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Effort intense et bouton de fièvre (herpès)


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Voilà que je remarque qu'à plusieurs reprises, après une course ou sortie très intense, je développe dans les jours qui suivent un bouton de fièvre (herpès simplex) au coin des lèvres, des maux de tête et une très grosse fatigue. Je suis "hors service" pour une petite dizaine de jours.

J'entend dire qu'il est très probable que ces sorties me fatiguent, affaiblissent mon système immunitaire ce qui laisse le champ libre aux attaques de virus.

Je ne suis sans doute pas un cas unique... Auriez-vous ne experience positive à partager? Avez-vous une solution (autre que d'y aller piano piano) pour récupérer mieux. Un complement alimentaire qui booste le système immunitaire et vous a fait du bien?

Un peu désespéré... Preneur de bons conseils! Merci d'avance!

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Peut être faudrait il reguler ta pratique ?

 

Tu pratique a quelle fréquence, combien de temps a chaque foi ?

Mesure tu ton effort (capteur cardiaque, de puissance) ?

 

Il est fort probable que ta pratique soit desequilibré, ce qui est facteur de risque pour la santé. Tu as quel âge ?

Meme pour un pro, une pratique mal régulé améne a la blessure aux a la maladie par écroulement du système immunitaire.

 

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Deux membres de ma famille ont le même problème, même si dans leur cas ce n'est pas déclenché par le sport, qu'ils ne pratiquent qu'occasionnellement. Mais il n'y a pas que le sport pour fatiguer quelqu'un, et leur herpès se manifeste quasi systématiquement à chaque phase épuisante de leur existence.

Pas de miracles, le seul remède dans l'immédiat est le repos. Et à l'avenir, comme seule prévention, éviter de s'épuiser. Comme le suggère Philippe Bach, il y a probablement des choses à réguler dans ta pratique.

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Un petit exemple, dans le domaine du rugby, ou la corrélation entre les variations trop brutales de charge d'entrainemnet et les blessures sont quantifiables. La charge dans cet article est mesuré en sRPE (échelle de Borg), mais en vélo avec un capteur cardiaque ou de puissance ça se calcule tout seul, et ça se corrèle de la meme façon a la fatigue et a l'affaiblissement du système immunitaire. Toute la difficulté de l'entrainement, quelque soit le sport, c'est de trouver le bon equilibre entre pas assez de fatigue et trop de fatigue, a l'échelle dune sortie, d'une semaine (ATL Coggan), de 4 a 8 semaines (CTL Coggan) :

 

http://journals.humankinetics.com/doi/abs/10.1123/ijspp.2016-0337?journalCode=ijspp

 

 

 

Purpose:

 

Numerous derivative measures can be calculated from the simple session-Rating of Perceived Exertion (sRPE) tool for monitoring training loads (e.g., acute:chronic workload and cumulative loads). The challenge from a practitioner’s perspective is to decide which measures they should calculate and monitor in their athletes for injury prevention purposes. The aim of the current study was to outline a systematic process of data reduction and variable selection for such training load measures.

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Methods:

 

Training loads were collected from 173 professional Rugby Union players during the 2013/14 English Premiership season, using the sRPE method, with injuries reported via an established surveillance system. Ten derivative measures of sRPE training load were identified from existing literature and subjected to principal-component analysis. A representative measure from each component was selected by identifying the variable that explained the largest amount of variance in injury risk from univariate generalised linear mixed-effects models.

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Results:

 

Three principal components were extracted, explaining 57%, 24%, and 9% of the variance, respectively. The training load measures that were highly loaded on component one represented measures of the ‘cumulative load’ placed on players, component two was associated with measures of ‘changes in load’, and component three represented a measure of ‘acute load’. Four-week cumulative load, acute:chronic workload and daily training load were selected as the representative measures for each component.

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Conclusion:

 

The process outlined in the current study enables practitioners to monitor the most parsimonious set of variables, whilst still retaining the variation and distinct aspects of ‘load’ within the data.

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Tu n'as pas donné une info capitale, comme le note Philippe : ton âge.

L'organisme s'endurcit avec l'âge.

Quand j'ai vraiment commencé la compét (18 ans 1/2, après juste 4-5 courses 2 ans plus tôt), j'étais complètement naze le lendemain.

2 ans plus tard (20-21ans), j'étais à peu près aussi bien le 2e jour de course que le 1er, juste un peu mal aux jambes au départ.

Plus tard, la 40aine bien entamée, ce sont les longues cyclos de montagne qui me tuaient. Souvent naze les lendemains de Marmotte ou autres. Parfois pendant 2 jours. Et il m'est arrivé assez souvent de faire des boutons de fièvre le lendemain ou le surlendemain. Je l'ai toujours attribué à la chute temporaire des défenses immunitaires qui suit une grosse fatigue.

Jamais de maux de tête et jusqu'à la 50aine bien avancée, pas de gros pb de récup. Après c'est moins brillant.

Tout ça pour dire que l'âge c'est capital, mais quand je dis l'âge, c'est surtout le nombre d'années de pratique qu'il faut comprendre.

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bonjour, étant concerné par ce probléme , je peux donner mon humble avis (je suis medecin).Ce probleme est récurrent chez moi, surtout lors de sorties intenses . Il est evident que lors de l'effort , la temperature corporelle monte (souvent a peine élevée  , 38° par ex , et cela suffit a voir apparaître , le sur lendemain un magnifique herpes , aussi douloureux , qu'inesthetique...seule solution (réguler son effort me parait penalisant ) prendre de l'aspirine ou paracetamol , le matin de la sortie et le soir meme. Ensuite , il faut disposer d'un traitement anti viral(aciclovir 200 5 cp/j et creme aciclovir) , a debuter des les premiers symptômes ....aucun traitement préventif....  La vitamine C est un bon moyen de renforcer l'immunité..Mais comme je me le dit dans ces cas-la , vaut mieux avoir l'herpes que l'air %@!?.....

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  • 2 weeks later...

Merci pour ta réponse Philippe mais aussi pour tes questions qui m'ont ouvert les yeux.

Ma pratique a du de fait être revue à la baisse (boulot) et est devenue déséquilibrée ne faisant plus que de l'intensif et ne récupérant pas assez entre les coups. J'ai 51 ans et roule 80 km le dimanche dont 50 à 40 km/h; 46 km le mardi et jeudi dont 32 à 40 km/h. Rien d'autre...

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Merci Robert pour le partage de ton expérience et tes conseils.

J'ai fait par le passé 6 mois de Aciclovir en préventif. Le résultat est que j'ai eu moins souvent de crises et elles étaient moins virulentes. Maintenant, je prends du Valaciclovir en curatif. Les boutons de sortent plus mais les maux de tête sont toujours bien présent. Je prends des compléments de lysine aussi. Et dorénavant donc, Paracétamol avant (j'évite l'aspirine car hémorragie possible en cas de chute) et aspirine après et douche froide directement après!

Merci encore!

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