ou 11-28.

Pour progresser tranquillement, il te suffit d'accumuler les km et avec le terrain vallonné dont tu disposes ça va venir tout seul. Il faut avant tout être régulier dans ta pratique et faire au moins 2 sorties par semaine.

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Ben je ne vois pas en quoi c'est une prise de tête de vouloir s'entrainer pour progresser, quand bien même c'est pour faire du cyclotourisme.

Progresser permet aussi (et surtout même) de davantage se faire plaisir. Notre ami cherche des clefs pour ça.

Je ne connais pas de moyen plus efficace pour progresser que de s'entrainer. D'autant que faire des exercices n'empêche pas de profiter de sa sortie pour autant. C'est sur que faire des allures courses et de la PMA quand tu fais juste du "cyclo", ce n'est pas adapté. D'ailleurs, personne ne le lui a proposé.

En revanche, pour progresser en grimpée, à part travailler la force et le seuil, je ne vois pas comment tu peux faire autrement. Si tu ne travailles pas ces qualités, et que tu te contente d'aller grimper des cols, tu galèreras toujours autant, même si ton niveau augmente légèrement.

Conseiller à quelqu'un uniquement de s'équiper de développements plus petits ne règlera pas son problème. Si tu en chies comme un Russe avec un 39x24 et que tu te contentes de raccourcir tes braquets, ça te permettra certes de réduire l'impression de difficulté, mais ça ne te rendra pas les grimpées plus faciles. Il ne faut pas rêver. S'il se contente de ça notre ami, il montera plus lentement, et aura un peu moins l'impression de forcer, mais c'est tout. Au bout du compte, il n'en tirera pas plus de plaisir.

D'autant que "mouliner pour éviter de se faire mal", en montée, c'est 80 tours/mn au max pour quelqu'un qui a déjà un petit niveau, et ce n'est pas facile à tenir... Avoir les braquets pour, c'est une chose, le faire, c'en est une autre.

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Je comprends ton approche mais je n'ai pas la même. Axel choisira lui-même celle qui lui convient.

J'habite en région parisienne et je vais dans les Alpes 10 jours par an pour le plaisir d'escalader des cols. Je ne fais aucun exercice particulier (force, vélocité, seuil ou autre), j'ai un triple avec 28/25 comme plus petit braquet et pourtant je me fais plaisir.

Dans les cols, je tourne les jambes à ~70 tr/min, ce qui fait déjà du 10 km/h même sur le 28/25. Et dans les pentes à 10% et +, il me faut bien ça, surtout pour enchainer plusieurs cols.

Ok je ne monte pas très vite mais pourtant je double plus souvent que je ne me fais doubler. Et je ne parle pas de tous ceux que je double alors qu'ils sont plantés avec des braquets beaucoup trop grands pour leur niveau. Mais eux roulent avec des "vrais" braquets et ils savent se faire mal pour monter. Moi pas...😃

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On ne parle pas des braquets utilisés dans les cols, Arnaud, mais de ceux sur lesquels tu t'entraines en plaine ou dans des petites côtes

Comme toi, je préfère monter "en souplesse" et je ne me prends pas la tête quand je vais en montagne, je roule avec le braquet sur lequel je me sens le mieux

Mais depuis que je fais de la force à l'entrainement (entre autres, et pas tout le temps bien sûr), je monte les cols avec la même cadence de pédalage, mais avec un braquet plus important, donc plus vite pour le même effort

Essaie, tu verras

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50 rpm, c'est peu, en effet. C'est de l'exercice de force.

Après, si t'es à l'aise comme ça, pourquoi pas ? A toi de voir. Mais si tu arrives en haut rincé et que tu crampes en descente, il y a peut-être quelque chose à faire en effet.

Pour simplifier, en montée, "mouliner", ça fait monter le coeur (et il faut pouvoir le supporter, d'où le travail du seuil), et forcer à faible cadence, ça fait toxiner (et peut provoquer des crampes, d'où l'intérêt des exercices de force pour que les muscles s'adaptent à l'effort).

Donc, il convient pour grimper à peu près à son aise de trouver la bonne cadence (et le développement qui lui correspond) pour, ni trop forcer, ni se mettre dans le rouge au niveau du palpitant.

C'est là que l'entrainement "spécifique" prend tout son sens, y compris pour un cyclo. Le but n'est pas de gagner à la Pierre St Martin en juillet prochain, ni même la Marmotte, mais de monter sans "subir" la pente. Pas pour exploser les chronos, mais pour se faire plaisir.

Et là, on peut prendre le problème par n'importe quel bout, la solution est toujours la même : l'entrainement spécifique. Désolé si je dis un "gros mot" pour certains, mais oui, même pour un cyclo qui veut juste "se faire plaisir à son niveau", s'il ne veut pas trop en chier dans les cols, il ne peut pas faire autrement que d'en passer par là.

