Aller au contenu

Doc "Le Tour de France d'un coursier"


Jean DULOUT
 Share

Messages recommandés

Merci pour le lien concernant ce premier film de Jacques Ertaud,je ne connaissais pas.

Ce qui est surprenant,c'est de voir de la couleur,alors qu'habituellement les images de cette époque sont des extraits des actualités cinématographiques en NB.

Sinon,effectivement on reconnait la patte de J.Ertaud,beaucoup de gros plans non seulement sur les coureurs mais aussi sur le public.

Est-ce-que tu as reconnu Robert Chapatte passager sur une moto au tout début du film?

Ce n'est pas précisé au générique,mais j'ai bien l'impression que c'est Anquetil qui fait le commentaire.

Un truc qui me frappe,comme pour le film de 75,j'ai l'impression que les coureurs en bavaient beaucoup plus qu'aujourd'hui,on les voit rarement transpirer à grosses gouttes de nos jours.J'en connais même qui dédicace leur bouquin en montant le Tourmalet,suivez mon regard 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui tu as raison, c'est bien Chapatte à l'arrière de la moto en train de se verser un godet pour lui et pour son pilote. Ah, Robert, tu aurais dû ménager davantage ton foie !

La voix qui fait les commentaires, je ne sais pas si c'est Anquetil. Ca lui ressemble, et pourtant je n'y crois pas trop. Peut-être Jean Bobet qui est au générique, mais dont je ne connais pas la voix. Si quelqu'un a une idée ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A  propos de braquets, il y a eu une interview extraordinaire de Raymond Poulidor par Léon Zitrone que je n'ai jamais oubliée. Je ne sais plus ni l'étape ni le Tour, mais c'était à peu près ceci :

Léon qui se veut pointu en technique : "Bravo Raymond quelle magnifique course ! Mais dites-moi, quels braquets aviez-vous ?"

Raymond, tout surpris de la question : "Oh ça, il faut le demander à Monsieur Magne."

C'était ainsi, Poulidor avait tiré pendant toute l'étape des braquets dont il n'avait même pas idée.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils sont tout les deux de Jacques Ertaud.

Comme le disait Olivier Millies Lacroix,il y a quelques longueurs dans le premier qui dure quand même 1h30,mais ils sont très proches quant à leurs réalisations même à 13 ans d'intervalle.

Dans ta liste de coureurs,je crois que tu peux rajouter Bahamontès en train de grimper un col évidemment.Il est d'ailleurs toujours en vie et bien en forme je crois.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai regardé ce film signalé par Dulout et j'ai bien aimé.

Il documente autant la foule que le milieu cycliste.

Ayant vécu les années Merckx hors d'Europe je n'ai pas été le témoin de cette haine envers Merckx qui semble avoir atteint un niveau qui me sidère et n'est comparable qu'au niveau de crétinerie de ceux qui la portent. Les sociologues doivent trouver dans un tel document une mine de réflexions, même si bien sûr un document ne peut pas faire le portrait d'une société.

Quand je suis revenu en France à la fin des années 70, j'allais, sauf empêchement majeur, assister au passage du TdF en Hte Savoie (ou à l'AdH à l'occasion). J'y allais à vélo dans les cols et dans les années 80, en bas des cols, c'était encore la même foule franco-française avec des "encouragements" totalement débiles d'hommes souvent bien imbibés ou, plus discrets, de spectateurs bienveillants. En montant plus haut, j'ai souvent trouvé des cyclistes arrivés à vélo et de vrais connaisseurs.

Au fil des ans d'autres nationalités sont arrivées en nombre et les Dupont-Lajoie ont  presque disparu. On voit parfois des nationalités surprenantes, comme cet érythréen venu avec des compatriotes à Morzine et à qui j'ai donné une casquette de coureur que j'avais récupérée je ne sais où ce jour-là.

Les exhibitionnistes sont de plus en plus nombreux, je pense qu'ils sont surtout anglais : montrer ses fesses en public, et si possible à la télé, étant là-bas une activité culturelle très développée.

Le film montre également énormément de poussettes, sans doute moins répandues de nos jours grâce au gruppetto dans lequel les lâchés mutualisent leurs forces résiduelles.

Gérard Moneyron était un très bon choix de coureur témoin.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ben moi , je n'ai pas accroché .J'ai zappé souvent sur le championnat du monde de vtt trial ; et , pour finir , je suis parti faire une petite marche avec Madame . J'aurai peut-être mieux apprécié par un après-midi pluvieux où il n'y a pas grand chose d'autre à faire que de regarder la télé ..

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...