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«Conseiller à quelqu'un uniquement de s'équiper de développements plus petits ne règlera pas son problème. Si tu en chies comme un Russe avec un 39x24 et que tu te contentes de raccourcir tes braquets, ça te permettra certes de réduire l'impression de difficulté, mais ça ne te rendra pas les grimpées plus faciles. Il ne faut pas rêver. S'il se contente de ça notre ami, il montera plus lentement, et aura un peu moins l'impression de forcer, mais c'est tout. Au bout du compte, il n'en tirera pas plus de plaisir.»

Tu raisonnes comme si «performer» en côte faisait partie du plaisir. C'est vrai pour les compétiteurs et les cyclosportifs, mais pas pour les autres.

Je ne suis que ce qu'on appelle communément un cyclotouriste, et je fais partie de ceux qui ont réduit drastiquement leurs braquets en montagne, passant de 40/24 en braquet minimal à mes débuts à 26/34 aujourd'hui (comme je grimpe souvent sur route le même style de pente que les VTTistes), et c'est le jour et la nuit question performance plaisir, désolé. D'une part je vais plus vite, nettement, qu'à mes débuts, et j'en tire un grand plaisir aujourd'hui alors que je n'en avais aucun à l'époque. Et en cadence je suis généralement au-dessus des 80 tours/minutes.

Il n'y a que les fortes pentes (12% et plus en montagne, 15% et plus dans les cours talus, approximativement) qui me paraissent dures avec mes braquets. Toutes les autres pentes me sont devenues faciles… si je décide de les passer facilement. Alors je mets aussi petit qu'il m'est nécessaire pour progresser sans forcer, et je me fiche de ma vitesse. Ça s'appelle la balade, et j'adore me balader, façon cyclotouriste. 

Je peux au contraire choisir de les rendre difficiles si je veux y aller plus à fond. Dans ce cas c'est du cyclosport et je mets alors un plus gros braquet… et je tourne les jambes encore plus vite, généralement. Un des avantages d'avoir prévu des petits braquets, c'est qu'on a aussi les gros, au cas où. L'inverse n'est pas vrai. 😃

Bref : adapter ses braquets à ses parcours et son niveau (celui qu'on a et ensuite celui qu'on veut atteindre), c'est la clé, le reste c'est de la littérature. Tour dépend de ce qu'Alex veut faire plus tard : sur quelles routes il roule, quel niveau il veut atteindre. S'il choisit de rouler à son aise et à un rythme de facteur, libre à lui, ce serait son choix. Les braquets disponibles actuellement le permettent dans une certaine mesure, alors pourquoi s'en priver, s'il le souhaite?

 

 

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Tu sais, tu écris que tu utilise du 28x25 dans des pentes à 10%. Dans ces pentes là, je suis en 39x28. Ce qui n'est pas beaucoup plus en fin de compte.

C'est moins une question de braquet que d'entrainement.  Si tu es capable de doubler plus que tu ne te fais doubler, sans faire d'entrainement spécifique, c'est que déjà tu dois avoir un niveau de base correct qui ne t'impose pas de travailler pour te permettre de prendre du plaisir en grimpée. Mais si tu ne l'avais pas, tu n'aurais pas d'autre choix que d'en chier, ou de t'entrainer pour.

On a chacun ses prédispositions (et ses lacunes innées), mais si on ne "travaille" pas pour les faire évoluer, difficile d'en tirer parti.

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"Tu raisonnes comme si «performer» en côte faisait partie du plaisir. C'est vrai pour les compétiteurs et les cyclosportifs, mais pas pour les autres."

Non, justement pas. Si je donnais des conseils pour "performer" en cols, je ne préconiserais pas ça. En tout cas pas uniquement.

Dans mon propos, il s'agit juste d'adapter son organisme pour ne pas subir la pente. C'est tout. Et pour ça, je ne vois pas comment faire autrement qu'en faisant des exercices de seuil et de force. Les uns pour tenir une cadence "correcte", et les autres pour que ne pas cramper. Si tu subis, tu en chies. Et je ne vois pas où est le plaisir dans ce cas. Je ne vais pas plus loin.

Libre à Axel de choisir de plus petit braquets, en effet, et ça lui sera sans nul doute profitable. C'est d'ailleurs aussi ce que je lui ai conseillé. Mais croire que tout réside dans le choix du braquet est une connerie. Pour ne pas subir, il faut aussi tenter d'adapter son organisme à l'effort montagne. Que tu le prennes cool ou non, c'est quand même un effort particulier.

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L'écart est énorme entre 39/28 et 28/25. Dans les passages à 10% et + où ma vitesse descend à 8-9 km/h, le 28/25 m'impose déjà de tourner les jambes à seulement 60 tr/min alors que le 39/28 m'imposerait moins de 50 tr/min... C'est la cadence préconisée pour travailler la force et je devrais me l'imposer pour monter un col ?!?

Je roule pour le plaisir et j'accumule suffisament de km pour avoir un niveau correct sans me prendre la tête avec des exercices spécifiques. Je respecte ceux qui roulent différemment mais il n'est pas obligatoire de faire du spécifique pour progresser lorsqu'on part d'un niveau modeste. Pour les compétiteurs, c'est différent.

Et puis c'est bien de pouvoir emmener du braquet en montée mais ça ne fait pas tout. La force ne fait pas monter plus vite, c'est la puissance. Comme Franck, je suis convaincu qu'on peut monter aussi vite avec des braquets réduits (jusqu'à un certain point).

A chacun son approche, à chacun ses objectifs, du moment que le plaisir est au bout !! 😉

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… ce qui serait la honte et le déshonneur suprêmes selon ton échelle de valeurs, je sais. 🙄

Le seul problème avec ta méthode, c'est que 90% des cyclistes débutants auront fait péter leurs articulations avant de prendre du muscle, ou ils auront été écœurés du vélo à force de souffrir comme des malades.

Tu n'as vraiment pas l'air de réaliser que le 39/24 est un braquet énorme pour le cycliste lambda, particulièrement en montagne où il est carrément hors de la portée de la très grande majorité des cyclistes, même entraînée à ta façon. Sauf si on se contente de pentes à 5% maximum, et encore.

Je ne recommande pas mes propres braquets à tout le monde pour autant, je dis que chacun doit trouver ceux qui lui conviennent. Et même avec le meilleur entraînement du monde, je suis certain que 90% des cyclistes ne peuvent pas encaisser un 39/24 mini en montagne. C'est comme ça. Ils ne seront pas pour autant conduits à mettre mon 26/34, s'ils sont plus forts et/ou moins véloces que moi. La grande majorité choisira son braquet minimal entre ces deux "extrêmes".

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Cherche un peu mieux. Il y a trente ans, le VTT existait déjà, et donc ses braquets aussi. http://www.pyrenees-passion.info/VTT_histoire.php

Le triple plateau  existait déjà depuis longtemps (le vélo de mon père était monté en 52-42-32 en 1978) et le double compact d'ailleurs aussi, depuis encore plus longtemps, au moins depuis les années 1950 s'il faut en croire Jacques Roux des guides Altigraph: dans son «Guide du vélo en montagne», page 180, il parle du vélo qu'il utilisait en 1955 avec un pédalier… 48-34.

Comme quoi même à l'époque on pouvait se passer d'utiliser des braquets de pro.

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Ben non. Les pros (sauf exceptions genre Charly Gaul) ne tournaient pas les jambes bien vite en montagne à l'époque, au contraire même s'il faut en croire les vidéos d'archive de l'INA. Des cadences de 40 à 60 tours/minutes à vue de nez. Pas étonnant vu les braquets qu'ils devaient se taper (des plateaux de 42 à 47 dents avec des dentures rarement supérieures à 24 dents…).

Si les cyclos de niveau moyen (non compétiteurs s'entend) de l'époque reprenaient vraiment ces braquets, ils auraient risqué de tomber de vélo à chaque coup de pédale… Je les imagine plutôt reprendre plus ou moins le même ordre de cadence, mais mettre des braquets genre 42/28 sur les pentes que les pros auraient grimpé en 42/21!

Sinon, il faudra un jour que tu expliques en quoi il est plus intelligent de chercher à imiter les braquets de pros plutôt que leurs cadences.

Dans les deux cas, je trouve cela contre-productif puisqu'il faut d'abord chercher soi-même son style personnel. Comme je te l'ai déjà dit, ma plage de fréquence optimale (80-90 tours/minutes) je l'avais déjà trouvée avant qu'Armstrong n'impose sa moulinette… et d'ailleurs il tournait les jambes nettement plus vite que moi (jusqu'à 100 tours/minutes et plus), comme bien des pros aujourd'hui (Froome, Wiggins, Contador, Wellens).

Faudra t'y faire, pas plus que moi tu n'as pas la vérité absolue en matière de braquets et cadences. C'est trop personnel.

La seule chose que je pense vraie, c'est que la cadence employée en côte ne devrait pas être bien différente de celle spontanément employée sur le plat, pour le même type d'effort. Autrement dit, si on se sent bien à tourner les jambes vite sur le plat, il n'y a pas de raison objective de ne pas le faire en côte, sinon l'habitude et les braquets. Et inversement si tu préfère les tourner lentement sur le plat, alors autant le faire aussi en côte.

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Dans les années fin 70; début 80, j'allais en vacances du côté de Morzine et, sur mon Mercier (en 52x42), je virais le 42 pour y mettre un 36 et la cassette montait jusqu'au 26.

Je suis également d'accord avec Franck, je préfère tourner les jambes à peu près à la même cadence que sur le plat, entre 75 et 85/mn.

 

 

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